Live terminé le 16 mai 2024 à 20h30 (TU)
Direct démarré à 04h45 (TU)

DIRECT - 278 km2 pris en une semaine par l'armée russe, plus gros gain de territoire depuis un an et demi

L’armée russe affirme avoir pris 278 km2 en une semaine dans l’Est de l’Ukraine, essentiellement dans la région de Kharkiv. Il s'agit de son gain de territoire ukrainien le plus important depuis un an et demi, selon une analyse jeudi de l’AFP à partir de données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).

Partager
Image
Un soldat russe monte la garde près d'un véhicule de combat M2 Bradley capturé aux forces de Kiev pendant les combats en Ukraine, chargé sur la plate-forme d'un train agitateur lors d'un événement visant à promouvoir l'opération militaire russe en Ukraine à la gare Moskovsky à Saint-Pétersbourg, Russie, samedi 4 mai 2024.

Un soldat russe monte la garde près d'un véhicule de combat M2 Bradley capturé aux forces de Kiev pendant les combats en Ukraine, chargé sur la plate-forme d'un train agitateur lors d'un événement visant à promouvoir l'opération militaire russe en Ukraine à la gare Moskovsky à Saint-Pétersbourg, Russie, samedi 4 mai 2024.

(AP Photo/Dmitri Lovetsky)
16
nouvelle(s) publication(s)
17h35

Selon l'Otan, la Russie n'a pas les forces suffisantes pour une percée majeure

La Russie n'a pas les forces suffisantes pour aboutir à une percée majeure dans son offensive en cours en Ukraine, a affirmé un haut-responsable militaire de l'Otan.

"Les Russes n'ont pas les forces nécessaires pour réaliser une percée stratégique, et plus précisément, ils n'ont ni les compétences ni la capacité de le faire", a affirmé le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), le général américain Christopher Cavoli, au cours d'une conférence de presse à Bruxelles, où siège l'Otan.

15h30

L'Ukraine accuse la Russie d'utiliser une quarantaine de civils comme "boucliers humains" à Vovtchansk

La police de la région de Kharkiv, cible d'un assaut russe depuis une semaine, a affirmé que l'armée russe détenait de 35 à 40 civils dans la localité de Vovtchansk, les utilisant comme "boucliers humains" pour protéger un quartier général militaire.

"Des civils qui tentaient de fuir le territoire occupé par les Russes sont en captivité. Selon de premières données, ils sont 35-40. Les Russes les retiennent ensemble à un endroit comme boucliers humains, car c'est à proximité de leur centre de commandement", a déclaré à la télévision le chef du département d'investigations de la police régionale, Serguiï Bolvinov.

15h05

La Russie interdit l'un des derniers médias d'opposition du pays

La Russie a déclaré "indésirable" le média d'opposition SOTA, une mesure qui expose ses employés à de lourdes peines et interdit de facto ses activités dans le pays, où toute voix dissidente est écrasée depuis l'attaque contre l'Ukraine.

"Les publications de SOTA ne sont rien d'autre que des tentatives explicites de déstabiliser la situation socio-politique de la Russie", a justifié dans un communiqué le Parquet général russe, en annonçant cette décision. Selon le Parquet, le média, encouragé par "de soi-disant maîtres à penser occidentaux" cherchait à "saper les fondements spirituels" de la Russie et diffusait "des contenus discréditant les autorités et les forcées armées".

Ce média, suivi par 137 000 utilisateurs sur Telegram, était l'un des derniers à couvrir activement les répressions politiques en Russie, en envoyant ses reporters suivre les procès d'opposants et les rares actions de protestation.

Sur Telegram, la rédaction de SOTA a rejeté les accusations du Parquet sur ses liens supposés avec des "superviseurs occidentaux". "Nous nous prononçons bien sûr comme des opposants à la guerre et au régime poutinien et suivons des principes journalistiques objectifs. Ce travail se poursuivra", a ajouté la rédaction.

