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Direct DIRECT - À 4 jours du premier tour, Gabriel Attal poursuit sa course de fond

À 4 jours du premier tour des législatives, le Premier ministre Gabriel Attal continue sa course de fond pour tenter de réduire l'écart avec la gauche et l'extrême droite, toujours favorite dans les sondages pour ces élections qui s'annoncent historiques. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Gabriel Attal

Le Premier ministre français Gabriel Attal pose avant un débat diffusé sur la chaîne de télévision française TF1, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le mardi 25 juin 2024. 

@Dimitar Dilkoff, via AP
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16h11
Extrêmes

Les groupuscules d'ultradroite du GUD et des Remparts dissous, à quelques jours des législatives

Plusieurs groupuscules d'ultradroite, dont le GUD (Groupe union défense), actif à Paris, et Les Remparts, basé à Lyon, ont été dissous mercredi en Conseil des ministres, à quelques jours du premier tour des élections législatives. Une association islamiste, "Jonas Paris", a également été dissoute.  

"Nous venons de dissoudre des associations d'ultra-droite, dont le GUD, et d'islamistes radicaux", écrit sur X le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "La haine des extrêmes doit être combattue par la République", ajoute-t-il

Le GUD est un syndicat étudiant d'ultradroite créé dans les années 1970 et réactivé il y a un an et demi après une mise en sommeil en 2017. Les trois structures lyonnaises dissoutes sont Les Remparts, présenté comme un "groupement de fait", ainsi que deux associations, La Traboule et Top Sport Rhône, qui gèrent le bar et la salle de sports où se retrouvent ses membres dans le Vieux-Lyon.

Ces dissolutions constituent "un signe de fermeté" de la part du gouvernement qui montre "pour des raisons politiques qu'il est soucieux des troubles à l'ordre public que ces mouvances peuvent causer", souligne le politologue expert de l'extrême droite Jean-Yves Camus.

14h48
État des troupes

À droite, une campagne en ordre dispersé

Déboussolés par l'alliance entre son président Eric Ciotti et le RN, présentés comme "mort" par leur député Aurélien Pradié et dépourvus de figure nationale : Les Républicains misent sur l'ancrage local face à la confusion pour sauver la mise aux législatives. "La marque LR est tellement décrédibilisée que tout le monde fait sa campagne en local et chacun laboure le terrain de son côté", commente un conseiller LR qui, comme toutes les sources consultées par l'AFP exige l'anonymat pour s'exprimer.

Une volonté d'abattre la carte de l'ancrage local qui avait certes permis à 61 députés de sauver leur peau en 2022 après la déroute de la droite à la présidentielle, mais qui exacerbe le trouble semé par Eric Ciotti depuis qu'il a rompu le cordon sanitaire avec l'extrême droite il y a deux semaines. Un président encombrant dont le parti a tenté en vain de se débarrasser à deux reprises et qui s'efforce une troisième fois de l'exclure mercredi, la justice étant saisie pour qu'elle désigne un administrateur ad hoc s'il ne convoque pas lui-même un nouveau bureau politique d'ici 18H30.

14h43
Énergie

Les industriels français inquiets du programme de l'extrême droite

Arrêter l'éolien en France, comme le promet le RN, parti d'extrême droite en tête des intentions de vote aux législatives de dimanche, risque de tourner à la "casse industrielle", s'inquiètent les acteurs de la filière. Le Rassemblement national, s'il arrivait au pouvoir à l'issue des élections anticipées, a promis d'arrêter le déploiement de l'énergie éolienne, sur terre comme en mer. 

Il promet à la place 20 réacteurs nucléaires d'ici 2042, un objectif que le secteur lui-même s'estime largement incapable de tenir. "C'est le radeau de la Méduse des illusions", estime Pierre Peysson, direction France de RWE pour l'éolien en mer, depuis Nantes (ouest) et le salon annuel des énergies marines Seanergy. Selon lui, "le principe de réalité", commandé par les forts besoins en électricité et l'impératif climatique, finira par s'imposer, mais en attendant les dégâts pourraient être lourds.

