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Des dizaines de morts à Gaza et au Liban dans de nouvelles frappes israéliennes

Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées dimanche 17 novembre par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza. L'armée israélienne a aussi fait une vingtaine de mort au Liban, à Beyrouth et dans le sud du pays, dont le responsable média du Hezbollah libanais, Mohammad Afif.
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Une femme devant les corps des victimes d'une frappe aérienne israélienne à l'extérieur d'un hôpital à Deir al-Balah, Gaza, dimanche 17 novembre.

Une femme devant les corps des victimes d'une frappe aérienne israélienne à l'extérieur d'un hôpital à Deir al-Balah, Gaza, dimanche 17 novembre. AP/ Abdel Kareem Hana.

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20h40

Le Liban "très positif" au sujet du plan américain de cessez-le-feu (responsable)

Le Liban est "très positif" au sujet de la proposition américaine de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah et finalise ses "remarques" avant de transmettre sa réponse aux Etats-Unis, a indiqué lundi à l'AFP un responsable qui suit les négociations.

L'ambassadrice américaine au Liban, Lisa Johnson, avait soumis jeudi dernier aux responsables libanais une proposition visant à mettre fin à ce conflit.

Le 8 octobre 2023, le Hezbollah libanais pro-iranien a ouvert un front contre Israël en soutien au Hamas, auteur d'une attaque le 7 octobre 2023 sur le sol israélien qui a déclenché la guerre à Gaza.

Après un an de violences transfrontalières et après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a lancé le 23 septembre des bombardements intenses et meurtriers sur les fiefs du Hezbollah.

"Nous avons fait beaucoup de progrès. Le Liban est très positif face à cette proposition", a dit le responsable qui a requis l'anonymat. "Nous mettons au point les dernières remarques."

Le président du Parlement, Nabih Berri, qui fait la liaison avec le Hezbollah, son allié, avait demandé un délai de trois jours avant de transmettre la réponse libanaise, avait indiqué un responsable la semaine dernière.

"Nous attendons la venue de l'émissaire américain Amos Hochstein pour étudier certains points avec lui", a affirmé lundi à l'AFP un autre responsable qui a requis l'anonymat.

20h21

Washington avertit Ankara qu'aucun pays ne doit accueillir le Hamas

Les Etats-Unis estiment qu'aucun pays ne devrait accueillir des cadres du Hamas, a indiqué lundi le département d'Etat, après des informations de presse selon lesquelles une partie du leadership du mouvement islamiste palestinien avait quitté Doha pour la Turquie.

"Nous venons de prendre connaissance ces derniers jours de ces informations selon lesquelles ils ont déménagé en Turquie. Nous dirons clairement au gouvernement turc, comme nous l'avons fait pour tous les pays du monde, qu'il n'est plus possible de faire comme si de rien n'était avec le Hamas", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, en réponse à une question.

Le responsable américain n'a pas explicitement confirmé leur présence en Turquie, mais dit ne pas être en mesure de le "contester".

"Nous ne pensons pas que les dirigeants d'une organisation terroriste vicieuse devraient vivre confortablement où que ce soit", encore moins dans un pays membre de l'Otan, a-t-il encore dit, en appelant à ce qu'ils soient remis aux Etats-Unis.

"Rappelez-vous que le Hamas est une organisation terroriste brutale, qui a assassiné un certain nombre d'Américains et qui continue à détenir, à ce jour, sept citoyens américains en otage. Ainsi, dans la mesure où des membres du Hamas se trouvent en Turquie ou dans n'importe quel autre pays, un certain nombre de ces individus sont sous le coup d'une inculpation américaine. Ils le sont depuis un certain temps et nous pensons qu'ils devraient être remis aux Etats-Unis", a affirmé le porte-parole.