13h30

Le chef de l'administration de Vovtchansk blessé dans une frappe

Le chef de l’administration militaire de la ville ukrainienne de Vovtchansk, cible de l'offensive russe dans la région de Kharkiv (nord-est) et actuellement au cœur des combats, a été blessé lors d'une frappe, a indiqué le gouverneur régional. 

"Les occupants ont attaqué un village de la communauté de Vovtchansk avec des bombes à sous-munitions (...) Cinq personnes ont été blessées, deux médecins, deux chauffeurs et le chef de l’administration militaire de Vovtchansk", Tamaz Gambaraсhvili, a indiqué Oleg Synegoubov sur Telegram, sans donner de précisions sur l'état des victimes.

11H38

Ukraine: situation toujours "difficile" au nord-est, Kiev accuse la Russie d'exécutions de civils

L'Ukraine a affirmé jeudi freiner l'avancée militaire russe dans le nord-est du pays, où la situation reste "extrêmement difficile" selon le président Volodymyr Zelensky, Moscou y ayant lancé une offensive qui lui a permis d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Le ministre de l'Intérieur ukrainien, Igor Klymenko, a accusé l'armée russe d'exécutions de civils dans la ville de Vovtchansk dans la région de Kharkiv (nord-est), confrontée depuis une semaine à un assaut de troupes russes qui y ont conquis, selon des estimations de l'AFP, près de 260 km2.

Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu jeudi dans la ville de Kharkiv, capitale régionale et deuxième ville du pays, et y a réuni son cabinet militaire. 

"A ce jour, la situation dans la région de Kharkiv est globalement sous contrôle, nos militaires infligent des pertes sensibles à l'occupant", a déclaré M. Zelensky. "Mais la zone reste extrêmement difficile, c'est pourquoi nous renforçons nos unités", a-t-il ajouté. 

Le ministre Klymenko a lui accusé la Russie de procéder à des détentions arbitraires et des exécutions de civils à Vovtchansk, ville de 18.000 habitants avant la guerre. 

"Les militaires russes, qui tentent de prendre pied dans la ville ne permettaient pas aux habitants d'évacuer: ils ont commencé à enlever des personnes pour les conduire dans des caves", a-t-il affirmé faisant état d'informations sur de "premières exécutions par balles de civils" par l'armée russe.

10H45

L'Ukraine accuse la Russie de détentions et exécutions de civils dans la région de Kharkiv

Le ministre ukrainien de l'Intérieur a accusé jeudi l'armée russe de détentions arbitraires et d'exécutions de civils dans la ville de Vovtchansk dans la région de Kharkiv (nord-est), cible d'un assaut russe depuis une semaine. 

"Les militaires russes, qui tentent de prendre pied dans la ville, ne laissent pas les habitants évacuer: ils ont commencé à enlever des personnes pour les conduire dans des caves", a affirmé sur Telegram le ministre Igor Klymenko, évoquant des "informations opérationnelles" en ce sens.

Il a aussi fait état d'informations faisant état de "premières exécutions par balles de civils" ukrainiens par l'armée russe.

"Un habitant de Vovtchansk a essayé de s'échapper à pied, refusant de suivre les ordres des envahisseurs. Les Russes l'ont tué", a dit le ministre qui a assuré que la police avait ouvert une enquête pour "crimes de guerres".

L'AFP n'est pas en mesure de confirmer ces accusations de source indépendante. La Russie n'a pas réagi dans l'immédiat. 

Les soldats russes ont été accusés de nombreuses exactions documentées en Ukraine, en particulier le massacre de civils à Boutcha, banlieue de Kiev occupée par les Russes au début de leur invasion. Moscou a nié ces crimes, affirmant y voir une mise en scène malgré les nombreux témoignages, indices et preuves impliquant les militaires russes.

La Russie est également accusée d'avoir déporté des enfants ukrainiens sur son territoire, crime pour lequel Vladimir Poutine fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.

