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Ukraine : les discussions ministérielles à Londres "reportées"

Les discussions ministérielles sur la guerre en Ukraine ce mercredi ont été "reportées" mais se tiennent au niveau des conseillers de premier rang, a annoncé le ministère britannique des Affaires étrangères.

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Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’exprime lors d’une conférence de presse à Kyiv, en Ukraine, le mardi 22 avril 2025.

Photo AP/Evgeniy Maloletka
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16h27
Crimée annexée

Trump attaque Zelensky, lui reproche de tenir des "propos incendiaires" sur la Crimée

Donald Trump s'en est pris violemment au président ukrainien Volodymyr Zelensky mercredi, en l'accusant de tenir des propos "incendiaires" sur la Crimée annexée, qui selon le président américain compliquent les pourparlers sur une trêve.

L'ex-président Donald Trump lors de son procès, le 4 avril 2023, à New York.
L'ex-président Donald Trump lors de son procès, le 4 avril 2023, à New York.
AP Photo/Steven Hirsch

Au moment où des discussions ont lieu à Londres entre responsables américains, ukrainiens et européens, Donald Trump a publié un long message virulent sur sa plateforme Truth Social, pour répéter que le chef d'État ukrainien n'a "pas les cartes en main" et pour l'accuser de "prolonger les tueries" parce qu'il refuse de reconnaître la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

15h41
États-Unis

L'Ukraine "engagée dans les efforts de paix" du président Trump, selon le bras droit de Zelensky

Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermark, a assuré mercredi que l'Ukraine est "engagée dans les efforts de paix" du président américain Donald Trump, alors que Washington a menacé de se retirer des pourparlers de paix.

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"Nous avons souligné que nous sommes engagés dans les efforts de paix du président américain Donald Trump", a indiqué M. Iermak sur Telegram depuis Londres, où il participe à des discussions avec les alliés de Kiev. Il a dit avoir eu un "dialogue approfondi visant à instaurer une paix juste et durable en Ukraine".

14h36
Mercenaires

Au Kirghizstan, arrestation de quatre personnes soupçonnées de recruter des mercenaires pour Moscou

La justice du Kirghizstan a indiqué, mercredi, avoir arrêté quatre personnes suspectées d'avoir voulu recruter des mercenaires dans ce pays d'Asie centrale, d'où plusieurs ressortissants sont déjà partis combattre en Ukraine pour Moscou, selon des médias locaux.

Le tribunal Pervomaïski de Bichkek, la capitale kirghize, a affirmé à l'AFP que ces quatre suspects, dont la nationalité n'a pas été précisée, ont été arrêtés le 17 avril et resteraient en détention provisoire au moins jusqu'au 17 juin.

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Ils sont soupçonnés d'avoir violé la loi interdisant "le recrutement, le financement, le soutien matériel et la formation de mercenaires" pour participer à "des conflits à l'étranger", un crime passible de dix ans de prison au Kirghizstan.

Outre ces quatre personnes, des médias rapportent que deux autres suspects pourraient avoir été arrêtés, mais les autorités n'ont pas confirmé ces détentions.

Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, plusieurs centaines de ressortissants des ex-républiques soviétiques d’Asie centrale sont partis en Ukraine pour combattre dans l'armée russe, selon des médias locaux.

13h52
Frontières

Lituanie : le maire de Vilnius annonce un plan d'évacuation en cas d'invasion russe

La ville de Vilnius, capitale lituanienne, a dévoilé mercredi un plan d'évacuation en cas de guerre, alors que ce pays balte membre de l’Otan craint d’être une des prochaines cibles de la Russie.

Les trois principales routes d'évacuation vont vers l’ouest, "car l’ennemi est historiquement venu de l’est", a déclaré le maire de Vilnius, Valdas Benkunskas, lors de l'annonce du plan.

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"Nous ne voulons pas provoquer de panique. Notre objectif est clair : avoir un plan, une coordination entre les institutions, savoir qui est responsable de quoi, et faire confiance à nos forces de défense… en espérant que ce plan n'aura jamais besoin d’être activé", a-t-il ajouté.

La Lituanie, membre de l'UE et de l'Otan, est un fervent allié de l'Ukraine depuis l'invasion du pays par la Russie en février 2022, et a augmenté ses dépenses de défense ainsi que ses entraînements, par crainte de se retrouver à son tour dans le viseur de Moscou.