Le Qatar, un allié des Etats-Unis et jusqu'à récemment pays médiateur dans le conflit à Gaza, abrite le bureau politique du Hamas depuis plus de dix ans. C'est aussi au Qatar que résidait l'ex-chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué le 31 juillet dans une attaque à Téhéran imputée à Israël.

Le Qatar a récemment suspendu sa médiation entre Israël et le Hamas en vue d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza associé à une libération d'otages.

Avec les Etats-Unis et l'Egypte, le Qatar avait participé pendant des mois à des efforts de médiation pour mettre fin à la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du Hamas palestinien contre Israël. En vain.

19h11

Gaza: le ministère de l'Intérieur du Hamas annonce au moins 20 morts dans une opération contre des pilleurs d'aide

Le ministère de l'Intérieur du Hamas à Gaza a annoncé lundi qu'au moins 20 personnes avaient été tuées dans une opération contre des pilleurs d'aides destinées au territoire palestinien assiégé et ravagé par la guerre.

"Plus de 20 personnes membres de bandes de pillards de camions humanitaires ont été tuées dans une opération menée par les services de sécurité" en coopération avec des membres de clans locaux du territoire côtier palestinien, a indiqué le ministère dans un communiqué.

19h06

Sirènes d'alerte antiaérienne à Tel-Aviv et dans le centre d'Israël

Des sirènes d'alerte antiaérienne ont été déclenchées lundi à Tel-Aviv et dans le centre d'Israël, a indiqué l'armée israélienne.

Interrogé sur les ondes de la chaîne publique Kan, Eli Bin, le directeur du Magen David Adom, l'équivalent de la Croix-Rouge israélienne, a fait état de blessés légers à Ramat Gan, près de Tel-Aviv.

18h25

Liban: au moins cinq morts dans une frappe israélienne sur le centre de Beyrouth

Au moins cinq personnes ont été tuées dans une frappe israélienne qui a visé un quartier densément peuplé du centre de Beyrouth lundi soir, la troisième en deux jours au cœur de la capitale libanaise, a indiqué le ministère de la Santé.

Un journaliste de l'AFP a entendu deux grosses explosions dans le quartier de Zokak el-Blatt, qui abrite un grand nombre de déplacés venus des bastions du Hezbollah pilonnés par Israël.

"Le raid de l'ennemi israélien sur Zokak el-Blatt a fait cinq morts et 24 blessés", a indiqué le ministère dans un nouveau bilan.

La frappe a eu lieu à environ 400 mètres du Grand Sérail, siège du Premier ministre, et à proximité d'une zone où se trouvent de nombreuses ambassades.

"Un drone ennemi a visé les environs de la husseiniyé (lieu de culte chiite) Al-Zahraa", a rapporté pour sa part l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

L'armée israélienne a mené sa frappe sans avertissement préalable, comme elle le fait souvent avant ses raids.

Des ambulances, sirènes hurlantes, se dirigeaient vers le quartier surpeuplé où l'armée a formé un cordon de sécurité, selon un journaliste de l'AFP.

Il a constaté d'importants dégâts causés au rez-de-chaussée d'un petit bâtiment situé derrière la husseiniyé.

De nombreux déplacés résident dans l'immeuble jouxtant le bâtiment visé, selon le journaliste.

Dimanche, dix personnes avaient été tuées dans deux frappes israéliennes sur le cœur de Beyrouth.

L'une a tué notamment le responsable média du Hezbollah pro-iranien, Mohammad Afif et quatre de ses collègues et la seconde, qui a fait trois morts, a visé un quartier proche de Zokak el-Blatt.

Début octobre, au moins six personnes avaient été tuées dans une frappe israélienne sur le quartier voisin de Bachoura, ciblant un centre de secours du Hezbollah.

Israël a lancé fin septembre une campagne massive de bombardements et une offensive terrestre au Liban contre le Hezbollah pro-iranien.

Depuis le début des violences en octobre 2023, plus de 3.500 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé, pour la plupart depuis l'escalade fin septembre.