09H50

Ukraine: Zelensky et son cabinet militaire à Kharkiv, en pleine offensive russe

Le président ukrainien a annoncé jeudi avoir réuni son cabinet militaire dans la ville de Kharkiv, capitale de la région visée par une offensive russe, y jugeant la situation "extrêmement difficile" mais "sous contrôle"

"A ce jour, la situation dans la région de Kharkiv est globalement sous contrôle", a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram, précisant se trouver dans la ville avec des commandants militaires. "Mais la zone reste extrêmement difficile, c'est pourquoi nous renforçons nos unités", a-t-il ajouté. 

09h45

La Russie et la Chine assurent vouloir éviter une "escalade" en Ukraine

La Russie et la Chine ont assuré jeudi vouloir éviter toute nouvelle "escalade" en Ukraine, pointant à demi-mot la responsabilité occidentale, selon un communiqué commun publié par le Kremlin après la rencontre à Pékin entre les présidents Vladimir Poutine et Xi Jinping.

Le texte dit que Pékin et Moscou jugent notamment "nécessaire" d'éviter toute décision à même de "contribuer à la prolongation des hostilités et à une nouvelle escalade du conflit", une formulation semblant viser Européens et Américains, le Kremlin disant sans cesse que ce sont les livraisons d'armes de l'Occident à l'Ukraine qui font durer la guerre.

08h00

Poutine se dit "reconnaissant" envers la Chine pour ses "initiatives" de paix

Le président russe Vladimir Poutine s'est dit jeudi "reconnaissant" envers la Chine pour ses "initiatives" de paix s'agissant du conflit en Ukraine, que l'armée russe a envahie il y a plus de deux ans.

"Nous sommes reconnaissants envers nos amis et collègues chinois pour les initiatives qu'ils mettent en avant afin de résoudre ce problème", a déclaré le président russe lors d'une déclaration à la presse à Pékin aux côtés de son homologue chinois, Xi Jinping, au premier jour d'une visite d'État.

Pékin, qui n'a jamais condamné la Russie, appelle à la fois au respect de l'intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise, tout en exhortant à prendre en considération les préoccupations de son allié russe.

Les Occidentaux, alliés de Kiev, aimeraient voir la Chine user de son influence sur la Russie pour qu'elle mette un terme à son invasion lancée en février 2022 et que Moscou présente comme une guerre avec l'Occident.

La Russie, de son côté, assure être prête à discuter à condition que Kiev accepte de perdre les cinq régions que Moscou occupe dans l'Est et le Sud, ce qui reviendrait à un capitulation.

Le président russe a par ailleurs souligné que Moscou et Pékin étaient opposés à toute alliance politique et militaire "fermée" dans la région Asie-Pacifique, une remarque  visant directement les États-Unis, en concurrence avec Pékin dans la zone et qui y coopère avec l'Australie et le Royaume-Uni (sous l'acronyme anglais AUKUS) pour contrer l'influence chinoise.

"Nous pensons qu'il est très nuisible et contre-productif de créer de telles alliances", a dénoncé M. Poutine face aux journalistes.

Au premier jour de son déplacement en Chine, son premier à l'étranger depuis sa réélection en mars, Vladimir Poutine a également salué la coopération économique "renforcée" entre Moscou et Pékin, une "priorité" à ses yeux.

"La part du rouble et du yuan dans les transactions commerciales entre la Russie et la Chine dépasse déjà 90%", a-t-il salué, au moment où la dédollarisation de l'économie russe est un enjeu principal pour le Kremlin, pour atténuer les effets des sanctions occidentales.

"(Cela) signifie que le commerce et les investissements mutuels sont protégés de manière fiable de l'influence de pays tiers", a-t-il d'ailleurs noté.

Or, certaines entreprises russes ont rencontré ces derniers mois des problèmes pour effectuer des virements vers des banques chinoises, car certaines ont tout simplement arrêté les échanges par crainte de sanctions secondaires de la part des États-Unis.

Si Vladimir Poutine n'a pas directement évoqué le problème jeudi, il a indiqué vouloir "renforcer les contacts" entre les deux pays au sujet des transactions bancaires.