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Vilnius se situe à seulement 30 kilomètres de la frontière avec la Biélorussie, que la Russie a utilisée comme point de départ pour son invasion de l'Ukraine en février 2022.

La municipalité de Vilnius a indiqué que sa population, plus de 600.000 habitants, pourrait être entièrement évacuée en 48 heures.

13h08
Réaction

C'est "à l'Ukraine de décider de son avenir", dit Londres après l'ultimatum de Vance

Il revient "à l'Ukraine de décider de son avenir", a indiqué mercredi un porte-parole de Downing Street interrogé sur l'appel du vice-président américain JD Vance adressé à Moscou et Kiev d'échanger des territoires pour parvenir à un cessez-le-feu.

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"Nous soutenons les efforts menés par les États-Unis pour mettre un terme durable à la guerre. Je pense que c'est ce que nous souhaitons tous. En fin de compte, ce doit être à l'Ukraine de décider de son avenir", a déclaré le porte-parole, au moment où se tiennent à Londres des discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens.

12h40

Zelensky insiste sur un cessez-le-feu "immédiat, complet et inconditionnel"

Le président Volodymyr Zelensky a appelé mercredi à un cessez-le-feu “immédiat, complet et inconditionnel” en Ukraine, alors qu’une délégation ukrainienne est à Londres pour des discussions avec ses alliés occidentaux dans un format réduit.

“Nous insistons sur un cessez-le-feu immédiat, complet et inconditionnel”, a déclaré le dirigeant ukrainien sur Telegram, réitérant sa position de la veille selon laquelle les négociations de paix ne peuvent commencer qu’après l’annonce d’un cessez-le-feu.

“Préserver des vies doit être une priorité absolue pour tous les partenaires”, a-t-il poursuivi.

Une réunion officielle reportée mais des échanges maintenus

Une réunion au niveau des ministres des Affaires étrangères entre Ukrainiens, Américains et Européens devait avoir lieu mercredi à Londres, mais le Foreign Office a annoncé dans la matinée qu’elle était “reportée”.

Des discussions s’y poursuivent en format réduit et fermé à la presse.

Une rencontre prévue avec un émissaire américain

Une source au sein de la présidence à Kiev a fait savoir à l’Agence France-Presse (AFP), sous couvert d’anonymat, que la délégation ukrainienne rencontrera malgré tout l’émissaire de Donald Trump, Keith Kellogg, à Londres mercredi.

Le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, présent à Londres avec deux ministres, a indiqué plus tôt que les discussions du jour devraient porter sur “les moyens de parvenir à un cessez-le-feu complet et inconditionnel”.

12h30
Réaction européenne

L'"intégrité territoriale" de l'Ukraine, "exigence très forte" des Européens

Le respect de "l'intégrité territoriale et (de) la vocation européenne de l’Ukraine sont des exigences très fortes des Européens", a souligné mercredi la présidence française, après la proposition du vice-président américain d'"échanges territoriaux" entre Kiev et Moscou.

Alors que Français, Britanniques et Allemands rencontrent à Londres des émissaires américains et ukrainiens dans le cadre des tractations pour un cessez-le-feu en Ukraine, "l’objectif reste de construire une approche commune que les États-Unis pourraient présenter aux Russes", selon l'Elysée.

12h15
Réaction américaine

JD Vance dit que Russie et Ukraine doivent s'entendre sur un accord, sinon les Etats-Unis "se retireront"

Le vice-président américain JD Vance a déclaré mercredi, à Agra, en Inde, que Moscou et Kiev doivent parvenir à un accord, faute de quoi Washington mettra fin à ses efforts pour parvenir à un cessez-le-feu.

“Nous avons présenté une proposition très explicite aux Russes et aux Ukrainiens, et il est temps pour eux de dire oui, ou pour les États-Unis de se retirer de ce processus”, a affirmé JD Vance à la presse après avoir visité le Taj Mahal à Agra.

Une pression américaine accrue sur les négociations

Il a fait cette déclaration le jour où Américains, Ukrainiens et Européens se retrouvent mercredi à Londres pour un round de pourparlers afin de tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine.

“Il est maintenant temps, je pense, de prendre, si ce n’est la dernière mesure, l’une des dernières, c’est-à-dire, à un niveau général, celle qui dit que nous allons arrêter les tueries, (...) geler les lignes territoriales à un niveau proche de ce qu’elles sont aujourd’hui”, a déclaré JD Vance, au terme de sa visite de quatre jours en Inde.