           

17h41

Liban: au moins quatre morts dans la frappe israélienne sur le centre de Beyrouth (ministère)

Au moins quatre personnes ont été tuées dans la frappe israélienne qui a visé un quartier densément peuplé du centre de Beyrouth lundi soir, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Le raid de l'ennemi israélien sur Zokak el-Blatt à Beyrouth a fait quatre morts et 18 blessés", selon un bilan provisoire du  ministère. 

17h40

Frappes israéliennes sur l'Iran: Netanyahu dit que le "programme nucléaire a été touché"

Les frappes aériennes menées par Israël fin octobre contre l'Iran ont touché "un élément du programme nucléaire" de la République islamique, a déclaré lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. 

"Ce n'est pas un secret, ça été publié, un élément du plan nucléaire a été touché dans cette attaque mais le programme en soi et sa capacité à fonctionner n'ont pas encore été éliminés", a dit M. Netanyahu à la Knesset (Parlement).

17h35

Ecoles fermées à Beyrouth après des frappes israéliennes meurtrières

Les écoles ont fermé leurs portes lundi à Beyrouth au lendemain de frappes meurtrières menées au coeur de la capitale libanaise par Israël, qui a tué un responsable du mouvement armé Hezbollah.

En guerre contre le Hezbollah au Liban et le Hamas palestinien à Gaza, Israël a mené de nouvelles frappes sur ces deux fronts.

Une frappe israélienne a visé lundi soir le quartier densément peuplé de Zokak el-Blatt dans le centre de Beyrouth, selon une source de la sécurité. Dans le territoire palestinien assiégé de Gaza, les raids ont fait au moins huit morts selon la Défense civile.

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire ces deux mouvements alliés de l'Iran, son ennemi juré. 

Il a juré de détruire le Hamas après l'attaque menée par ce mouvement islamiste sur son sol le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, et cherche à faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah libanais sur son territoire.

Au Liban, les écoles "publiques et privées et les institutions d'enseignement supérieur privées qui assurent des cours en présentiel" resteront fermées jusqu'à mardi inclus sur ordre du ministère de l'Education.

"Il n'y a plus aucune région sûre (...) On peut être à la maison et se faire bombarder", dit Heba, une institutrice de 44 ans, qui n'a pas voulu donner son nom.

Dimanche, deux frappes aériennes israéliennes dans le centre de Beyrouth ont fait au moins 10 morts, selon le ministère de la Santé. L'une d'elles a tué le principal porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif, avec quatre membres de son équipe média.

Afif faisait partie du cercle rapproché de l'ex-chef du mouvement, Hassan Nasrallah, lui-même tué par l'aviation israélienne le 27 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth. Ses funérailles ont eu lieu à Saïda dans le sud du Liban, où  l'aviation israélienne a mené de nouveaux raids.

16h20

Borrell "a épuisé tous les mots" pour qualifier la situation au Moyen-Orient

"Il n'y a plus de mots. J'ai épuisé tous les mots pour expliquer ce qui est en train de se passer au Moyen-Orient": le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a exprimé sans détour sa frustration lundi à Bruxelles.

"Il y a à peu près 44.000 morts à Gaza et 70% de ces personnes tuées sont des femmes et des enfants", a dit le responsable espagnol avant de présider ce qui devrait être sa dernière réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE. "Quand on regarde leur âge, il s'agit le plus souvent d'enfants de moins de neuf ans", a-t-il a encore déploré.

M. Borrell, 77 ans, doit quitter ses fonctions le mois prochain.

Pour cette dernière réunion sous sa présidence, il a proposé aux 27 de suspendre le dialogue politique, prévu par l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël. Mais la plupart des pays de l'UE, dont l'Allemagne, les Pays-Bas ou la France, n'y sont pas favorables.

"L'UE a du sang sur les mains" dans la bande de Gaza, estime de son côté l'ONG Oxfam, dans un communiqué paru lundi.