07H12

Poutine juge "nuisible" toute alliance politique et militaire "fermée" en Asie-Pacifique

Le président russe Vladimir Poutine a jugé jeudi "nuisible" toute alliance politique et militaire "fermée" dans la région Asie-Pacifique, où son allié chinois est en concurrence avec son rival américain, qui coopère avec l'Australie et le Royaume-Uni pour contrer l'influence de Pékin.

"Il n'y a pas de place pour des alliances militaro-politiques fermées. Nous pensons qu'il est très nuisible et contre-productif de créer de telles alliances", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Pékin aux côtés de son homologue chinois, Xi Jinping, au premier jour d'une visite d'Etat.

07H10

Ukraine: 278 km2 pris en sept jours, plus important gain russe depuis un an et demi

L'armée russe a pris 278 km2 en une semaine dans l'est de l'Ukraine, essentiellement dans la région de Kharkiv, son gain de territoire ukrainien le plus important depuis un an et demi, selon une analyse jeudi de l'AFP à partir de données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

Entre le 9 et le 15 mai, 257 km2 ont été conquis dans la seule région de Kharkiv (nord-est), épicentre de l'offensive russe où Moscou a revendiqué la prise de plusieurs localités. Les 21 autres kilomètres carrés gagnés par l'armée russe l'ont été à différents points de la ligne de front, dont le village symbolique de Robotyné dans le sud du pays.

07H00

L'Ukraine affirme avoir arrêté "l'avancée" russe dans "certaines zones" de la région de Kharkiv

L'armée ukrainienne a indiqué jeudi matin avoir arrêté "l'avancée" russe dans certaines zones de la région de Kharkiv (nord-est) où la Russie a lancé une attaque surprise le 10 mai, occupant de nouveaux territoires.

"La situation dans le secteur de Kharkiv reste compliquée et évolue de manière dynamique. Nos forces de défense ont réussi à stabiliser partiellement la situation, l'avancée de l'ennemi dans certaines zones et localités a été stoppée, mais il essaie toujours de créer les conditions de nouvelles avancées", a indiqué à la télévision le porte-parole des forces ukrainiennes dans la région, Nazar Volochine.

04H20

Xi Jinping affirme que la relation Pékin-Moscou est "propice à la paix"

Le président chinois Xi Jinping a salué jeudi la relation Pékin-Moscou comme "propice à la paix" lors d'une rencontre à Pékin avec son homologue russe Vladimir Poutine, mis au ban par les pays occidentaux depuis son invasion de l'Ukraine.

La relation Chine-Russie "est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix", a estimé Xi Jinping, se disant prêt à renforcer ces liens selon des propos rapportés par le ministère chinois des Affaires étrangères.

Cette relation est un facteur de "stabilité", a estimé de son côté le dirigeant russe, selon les médias russes. Elle "n'est pas opportuniste et elle n'est dirigée contre personne".

Vladimir Poutine est arrivé jeudi à l'aube dans la capitale chinoise, avec l'espoir de convaincre son "cher ami" Xi Jinping d'apporter un soutien plus appuyé à l'effort de guerre russe en Ukraine.

Cette visite de deux jours constitue le premier voyage à l'étranger de M. Poutine depuis sa réélection en mars et son deuxième en Chine en un peu plus de six mois.

Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie à de lourdes sanctions occidentales prises pour la punir de son offensive militaire en Ukraine.

Quelques heures avant son départ, Vladimir Poutine s'est félicité des avancées en Ukraine de l'armée russe qui a revendiqué la prise de plusieurs localités dans la région de Kharkiv (nord-est).

20H45

L'offensive russe sur Kharkiv doit être un "signal d'alarme" pour les alliés de Kiev, selon Londres

L'offensive russe dans la région de Kharkiv doit être un "signal d'alarme" pour les alliés de l'Ukraine, a affirmé mercredi le ministre de la Défense britannique Grant Shapps, regrettant que les Occidentaux aient été "distraits" par d'autres conflits.

L'armée russe a mené des avancées dans le nord-est de l'Ukraine dans une attaque qui a pris de court les forces ukrainiennes affaiblies par le manque d'armements et d'hommes, du fait notamment de la lenteur de l'aide européenne et de l'arrêt quasi-total pendant des mois de celle venant des Etats-Unis.

