Live terminé le 30 août 2024 à 20H30
Live démarré le 30 août 2024 à 07H44

Des mercenaires russes quittent le Burkina pour renforcer le front de Koursk

Des mercenaires russes installés depuis peu au Burkina Faso ont quitté le pays ouest-africain pour aller défendre la ville russe de Koursk, harcelée par les forces ukrainiennes, a indiqué leur patron à l'AFP. Les Russes revendiquent la prise de trois village dans l'Est du pays. Les horaires sont indiquées en TU.


 

Partager
Image
Mercenaires russes en Afrique

Photo d'archive des mercenaires russes en Afrique. Cette photographie non datée diffusée par l'armée française montre des mercenaires russes montant à bord d'un hélicoptère dans le nord du Mali.

Armée française via AP
10
nouvelle(s) publication(s)
19h00

Russie : cinq morts dans une frappe ukrainienne sur la région frontalière de Belgorod

Au moins cinq personnes ont été tuées et 37 blessées vendredi dans une frappe ukrainienne sur la région frontalière de Belgorod en Russie, a annoncé le gouverneur, accusant Kiev d'avoir fait usage de bombes à sous-munitions.

Selon Viatcheslav Gladkov, cette attaque a été "menée par les forces armées ukrainiennes à l'aide d'armes à sous-munitions tirées depuis des MLRS Vampire (lance-roquettes multiples, ndlr) sur la ville de Belgorod et la région de Belgorod"

17h20

Ukraine: Zelensky limoge le commandant de l'armée de l'air après le crash d'un F-16

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi le limogeage du commandant de l'armée de l'air Mykola Olechtchchouk, au lendemain de l'annonce du crash d'un avion de conception américaine F-16 livré à Kiev.

"J'ai décidé de remplacer le commandant de l'armée de l'air des forces armées ukrainiennes", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram, après la publication d'un décret en ce sens sur le site de la présidence.

13h50

Quatre morts, dont un enfant, dans des frappes russes sur la ville de Kharkiv, en Ukraine

Au moins quatre personnes, dont un enfant, sont morts dans des frappes aériennes russes sur la ville de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé le maire vendredi.

Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, se trouve à environ 40 kilomètres de la frontière russe et est constamment bombardée par les forces de Moscou depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

"Dans le quartier de Nemichlianskiï, les occupants ont tué un enfant sur une aire de jeu. Une fille. Au moins trois autres personnes ont été blessées dans la zone", a expliqué le maire de la ville, Igor Terekhov, sur Telegram. 

Un journaliste de l'AFP présent dans la ville a rapporté avoir entendu de fortes explosions dans ce quartier.

Trois autres personnes sont mortes dans un "immeuble en flammes" lors d'une autre frappe sur le quartier nommé Industrialny, toujours selon le maire.

"A la suite de frappes ennemies sur Kharkiv, 28 personnes ont été blessées", a pour sa part dit Oleg Synegoubov, le chef du district militaire local sur Telegram, précisant que les "secours continuent leur travail".

Oleg Synegoubov a aussi partagé vendredi sur ce même réseau une vidéo montrant des voitures et des appartements en flammes, laissant échapper une épaisse fumée noire.

13h40

Kiev appelle la Mongolie à arrêter Poutine lors de sa prochaine visite dans le pays

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a exhorté vendredi la Mongolie à arrêter le président russe Vladimir Poutine, qui y est attendu le 3 septembre, en vertu d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.

"Nous appelons les autorités mongoles à exécuter le mandat d'arrêt international obligatoire et à transférer (Vladimir) Poutine à la Cour pénale internationale de La Haye", a déclaré le ministère ukrainien dans un communiqué. La Mongolie, État membre de la CPI, est censée être obligée de l'arrêter une fois sur son territoire.

13h30

Varsovie appelle Kiev à régler les différends historiques entre les deux pays

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a appelé vendredi Kiev à régler des différends historiques qui empoisonnent les relations entre les deux pays, tout en soulignant le soutien polonais infaillible à son voisin, qui se défend contre l'agression russe.

Lors d'une conférence de presse, Donald Tusk a été interrogé à propos d'un récent appel du ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba à laisser "l'Histoire aux historiens et construire l'avenir ensemble", appel qui a provoqué une vague de commentaires négatifs à travers la Pologne.

Les relations entre Varsovie et Kiev restent marquées par différents épisodes de leur Histoire commune, notamment par les massacres de quelque 100 000 civils polonais perpétrés par des membres de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), entre 1943 et 1945 en Volhynie, ou par déportations en 1947 vers l'Ukraine de 140 000 Ukrainiens du sud-est de la Pologne, de l'autre. 

"Si nos relations étaient dominées par les émotions, nous nous retrouverions dans une situation où la Russie gagnerait", a estimé mercredi Dmytro Kouleba lors d'un débat publique avec son homologue polonais Radoslaw Sikorski devant des jeunes à Olsztyn (nord).  

Donald Tusk, historien de formation, a fait part vendredi de son "opinion négative, sans équivoque" sur les déclarations de Dmytro Kouleba.

