Fin le 8 mars à 18 H TU
Démarré le 8 mars à 7 H TU

DIRECT 8 mars : la mobilisation

Officialisée par les Nations unies en 1977 et par la France en 1982, le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est né de la volonté des femmes d'obtenir le droit de vote et l’égalité des sexes. En 2024, cette journée s'inscrit au coeur d'une actualité brûlante pour toutes les femmes entre prises de parole, acquis et reculs de leurs droits et libertés.

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manif 8 mars

Le 8 mars à Paris. 

©Terriennes (MH)
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17h15
Turquie

Difficile mobilisation

Des centaines de femmes ont commencé à se rassembler en fin de journée dans une rue menant à la place Taksim d'Istanbul, qui comme les années précédentes est interdite d'accès. Des policiers forment des cordons dans le quartier pour empêcher tout rassemblement sur ou aux abords immédiats de la place Taksim, ont constaté des journalistes de l'AFP. Une marche est également prévue dans la capitale, Ankara, sur une artère où les manifestations sont interdites depuis plusieurs années également.

17h00
Italie

Pour "des droits humains fondamentaux"

Des milliers de personnes sont descendues dans les rues à Rome et à Milan pour des manifestations appelant notamment à faire cesser la violence contre les femmes, après plusieurs cas de féminicides au grand retentissement.

Au moins 10 000 personnes se sont réunies dans la capitale dans le  Circo Massimo, une ancienne arêne romaine, selon la police. Elles étaient un millier environ à Milan, où une pancarte disait "Les filles veulent juste avoir des droits humains fondamentaux".

D'autres disaient leur opposition à la Première ministre d'extrême droite Giorgia Merloni, qui se décrit comme une "mère chrétienne" et est opposée à l'avortement.

rome 8 mars

"Nous faisons grève contre la violence patriarcale". Rome, le 8 mars 2024. 

©AP Photo/Alessandra Tarantino
17h20
Contre le patriarcat

Manifestations du 8 mars partout en France

Partout en France, des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés ce 8 mars 2024 dans plus de 160 villes. Dans les grandes villes, les premiers cortèges sont partis dès 10 heures, comme à Marseille. Nantes a suivi le mouvement en fin de matinée, puis Bordeaux, Lyon, Lille, Rennes, Montpellier...

2500 personnes ont défilé à Bordeaux où la manifestation a commencé à midi.

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A Lille, un millier de personnes se sont mobilisées pour la Journée internationale des droits des femmes.

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Les droits des femmes ont mobilisé 1500 personnes à Montpellier.

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17h20
Contre les violences

Les femmes contre les féminicides

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16h15
Bastille

La manifestation des femmes à Paris arrive à son terme

Plus de 100 000 personnes ont pris part à la manifestation à Paris, selon les organisateurs. 

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16h00
Solidarité

Femmes sans frontières

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Dans les cortèges de France, on manifeste aussi pour pour les femmes des pays en guerre, comme Pauline, 23 ans, étudiante à Lille: "On a énormément de privilèges par rapports aux autres société. En théorie on n'est pas trop mal, mais on n'est pas égaux avec les hommes".

 

15h45
Espagne

Pour l'égalité et contre les violences

En Espagne aussi, les femmes célèbrent la Journée internationale de leurs droits par une journée de grève et des dizaines de manifestations dans tout le pays contre l'écart salarial et la violence à l'égard des femmes.

8 mars espagne

Etudiantes défilant à l'occasion de la Journée internationale des droits des femme à Barcelone, le 8 mars 2024. 

©AP Photo/Emilio Morenatti
15h30
Travail

Contre les inégalités salariales

"Cherche zizi pour meilleur salaire", pouvait-on lire sur une pancarte à Bordeaux. Carole, professeure des écoles de 35 ans participait pour la première fois à la manifestation du 8 mars pour "essayer de faire bouger les choses". 

Les salariées gagnaient en moyenne 23,5% de moins que les hommes dans le secteur privé en 2022, a rappelé mardi l'Insee, écart qui s'explique en partie par "le moindre volume de travail annuel des femmes", moins souvent en emploi et davantage à temps partiel. A temps de travail identique, le salaire moyen des femmes reste inférieur de 14,9% car elles travaillent dans des secteurs et à des postes "moins rémunérateurs".

A Montpellier, Simon Requena, 25 ans, ingénieur, estime que "le compte n'y est pas" : "Dans mon entreprise, il n'y a qu'une seule femme. L'accès à certains domaines professionnels, le salaire, le respect et la considération envers les femmes, doivent encore évoluer".

A Strasbourg, Solène Lavelle, 35 ans, chargée de communication, est venue accompagnée de sa fille de 6 ans : "Je veux lui montrer que les femmes se rassemblent pour faire valoir leurs droits".

14h25
#metoo cinéma

Contre les violences sexuelles et sexistes

Gérard Depardieu, Jacques Doillon, Benoît Jacquot... Accusations et révélations d'abus sexistes et sexuels se suivent ces derniers temps contre des grands noms du cinéma français qui sont la cible des slogans de la manifestation du 8 mars à Paris.

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Julie Doidy 19 ans, étudiante en arts plastiques, tient une pancarte où il est écrit "MERCI JUDITH" : "Je voulais dire merci à Judith Godrèche d’avoir parlé comme ça, sa parole va en libérer beaucoup, c’est super important", dit-elle, en référence aux accusations de l'actrice envers notamment le réalisateur Benoît Jacquot.  