14h13
Scrutin

Les électeurs de l'étranger votent en masse

Déjà 250 000 Français résidant à l'étranger ont voté en ligne en 24 heures pour les législatives anticipées de dimanche, a annoncé mercredi le ministère des Affaires étrangères sur le réseau social X, soit autant qu'en cinq jours lors du même scrutin en 2022. Le vote en ligne s'est ouvert mardi et se terminera jeudi midi. Il a vite été pris d'assaut, entraînant des problèmes d'accès au service. 

"Face à l'affluence, le portail de vote doit augmenter ses capacités d'accueil", avait reconnu la Direction des Français à l'étranger sur X hier, conseillant aux électeurs de se reconnecter "plus tard". La réouverture du portail avait été annoncée une heure après, mais les internautes continuent à signaler sur X de problèmes d'identifiants et de mots de passe.

Lors des dernières élections législatives de 2022, ce mode de scrutin avait été le plus utilisé par les Français habitant à l'étranger, utilisé par 17,32% des inscrits au premier tour dans les onze circonscriptions concernées, pour un taux de participation global de 22,51%.

13h46
Diplomatie

Berlin assure la poursuite de la coopération franco-allemande

La coopération entre les gouvernements français et allemand se poursuivra quelle que soit l'issue des élections législatives en France, a assuré mercredi le porte-parole du gouvernement allemand. "Naturellement, nous travaillons étroitement et en confiance avec la France, notre partenaire le plus important et le plus proche en Europe", dit Steffen Hebestreit lors d'un point presse régulier à Berlin.

Il était notamment interrogé sur l'avenir des conseils des ministres franco-allemands, après les élections en France. Ces conseils, qui réunissent le président et le Premier ministre français, le chancelier allemand et tout ou partie des ministres français et allemands, se tiennent une à deux fois par an, tour à tour en France et en Allemagne.  "Attendons de voir ce que donnent les élections. Et après les élections, nous verrons comment nos relations évoluent", ajoute-t-il.

Vif débat autour d'un barrage contre l'extrême-droite

"Choix historique", "peur", "valeurs". À quatre jours du premier tour des législatives en France, les candidats des trois principaux blocs politiques dramatisent les enjeux du scrutin et débattent d'un hypothétique barrage contre l'extrême droite, plus que jamais grande favorite. Le Rassemblement national (RN) et ses alliés d'extrême droite conservent une avance confortable dans les sondages (36%), devant le Nouveau Front populaire (NFP), hétéroclite coalition des forces de gauche (28,5) et, en troisième position, l'alliance centriste autour de la majorité sortante (21%) du président Emmanuel Macron. 

L'issue du scrutin reste pour autant incertaine en terme de sièges à l'Assemblée nationale, d'autant que les électeurs devraient se mobiliser beaucoup plus les 30 juin et 7 juillet (entre 60 et 64% de participation attendue) qu'en 2022 (47,8%) ou aux dernières européennes.  Hier soir, le leader d'extrême droite Jordan Bardella, le Premier ministre macroniste Gabriel Attal et le représentant de l'alliance de gauche Manuel Bompard se sont affrontés dans un débat télévisé tendu, qui a surtout illustré la confiance de M. Bardella dans la victoire de son camp. Calme, manifestement mieux préparé que lors d'un précédent débat face à Gabriel Attal il y a un mois pendant la campagne des élections européennes, M. Bardella s'est clairement projeté au poste de Premier ministre qui lui reviendra si son parti gagne la majorité absolue à l'Assemblée.

11h31
Fonctionnement politique

Comment gouverner sans majorité absolue ?

Nombre des voisins de la France, où le système parlementaire est prédominant, sont habitués à avoir à leur tête des dirigeants ne disposant que d'une majorité relative. Culture du compromis, coalitions, accords au cas par cas... Voici quelques exemples de la façon dont ces régimes fonctionnent.

