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Direct Les opérations humanitaires de l'ONU à Gaza à l'arrêt

L'ONU a été obligée d'interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza en raison d'un nouvel ordre d'évacuation israélien visant Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien.

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Le journaliste d'Al Jazeera Wael Dahdouh tient la main de son fils Hamza, qui travaillait également pour Al Jazeera et qui a été tué dans une frappe aérienne israélienne à Rafah, dans la bande de Gaza, le dimanche 7 janvier 2024.

Le journaliste d'Al Jazeera Wael Dahdouh tient la main de son fils Hamza, qui travaillait également pour Al Jazeera et qui a été tué dans une frappe aérienne israélienne à Rafah, dans la bande de Gaza, le dimanche 7 janvier 2024. 

(AP Photo/Hatem Ali)
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20h06
frappe aérienne

Israël annonce une frappe aérienne en Cisjordanie, cinq morts selon l'Autorité palestinienne

L'armée israélienne a annoncé avoir mené une frappe aérienne sur le camp de réfugiés palestiniens de Nour Shams, dans le nord de la Cisjordanie occupée, où l'Autorité palestinienne a recensé cinq morts des suites de cette attaque.

"Un aéronef a attaqué il y a peu un centre opérationnel dans la zone de Nour Shams", indique un communiqué de l'armée israélienne sans plus de détails. "Cinq morts ont été emmenés à l'hôpital gouvernemental de Tulkarem à la suite d'un bombardement de l'occupation [israélienne, NDLR] sur le camp de Nour Shams", selon un communiqué du ministère de la Santé palestinien.

Des individus portent les corps d'Eyad Azmi, 19 ans, enveloppé d'un drapeau du Jihad islamique, et de Nidal Abu Obeid dans le camp de réfugiés de Nour Shams, à Tulkarem, en Cisjordanie, le jeudi 21 mars 2024.

Des individus portent les corps d'Eyad Azmi, 19 ans, enveloppé d'un drapeau du Jihad islamique, et de Nidal Abu Obeid dans le camp de réfugiés de Nour Shams, à Tulkarem, en Cisjordanie, le jeudi 21 mars 2024.

AP Photo/Nasser Nasser
19h09
menace

Washington dit que la menace d'une attaque de l'Iran et ses alliés existe toujours

La menace d'une attaque contre Israël de l'Iran et de ses alliés régionaux existe toujours, ont affirmé les Etats-Unis après un week-end marqué par des bombardements d'ampleur du Hezbollah pro-iranien en territoire israélien.

"Nous estimons qu'il existe toujours une menace d'attaque et nous (...) restons en position pour soutenir la défense d'Israël et protéger nos forces si elles étaient attaquées", a déclaré à des journalistes le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder.

Le général Pat Ryder répond aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse au Pentagone, le mardi 13 août 2024 à Washington.

Le général Pat Ryder répond aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse au Pentagone, le mardi 13 août 2024 à Washington. 

AP Photo/Kevin Wolf
17h11
diplomatie

Soutien diplomatique à des Franco-palestiniens en conflit foncier avec Israël

Le consul général de France à Jérusalem a apporté son soutien à une famille franco-palestinienne en conflit depuis plusieurs années avec l'Etat israélien pour un terrain en Cisjordanie occupée.

"C'est une famille française et c'est le travail du consulat de soutenir ses ressortissants donc j'ai voulu marquer notre solidarité et notre appui aux démarches pour faire valoir leurs droits", a déclaré le diplomate français, Nicolas Kassianides, après un échange avec Michelle Kisiya, à Beit Jala.

Depuis le 31 juillet, la famille Kisiya ne peut plus accéder au verger qu'elle exploitait dans cette localité proche de Bethléem. Ce jour-là, des colons juifs accompagnés par des soldats israéliens ont pris possession du terrain, selon l'ONG israélienne anti-colonisation Peace Now.

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16h08
aide humanitaire

Les opérations humanitaires de l'ONU à Gaza à l'arrêt

L'ONU a été obligée d'interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza en raison d'un nouvel ordre d'évacuation israélien visant Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre, l'ONU a parfois dû "retarder ou faire une pause" dans ses opérations, "mais jamais au point de dire concrètement que nous ne pouvons plus rien faire" comme c'est le cas désormais, a-t-il ajouté, assurant malgré tout vouloir reprendre les opérations dès que possible..

