Live démarré le 25 janvier 2025 à 06h30

Direct Combats dans l'est de la RDC : le M23 menace Goma, Kinshasa rappelle ses diplomates

Alors que les combats se poursuivent entre l'armée congolaise et le M23 dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), Kinshasa a annoncé rappeler ses diplomates à Kigali, samedi 25 janvier. Les horaires sont indiquées en Temps Universel. 

 

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À l'extérieur de Goma, en République démocratique du Congo

Un véhicule blindé de transport de troupes de l'ONU brûle lors d'affrontements avec les rebelles du M23 à l'extérieur de Goma, en République démocratique du Congo, le samedi 25 janvier 2025. 

AP Photo/Moses Sawasawa
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19h41
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Kinshasa rappelle ses diplomates à Kigali

Kinshasa a annoncé, samedi soir, rappeler ses diplomates à Kigali, après l'intensification des combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) entre l'armée congolaise et le groupe armé antigouvernemental du M23, soutenu par le Rwanda et son armée.

(Re)lire RDC : la ville de Goma craint l'arrivée des rebelles du M23

Dans une lettre adressée par le ministère congolais des Affaires étrangères à l'ambassade du Rwanda à Kinshasa et transmise à la presse par la présidence congolaise, la RDC informe "du rappel des diplomates de l'Ambassade de la République Démocratique du Congo à Kigali avec effet immédiat". 

17h48
Force de l'Onu

Un soldat uruguayen de la force de maintien de la paix de l'Onu tué 

Un soldat uruguayen faisant partie de la force de l'ONU déployée en République démocratique du Congo a été tué lors de combats avec le groupe armé antigouvernemental du M23, dans l'est du pays, a annoncé samedi l'armée uruguayenne. 

"Ces dernières 24 heures, nous avons enregistré une détérioration de la situation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu (...). Un soldat a malheureusement perdu la vie", a-t-elle indiqué, ajoutant que quatre soldats uruguayens ont aussi été blessés.

17h27
Nouveau bilan

Neuf soldats sud-africains tués, selon un nouveau bilan de Pretoria

Neuf soldats sud-africains déployés au sein de deux forces régionale et onusienne d'appui à l'armée congolaise ont été tués dans des combats avec le groupe armé antigouvernemental du M23 vendredi, dans l'est de la République démocratique du Congo, selon un nouveau bilan publié, samedi, par Pretoria.

(Re)lire Est de la RDC: intenses combats, les Casques bleus "engagés" contre le M23

"Les forces armées sud-africaines (SANDF) ont perdu neuf membres le vendredi 24 janvier 2025, après deux jours de combats acharnés", ont indiqué les SANDF dans un communiqué. Plus tôt dans la journée, des sources sud-africaines concordantes avaient fait état de trois morts et 18 blessés dans les combats.

16h31
Union africaine

L'Union africaine appelle à la "cessation immédiate" des combats dans l'est de la RDC

L'Union africaine (UA) a appelé, samedi, à la "cessation immédiate" des combats qui se sont intensifiés ces dernières semaines dans l'est de la République démocratique du Congo, se rapprochant notamment de la grande ville de Goma.

Les troupes gouvernementales congolaises

Les troupes gouvernementales congolaises se déploient à l'extérieur de Goma, en République démocratique du Congo, vendredi 24 janvier 2025, alors que les rebelles du M23 se rapprochent de la ville. 

AP Photo/Moses Sawasawa

Dans un communiqué, le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, "appelle à la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties et la cessation immédiate de toutes les hostilités », et "exhorte intensément les parties à préserver la vie des populations civiles ».

16h09
Monusco

Le Rwanda accuse l'ONU de rhétorique incendiaire

Le Rwanda a accusé, samedi, la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) de "rhétorique incendiaire" à propos du conflit en cours dans l'est de ce pays, où les affrontements se sont intensifiés ces dernières semaines. 

Les combats entre l'armée congolaise et le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu selon l'ONU par le Rwanda et qui a avancé ces derniers jours, se déroulent désormais à une vingtaine de kilomètres de la capitale régionale Goma, qui compte un million d'habitants et au moins autant de déplacés.

Un véhicule blindé de l'ONU

Un véhicule blindé de transport de troupes de l'ONU brûle lors d'affrontements avec les rebelles du M23 à l'extérieur de Goma, en République démocratique du Congo, le samedi 25 janvier 2025. 

AP Photo/Moses Sawasawa

Dans un communiqué publié vendredi, la Monusco a indiqué avoir engagé son unité d'élite dans les combats et a réitéré l'appel de l'ONU à ce que "le mouvement du M23 cesse immédiatement son offensive".