En Allemagne, les coalitions sont la marque de fabrique du système politique parlementaire allemand de l'après-guerre, au point qu'il n'y a eu que 14 mois de gouvernement ne reposant que sur une seule force politique (la CDU d'Adenauer en 1960-61). Le gouvernement actuel d'Olaf Scholz est ainsi un attelage des partis social-démocrate, libéral et écologiste. 

Après la chute du régime fasciste de Benito Mussolini en Italie, les fondateurs de la République ont voulu en 1946 un système qui évite de donner trop de pouvoir à un seul parti ou individu. Mais l'instabilité politique est notoire en dans le pays (presque 70 gouvernements y ont été formés depuis), marqué par des coalitions mouvantes et de courte durée. 

Giorgia Meloni, leader de ce parti post-fasciste, dirige le gouvernement depuis octobre 2022, à la tête d'une coalition avec deux autres partis d'extrême droite. Elle a proposé de modifier la Constitution pour faire élire le chef du gouvernement au suffrage universel direct, selon elle pour combattre l'instabilité.

La culture du compromis est solidement ancrée en Suède mais la montée des Démocrates de Suède (SD, classé à l'extrême droite), a troublé le jeu politique depuis plus d'une dizaine d'années. En septembre 2022, un bloc inédit réunissant droite et extrême droite a remporté de justesse les législatives. La droite, formée des Modérés du Premier ministre Ulf Kristersson, des Chrétiens-démocrates et des Libéraux, a formé un gouvernement minoritaire soutenu au parlement par les SD.

Pendant plusieurs décennies, le bipartisme a été la norme en Espagne. Le Parti populaire (PP, droite) et le Parti socialiste (PSOE, gauche) ont alternativement détenu la majorité absolue. Mais ce bipartisme a volé en éclats fin 2015 avec l'entrée en force au Parlement du parti libéral Ciudadanos et du parti de gauche radicale Podemos, entraînant une période d’instabilité qui perdure. Le pays a ainsi connu quatre élections générales en quatre ans jusqu'à fin 2019, date à laquelle le PSOE s'est allié à Podemos pour former le premier gouvernement de coalition du pays depuis la fin de la dictature franquiste en 1975, sous la direction du socialiste Pedro Sánchez. 

Monarchie constitutionnelle de type parlementaire, la Belgique est gouvernée par des coalitions. Les Parlements (niveau fédéral et entités fédérées) sont élus au scrutin proportionnel, favorisant la fragmentation politique des assemblées avec des majorités difficiles à bâtir.

Dans le système politique des Pays-Bas très fragmenté, où aucun parti n'est assez fort pour gouverner seul, les élections sont généralement suivies de mois de tractations (103 jours en moyenne depuis 1946) pour  former un gouvernement. Il a même fallu 271 jours pour former le dernier gouvernement de coalition de droite et du centre de Mark Rutte en 2021, un record. L’actuel accord de coalition, menée par l’extrême-droite de Geert Wilders, a été trouvé en mai, près de six mois après les élections.

11h03
Demandez le programme

Le RN à la peine pour clarifier son programme sur les retraites avant les législatives

Les cadres du Rassemblement national tentent de mettre au clair leur position sur les retraites, après que leur chef de file Jordan Bardella a évoqué la veille plusieurs âges de départ à 60, 62 voire 66 ans. Hier soir lors du premier débat télévisé avant les législatives des 30 juin et 7 juillet, le président du RN a de nouveau semé le trouble sur le sujet sensible des retraites.

Répétant son intention de permettre "dès l'automne" à "ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans" de "partir avec un temps de cotisation de 40 annuités et un âge de départ légal de 60 ans", il ajoute que pour les autres "il y aura une progressivité qui tournera autour d'un âge pivot de 62 ans et de 42 annuités" et que "par conséquent" dans le cas d'une carrière débutée "à 24 ans vous partirez avec 42 années de cotisation, c'est à dire 66 ans".

