Le 11 septembre 2024 à 20h30 TU
Le 11 septembre 2024 à 05h00 TU

14 personnes réfugiées dans une école ont été tuées par une frappe israélienne dans la bande de Gaza

La Défense civile de Gaza annonce que 14 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour des déplacés. "Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Devant les décombres après un raid israélien à Tulkarem, dans la bande de Gaza, ce 11 septembre 2029.

Devant les décombres après un raid israélien à Tulkarem, dans la bande de Gaza, ce 11 septembre 2029.

© AP Photo/Majdi Mohammed
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18H56
funérailles

En Turquie, la famille d'Aysenur Ezgi espère l'inhumer vendredi

La famille de la militante américano-turque Aysenur Ezgi Eygi, tuée lors d'une manifestation en Cisjordanie occupée, attend toujours son corps en Turquie en espérant pouvoir l'inhumer vendredi à Didim (sud-ouest),  indique ce soir un proche à l'AFP.
"C'est triste mais c'est aussi une fierté pour Didim, c'est important qu'une jeune fille martyre et sensible au monde soit enterrée ici", a déclaré à une équipe de l'AFP son oncle Ali Tikkim, 67 ans, retraité, dans cette petite station balnéaire de la côte égéenne où sa nièce se rendait fréquemment.
"Il est probable que les obsèques seront célébrées vendredi mais rien n'est sûr", a avancé Ali Tikkim , qui a souligné qu'à sa connaissance le corps se trouvait toujours en Israël ce soir et devrait être acheminé en Turquie "par avion, via Dubai".

"Ce matin même une IRM a été pratiquée sur le corps dans un institut médico-légal de Tel Aviv et nous attendons qu'elle arrive en Turquie" où il sera acheminé par avion, a-t-il rapporté.
"Israël a demandé une autopsie" mais les parents de la jeune femme ont "refusé l'autopsie et engagé un avocat américain pour que (ce refus) soit notifié", a-t-il affirmé.
À Ankara, l'ambassade américaine dit "suivre le dossier" mais se refuse à tout commentaire.
Selon Ali Tikkim, la mère de la victime qui résidait à Seattle, sur la côte ouest des États-Unis, est arrivée aujourd'hui à Didim et son père est en route.

La famille a souhaité que la jeune femme de 26 ans soit enterrée à Didim, où réside son grand-père et où repose sa grand-mère, selon Tikkim qui reçoit, entouré de proches, les condoléances des voisins sur sa terrasse, entourée de drapeaux turcs. "Aysenur était ici il y a une quinzaine de jours. Elle venait deux fois par an quand elle pouvait, se baigner et rendre visite à la famille. Ensuite elle nous a dit qu'elle partait en Jordanie. Elle s'est rendue en Palestine à des fins humanitaires".
Récemment diplômée de l'Université de Washington, "elle était particulièrement intéressée par cette région", insiste son oncle.
 

18H50
forte abstention

Les islamistes arrivent en tête des partis aux législatives en Jordanie

Le Front d'action islamique (FAI), bras politique des Frères musulmans et principal parti d'opposition en Jordanie, est arrivé mercredi en tête des formations politiques à l'issue d'élections législatives, sur fond d'économie morose et de guerre dans la bande de Gaza.

Le FAI a remporté 31 des 41 sièges réservés aux partis politiques (sur un total de 138) dans le futur Parlement qui jouit de pouvoirs limités, selon les résultats annoncés par la commission électorale.
La majorité est revenue comme à l'accoutumée à des responsables de tribus, des hommes d'affaires ou d'anciens militaires loyaux à la monarchie.

Les islamistes ne disposaient que de dix sièges sur 130 dans le Parlement sortant (contre 16 lors des législatives de 2016). Ils avaient obtenu leur meilleur résultat lors des législatives de 1989, avec 22 sièges sur 80. 

Le chef de la Commission électorale indépendante, Moussa Al-Maaytah, a déclaré lors d'une conférence de presse que le résultat du FAI illustrait "l'attachement de l'Etat jordanien au pluralisme politique (...) et à la participation de ses citoyens dans la prise de décision".
Vingt-sept femmes siègeront dans ce Parlement à l'issue d'un scrutin marqué par une forte abstention.

Oraib Rantawi, analyste et directeur du Centre d'études politiques d'al-Qods à Amman, s'est dit surpris par l'"ampleur" du résultat obtenu par les islamistes. "Les voix recueillies avoisinent le demi-million, un chiffre sans précédent pour le mouvement islamiste", a-t-il déclaré à l'AFP, alors que le pays compte 11,5 millions d'habitants. La guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement palestinien Hamas a influencé selon lui le résultat des législatives dans le royaume où près de la moitié de la population jordanienne est d'origine palestinienne. Des manifestations réclament régulièrement l'annulation du traité de paix depuis le début des hostilités.