"L'Ukraine devra répondre aux attentes de la Pologne non pas en enterrant son Histoire, mais en organisant nos relations sur la base de la vérité sur cette histoire", déclaré le chef du gouvernement polonais.

Donald Tusk a rappelé qu'une adhésion possible de l'Ukraine à l'Union européenne dépendait entre autres du règlement de ce contentieux historique et du feu vert de Varsovie.

"Je pense que tôt ou tard, les Ukrainiens eux-mêmes arriveront à la conclusion qu'une amitié polono-ukrainienne fondée sur la vérité historique est avant tout dans leur intérêt", a estimé Donald Tusk.

Le Premier ministre polonais a tout de même insisté sur le fait que les différends historiques n'enfreignaient en rien le soutien de la Pologne à Kiev. 

"Nous soutenons l'Ukraine de toutes les manières possibles dans sa guerre défensive contre l'agression russe. Cela ne peut pas changer et ne changera pas", a-t-il assuré.

13h20
Offensive russe

L'armée russe dit avoir pris trois nouveaux villages dans l'Est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué vendredi la prise de trois nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine, où elle poursuit son avancée face à des troupes ukrainiennes en infériorité numérique et manquant de puissance de feu.

Dans un compte-rendu concernant la semaine écoulée, le ministère russe de la Défense a affirmé s'être emparé de trois petites localités qui n'avaient pas été mentionnées jusqu'à présent: Novojelanné et Kostiantynivka, dans la région de Donetsk, et Synkivka, dans la région de Kharkiv.

Le village de Novojelanné est situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Pokrovsk, un important nœud logistique, cible depuis plusieurs semaines des troupes russes qui s'en rapprochent de plus en plus.

"La situation la plus difficile reste la direction de Pokrovsk. L'ennemi essaye de percer les défenses de nos troupes. Mais, à l'heure actuelle, les attaques ont été repoussées", a déclaré vendredi le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, lors d'une réunion gouvernementale par visioconférence.

Il a par ailleurs déclaré que l'offensive ukrainienne se poursuivait dans la région russe de Koursk, affirmant que les troupes de Kiev avaient avancé "jusqu'à 2 kilomètres dans certains secteurs" lors des 24 dernières heures.

Malgré cette attaque surprise déclenchée par Kiev le 6 août dans la région de Koursk, Moscou continue de régulièrement gagner du terrain dans celle ukrainienne de Donetsk, qui demeure l'épicentre des combats.

La situation est "extrêmement difficile" pour l'armée ukrainienne près de Pokrovsk, a reconnu mercredi le président Volodymyr Zelensky, en assurant néanmoins que l'offensive en Russie permettait de soulager la pression dans l'est de son pays.

12H30
MERCENAIRES RUSSES

Des mercenaires russes quittent le Burkina Faso pour renforcer le front de Koursk.

Des mercenaires russes installés depuis peu au Burkina Faso quittent le pays ouest-africain pour aller défendre la ville russe de Koursk, harcelée par les forces ukrainiennes, indique leur patron à l'AFP.

Dans un entretien sur la messagerie Telegram, Viktor Yermolaev, commandant de la brigade Bear, confirme l'information du quotidien Le Monde selon laquelle une partie de ses effectifs ont dû aller se battre en Russie.

"Nous avons vu que (les Ukrainiens) avaient choisi la guerre", a expliqué celui qui se fait appeler "Jedi". "La guerre, c'est notre métier (...). Il n'y a pas plus grand honneur pour un combattant russe que de défendre la mère patrie".

Il y a quelques jours, la chaîne Telegram de cette unité, un des multiples avatars du déploiement paramilitaire russe sur le continent, indique qu'"en raison des événements récents, la brigade retourne en Crimée", où elle est basée.

12h15

L'UE veut entraîner davantage de soldats ukrainiens, mais pas en Ukraine

L'Union européenne, qui s'est fixé comme objectif de former quelque 60 000 soldats ukrainiens cette année, veut faire plus, mais reste divisée sur l'éventualité de le faire en Ukraine, a indiqué vendredi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Nous allons discuter des moyens de développer notre mission de formation" de soldats ukrainiens, a déclaré Josep Borrell peu avant une réunion à Bruxelles des ministres de la Défense de l'UE.

"Nous envisageons d'avoir un centre de coordination à Kiev, mais il n'y a pas d'accord pour entraîner des soldats ukrainiens sur le sol ukrainien dans le cadre de structures européennes", a-t-il ajouté.

Le sujet divise les Vingt-Sept. Plusieurs pays, dont la France, l'Estonie ou la Suède, y sont favorables, mais d'autres y sont plus réticents, redoutant une escalade du conflit.

La France avait provoqué un choc fin février en affirmant "ne pas exclure" l'envoi de troupes occidentales en Ukraine, reconnaissant toutefois qu'il n'existait pas de "consensus" à l'heure actuelle.

Le renouvellement de la mission européenne de formation des soldats ukrainiens est au menu de la réunion ministérielle, mais le texte n'évoque pas pour le moment la possibilité qu'elle se fasse sur le sol de l'Ukraine, a-t-on expliqué de source diplomatique.