10h03
Jeux Olympiques

La maire de Paris accuse Macron de "gâcher la fête" des JO avec la dissolution

Le président français Emmanuel Macron prend le risque, en provoquant une "élection décidée au pied levée" si proche des Jeux olympiques, d'"abîmer ce beau moment" et de "gâcher la fête", accuse la maire de Paris Anne Hidalgo, mercredi dans un entretien au journal Ouest-France.   La dissolution soudaine de l'Assemblée nationale annoncée par le chef de l'Etat le 9 juin au soir doit déboucher le dimanche 7 juillet sur la définition d'un nouvel équilibre parlementaire. La couleur du gouvernement qui en ressortira, à moins de trois semaines de la cérémonie d'ouverture des JO, demeure incertaine. 

"Dans un geste de maltraitance des Français, le Président gâche la fête", a dénoncé la maire socialiste auprès du quotidien régional. "C'est le rassemblement de l'humanité autour du sport. Pourquoi abîmer ce beau moment avec cette élection décidée au pied levé, sans consulter personne ?", déplore-t-elle.

8h53
Tractations

Tondelier veut rencontrer les macronistes pour parler "désistement républicain" au second tour

La cheffe des Écologistes Marine Tondelier demande à rencontrer les chefs de partis du camp macroniste pour les convaincre d'accepter un "désistement républicain" afin de battre le Rassemblement national au second tour des législatives anticipées. "J'écrirai aujourd'hui aux chefs des partis de la majorité présidentielle, Horizons, Renaissance, Modem, UDI, je demanderai même à les voir parce que je veux qu'ils m'expliquent les yeux dans les yeux pourquoi ils ne font pas la différence entre l'extrême droite et la gauche", déclare Marine Tondelier sur BFMTV et RMC.

La patronne du parti écologiste, qui répète que ses candidats se désisteront "si nous sommes en troisième position et que nous risquons de faire élire quelqu'un d'extrême droite", accuse ses homologues du centre et de droite d'avoir "perdu leur boussole", à l'inverse des "électeurs de gauche" qui "n'ont jamais hésité, pas par plaisir mais parce que nous avons des principes".

Prédisant qu'"il y aura beaucoup de triangulaires parce que la participation va être importante" au premier tour, Marine Tondelier estime que "ce désistement républicain pourrait faire basculer des dizaines de circonscriptions" et souligne que "les consignes que vont donner les partis vont compter".

8h50
Contexte

Une "mobilisation exceptionnelle" difficile à traduire en intentions de vote

Vacances décalées, explosion du nombre de procurations: les électeurs devraient se mobiliser beaucoup plus pour les législatives des 30 juin et 7 juillet qu'en 2022 ou aux européennes, mais il est difficile de prédire à qui ce regain profitera. "On s'attend à une sur-mobilisation" pour ce scrutin, indique Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l'université de Paris II.

Les sondages anticipent un regain de participation par rapport aux dernières législatives : entre 60 et 64%, contre 47,8% en 2022. Une inflexion notable, alors que le désintérêt pour le premier tour de ces élections est constant depuis 1993, après un pic en 1978 (82,8%). Autre indicateur, le nombre de procurations a bondi par rapport aux dernières législatives. Près de 1,38 million avaient été établies au 23 juin, à sept jours du premier tour, selon le ministère de l'Intérieur. C'est six fois plus qu'à la même échéance en 2022.

7h06
Couleur politique

Une campagne très polarisée qui attire les violences

Plusieurs candidats et militants ont été agressés alors qu'ils faisaient campagne pour les élections législatives, dans un contexte d'antagonismes exacerbés entre les blocs Rassemblement national, Nouveau Front populaire et camp macroniste. Ils s'accusent mutuellement de violences.

"Quand je distribue des tracts sur les marchés, des gens les chiffonnent et les jettent en me lançant: 'On ne veut pas de vous!'. Je n'ai jamais vu ça. Avant, ils les prenaient même s'ils ne votaient pas pour nous, ils restaient polis", raconte Fatiha Keloua Hachi, députée socialiste sortante et candidate du NFP en Seine-Saint-Denis.

Au-delà des tracts piétinés, plusieurs candidats et militants de tous bords ont été agressés, physiquement ou verbalement. Cette campagne éclair, "très, très polarisée", avec "un fort enjeu" et "deux blocs antagonistes", a "réactivé des comportements exacerbés", analyse Luc Rouban, politologue au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof).