19H25
Cisjordanie

Huit Palestiniens tués dans des frappes israéliennes en Cisjordanie

Huit Palestiniens ont été tués ce mercredi dans des frappes israéliennes à Toubas, en Cisjordanie occupée, selon le Croissant Rouge palestinien et l'armée israélienne. L'armée israélienne a indiqué "mener (...) des activités antiterroristes dans les régions de Toubas et Tamoun" et qu'un de ses avions avait "frappé une cellule terroriste" dans la zone de Toubas, dans le nord de la Cisjordanie.

Le Croissant rouge palestinien a indiqué que cinq personnes avaient été tuées dans des "bombardements israéliens contre un groupe de citoyens à Toubas", son porte-parole Ahmed Jibril disant à l'AFP qu'un drone avait tiré près d'une mosquée à l'aube. Un témoin a indiqué à l'AFP que les forces israéliennes avaient "pris d'assaut la ville de Toubas et Tamoun" tôt mercredi.
L'armée israélienne a affirmé qu'un de ses avions avait "frappé et éliminé une cellule (...) composée de cinq terroristes armés d'explosifs qui présentaient une menace pour les forces" israéliennes.
Elle a ajouté que durant ce raid, plusieurs suspects avaient été arrêtés et qu'un véhicule piégé avait été neutralisé.

16H16
Enfants victimes

La Défense civile annonce 14 morts dans une frappe israélienne sur une école à Gaza

La Défense civile de Gaza annonce que quatorze personnes onnt été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur une école transformée en abri pour des Palestiniens déplacés par la guerre, l'armée israélienne affirmant avoir visé des "terroristes" du Hamas.

"Il y a 14 martyrs et plusieurs blessés suite au massacre à l'école Al-Jouni du camp de réfugiés de Nousseirat" dans le centre de la bande de Gaza, déclare à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Il avait précisé plus tôt que "des femmes et des enfants" comptaient parmi les morts. L'AFP n'est pas en mesure de vérifier de façon indépendante ce bilan.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que son aviation avait "mené une frappe de précision sur des terroristes qui opéraient à l'intérieur d'un centre de commandement du Hamas" dans l'école Al-Jouni.

Les services de presse du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza ont déclaré que l'école qui est gérée par l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) abritait environ 5.000 personnes déplacées au moment de la frappe.

Ces derniers mois, l'armée a frappé plusieurs écoles dans la bande de Gaza, les accusant d'abriter des centres de commandement du Hamas, ce que le mouvement islamiste palestinien nie. Des dizaines de milliers de personnes déplacées ont trouvé refuge dans des établissements scolaires depuis que la guerre à Gaza a commencé, après l'attaque sans précédent du Hamas en Israël.
 

16H09
attaque palestinienne

L'armée israélienne annonce la mort d'un soldat après une attaque au camion-bélier en Cisjordanie

L'armée israélienne déclare qu'un de ses soldats avait été tué lorsque le conducteur d'un "camion palestinien" a foncé sur des "forces menant des activités opérationnelles" en Cisjordanie occupée.

Les forces de sécurité israéliennes examinent des débris près du camion citerne qui a percuté un soldat israélien près de la colonie juive de Beit El ce 11 septembre 2024.

Les forces de sécurité israéliennes examinent des débris près du camion citerne qui a percuté un soldat israélien près de la colonie juive de Beit El ce 11 septembre 2024.

© AP Photo/Ohad Zwigenberg


L'armée a identifié le soldat décédé comme étant Geri Gideon Hanghal, âgé de 24 ans, et un communiqué antérieur avait précisé que l'assaillant avait été "neutralisé" lors de l'attaque près de la colonie israélienne de Binyamin.
 

11H44
Diplomatie

Le Premier ministre d'Irak redit son refus d'une "extension" de la guerre à Gaza

En recevant à Bagdad le président iranien Massoud Pezeshkian, le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani a affirmé mercredi que l'Irak et l'Iran rejetaient une "extension" de la guerre à Gaza.
"À l'aune de l'escalade que connaît la région, nous avons beaucoup parlé de l'importance de la stabilité, cette stabilité menacée par l'agression sioniste à Gaza", a dit Soudani lors d'une allocution au côté du président iranien. "Nous avons assuré à plus d'une occasion le refus d'une extension du conflit", a-t-il dit, évoquant des "positions communes" des deux pays vis-à-vis de cette "agression".

08h35
Rafah

L'armée israélienne annonce la mort de deux soldats dans un accident d'hélicoptère

L'armée israélienne a annoncé mercredi la mort de deux soldats dans un accident d'hélicoptère au cours d'une opération nocturne pour évacuer un soldat blessé à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

"Dans la nuit, un hélicoptère (...) qui avait pour mission d'évacuer un soldat blessé vers un hôpital pour y recevoir des soins, s'est écrasé lors de son atterrissage dans la zone de Rafah", faisant deux morts et sept blessés parmi les soldats, a affirmé l'armée dans un communiqué. 