"Les discussions qui ont lieu aujourd'hui à huis clos ont un impact sur des personnes réelles, confrontées à l'inimaginable. Pourtant, la réponse de l'Europe est souvent léthargique", estime Agnès Bertrand-Sanz, experte humanitaire chez Oxfam, pour qui l'UE et ses Etats membres doivent "redoubler d'effort pour exiger un cessez-le-feu, suspendre l'accord d'association UE-Israël", "garantir que l'aide humanitaire ne soit pas bloquée ou détruite" et "arrêter les ventes d'armes à Israël".

"L'Histoire nous observe, et l'Europe doit choisir: veut-elle être complice de ces violations du droit humanitaire international et de cette campagne de nettoyage ethnique dans le nord de Gaza? Veut-elle avoir du sang sur les mains", s'interroge encore Mme Bertrand-Sanz.

Sur l'Ukraine, Josep Borrell a également fait part de sa frustration après 1.000 jours de guerre depuis l'invasion russe le 24 février 2022. 

"Trop souvent, nous n'avons pas été unis. Trop souvent les discussions ont duré trop longtemps", a-t-il déploré. "Ma dernière demande auprès de mes collègues sera de se montrer davantage unis, de prendre des décisions plus rapidement", a encore souligné le chef de la diplomatie européenne.

"Vous ne pouvez pas prétendre être une puissance géopolitique si vous prenez des jours, des semaines, des mois pour conclure des accords et agir", a expliqué M. Borrell, qui doit être remplacé en décembre par l'ancienne Première ministre estonienne Kaja Kallas.

16h00

Liban: 10 morts dans les frappes israéliennes sur Beyrouth dimanche (bilan final)

Dix personnes ont péri dimanche dans deux frappes israéliennes sur le coeur de Beyrouth, qui ont tué notamment le porte-parole du Hezbollah Mohammad Afif et quatre autres membres de son équipe média, selon un bilan définitif du ministère de la Santé.

"Le raid de l'ennemi israélien sur Ras al-Nabaa à Beyrouth a fait sept morts, dont une femme et 16 blessés", a indiqué le ministère lundi.

Mohammad Afif a été tué dans ce bombardement qui a eu lieu dans la journée de dimanche, a indiqué à l'AFP une source de la sécurité, le Hezbollah annonçant ensuite sa mort avec quatre membres de son équipe média.

Membre du Hezbollah depuis le début des années 1980, Afif faisait partie du cercle rapproché de l'ancien chef du mouvement, Hassan Nasrallah, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre. 

L'armée israélienne a confirmé dimanche avoir tué Mohammad Afif, présenté comme le "chef de la propagande" du mouvement pro-iranien.

Un second bombardement israélien a eu lieu dimanche soir, sur le quartier commerçant de Mar Elias, faisant trois morts et 29 blessés, selon le ministère de la Santé.

Cette frappe a touché un magasin d'appareils électroniques et une voiture, a indiqué à l'AFP une source de la sécurité s'exprimant sous couvert d'anonymat.

De nombreuses personnes ayant fui les bombardements d'Israël, en guerre contre le mouvement armé libanais dans le sud du pays, avaient trouvé refuge ces dernières semaines dans ce quartier.

Plus de 3.480 personnes ont été tuées au Liban depuis le début le 8 octobre 2023 des échanges de tirs transfrontaliers quasi quotidiens, selon le ministère de la Santé, la majorité depuis le 23 septembre dernier, date à laquelle Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah.

15h25

Biden demande au G20 d'"augmenter la pression" sur le Hamas pour un cessez-le-feu

Le président américain Joe Biden a appelé lundi le G20 à "augmenter la pression sur le Hamas" pour un cessez-le-feu avec Israël, tout en assurant qu'il allait "continuer à oeuvrer pour un accord" avant de quitter le pouvoir. 