De plus, la Monusco "exhorte les parties prenantes à reprendre rapidement un dialogue franc dans le but de trouver une solution pérenne et finale à ce conflit qui a déclenché des déplacements massifs, des besoins humanitaires et des souffrances humaines."  

(Re)lire RDC : affrontements intenses entre l'armée et le M23

"Cet appel de la Monusco à une solution finale est choquant et doit être condamné et retiré. Une telle rhétorique incendiaire dans un communiqué de la mission de maintien de la paix de l'ONU, dont le principal objectif déclaré est de ne pas faire de mal, est inappropriée", a déclaré la porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, sur X.

15h31
Force régionale

Trois soldats malawites tués dans des combats avec le M23

Trois soldats malawites d'une force régionale de maintien de la paix ont été tués dans des affrontements dans l'est de la République démocratique du Congo, a déclaré samedi à l'AFP un porte-parole de l'armée malawite.

(Re)lire RDC : Extension des combats dans l'est du pays

"Nous confirmons la perte de trois de nos courageux soldats qui faisaient partie des forces de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) en RDC", a affirmé Emmanuel Mlelemba.

13H15
force régionale

Trois soldats sud-africains ont été tués et 18 autres blessés

Trois soldats sud-africains ont été tués et 18 autres blessés lors d'affrontements avec le groupe armé antigouvernemental M23 dans l'est de la République démocratique du Congo, ont indiqué samedi des sources concordantes.

D'intenses combats font rage entre le M23, soutenu par le Rwanda, et l'armée congolaise, près de la capitale provinciale du Nord-Kivu Goma.

En soutien à Kinshasa, l'Afrique du Sud a déployé 2.900 soldats fin 2023 dans le cadre d'une force régionale (SAMIDRC). Ces troupes de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) comprennent également des militaires du Malawi et de la Tanzanie. 

Dans un communiqué, le parti sud-africain Alliance démocratique (DA) a "présenté ses condoléances aux familles des trois membres des forces de défense sud-africaines ayant tragiquement perdu la vie".

"Au moins 18 soldats ont en outre été blessés dans les combats en cours avec les rebelles du M23", a-t-il ajouté.

L'absence de communication émanant des forces de défense sud-africaines sur la situation en RDC est un gros problème.
Chris Hattingh, parlementaire du parti sud-africain Alliance démocratique (DA)

Selon ce parti membre de la coalition au pouvoir en Afrique du Sud, les soldats ont été tués jeudi lorsque le M23 a attaqué la localité de Sake, située à une vingtaine de km de Goma.

Un parlementaire du parti, Chris Hattingh, a dit à l'AFP que le parti avait eu confirmation de leur mort par les forces de la SADC et d'autres sources en RDC.

"L'absence de communication émanant des forces de défense sud-africaines sur la situation en RDC est un gros problème. Les Sud-Africains doivent se fier aux sources de RDC pour avoir des informations sur des victimes", a-t-il déploré.

Un porte-parole militaire sud-africain a dit à l'AFP ne pas faire de commentaire dans l'immédiat. "Les forces de défense sud-africaines répondront dans un communiqué", a dit ce porte-parole, Jaco Theunissen.

Le syndicat de la défense nationale sud-africaine a pour sa part dit son inquiétude concernant les victimes.

"Les soldats méritent mieux que le silence. Leurs sacrifices et leurs blessures exigent une connaissance immédiate et des mesures de la part de nos responsables", a dit son secrétaire national Pikkie Greef. "Nous avons besoin de réponses, et maintenant", a-t-il ajouté.

09H33
Déclaration du président angolais Joao Lourenço

L'Angola exhorte à la reprise des pourparlers de paix.

Le président angolais Joao Lourenço exhorte les parties au conflit dans l'est de la République démocratique du Congo à reprendre leurs pourparlers de paix. Elles ont échoué l'an dernier, indique le ministère des Affaires étrangères.

"Les défis sécuritaires et le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo n'ont pas de solution militaire", explique le ministère dans un communiqué tard vendredi. Elle ajoute que le président "a exhorté les parties à retourner immédiatement à la table des négociations".

9H30
NORD-KIVU

L'ONG Human Rights Watch alerte sur les "risques grandissants" pour les civils

Vendredi, d'intenses affrontements se sont déroulés à une vingtaine de kilomètres seulement de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, qui compte un million d'habitants et au moins autant de déplacés.

"Les civils dans l'est de la RDCongo font face à des risques grandissants alors que le violent groupe armé M23" s'approche de Goma, écrit samedi l'organisation Human Rights Watch (HRW) dans un rapport qui décrit les "conséquences catastrophiques" des combats sur la situation humanitaire.

"La situation à laquelle font face les civils de Goma devient de plus en plus dangereuse et les besoins humanitaires sont énormes", ajoute Clémentine de Montjoye, chercheuse au sein de HRW, évoquant de "terribles exactions commises par le M23, les Wazalendo (miliciens pro-Kinshasa) et les forces rwandaises et congolaises".