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11H30

L'Iran salue l'opération de son allié du Hezbollah contre Israël

L'Iran a salué lundi l'attaque menée la veille par le Hezbollah libanais, son allié, contre des positions israéliennes, affirmant qu'Israël avait perdu son "pouvoir offensif et dissuasif".

Le mouvement islamiste libanais a annoncé dimanche avoir lancé des centaines de drones et de roquettes sur Israël pour venger la mort d'un de ses chefs militaires, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne le 30 juillet à Beyrouth.

A la suite de cette opération, "les équilibres stratégiques ont subi des changements fondamentaux au détriment" d'Israël, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, sur X.

L'armée israélienne a "perdu son pouvoir offensif et dissuasif" et doit désormais "se défendre contre des frappes stratégiques", a ajouté M. Kanani.

L'armée israélienne n'a pas fait état de victimes dans les frappes du Hezbollah, évoquant uniquement des "dégâts mineurs", dont des incendies. Elle a affirmé avoir déjoué une attaque à grande échelle du Hezbollah, groupe chiite financé et armé par l'Iran, en effectuant plusieurs frappes au Liban.

Israël, ennemi juré de la République islamique d'Iran, "peut tenter de cacher, de déformer ou de censurer certains faits concernant les opérations du Hezbollah, mais il sait très bien que les faits ne changeront pas", a poursuivi M. Kanani.

Le porte-parole du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, a également salué dimanche l'opération du Hezbollah, affirmant qu'elle "avait ciblé avec succès des installations militaires et de renseignement sensibles" en Israël.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, le Hezbollah et l'armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière israélo-libanaise. 

Les tensions se sont aggravées ces dernières semaines, alimentant les craintes d'un embrasement régional. 

Le Hezbollah, l'Iran et le Hamas ont menacé de riposter à l'assassinat imputé à Israël du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran.

La communauté internationale dit craindre une escalade militaire régionale entre l'Iran et ses alliés d'une part et Israël de l'autre, alors que la guerre à Gaza ne connaît pas de répit.

Dimanche, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a affirmé dans un communiqué que la réponse de l'Iran à l'attaque attribuée à Israël contre Haniyeh sur le sol iranien était "inévitable". 

"Nous ne craignons pas l'escalade, mais nous ne la recherchons pas non plus, contrairement à Israël", a-t-il ajouté.    

11H20

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 40.435 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé lundi un nouveau bilan de 40.435 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, dans son onzième mois.

Au moins 30 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant que 93.534 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

06H50

Emoi en Israël après une brutale agression de Bédouines par des colons en Cisjordanie occupée

Lamiss Al-Jaar a cru sa dernière heure arrivée et n'en dort toujours pas. La jeune Bédouine israélienne reste hantée par la violence de colons juifs dont elle et sa famille ont été victimes, et qui suscite indignation et marques de solidarité en Israël.

Ce vendredi 9 août, elle était partie en voiture de Rahat, ville du Néguev, le désert du sud d'Israël, avec sa fille de deux ans et demi, deux de ses soeurs et une nièce pour Naplouse, grande ville palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée.

"Nous nous sommes perdues", raconte sa soeur Raghda Al-Jaar, 29 ans. Selon son témoignage, un homme à qui elles demandent leur chemin les met sur une fausse piste avant de leur barrer la route avec sa voiture quand elles veulent faire demi-tour.

Elles subissent alors, selon la police israélienne, une "grave attaque" - "jets de pierres", "menaces avec des armes" et "incendie" de leur voiture - après être "entrées accidentellement" à "Givat Ronen".

Lamiss Al-Jaar dit qu'un homme a menacé directement sa fillette Elaf avec son arme.

Givat Ronen, avant-poste de la colonie juive de Har Bracha, au sud de Naplouse, est tenu par des membres des "jeunes des collines", comme ils s'appellent, mouvance radicale du sionisme religieux rêvant de faire de la Cisjordanie une terre juive en invoquant les temps de l'Israël biblique.

"Une dizaine de colons armés ont cassé toutes les vitres de la voiture" et "nous ont aspergé de gaz" lacrymogène, poursuit Raghda Al-Jaar dans la maison paternelle à Rahat.

"J'ai dit [...] que nous étions citoyennes israéliennes" et quand un des agresseurs "a compris que je parlais à la police au téléphone, il m'a jeté une grosse pierre sur le pied", relate-t-elle. "Vous ne sortirez pas d'ici vivantes!" les menace-t-il.

