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Direct Des frappes ont visé la banlieue sud de Beyrouth au Liban

De nouvelles frappes aériennes ont visé ce samedi 16 novembre au matin la banlieue sud de Beyrouth, après un appel de l'armée israélienne à évacuer un quartier de ce bastion du mouvement libanais Hezbollah, selon des images de l'AFPTV. Les horaires sont indiquées en TU.
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Frappes israéliennes sur le sud de Beyrouth
Des frappes ont visé la banlieue sud de Beyrouth après un appel à évacuer d'Israël ce samedi 16 novembre.
© Reuters
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10H27
Nouvelle frappe au Liban

Une nouvelle frappe vise la banlieue sud de Beyrouth

Une nouvelle frappe aérienne a visé à la mi-journée la banlieue sud de Beyrouth selon des images de l'AFPTV, après une première série de raids dans la matinée sur ce bastion du Hezbollah.

L'agence nationale d'information libanaise Ani a fait état d'un raid de "l'aviation ennemie" sur le quartier de Chiyah. Plus tôt, un porte-parole en langue arabe de l'armée israélienne Avichay Adraee a publié sur X un nouvel appel à évacuer adressé aux habitants de trois quartiers.

09H25
Menaces sur l'Unrwa

En Cisjordanie, l'Unrwa se demande "qui va fournir une éducation aux enfants"

Au milieu d'un camp de réfugiés bruyant et surpeuplé, de jeunes Palestiniens venus des quatre coins de Cisjordanie occupée s'initient aux métiers manuels sous les auspices de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), récemment interdite par Israël.

Sur le campus du centre d'enseignement professionnel du camp de Qalandiya, à un jet de pierre du mur séparant la Cisjordanie d'Israël, des apprentis plombiers assemblent des tuyaux, de futurs électriciens passent des fils et des charpentiers en herbe construisent un toit.

Mais ces adolescents en bleu de travail et leurs formateurs pourraient bientôt finir sur le carreau.

En octobre, la Knesset, le Parlement israélien, a décidé d'interdire à l'Unrwa d'opérer sur le sol israélien et de se coordonner avec les autorités israéliennes.

A 18 ans, Ahmed Nassif, un réfugié venu du camp de Jalazoun, peine à concevoir un avenir si le centre de formation devait fermer à cause de cette loi.

"De nombreux camarades se retrouveraient au chômage, et certains n'ont pas les moyens financiers d'aller étudier dans d'autres instituts", explique-t-il à l'AFP lors d'un cours où il apprend à monter des luminaires dans une pièce.

"Ici, c'est presque gratuit", ajoute-t-il.

Un peu plus loin, des fillettes palestiniennes en chasubles colorées font des rondes au gré des coups de sifflet de leur professeure de sport dans la cour d'une école élémentaire, également gérée par l'Unrwa.

07H38
Frappes sur Beyrouth

Des frappes ont visé la banlieue sud de Beyrouth

De nouvelles frappes aériennes ont visé samedi matin la banlieue sud de Beyrouth, après un appel de l'armée israélienne à évacuer un quartier de ce bastion du mouvement libanais pro-iranien Hezbollah, selon des images de l'AFPTV.

Trois frappes ont touché le secteur, provoquant à trois reprises des volutes de fumée au-dessus des immeubles de la banlieue, selon les images de l'AFPTV.

Peu avant les raids de samedi matin, un porte-parole en langue arabe de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a publié sur le réseau social X un appel à évacuer adressé aux habitants du quartier de Haret Hreik, assurant qu'ils se trouvaient "à proximité d'infrastructures et d'intérêts du Hezbollah".

L'agence nationale d'information libanaise (Ani) a confirmé trois raids menés par "l'ennemi", dont une près de la municipalité de Haret Hreik. "La première frappe sur Haret Hreik a détruit des bâtiments et provoqué des dommages dans les environs", a-t-elle précisé.

La banlieue sud, un des fiefs du mouvement islamiste Hezbollah visé depuis plusieurs semaines par l'armée israélienne, a été largement vidée de ses habitants, mais dans la journée certains reviennent inspecter leurs maisons ou leurs commerces.

20H49
Libération du militant Georges Ibrahim Abdallah

La justice ordonne la libération du militant propalestinien Georges Abdallah, un appel la suspend

La justice française ordonne la libération du militant libanais propalestinien Georges Ibrahim Abdallah, emprisonné depuis 40 ans pour complicité de meurtre de deux diplomates. L'exécution de cette peine a toutefois été suspendue par un appel du Parquet national antiterroriste (Pnat).


Par décision en date du jour, le tribunal d'application des peines a admis Georges Ibrahim Abdallah au bénéfice de la libération conditionnelle à compter du 6 décembre prochain, subordonnée à la condition de quitter le territoire national et de ne plus y paraître", a précisé le Pnat dans un communiqué à l'AFP.

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1986 pour complicité de l'assassinat de deux diplomates, un Américain et un Israélien, Georges Abdallah est emprisonné au centre pénitentiaire de Lannemezan, dans le sud-ouest.

Aujourd'hui âgé de 73 ans, il est libérable depuis 25 ans. Toutes ses demandes de libération conditionnelle avaient été retoquées, sauf une en 2013, acceptée sous réserve qu'il fasse l'objet d'un arrêté d'expulsion qui n'avait toutefois pas été mis en oeuvre par le ministre de l'Intérieur d'alors, Manuel Valls.

La décision du tribunal de vendredi n'est pas conditionnée à la prise d'un tel arrêté par le gouvernement, s'est réjoui auprès de l'AFP l'avocat de M. Abdallah, Me Jean-Louis Chalanset, qui salue "une victoire juridique et une victoire politique".

20H50
Proposition de trêve au Liban

Beyrouth étudie une proposition de trêve, selon des responsables

Le Liban étudie une proposition américaine de trêve dans la guerre entre le Hezbollah et Israël, ont indiqué vendredi des responsables libanais, au moment où le Hamas palestinien s'est dit prêt à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza avec l'armée israélienne.

Un haut responsable libanais a indiqué à l'AFP que l'ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avait présenté au Premier ministre, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points qui prévoit notamment une trêve de 60 jours et le déploiement de l'armée dans le sud du Liban, à la frontière avec Israël.

Une deuxième source gouvernementale libanaise a confirmé qu'une proposition était à l'étude.

"M. Berri a demandé un délai de trois jours", a précisé le premier responsable, ajoutant qu'Israël n'avait pas encore apporté de réponse.


 

Qui anime ce direct ?

Benjamin Beraud