“Maintenant, bien sûr, cela signifie que les Ukrainiens et les Russes doivent tous deux abandonner une partie du territoire qu’ils possèdent actuellement”, a-t-il ajouté.

Des positions contrastées entre Washington et le Kremlin

Le président américain Donald Trump avait promis lors de sa campagne électorale de conclure un accord entre Moscou et Kiev en 24 heures.

Mardi, le Kremlin a mis en garde contre toute précipitation dans les discussions visant à obtenir un cessez-le-feu après plus de trois ans d’invasion russe.

8h50

Pékin dénonce des "accusations sans fondement" sur une aide militaire chinoise à la Russie

Pékin a dénoncé mercredi des “accusations sans fondement” après que l'Ukraine a affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

“La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique”, a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise, Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait affirmé qu'au moins 155 Chinois combattaient aux côtés des soldats russes – dont deux ont été capturés par les Ukrainiens – et qu'il disposait d'“informations” faisant état de la fourniture par la Chine d'armes à la Russie.

Ce dernier point a été plusieurs fois démenti par Pékin.

Convocation de l’ambassadeur chinois par Kiev

Mardi, la diplomatie ukrainienne a annoncé avoir convoqué l'ambassadeur chinois, Ma Shengkun, pour lui faire part de ses “vives inquiétudes” au sujet de ces allégations de participation directe de Pékin à l'effort militaire de Moscou.

L'Ukraine a affirmé avoir produit des “preuves” qu'elle a transmises, via ses services de renseignement, à la Chine.

Le partenariat sino-ukrainien remis en question

Selon un communiqué de Kiev mardi, son “vice-ministre des Affaires étrangères, Yevhen Perebyinis, a souligné que la participation de citoyens chinois aux hostilités contre l'Ukraine aux côtés de l'État agresseur (la Russie, ndlr) ainsi que l'implication d'entreprises chinoises dans la production de matériel militaire en Russie étaient très préoccupantes et contredisaient l'esprit de partenariat entre l'Ukraine et la Chine”.

Yevhen Perebyinis “a appelé la partie chinoise à prendre des mesures pour cesser de soutenir la Russie dans son agression contre l'Ukraine”.

Le dirigeant ukrainien “a assuré que (son) pays attachait de l'importance à son partenariat stratégique avec la Chine et espérait que celle-ci s'abstiendrait à l'avenir de toute mesure susceptible de nuire aux relations bilatérales”.

Pékin campe sur ses positions

Mais Pékin avait déjà fermement démenti. “La partie chinoise n'a jamais fourni d'armes létales à aucune partie au conflit et contrôle strictement les biens à double usage”, avait assuré le 18 avril le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian.

Le ministère avait précédemment dénoncé des “manipulations et un battage médiatique” autour des deux ressortissants chinois capturés en Ukraine.

La Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise.

Mais elle n'a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations économiques, diplomatiques et militaires avec Moscou depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

La Chine est notamment accusée d'aider son voisin russe à contourner les sanctions occidentales, en lui permettant d'acquérir les composants technologiques nécessaires à sa production d'armements pour la guerre.

7h50

Ukraine : les discussions ministérielles à Londres "reportées"

Les discussions ministérielles sur la guerre en Ukraine mercredi ont été "reportées" mais se tiennent au niveau des conseillers de premier rang, a annoncé le ministère britannique des Affaires étrangères.  

"La réunion sur les pourparlers de paix en Ukraine avec les ministres des Affaires étrangères aujourd'hui est reportée", a annoncé le Foreign office dans un communiqué. "Les discussions entre conseillers se poursuivent mais sont fermées aux médias", a-t-il ajouté.

6h00
Attaque russe

Neuf morts dans une frappe de drone contre un bus en Ukraine

Neuf personnes ont été tuées dans une attaque de drone russe contre un bus à Marganets, dans le sud-est de l'Ukraine, a annoncé mercredi le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, sur Telegram.

"Un drone (....) a percuté un bus transportant les employés d'une entreprise. L'attaque ennemie a coûté la vie à neuf personnes", a indiqué Sergiy Lysak, précisant que 30 personnes avaient été blessées mais que "leur nombre ne cess(ait) d'augmenter".

5h30

Conflit en Ukraine : nouveau round de pourparlers à Londres

Américains, Ukrainiens et Européens se retrouvent mercredi à Londres pour un nouveau round de pourparlers pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine.

