Direct terminé le 10 juillet à 20h30 TU
Direct démarré le 10 juillet à 6h05 TU

DIRECT – Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah affirme soutenir la position du Hamas dans les négociations pour un cessez-le-feu

Le Hezbollah a annoncé trois attaques ce mercredi, dont une "offensive aérienne avec un escadron de drones explosifs" contre la base militaire de Yarden sur le plateau syrien du Golan, annexé par Israël, "ciblant les lieux de regroupement de ses officiers et soldats", dans la soirée. Ce soir, Hassan Nasrallah, affirme soutenir la position du Hamas dans les négociations indirectes avec Israël pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, répétant qu'en cas d'accord, son parti mettrait fin à ses attaques depuis le sud du Liban. Les horaires sont indiqués en temps universel (TU).

Partager
Image
Des supporters du Hezbollah écoutent Hassan Nasrallah prononcer un discours par lien video, dans les quartiers sud de Beyrouth au Liban, le 14 mai 2024.

Des supporters du Hezbollah écoutent Hassan Nasrallah prononcer un discours par lien video, dans les quartiers sud de Beyrouth au Liban, le 14 mai 2024. 

© AP Photo/Hassan Ammar, File
12
nouvelle(s) publication(s)
20H08
offensive israélienne

L'armée israélienne annonce avoir achevé ses "opérations" à Choujaïya

L'armée israélienne a annoncé mercredi soir avoir achevé ses "opérations" lancées le 27 juin à Choujaïya, quartier de l'est de la ville de Gaza théâtre de violents combats depuis cette date.
"Les soldats [...] ont achevé leur mission, qui a duré environ deux semaines, dans la zone de Choujaïya", indique un communiqué militaire selon lequel l'offensive a permis la démantèlement de "huit tunnels" et l'élimination de "dizaines de terroristes".
 

20H01
Cessez-le-feu

Le Hezbollah annonce soutenir la position du Hamas

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, affirme soutenir la position du Hamas dans les négociations indirectes avec Israël pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, répétant qu'en cas d'accord, son parti mettrait fin à ses attaques depuis le sud du Liban.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, le Hezbollah, allié du Hamas, échange quotidiennement des tirs transfrontaliers avec Israël, qui font craindre une guerre à plus grande échelle. "Ce que le Hamas accepte, nous l'acceptons (...) et ce qui satisfait le Hamas nous satisfait", a déclaré Hassan Nasrallah dans une allocution télévisée en hommage à un commandant du mouvement pro-iranien, Mohammed Nasser, tué par l'armée israélienne début juillet. "D'ailleurs, nous ne leur demandons pas de se coordonner avec nous parce que la bataille est avant tout leur bataille", a-t-il ajouté.

Des négociations indirectes pour tenter d'avancer vers un cessez-le-feu à Gaza doivent reprendre au Qatar en présence du directeur de la CIA, William Burns, et du chef du Mossad israélien, David Barnea.
Dimanche, le Hamas a dit, selon un responsable, ne plus réclamer un cessez-le-feu permanent avant toute négociation sur une libération d'otages.

Israël affirme de son côté vouloir poursuivre la guerre jusqu'à la destruction du Hamas.
Dans son discours, Hassan Nasrallah a réaffirmé qu'en cas d'accord sur un cessez-le-feu, "que nous espérons tous, nous cesserons le feu incontestablement".

En réponse au ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, selon qui Israël "continuera de lutter et de faire tout ce qui est nécessaire" contre le Hezbollah, "même s'il y a un cessez-le-feu" à Gaza, Hassan Nasrallah a affirmé que son parti ne tolérerait "aucune agression que l'ennemi israélien pourrait mener contre le Liban en cas de cessez-le-feu à Gaza, même si cela est très improbable".

Le Hezbollah a annoncé trois attaques ce mercredi, dont une "offensive aérienne avec un escadron de drones explosifs" contre la base militaire de Yarden sur le plateau syrien du Golan, annexé par Israël, "ciblant les lieux de regroupement de ses officiers et soldats", dans la soirée.
L'armée israélienne a annoncé qu'une soldate avait été légèrement blessée après que "trois drones furent tombés dans la région de Beit Hameches".

Le Hezbollah, qui a davantage recours aux drones explosifs depuis plusieurs semaines, a indiqué que l'attaque intervenait en représailles "à l'attaque et à l'assassinat perpétrés par l'ennemi israélien (...) sur la route Damas-Beyrouth" la veille.