6H58
Déclaration de Marine Le Pen

Marine Le Pen s'attend à "des manifestations" de "l'extrême gauche" si le RN gagne

La patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé mercredi qu'il y aurait "probablement des manifestations dans les rues" si son parti remportait les élections législatives, et a accusé par avance "l'extrême gauche" d'en être "responsable".
 

Marine Le Pen

La leader française d'extrême droite Marine Le Pen arrive au siège du Rassemblement national, le lundi 10 juin 2024 à Paris. 

@Photo AP/Thomas Padilla

En tête dans les sondages, qui lui prédisent une majorité relative voire absolue au soir du 7 juillet, le parti d'extrême droite s'attend à voir sa victoire contestée.
 

Si pour notre plus grand malheur l'extrême gauche gagnait ces élections législatives il n'y aurait pas une manifestation dans les rues. Si nous gagnons les élections législatives, alors oui probablement il y aura des manifestations dans les rues, c'est donc l'extrême gauche qui est responsable de cela.

Marine Le Pen, patronne du RN
 

5H15
Affrontement télévisé

Des élections qui s'annoncent historiques

Au lendemain du premier grand affrontement télévisé de la campagne avec Jordan Bardella pour le Rassemblement national et Manuel Bompard pour La France insoumise, le chef de la majorité sortante est attendu à Azay-le-Rideau et Parçay-Meslay en Indre-et Loire.
Jordan Bardella poursuivra de son côté son marathon médiatique avec une double intervention chez l'animateur Cyril Hanouna sur Europe 1, et le soir sur CNEWS.

débat TV

De gauche à droite, le président du Rassemblement National d'extrême droite Jordan Bardella, le Premier ministre français Gabriel Attal et le membre du parti d'extrême gauche La France Insoumise Manuel Bompard posent avant un débat diffusé sur la chaîne de télévision française TF1, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le mardi 25 juin 2024.  

@Dimitar Dilkoff, via AP


Durant plus d'une heure trente mardi soir, les représentants des trois blocs en lice ont ferraillé sur le pouvoir d'achat, la hausse des impôts, les retraites, l'immigration ou la défense du nucléaire.
"On peut agir pour le pouvoir d'achat", a assuré le président du RN, qui promet une baisse immédiate de la TVA à 5,5% sur les carburants, l'électricité et le gaz s'il devient Premier ministre.
"Combien ça coûte et comment vous le financez ?", a riposté Gabriel Attal, se posant en défenseur du sérieux budgétaire et l'accusant de vouloir "faire croire à la lune".
Manuel Bompard a accusé ironiquement Jordan Bardella, "le futur Premier ministre du pouvoir d'achat", d'avoir "petit à petit abandonné l'ensemble des mesures pour y répondre", et Gabriel Attal d'avoir "gorgé les plus riches dans ce pays".

Bardella

Le président du parti d'extrême droite français Rassemblement National, Jordan Bardella, pose avant un débat diffusé sur la chaîne de télévision française TF1, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le mardi 25 juin 2024. 

@Dimitar Dilkoff, via AP

Au lendemain de la proposition du chef de file de l'extrême droite d'empêcher des binationaux d'occuper certains postes jugés stratégiques, Gabriel Attal a estimé que "3,5 millions de Français binationaux se sont sentis injuriés et humiliés".
Il a aussi accusé Jordan Bardella d'hypocrisie en ayant une représentante franco-russe, Tamara Volokhova, à un poste sensible du Parlement européen.
 

Re(voir) aussi : France : Emmanuel Macron dissout l'Assemblée nationale

France : le coup de poker d'Emmanuel Macron

Après son succès aux européennes, le RN domine les sondages du premier tour, à 36% des intentions de vote selon un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, et peut caresser l'ambition d'une accession au pouvoir historique. Il devance la coalition de gauche Nouveau Front populaire (28,5%) et le camp présidentiel (21%).
 

 

Qui anime ce direct ?

AFP