Le président israélien Isaac Herzog a appelé leur père, Adnane Al-Jaar, pour lui dire "avoir été choqué" par cette violence et l'assurer que "tous les citoyens d'Israël ont droit à un traitement égalitaire et décent", selon son bureau.

Descendants de bergers musulmans qui parcouraient autrefois librement les étendues désertiques bien au-delà des frontières actuelles de l'Etat hébreu, les Bédouins d'Israël se plaignent, comme d'autres minorités arabes du pays, de discriminations, alors que nombre d'entre eux sont dans les rangs de l'armée ou la police.

La police a annoncé l'arrestation de cinq suspects, dont quatre sont toujours détenus et le cinquième assigné à résidence.

04H00

Des ONG de défense des journalistes demandent à l'UE de faire pression sur Israël

Une soixantaine d'organisations internationales défendant la presse demandent lundi à l'Union européenne de suspendre son accord d'association avec Israël, après bientôt onze mois d'atteintes à la liberté des médias et de décès "sans précédent" de journalistes dans la guerre à Gaza.

Depuis l'attaque du mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a pris une série de mesures "pour restreindre la liberté des médias qui a abouti dans les faits à l'établissement d'un régime de censure", écrivent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Reporters sans frontières (RSF), Human Rights Watch (HRW) et la Fédération européenne des Journalistes (EFJ), dans cette lettre dont l'AFP a eu copie.

Ils demandent au chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell et au commissaire au Commerce Valdis Dombrovskis la suspension de l'accord d'association - qui porte notamment sur les échanges commerciaux - et "des sanctions ciblées contre les responsables" de violations des droits humains.

Depuis le 7 octobre, plus de 100 journalistes palestiniens sont morts dans le conflit, ainsi que deux Israéliens et trois Libanais, ce qui en fait "la période la plus meurtrière" pour la presse depuis des décennies. Certaines des victimes ont pu être "ciblées", accusent les organisations signataires.

Les ONG rappellent aussi l'interdiction de fait pour les journalistes étrangers d'accéder à la bande de Gaza et les "détentions arbitraires" de professionnels de l'information, avec au moins 49 d'entre eux arrêtés.

"L'effet cumulé de ces abus crée les conditions pour un vide de l'information, et laisse également place à de la propagande et de la désinformation", pointent les signataires.

Ils réclament de "maintenir la liberté" des médias, "protéger la vie des journalistes" et "mettre fin à l'impunité", à l'approche d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, le 29 août à Bruxelles.

               

20H00

Israël affirme avoir déjoué une attaque à grande échelle du Hezbollah

Israël a lancé de multiples frappes aériennes dimanche matin au Liban, affirmant avoir déjoué une vaste attaque du Hezbollah, mais le mouvement libanais a parlé d'un "succès" avec le tir de centaines de drones et roquettes pour venger la mort d'un de ses chefs.

Engagé dans une guerre contre Israël dans la bande de Gaza depuis plus de dix mois, déclenchée par son attaque sans précédent le 7 octobre sur le sol israélien, le mouvement islamiste palestinien Hamas a salué "la réponse forte" du Hezbollah, son allié, contre Israël.

L'armée israélienne n'a pas fait état de victimes dans les tirs du Hezbollah et a parlé de "dégâts mineurs" dont des incendies.  

Allié de l'Iran, le Hezbollah avait menacé Israël d'une riposte après la mort d'un de ses chefs militaires, Fouad Chokr, tué le 30 juillet dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

Le Hezbollah ainsi que l'Iran et le Hamas ont menacé aussi de répondre à l'assassinat imputé à Israël du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, à Téhéran le 31 juillet.

Après des renseignements sur des préparatifs d'attaque du Hezbollah, l'armée de l'air israélienne a lancé "peu avant 05H00 (02H00 GMT) une opération complexe durant laquelle une centaine d'avions ont frappé (dans le sud du Liban, ndlr) des milliers de rampes de lancement de roquettes pointées vers le nord d'Israël", a déclaré un porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani.

Le porte-parole de l'armée Daniel Hagari a évoqué en soirée "plus de 270 cibles" touchées.

Les tirs du Hezbollah faisaient partie d'une "attaque planifiée" et "nous avons pu en déjouer une bonne partie", a précisé Nadav Shoshani.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu qu'Israël n'avait pas dit "son dernier mot" avec ces dernières frappes.

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