Les violences à la frontière israélo-libanaise ont fait au moins 499 morts au Liban, selon un décompte de l'AFP. Du côté israélien, au moins 29 personnes ont été tuées, selon les autorités.

17H03
Droits humains

L'Autorité palestinienne interpelle la communauté internationale sur les prisonniers détenus par Israël

L'Autorité palestinienne appelle des diplomates réunis à Ramallah, en Cisjordanie occupée, à condamner les conditions de détention par Israël de milliers de prisonniers palestiniens.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a invité les représentants de nombreux pays, notamment européens, et des organisations internationales, à visionner trois minutes de témoignages de Palestiniens ayant été détenus dans les prisons israéliennes ces derniers mois.

Les images et entretiens recueillis par des médias font état de mauvais traitements comme des privations d'eau, mais aussi des récits de torture et d'humiliations - des accusations que les autorités israéliennes rejettent. "C'est contraire à toutes les lois relatives aux droits humains et cela doit cesser", a déclaré Varsen Aghabekian Shahin, la ministre d'État aux Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne. "C'est une question qui nous préoccupe beaucoup", a-t-elle poursuivi, "nous espérons qu'elle préoccupe aussi le reste du monde".

S'appuyant sur des chiffres d'ONG palestiniennes de défense des prisonniers, la ministre a affirmé qu'environ 9.600 Palestiniens étaient détenus par Israël.
Les chefs d'accusation sont multiples : organisation d'attaque, meurtre, appels parfois indirects à la violence sur les réseaux sociaux... La situation s'est significativement dégradée depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché une guerre meurtrière dans la bande de Gaza.
Les autorités pénitentiaires israéliennes ont alors annoncé "l'état d'urgence en prison", qui s'est traduit par un durcissement des conditions de détention, dont la fin des visites au parloir.

Dans un rapport remis lors de cette réunion, le ministère palestinien affirme que 18 détenus ont été "tués" dans les prisons israéliennes depuis le 7 octobre. Qaddura Fares, le président du Club des prisonniers, une ONG palestinienne, s'est également inquiété du sort des personnes arrêtées dans la bande de Gaza depuis la guerre: des milliers selon lui, dont il estime que la plupart ont été relâchées.
L'armée israélienne avait annoncé en décembre l'ouverture d'une enquête après la mort en détention de plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. "Je pense que la communauté internationale dispose des outils nécessaires pour mettre un terme à ce qui se passe", estime  Qaddura Fares.

Il a listé plusieurs mesures à prendre par la diplomatie internationale, parmi lesquelles des déclarations de condamnation ou la convocation d'ambassadeurs israéliens.
Sollicités par l'AFP, plusieurs diplomates invités n'ont pas souhaité réagir.

Le 3 juillet, le Haut-commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a dit avoir "reçu des rapports très inquiétants et très pénibles sur la façon dont les détenus palestiniens sont traités par les forces israéliennes depuis le 7 octobre".

16H12
Hamas

Les "massacres" d'Israël à Gaza renforcent les exigences du Hamas déclare un responsable du Hamas

Un responsable du Hamas, Hossam Badran, declare à l'AFP que l'"intensification" des "massacres" israéliens dans la bande de Gaza avait pour effet de renforcer les exigences du mouvement islamiste, au moment où des négociations doivent reprendre en vue d'un cessez-le-feu.

Interrogé sur les opérations israéliennes dans la ville de Gaza, où l'armée a renforcé son offensive ces derniers jours, Badran a estimé qu'Israël tentait "de faire pression sur les négociations en intensifiant les bombardements, les déplacements et les massacres, en espérant que la résistance (les groupes armés, NDLR) renoncera à ses demandes légitimes".
"Mais elle obtiendra le résultat inverse, car les massacres nous poussent à nous accrocher à nos exigences concernant l'arrêt de la guerre et le retrait de Gaza", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne, qui avait affirmé en janvier avoir démantelé "la structure militaire" du Hamas dans le nord de Gaza, y a mené et renforcé ses raids ces derniers jours, poussant des dizaines de milliers de personnes à se déplacer.

En parallèle, quatre écoles ont été visées par l'armée en quatre jours, faisant au moins 49 morts, d'après des sources à Gaza dont le Hamas. Israël a dit viser des "terroristes".
Le chef politique du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh, avait indiqué lundi avoir averti les médiateurs que les "conséquences catastrophiques" des événements en cours pourraient "ramener les négociations à la case départ".