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14h20
IVG

Pour les droits fondamentaux des femmes

L'IVG est formellement scellée dans la Constitution en ce 8 mars. Les traditionnelles manifestations en faveur de l'égalité entre femmes et hommes attendues dans toute la France célèbrent aussi ce moment historique.

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14h05
RDC

Les Congolaises manifestent pour la paix

Pour la journée internationale des droits des femmes, habituellement festive et colorée, des milliers de Congolaises sont vêtues de noir en République démocratique du Congo, en signe de deuil pour les morts des conflits dans l'est du pays : "Nous, les femmes du Congo, refusons la guerre, le viol et le pillage de nos ressources", clament les calicots et banderoles brandis par plusieurs milliers d'entre elles qui marchent dans les rues de Bukavu.

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"Nous sommes en noir et nous marchons pour exprimer notre colère, notre désarroi", affirme Jeannine Kabyahura, activiste des droits des femmes, parmi les milliers d'autres, de tous horizons, qui défilent plus au nord, à Bunia, capitale provinciale de l'Ituri. "Beaucoup de femmes sont tuées en Ituri. Seulement pour cette année 2024, 68 ont déjà été tuées par des groupes armés en territoire de Djugu et Irumu", s'indigne Jeannine Kabyuhara.

"Nous dormons dans nos maisons mais nos compatriotes du Nord-Kivu passent la nuit dehors", déclaré dans la manifestation de Bukavu Jacqueline Ngengele, cheffe de la division provinciale "genre, femme et famille", avant la lecture d'un mémorandum déposé au gouvernorat. Dans ce texte, les femmes du Sud-Kivu demandent à la communauté internationale de "prendre des sanctions à l'endroit des pays agresseurs et des seigneurs de guerre", aux instances régionales de "faire participer activement les femmes dans les différents cadres, initiatives, et processus de paix" et au gouvernement congolais de "rétablir l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du pays".

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13h40
Contre la répression

La manifestation parisienne pour les Iraniennes

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La violente répression en Iran des manifestations et "la discrimination institutionnalisée" envers les femmes et les filles a mené à "des crimes contre l'humanité", affirme un rapports d'experts mandatés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

Bon nombre des violations graves des droits de l'homme documentés dans le rapport "constituent des crimes contre l'humanité, en particulier des meurtres, des emprisonnements, des actes de torture, des viols et d'autres formes de violence sexuelle, des persécutions, des disparitions forcées et d'autres actes inhumains", soulignent les experts.

Le Conseil des droits de l'homme a mandaté cette enquête suite aux gigantesques  manifestations qui ont secoué l'Iran à partir de septembre 2022 et la mort de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans, arrêtée par la police des moeurs pour ne pas voir porté correctement le hijab.

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13h30
C'est parti !

Manifestation du 8 mars à Paris

Des dizaines de milliers de manifestantes sont attendus ce 8 mars 2024 partout en France, dans quelque 200 points de rendez-vous à Bordeaux, Lyon ou Marseille, mais aussi dans des agglomérations plus petites, comme Quimper ou Belfort. A Paris, le cortège part à 14 heures locales (13 heures TU) de la place Gambetta en direction de la place de la Bastille. 

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12h45
Exclues

Les Afghanes contre l'invisibilisation

De petits groupes d'Afghanes manifestent discrètement pour la Journée internationale des droits des femmes, la répression des autorités talibanes à leur encontre les empêchant de sortir dans les rues. Elles les ont exclues des établissements d'enseignement secondaire et des universités, faisant de l'Afghanistan le seul pays au monde où l'éducation des filles est interdite après l'école primaire.

Les femmes sont aussi en grande partie bannies des administrations publiques, il leur est interdit d'entrer dans les parcs, jardins, salles de sport et bains publics, et elles sont obligées de se couvrir intégralement lorsqu'elles sortent de chez elles. Dans plusieurs provinces, quelques femmes sont réunies pour demander que ces restrictions soient levées, selon le Purple Saturdays Movement, un groupe de défense des droits des femmes en Afghanistan.

Dans la province de Takhar (nord-est), des images publiées par des militantes féministes montrent sept femmes tenant des papiers devant leur visage, avec l'inscription "Droits, Justice, Liberté". Dans celle de Balkh (nord), plusieurs femmes tiennent des pancartes disant "Ne donnez pas une chance aux talibans", devant une bannière avec les mots "Sauvez les femmes d'Afghanistan".

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Dans le cortège parisien du 8 mars, les femmes afghanes ne sont pas oubliées. 

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12h20
Marseillaise féminine

Aux armes citoyennes !

Après le discours d'Emmanuel Macron célébrant la liberté à l'IVG scellée dans la Constitution français, la chanteuse Catherine Ringer interprète, place Vendôme, à Paris, une Marseillaise revisitée : elle remplace le "sang impur" qui, dans l'hymne national, "abreuve nos sillons" par "une loi pure dans la Constitution" pour évoquer l’inscription de l'IVG dans la Loi fondamentale.

"Citoyens, citoyennes", ajoute aussi la chanteuse des Rita Mitsuko lors de la cérémonie de scellement de la Constitution place Vendôme, en présence d'un président Emmanuel Macron tout sourire. "Marchons, chantons", entonne-t-elle, sous les applaudissements de la foule venue assister à ce moment historique.

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