"J'espère vraiment que c'est le signal d'alarme que nous avons essayé de lancer, et qui va maintenant être entendu, à savoir qu'il ne s'agit pas d'une guerre dans laquelle vous pouvez vous permettre d'être pleinement attentifs, puis de vous détourner ou de vous laisser distraire par un autre conflit, et ensuite vous attendre à ce que rien ne change sur le terrain", a déclaré Grant Shapps sur la chaîne Sky News.

"Nous devons soutenir (les Ukrainiens) tout le temps, et pas que périodiquement" a-t-il insisté, sans toutefois citer nommément le conflit à Gaza entre Israël et le Hamas, qui accapare la diplomatie occidentale et régionale depuis le 7 octobre.

Les Etats-Unis ont récemment approuvé après des mois d'obstruction de la part des Républicains une nouvelle aide de 61 milliards de dollars pour l'armée ukrainienne. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a assuré mardi qu'elle était "en route", promettant qu'elle "fera une réelle différence sur le champ de bataille".

Cette aide a "mis trop de temps" à être débloquée, a estimé M. Shapps, en saluant le fait qu'elle puisse permettre à l'Ukraine de résister à l'avancée russe.

20H40

L'UE s'accorde pour sanctionner des médias russes, Moscou menace de riposter

Les Etats membres de l'UE se sont accordés mercredi pour sanctionner quatre médias russes accusés de diffuser de la propagande pro-Kremlin, malgré un avertissement de Moscou qui a menacé de riposter contre des médias occidentaux.

Les nouvelles mesures approuvées à Bruxelles par les ambassadeurs des pays membres de l'Union européenne visent le média en ligne Voice of Europe, au cœur d'une enquête sur des allégations d'ingérence au sein du Parlement européen, ainsi que trois médias considérés comme proches du Kremlin.

"Quatre réseaux de propagande liés au Kremlin ajoutés à la liste des sanctions : Voice of Europe, Ria Novosti, Izvestia et Rossiiskaia Gazeta", a annoncé la commissaire européenne chargée des Valeurs et de la Transparence, Vera Jourova, sur le réseau social X.

Les sanctions incluront aussi une "interdiction du financement russe des médias, des ONG et des partis politiques de l'UE", a-t-elle précisé.

Des diplomates ont indiqué que les quatre médias russes devraient être officiellement ajoutés à la liste noire prochainement et que cela entraînerait leur interdiction de diffusion dans l'UE.

Le feu vert des Vingt-Sept à ces mesures est intervenu quelques heures après un avertissement lancé par la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, qui a menacé de répliquer en ciblant des médias européens.

"Je tiens à rappeler à toutes ces têtes brûlées de Bruxelles qu'il y a des dizaines de journalistes des pays de l'UE qui vivent très bien et confortablement en Russie", a-t-elle déclaré sur son compte Telegram. 

"Si de telles mesures sont adoptées contre les journalistes et les médias russes par l'UE ou par des pays individuels, les journalistes occidentaux sentiront notre réponse. Nous réagirons immédiatement et très douloureusement contre les Occidentaux", a écrit Mme Zakharova.

Les Vingt-Sept avaient déjà interdit la diffusion en Europe de plusieurs médias russes ou prorusses, dont Russia Today, accusant Moscou d'utiliser ces médias pour "propager sa propagande et conduire des campagnes de désinformation, y compris au sujet de son agression militaire contre l'Ukraine", selon le site internet de l'UE.

Cette interdiction concerne tous les moyens de transmission et de distribution depuis ou à destination des pays de l'UE, que ce soit via le câble, le satellite, l'internet ou encore des plateformes et applications sur téléphones portables.

Ces médias et leurs journalistes peuvent néanmoins continuer à travailler dans l'UE, tant qu'ils n'y diffusent pas leurs productions ou articles, précise l'UE, ajoutant que des personnalités médiatiques russes ont également été sanctionnées dans le passé.
 

5.837690054631, 1.5655517578125

Qui anime ce direct ?