Après des mois d'efforts restés vains, de nouvelles discussions sont prévues au Qatar pour tenter d'avancer vers un cessez-le-feu et une libération d'otages enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre. "Nous ne pouvons savoir avec certitude jusqu'à quel point pourront aller les négociations malgré la souplesse que nous avons manifestée", a affirmé Badran, accusant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de tenter "d'empêcher de parvenir à un accord pour des raisons purement personnelles".

12h28
MSF

MSF s'alarme de ne plus recevoir de matériel médical à Gaza depuis deux mois

Médecins sans frontières (MSF) alerte sur une "grave" pénurie de matériel médical dans la bande de Gaza, où aucun camion de l'ONG française n'a pu entrer depuis plus de deux mois, alors que la guerre continue de faire rage entre le Hamas et Israël.

"Nous sommes confrontés à une pénurie grave de beaucoup de matériel, comme des compresses" ou des "gants chirurgicaux", a déploré dans une interview avec l'AFP à Paris Amber Alayyan, responsable du programme médical pour la Palestine de MSF.

Voir aussi : Gaza : MSF parle d'une situation "apocalyptique"

"Aucun camion de MSF n'est entré à l'intérieur de Gaza depuis la fin du mois d'avril", déplorait l'ONG dans un communiqué daté du 5 juillet, exhortant Israël à ouvrir "davantage de points de passage" vers le territoire assiégé.

"Nous recevons des personnes blessées dans des bombardements, par balle, des attaques de drones", s'est alarmée Amber Alayyan. "Nous voyons des gens qui vivent dans des conditions si précaires qu'ils cuisinent à même le sol et le poêle explose". 

Face aux pénuries, les équipes de l'ONG changent les pansements tous les quatre jours, au lieu de deux auparavant, a donné comme exemple la pédiatre.

12H27
Réaction

Paris juge "inacceptables" les frappes d'Israël sur des écoles à Gaza

La diplomatie française juge "inacceptable que des écoles, a fortiori abritant des populations civiles déplacées par les combats, soient ciblées" par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza.
"La frappe menée hier (mardi, ndlr) sur l'école Al-Awda, et qui a fait plusieurs morts, est la troisième ciblant une école de déplacés depuis samedi dernier. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur ces frappes", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
 

12h14
Déclaration

Israël affirme avoir tué ou blessé « 60% » des combattants du Hamas

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé mercredi que l'armée israélienne avait « éliminé ou blessé 60% » des combattants du Hamas après neuf mois de guerre avec le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza, évoquant une « réussite » militaire.

Alors que le conflit entre Israël et le Hamas est entré dimanche dans son dixième mois et que les efforts de médiation s'intensifient, les « réussites sont nombreuses », a vanté Yoav Gallant à la tribune de la Knesset, le Parlement israélien.

Voir aussi : Gaza : une école abritant des déplacés palestiniens touchée

L'armée opère actuellement dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza et a notamment renforcé ces derniers jours une offensive dans la ville de Gaza. Elle avait pourtant annoncé début janvier avoir « achevé le démantèlement de la structure militaire » du Hamas dans le nord du territoire palestinien, où se trouve la ville, avant de lancer ses opérations terrestres dans le centre et le sud du territoire.

« Nous avons éliminé ou blessé 60% des terroristes du Hamas », a déclaré M. Gantz, assurant que les forces israéliennes avaient « démantelé une grande majorité » des bataillons du Hamas et que « les soldats se battent depuis neuf mois (...) avec dévouement, sacrifice et succès ».

Voir aussi : A Gaza, des terres fertiles ravagées par la guerre

Interrogée par l'AFP sur le nombre de combattants correspondant à ce pourcentage, l'armée israélienne a dit « vérifier » ces informations. Le ministère de la Défense n'a pas clarifié ce pourcentage dans l'immédiat.

11h47
Nouveau bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 38 295 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas qui dirige la bande de Gaza, a annoncé un nouveau bilan de 38 295 morts dans le territoire palestinien, depuis le début de la guerre avec Israël.

Frappes sur Gaza

Une femme palestinienne serre dans ses bras son fils blessé lors du bombardement israélien de la bande de Gaza dans un hôpital de Khan Younès, mardi 9 juillet 2024. 

