Les négociations indirectes sur la poursuite de la trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, ont débuté mardi à Doha, le mouvement islamiste palestinien disant espérer des "progrès tangibles".
La situation humanitaire reste dramatique dans le petit territoire dévasté par plus de 15 mois de guerre. Pour faire pression sur le Hamas, Israël bloque pour le 10e jour consécutif l'entrée de l'aide humanitaire et a cessé dimanche la fourniture d'électricité vers la principale usine de dessalement d'eau qui alimente au moins 600.000 personnes.
Et malgré la trêve, l'armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur Gaza, qui ont fait au moins cinq morts.
"Un nouveau cycle de négociations de cessez-le-feu a commencé" et "nous espérons qu'(il) aboutira à des progrès tangibles vers le lancement de la deuxième phase", a indiqué dans un communiqué un haut responsable du Hamas, Abdel Rahmane Shadid.
"Nous espérons que les efforts de l'envoyé américain (Steve Witkoff) aboutiront au début des négociations pour la deuxième phase" de cet accord, a-t-il ajouté, soulignant que l'administration américaine, allié historique d'Israël, portait "la responsabilité de son soutien illimité" au gouvernement israélien.