Ces discussions, qui s'inscrivent dans la foulée de celles qui se sont tenues à Paris la semaine dernière, quoique à un moindre niveau, interviennent alors que la Russie a repris ses attaques aériennes à la suite d'une brève trêve de Pâques.

Mardi, le Kremlin a mis en garde contre toute précipitation dans les discussions visant à obtenir un cessez-le-feu après plus de trois ans d'invasion russe.

Washington presse pour un accord rapide

Le président américain Donald Trump, qui veut mettre un terme au plus vite à cette guerre “terrible et insensée”, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours de cet engagement hypothétique.

Entre-temps, l'émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, ont indiqué la Maison Blanche et le Kremlin, sans préciser la date.

Selon le Financial Times, le président russe Vladimir Poutine a proposé à Steve Witkoff début avril d'arrêter son invasion et de geler la ligne de front actuelle si les États-Unis accèdent à ses revendications majeures, comme la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la péninsule de Crimée, annexée en 2014, et la non-adhésion de l'Ukraine à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan).

Des positions toujours inconciliables

Kiev et ses alliés européens réclament pour leur part un retour complet de l'Ukraine dans ses frontières d'avant 2014, une position que le ministre américain de la Défense Pete Hegseth avait qualifiée en février d'“irréaliste”.

Si actuellement Washington mène des pourparlers séparés avec Kiev et Moscou, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mardi que son pays était prêt à discuter directement avec la Russie seulement après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu. Vladimir Poutine ayant évoqué la veille une possible reprise de tels pourparlers.

Dans l'immédiat, Volodymyr Zelensky a indiqué qu'il “voudrait” s'entretenir avec Donald Trump samedi au Vatican, où ils se trouveront tous les deux pour les obsèques du pape François.

Les Européens veulent peser davantage

La semaine dernière, les chefs de la diplomatie ukrainien, américain, français, britannique et un conseiller de haut rang allemand s'étaient retrouvés à Paris – une première dans ce format – pour tenter d'avancer ensemble, au moment où les négociations en vue d'un cessez-le-feu à l'initiative de Washington piétinent et où les Européens veulent imposer leur voix.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio avait dit avoir présenté le plan de Washington pour mettre fin à la guerre mais la rencontre n'avait abouti à aucune avancée majeure. Il en avait aussi fait part à son homologue russe Sergueï Lavrov lors d'un échange téléphonique.

L'administration Trump n'a livré aucun détail de ce plan publiquement mais, selon des médias américains citant des sources anonymes, il prévoirait notamment une reconnaissance plus ou moins formelle du contrôle de la Russie sur la Crimée, annexée par Moscou en 2014.

“Opération marketing” selon Paris

À l'issue des discussions à Paris, le chef de la diplomatie américaine avait brandi la menace de la sortie de Washington des pourparlers si les États-Unis venaient à établir que la paix “n'est pas possible” entre les belligérants.

Il n'y a “pas un nombre précis de jours, mais nous voulons régler ça rapidement”, avait pour sa part déclaré vendredi Donald Trump.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a cependant estimé mardi dans un entretien avec l’AFP que les États-Unis n'avaient pas utilisé “tous les outils” à leur disposition pour faire pression sur la Russie.

À Londres mercredi, les discussions se tiennent sous les auspices du ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

Kiev sera représentée par le chef de l'administration présidentielle Andriï Iermak, le chef de la diplomatie Andriï Sybiga ainsi que le ministre de la Défense Roustem Oumerov, selon des médias ukrainiens.

Côté américain, c'est l'émissaire spécial pour l'Ukraine, le général Keith Kellogg, qui participera aux discussions. La France est représentée par Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président Emmanuel Macron.

Le président ukrainien avait dit lundi espérer obtenir un “cessez-le-feu sans conditions” et vouloir “une réponse claire” de la Russie à sa proposition concernant une nouvelle trêve dans les attaques contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine a indiqué vouloir “analyser” cette offre.

La trêve de Pâques, décrétée par Moscou mais qui n'a pas donné lieu à une cessation des hostilités en Ukraine, “était une opération marketing” afin d'“éviter que le président Trump ne s'impatiente”, a estimé mardi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

En mars, Donald Trump avait initialement proposé un cessez-le-feu inconditionnel et complet, dont le principe avait été accepté par Kiev sous la pression de Washington mais écarté par le président russe.