AP Photo/Jehad Alshrafi

Au moins 52 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 88 241 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

10h34
Réaction

L'Allemagne dénonce une frappe « inacceptable » d'Israël sur une école à Gaza

Le ministère allemand des Affaires étrangères a jugé, mercredi, « inacceptable » une frappe meurtrière imputée à Israël contre une école abritant des déplacés dans le sud de Gaza. Il demande l’ouverture d’une enquête rapidement.

Tweet URL

« Il est inacceptable que des personnes soient tuées alors qu'elles cherchent refuge dans des écoles. Les attaques répétées de l'armée israélienne contre des écoles doivent cesser et une enquête doit être menée rapidement », a déclaré le ministère sur le réseau social X.

10h17
Évacuation

Israël largue des tracts sur Gaza-ville appelant tous les habitants à partir

L'armée israélienne a largué, mercredi, des tracts sur la ville de Gaza, appelant « toutes les personnes » dans cette localité du nord du territoire palestinien assiégé à partir vers le sud en empruntant des « corridors de sécurité », a constaté un journaliste de l'AFP.

« À toutes les personnes présentes dans la ville de Gaza, des corridors de sécurité vous permettent de vous rendre rapidement et sans inspection de la ville de Gaza vers des abris à Deir el-Balah et Al Zawiya », indique ce tract vu par un correspondant de l'AFP. « La ville de Gaza reste une zone de combats dangereuse », prévient le texte.

7h55
Réseaux sociaux

Facebook et Instagram vont retirer plus de messages ciblant les « sionistes »

Meta (Facebook et Instagram) va désormais retirer les messages comportant le terme « sioniste », quand il se réfère à des personnes juives ou israéliennes et contient des discours déshumanisants ou des stéréotypes antisémites, alors que le conflit à Gaza alimente les discours de haine, dont l'antisémitisme, en ligne.

«Nous allons maintenant supprimer les messages ciblant les « sionistes » dans plusieurs domaines où notre enquête a montré que le terme tend à être utilisé pour désigner les juifs et les Israéliens, avec des comparaisons déshumanisantes, des appels à nuire, ou des dénis d'existence », a indiqué le groupe californien dans un communiqué mardi.

Le géant des réseaux sociaux avait lancé une réflexion sur la modération de ce terme sur ses plateformes il y a cinq mois, « compte tenu de la polarisation croissante du discours public due aux événements au Moyen-Orient ».

Voir aussi : Meta (Facebook, Instagram) va retirer plus de messages ciblant les "sionistes"

A titre d'exemple, l'entreprise cite notamment les « affirmations selon lesquelles (les sionistes) dirigeraient le monde ou contrôleraient les médias », les « comparaisons déshumanisantes, telles que des comparaisons avec des porcs, des saletés ou de la vermine » et « les appels à la violence physique ».

Amnesty International a cependant appelé Meta en février à ne pas « interdire les critiques du « sionisme » ou des « sionistes » en général », pour ne pas « étouffer les voix qui s'élèvent contre les violations systématiques des droits des Palestiniens par le gouvernement israélien ».

06h30
Bombardement

Une nouvelle frappe contre une école fait 29 morts

Vingt-neuf Palestiniens ont été tués mardi dans une frappe contre une école abritant des déplacés dans le sud de Gaza, a indiqué le Hamas en accusant Israël, au moment où les troupes israéliennes sont engagées dans une offensive majeure dans le nord du territoire.

« Une frappe a visé la porte de l'école Al-Awda d'Abassan, à l'est de Khan Younès. Il y a eu 29 martyrs », a indiqué une source médicale à l'hôpital Nasser de la ville. « Ce massacre est la continuation du crime de génocide que l'armée d'occupation a lancé contre notre peuple pour le 10e mois consécutif », a affirmé le bureau de presse du Hamas.

Voir aussi : Gaza: 29 morts dans une nouvelle frappe contre une école imputée à Israël

De son côté, l'armée israélienne dit avoir visé près de l'école « un terroriste de la branche armée du Hamas » ayant notamment pris part à l'attaque du 7 octobre. Elle assure « vérifier les informations selon lesquelles des civils ont été touchés » dans cette frappe, la quatrième à toucher une école en autant de jours dans la bande de Gaza.

Trois autres écoles abritant des déplacés ont été touchées depuis samedi par des bombardements israéliens qui ont fait au moins 20 morts selon des sources palestiniennes. Dans ces trois cas, l'armée dit avoir ciblé des « terroristes », après avoir accusé le Hamas de « se servir des habitants comme des boucliers humains ».

Qui anime ce direct ?

avec agences