Plusieurs groupuscules d'ultradroite, dont le GUD (Groupe union défense), actif à Paris, et Les Remparts, basé à Lyon, ont été dissous mercredi en Conseil des ministres, à quelques jours du premier tour des élections législatives. Une association islamiste, "Jonas Paris", a également été dissoute.
"Nous venons de dissoudre des associations d'ultra-droite, dont le GUD, et d'islamistes radicaux", écrit sur X le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. "La haine des extrêmes doit être combattue par la République", ajoute-t-il
Le GUD est un syndicat étudiant d'ultradroite créé dans les années 1970 et réactivé il y a un an et demi après une mise en sommeil en 2017. Les trois structures lyonnaises dissoutes sont Les Remparts, présenté comme un "groupement de fait", ainsi que deux associations, La Traboule et Top Sport Rhône, qui gèrent le bar et la salle de sports où se retrouvent ses membres dans le Vieux-Lyon.
Ces dissolutions constituent "un signe de fermeté" de la part du gouvernement qui montre "pour des raisons politiques qu'il est soucieux des troubles à l'ordre public que ces mouvances peuvent causer", souligne le politologue expert de l'extrême droite Jean-Yves Camus.