"L'accident n'a pas été causé par des tirs ennemis selon une enquête préliminaire", a-t-elle précisé. 

Ces deux derniers décès portent à 344 le nombre de soldats israéliens tués depuis le début, le 27 octobre, de l'offensive terrestre lancée par l'armée israélienne dans la bande de Gaza trois semaines après le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par l'attaque du Hamas en Israël qui a entraîné la mort de 1.205 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.   

Les représailles israéliennes ont fait au moins 41.020 morts selon un bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza. D'après l'ONU, la majorité des morts sont des femmes et des enfants. 

04h05
bilan humain

Le Croissant-Rouge fait état de cinq morts dans des frappes israéliennes à Toubas, en Cisjordanie

Le Croissant-Rouge palestinien a fait état mercredi de cinq morts dans des frappes israéliennes à Toubas, en Cisjordanie occupée, a déclaré son porte-parole, Ahmed Jibril.

Ces décès sont "le résultat de bombardements israéliens contre un groupe de citoyens à Toubas", a déclaré ce porte-parole.

Le Croissant-Rouge a précisé que les frappes avaient eu lieu près de la mosquée Al-Tawhid de Toubas.

L'armée israélienne a de son côté indiqué "mener actuellement des activités antiterroristes dans les régions de Toubas et Tamoun" et qu'un de ses avions avait "frappé une cellule terroriste armée" dans la zone de Toubas, dans le nord de la Cisjordanie.

Fin août, Israël avait lancé une vaste opération militaire contre Toubas, les villes voisines de Jénine et Tulkarem et leurs camps de réfugiés, où les groupes armés luttant contre l'occupation israélienne sont particulièrement actifs.        

02H17
campagne présidentielle américaine

Trump estime qu'"Israël disparaîtra" sous une présidence de Harris

Le candidat républicain Donald Trump a estimé qu'"Israël disparaîtra" sous une présidence de sa rivale Kamala Harris, mardi à Philadelphie lors de leur premier débat télévisé pour l'élection présidentielle américaine.

"Elle déteste Israël. Si elle devient présidente, je crois qu'Israël n'existera plus d'ici deux ans", a dit l'ancien président américain au sujet de la vice-présidente des États-Unis. "Israël disparaîtra", a-t-il répété.
 

01h00
Sanctions

Ottawa a suspendu une trentaine de permis d'exportation d'armes à Israël

Le Canada a suspendu une trentaine de permis d'exportation d'armes à Israël, notamment celui de la filiale québécoise d'une entreprise américaine, a annoncé le gouvernement mardi.

Toutes les licences d'exportation avaient été approuvées avant l'interdiction en janvier par le gouvernement fédéral de nouvelles ventes d'armes canadiennes susceptibles d'être utilisées à Gaza.

"Cet été, j'ai suspendu une trentaine de permis existants pour poser plus de questions", a déclaré la ministre des Affaires étrangères canadienne Mélanie Joly, qui a demandé une "révision" des contrats à son ministère. 

La ministre a également souligné que le Canada n'autorisait aucune vente d'armes "de façon indirecte". 

Le permis d'exportation d'une division québécoise de l'entreprise américaine General Dynamics, qui produit des munitions destinées aux forces de défense israéliennes, est concerné par la mesure de suspension.

"La politique est claire: il n'y a pas d'armes, ni de composantes d'armes canadiennes qui vont se retrouver à Gaza. un point c'est tout", a soutenu Mélanie Joly, ajoutant qu'elle était en contact avec General Dynamics.

Allié clé des États-Unis, qui fournissent à Israël des milliards de dollars par an d'aide militaire, le Canada s'était attiré les foudres des dirigeants israéliens lorsqu'il avait annoncé initialement qu'il cesserait toute nouvelle livraison d'armes à Israël à compter du 8 janvier.

Ottawa a exporté plus de 21 millions de dollars canadiens de matériel militaire vers Israël en 2022 et 26 millions en 2021, plaçant ainsi Israël parmi les 10 principales destinataires des exportations d'armes canadiennes, selon des données du gouvernement.

La semaine dernière, le Royaume-Uni a également annoncé la suspension d'une trentaine de licences d'exportation d'armes à Israël sur un total de 350, estimant qu'il existait "un risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit humanitaire international dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.

23h45
Diplomatie

Les Palestiniens prennent leur nouvelle place à l'Assemblée générale de l'ONU

Les Palestiniens ont pris mardi leur nouvelle place au sein de l'Assemblée générale de l'ONU, siégeant désormais par ordre alphabétique des Etats, un des nouveaux droits accordés à la délégation qui n'est pas membre à part entière de l'organisation.