Josep Borrell a également de nouveau lancé un appel à la levée des restrictions mises par les Occidentaux sur les armes qu'ils fournissent à l'Ukraine, jugeant "ridicules" les craintes d'escalade avancées par les pays se refusant à lever ces restrictions.

"Je pense qu'il est ridicule de dire qu'en permettant de viser des cibles à l'intérieur du territoire russe cela signifie être en guerre avec Moscou. Nous ne sommes pas en guerre avec Moscou", a affirmé l'ancien ministre espagnol.

Ces commentaires lui ont attiré les foudres de Berlin.

"Vers la fin de son mandat, les déclarations de Josep Borrell sont de plus en plus étranges. Une chose est claire: il parle de moins en moins en faveur de l'Union européenne mais de plus en plus pour lui-même", a-t-on indiqué de source proche du gouvernement allemand.

Le mandat de Josep Borrell se termine en novembre ou décembre, en fonction de l'entrée en fonctions de la nouvelle Commission européenne

Face aux récentes attaques aériennes russes, l'Ukraine a à nouveau demandé à ses alliés de lever les restrictions sur l'utilisation de leurs armes. Berlin et Washington s'y opposent, redoutant une confrontation avec Moscou.

Le chef de la diplomatie européenne a par ailleurs de nouveau plaidé pour une accélération des livraisons d'armes à l'Ukraine par les pays de l'UE, après un appel en ce sens lancé jeudi par le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba.

"De nombreuses promesses ont été faites depuis juin, particulièrement en ce qui concerne la défense anti-aérienne, et face aux attaques massives sur l'Ukraine, sur les villes ukrainiennes ces derniers jours, (...), il est clair que nous devons réagir", a-t-il souligné.

12h00

Ukraine : deux morts dans une frappe sur la ville de Soumy

Une frappe aérienne russe a tué deux personnes et en a blessé huit autres dans la ville de Soumy dans le nord-est de l'Ukraine, ont annoncé vendredi les autorités, qui ont appelé à de nouvelles évacuations.

Depuis le 6 août, l'Ukraine mène une incursion dans la région frontalière russe de Koursk, en face de la région de Soumy, dans l'espoir notamment d'y créer une zone tampon pour protéger sa population frontalière des attaques aériennes de Moscou.

"Il est dangereux de rester dans ces territoires (frontaliers, NDLR), car l'ennemi continue de bombarder intensivement la région", a prévenu sur Telegram l'administration militaire de la région de Soumy, expliquant qu'il "n'y a plus de temps à perdre". 

Selon le même communiqué, 183 localités de la région ont été identifiées comme devant être évacuées et 21 000 personnes ont déjà quitté des zones frontalières avec la Russie dans le cadre de ces évacuations.

Un peu plus tôt ce matin, le procureur régional a dressé le bilan d'une attaque aérienne russe contre la ville éponyme de la région dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Le corps d'une femme de 37 ans a été retrouvé sous les décombres (...). Il y a donc 2 morts et 8 blessés", a expliqué le bureau du procureur régional dans un communiqué sur Facebook.

Un peu plus tôt, ce même bureau évoquait la mort d'un homme de 48 ans, "des suites de ses blessures".

Selon le procureur régional, ce bilan fait suite a une "frappe aérienne sur une entreprise de Soumy" vendredi vers 01h30 (22h30 GMT jeudi), laquelle a déclenché un incendie faisant aussi huit blessés.

Le bureau du procureur a accusé l'armée russe d'user de "méthodes de guerre interdites par le droit international".

17H55
Crash d'un avion F-16

Un avion F-16 s'écrase en repoussant une attaque de missiles russes.

L'Ukraine indique qu'un avion de chasse de conception américaine F-16, précieux matériel militaire livré récemment par les Occidentaux, s'est écrasé en repoussant une attaque de missiles russes, tuant son pilote.

Selon l'état-major ukrainien, les F-16 ont permis d'abattre quatre missiles de croisière russes lors de cette attaque, mais "pendant l'approche de la cible suivante, la communication avec l'un des avions a été perdue".

"Il s'est avéré plus tard que l'avion s'est écrasé et que le pilote a été tué", indique-t-il sur Telegram, sans préciser quand cet accident a eu lieu ni l'identité du pilote.

"Le pilote de l'armée de l'air Oleksiï Mes est mort en défendant notre pays", a indiqué le commandement Ouest de l'armée de l'air ukrainienne, précisant qu'il a été tué lundi, lors d'une vague de bombardements russes aux missiles et aux drones.

 

Tweet URL

Selon la 144th Fighter Wing de l'armée de l'air américaine, ce pilote de 30 ans de MiG-29 de conception soviétique a été formé en 2019 au pilotage des F-15 américains. Cette unité a publié à l'époque sur Facebook des photos d'Oleksiï Mes à bord de ce type d'appareil.

L'annonce de cet accident intervient alors que l'Ukraine a annoncé début août avoir reçu ses premiers avions de chasse occidentaux F-16, après une attente de plus de deux ans.

Qui anime ce direct ?

AFP