Selon une source humanitaire interrogée par l'ONG, "environ 30 à 40% des blessés cherchant actuellement à être soignés à Goma sont des civils".

Le Comité international de la Croix rouge a déclaré vendredi que son hôpital de Goma était "saturé" par un afflux de patients, dont des femmes et des enfants, rappelle HRW.

Des sources à Goma s'inquiètent également que les Wazalendo, en se retirant vers Goma, puissent attaquer des civils et s'y livrer à des pillages, souligne le rapport.   

"Les forces rwandaises, le M23 et l'armée congolaise et ses alliés ont un lourd passé d'atrocités, notamment de meurtres, de viols et de pillages", précise Mme de Montjoye.  

L'ONG affirme mener une enquête concernant des informations selon lesquelles "le M23, avec le soutien de l'armée rwandaise, est responsable de travail forcé, de recrutement forcé et d'autres pratiques abusives".

09H27
Déclaration de l'UE

L'UE exhorte le M23 à cesser son avancée dans l'est.

L'Union européenne exhorte le groupe armé antigouvernemental M23 à cesser son avancée dans l'est de la République démocratique du Congo. Elle demande au Rwanda d'arrêter de le soutenir, se disant "profondément préoccupée par l'escalade du conflit".

"L'UE demande instamment au M23 d'arrêter son avancée et de se retirer immédiatement. L'UE réaffirme que le Rwanda doit cesser de soutenir le M23 et se retirer", a indiqué la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, dans un communiqué signé au nom des 27 pays membres.

L'UE "condamne fermement la présence militaire du Rwanda en RDC, qui constitue une violation manifeste du droit international".

"L'avancée continue" du M23 "aggrave encore la crise humanitaire désastreuse qui sévit dans l'est de la RDC", a ajouté la cheffe de la diplomatie européenne.

La ville de Goma est "soumise à une pression immense. La menace du M23 de conquérir Goma est inacceptable et a en soi de graves conséquences humanitaires et sécuritaires sur le terrain", dénonce l'UE.

Dans le même temps, l'UE "continue d'exhorter la RDC à cesser de coopérer avec les FDLR et d'autres groupes armés".

Les FDLR, groupe armé formé par d'anciens hauts responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994 et depuis réfugiés en RDC, combattent le M23, tout comme une nébuleuse de milices pro-Kinshasa dans l'est.

"L'UE examinera tous les outils à sa disposition afin de demander des comptes aux responsables du maintien du conflit armé, de l'instabilité et de l'insécurité en RDC", conclut le communiqué.

Après l'échec d'une médiation entre la RDC et le Rwanda sous l'égide de l'Angola, le M23 a repris du terrain ces dernières semaines et les combats se sont intensifiés autour de la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma, qui compte un million d'habitants et au moins autant de déplacés.

07H22
Point sur la situation à Goma

En RDC, l'armée tente de contenir la progression du groupe armé M23 vers la ville de Goma.

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23H29
Réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU est prévue lundi, selon une sources diplomatiques

Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira lundi en urgence pour discuter de l'escalade des combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris vendredi de sources diplomatiques.

La réunion a été demandée par Kinshasa, puis relayée par la France, alors que des affrontements se poursuivent entre le groupe armé antigouvernemental M23, soutenu par le Rwanda, et l'armée congolaise.

18H36
Déclaration des Casques bleus

Les Casques bleus "engagés" dans des combats "intenses" contre le M23 (ONU)

La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco) déclare que les Casques bleus sont "engagés" dans des combats "intenses" contre le M23, groupe armé soutenu par le Rwanda. Ce dernier a gagné du terrain ces dernières semaines dans l'est du pays.

"Les Forces de réaction rapide (QRF), unité d'élite de la Monusco, ont été activement engagées dans des combats intenses", et "au cours des 48 dernières heures, l'artillerie lourde de la Monusco a mené des missions de tir contre les positions du M23", précise-t-elle dans un communiqué. 

15H51
Communiqué des ambassade étrangères

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France appellent leurs ressortissants à quitter Goma

Les ambassades américaine et française en République démocratique du Congo (RDC) et le ministère des Affaires étrangères britannique appellent leurs ressortissants à quitter Goma, capitale provinciale de l'est du pays encerclée par les combats.

Les autorités des trois pays ont contacté leurs ressortissants à travers des communiqués publiés en ligne ou via des messages envoyés directement par email ou SMS. Elles les invitent à quitter Goma "tant que les aéroports et les frontières sont encore ouverts", en raison du risque de "dégradation rapide" de la situation sécuritaire liée au conflit opposant le groupe armé antigouvernemental du M23 et l'armée congolaise. 

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