En mai, une majorité écrasante de l'Assemblée générale avait jugé que les Palestiniens mériteraient d'être membres à part entière de l'ONU, leur octroyant quelques droits supplémentaires à défaut d'une véritable adhésion, bloquée par les Etats-Unis.

La résolution, qui exclut sans ambiguïté le droit de voter et d'être membre du Conseil de sécurité, prévoit qu'à partir de la 79e session annuelle de l'Assemblée -- qui a commencé mardi -- les Palestiniens peuvent soumettre directement des propositions et des amendements, ou encore siéger parmi les Etats membres par ordre alphabétique.

L'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour a ainsi pris place mardi après-midi dans la salle à la table marquée "State of Palestine" -- "Etat de Palestine" -- entre le Soudan et le Sri Lanka.

"Ce n'est pas qu'une question de procédure, c'est un moment historique", a commenté l'ambassadeur égyptien Osama Mahmoud Abdelkhalek Mahmoud.

Comme lors de l'adoption de la résolution, Israël a en revanche dénoncé cette "promotion".

"Toute décision ou action qui améliore le statut des Palestiniens, que ce soit à l'Assemblée générale de l'ONU ou de façon bilatérale, est une récompense (...) pour le terrorisme en général et pour les terroristes du Hamas en particulier", a déclaré l'ambassadeur israélien adjoint Jonathan Miller.

Face à la guerre à Gaza, les Palestiniens, qui ont depuis 2012 un statut "d'Etat non membre observateur", avaient relancé début avril leur requête de 2011 réclamant de devenir un Etat membre à part entière des Nations unies.

Pour aboutir, une telle initiative nécessite, avant un vote de l'Assemblée générale, une recommandation positive du Conseil de sécurité. Mais les Etats-Unis, alliés d'Israël, y ont mis leur veto le 18 avril.           

23h15
Aysenur Ezgi Eygi

Militante américano-turque tuée en Cisjordanie: "apparemment c'était un accident", dit Biden

Joe Biden a estimé mardi que la mort d'une militante américano-turque, tuée lors d'une manifestation en Cisjordanie occupée la semaine dernière, était "un accident".

"Apparemment c'était un accident, il y a eu un ricochet sur le sol et elle a été touchée par accident", a dit le président, quelques heures après que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken eut estimé que l'armée israélienne devait procéder à des "changements fondamentaux" après la mort "injustifiée" de la militante de 26 ans, Aysenur Ezgi Eygi.

22h15
ONU

Un convoi de l'ONU tenu en joue par l'armée israélienne à Gaza, dénonce un porte-parole

Un convoi onusien identifié comme tel, devant participer à la campagne de vaccination contre la polio, a été tenu en joue pendant plusieurs heures lundi à Gaza par l'armée israélienne qui a tiré plusieurs fois, a dénoncé mardi le porte-parole du secrétaire général de l'ONU.

Le convoi de plusieurs agences onusiennes, dont l'agence pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) "a été arrêté par les forces israéliennes" au point de contrôle d'al-Rachid alors qu'il avait toutes les autorisations nécessaires, a assuré Stéphane Dujarric.

L'équipe de 12 employés de l'ONU "a été informée que les forces israéliennes voulaient interroger deux membres du convoi", a-t-il précisé.

"La situation a vite dégénéré, les soldats pointant leurs armes directement sur notre personnel dans le convoi, les véhicules de l'ONU ont été encerclés par les forces israéliennes et des coups de feu ont été tirés".

Des chars israéliens et un bulldozer se sont ensuite approchés, "enfonçant les véhicules de l'ONU devant et derrière, compactant le convoi", a ajouté Stéphane Dujarric, notant que les employés ne pouvaient sortir des véhicules en toute sécurité. 

"Le convoi a été maintenu en joue pendant que des hauts responsables de l'ONU contactaient les autorités israéliennes pour tenter une désescalade" et "après sept heures et demie au point de contrôle, le convoi est reparti à sa base sans pouvoir mener sa mission humanitaire", a-t-il encore dénoncé.

"Cela aurait pu tourner à la tragédie", a-t-il insisté.

"La conduite des forces israéliennes sur le terrain met les vies de notre personnel en danger", a déclaré le porte-parole, déplorant un événement qui est "le dernier exemple en date des dangers et entraves inacceptables" aux opérations humanitaires dans le territoire palestinien.

Fin août, un véhicule du Programme alimentaire mondial avait reçu plusieurs balles à un autre autre point de contrôle de l'armée israélienne à Gaza. Et ce n'était pas la première fois que des véhicules de l'ONU étaient touchés par des tirs depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre.

En mai notamment, un employé de l'ONU de nationalité indienne avait été tué lorsque son véhicule avait été touché.

Qui anime ce direct ?

AFP