"Je demande à tous ceux qui sont ici d'augmenter leur pression sur le Hamas, qui refuse cet accord actuellement", a-t-il déclaré lors de la première séance plénière du sommet des principales économies mondiales à Rio de Janeiro.

16h00

Le Hezbollah annonce la mort de quatre membres de son équipe média, tués avec son porte-parole

Le Hezbollah libanais a annoncé lundi la mort de quatre membres de son équipe média tués la veille "aux côtés" du responsable média du groupe, Mohammad Afif, dans une frappe israélienne en plein coeur de Beyrouth.

Dans un communiqué, le Hezbollah a fait état de la mort de quatre membres des "médias de la résistance (..) morts en martyrs sur la route de Jérusalem aux côtés de (..) Hajj Mohammad Afif al-Naboulsi". Le ministère libanais de la Santé avait rapporté quatre morts dans la frappe sur le quartier de Ras el-Nabaa.

12h32

Difficiles opérations de secours dans le nord de la bande de Gaza

La Défense civile gazaouie a indiqué lundi mener, mais avec difficulté,  ses opérations de secours à Beit Lahia, dans le secteur nord de la bande de Gaza, théâtre de violents combats et visé par de meurtrières frappes israéliennes. 

Au moins 34 corps, d'hommes, femmes et enfants, ont été retirés des décombres d'un immeuble de cinq étages de cette localité, ciblé dimanche par un raid israélien, et des dizaines de personnes restaient portées disparues.

"Des secouristes et des civils utilisent des outils rudimentaires pour chercher des survivants sous les décombres", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile.

"Nous espérons trouver des survivants mais avec le temps, l'espoir s'amenuise", a-t-il ajouté, rappelant que les premiers secours, comme le reste de la population, manquent de tout.

Depuis le début de la guerre, il y a plus d'un an, entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, la Défense civile du territoire n'a eu de cesse de réclamer l'entrée de matériel, notamment des outils de déblayage.

Le 24 octobre, elle avait annoncé ne plus être en mesure de mener pleinement ses activités de secours dans le nord du territoire palestinien, en raison du manque de moyens et de "menaces" israéliennes sur ses équipes.

"Un drone a visé un jeune homme qui conduisant un +touk-touk+ (petit véhicule à trois roues, NDLR) qu'il utilisait pour transporter les corps des martyrs", a décrit à l'AFP Abdullah Hammouda, un père de famille vivant près de l'immeuble touché.

Encore sidérée par "l'explosion terrifiante", son épouse, Abeer Hammouda estime que "si cela s'était produit dans un autre pays, le monde entier serait en train de s'indigner".

L'armée israélienne a lancé le 6 octobre une opération terrestre d'envergure dans le nord de Gaza pour, selon elle, empêcher les combattants du Hamas d'y  reconstituer leurs forces.

Elle a annoncé dimanche la mort de deux de ses soldats dans le secteur.

M. Bassal s'est inquiété lundi de la situation critique de plus de 70.000 résidents à Beit Lahia et dans la commune voisine de Jabalia, menacés par la faim, la soif et les bombardements israéliens incessants.

Des correspondants de l'AFP ont vu des personnes quitter Beit Lahia à pied, vers la ville de Gaza, plus au sud, dimanche soir.

De nombreux enfants, des femmes, quelques hommes avançaient au milieu des décombres et des déchets, parfois couverts de poussière eux-mêmes. Souvent les bras chargés de sacs, certains tiraient des charrettes improvisées.

13h10

Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 43.922 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé lundi un nouveau bilan de 43.922 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 76 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 103.898 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

13H00
Territoires palestiniens

"Pas de plan B" à la présence de l'Unrwa, affirme son chef

Il n'y a pas de plan B au sein de la famille des Nations unies, parce qu'il n'y a pas d'autre agence capable de fournir les mêmes activités.
Le commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, lors d'une conférence de presse à Genève.



 

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AFP