Direct terminé le 13 juin à 20H15 TU
Direct démarré le 13 juin à 6H40 TU

DIRECT - Au G7, Zelensky obtient un prêt 50 milliards de dollars mais demande plus d'armes

Les dirigeants du G7 ont accueilli à bras ouverts Volodymyr Zelensky ce jeudi en Italie, annonçant un prêt généreux de 50 milliards de dollars  et un accord sur l'utilisation des actifs russes gelés pour aider Kiev à se défendre. Mais ce n'est pas assez pour le président ukrainien leur demande d'accélérer leurs livraisons d'armes et la formation des pilotes sur F-16. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Le président Zelensky accueilli ce 13 juin 2024 par la Première ministre italienne Giorgia Meloni à son arrivée au sommet du G7 à Borgo Egnazia, Italie.

Le président Zelensky accueilli ce 13 juin 2024 par la Première ministre italienne Giorgia Meloni à son arrivée au sommet du G7 à Borgo Egnazia, Italie.

© AP Photo/Alex Brandon
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20H00
accord de sécurité

L'accord signé avec Washington ouvre la voie pour une intégration dans l'Otan

L'accord bilatéral de sécurité signé jeudi en marge du G7 entre les États-Unis et l'Ukraine ouvre la voie à une intégration dans l'Otan, a déclaré le président Volodymyr Zelensky.
L'accord "stipule que les États-Unis soutiennent la future intégration de l'Ukraine dans l'Otan et reconnaît que notre accord de sécurité ouvre la voie à l'intégration de l'Ukraine dans l'Otan", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec Joe Biden à l'issue de la cérémonie de signature.

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19H46
Diplomatie

Le président chinois "m'a donné sa parole" qu'il ne vendrait pas d'armes à la Russie dit Zelensky

Le président chinois Xi Jinping "m'a donné sa parole" que Pékin ne vendrait pas d'armes à la Russie, affirme le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse conjointe avec Joe Biden.
"J'ai eu un entretien teléphonique avec le dirigeant de la Chine. Il a dit qu'il ne vendrait pas d'armes à la Russie. Nous verrons. Il m'a donné sa parole".

17H47
Mort d'un journaliste

Un journaliste russe tué et un blessé près du front en Ukraine

Un journaliste russe couvrant le conflit ukrainien pour une télévision d'État russe a été tué et un autre blessé lors d'une attaque de drone ukrainien, indique la chaîne de télévision moscovite NTV. Un officier russe qui les accompagnait a également été blessé lors de l'incident survenu à Golmivskyi, un village sous contrôle russe proche des lignes de front dans l'Est de la région de Donetsk.

"Le cameraman Valery Kozhin et le correspondant militaire Alexei Ivliyev, tous deux journalistes à NTV, ont été blessés. Selon les premières informations, les journalistes ont été attaqués par un drone", a déclaré NTV dans un communiqué. Les deux journalistes ont été transportés dans un hôpital de la ville de Gorlivka, dans l'Est du pays, mais "Kozhin n'a pas pu être sauvé", a précisé la chaîne.

Le ministère russe des Affaires étrangères a accusé l'Ukraine d'avoir "pris pour cible" les journalistes.

Le président Vladimir Poutine a déclaré au début du mois qu'"au moins trente" journalistes russes avaient trouvé la mort depuis le début de ce conflit.

L'AFP n'a pas été en mesure de vérifier cette affirmation de source indépendante.
Les correspondants de guerre russes font souvent des reportages aux côtés des troupes russes sur le front, où ils présentent le combat comme une "opération militaire spéciale" et font l'éloge des soldats russes, qu'ils présentent comme des "héros".

La chaîne NTV appartient à Gazprom Media, filiale du géant gazier public.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a indiqué avoir vérifié la mort de quinze journalistes en Ukraine en 2022 et 2023.

17H10
accord de sécurité

Au G7, Zelensky signe un accord de sécurité avec le Japon

L'Ukraine et le Japon ont signé ce jeudi un accord bilatéral de sécurité sur dix ans en marge du sommet du G7 en Italie, débloquant notamment 4,5 milliards de dollars pour cette année, ont annoncé les dirigeants des deux pays.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué "un document unique avec l'un des pays du monde les plus avancés économiquement et technologiquement".
En vertu de cet accord, Kiev recevra une aide pour sa sécurité et sa défense, ainsi que pour sa reconstruction, mais aussi dans des domaines comme la cybersécurité et la lutte contre les campagnes russes de désinformation.

"En 2024, le Japon fournira à l'Ukraine 4,5 milliards de dollars et continuera à nous soutenir durant les dix ans de l'accord", s'est réjoui Zelensky sur X, remerciant Tokyo pour sa "solidarité sans faille".

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Si l'on inclut les fonds promis pour 2024, le Japon a fourni jusqu'ici 12,1 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine. En raison de sa Constitution, le Japon doit limiter l'équipement militaire qu'il fournit à des armes non létales.

Kiev a signé une dizaine d'accords de ce type avec ses principaux soutiens, traduisant un soutien sur le long terme au pays face à l'agression lancée par la Russie en février 2022.

17H07
G7

Zelensky demande des armes en plus des dollars

Joe Biden, Olaf Scholz, Emmanuel Macron et leurs homologues se sont donné rendez-vous dans la luxueuse station balnéaire de Borgo Egnazia, près de Bari, pour discuter notamment de nouvelles aides et d'un mécanisme de soutien financier permettant de faire fructifier, au profit de l'Ukraine, les actifs russes gelés par les Occidentaux.

Après Paris et Berlin, Washington a confirmé "un accord politique" dans ce dossier complexe. Un accord "historique", a salué Olaf Scholz.
"Il est juste que ce soit la Russie qui paye", a réagi Zelensky à la table du "Groupe des 7", en réclamant la confiscation pure et simple des 300 milliards d'euros d'actifs de la banque centrale de Russie gelés par l'UE et le G7, ce à quoi pour l'instant ils se refusent pour des questions juridiques.

Face à la perspective d'un retour à la Maison Blanche de Donald Trump et l'incertitude autour des conséquences de son élection pour l'Ukraine, les pays du G7, dont font partie les principaux soutiens militaires et financiers de l'Ukraine depuis l'invasion russe de février 2022, veulent sécuriser le financement de cette aide. À l'initiative des Etats-Unis, ils ont donc acté le principe d'un prêt de 50 milliards de dollars pour Kiev, garanti par les futurs intérêts générés par les actifs russes immobilisés.

"Il s'agit d'un prêt solidaire" dont la part assumée par chaque pays n'est pas encore connue, explique un haut responsable de la Maison Blanche.
Volodymyr Zelensky a également signé deux accords bilatéraux de sécurité, l'un avec Washington, l'autre avec Tokyo.

Le président ukrainien a remercié ses alliés pour ces aides tout en les appelant à "accélérer" leurs livraisons d'armes et de munitions.
"Nous recherchons toujours des [systèmes de défense anti-aérienne] Patriot supplémentaires", a-t-il rappelé. "Je vous demande aussi de tout faire pour accélérer notre transition au [chasseur américain] F-16, ce qui signifie d'accélérer l'entraînement des pilotes", a-t-il dit.

L'Otan a reconnu jeudi qu'elle peinait à trouver de nouveaux systèmes de défense anti-aérienne à livrer à Kiev. "Je n'ai aucune annonce à faire, sur les batteries de Patriot aujourd'hui (jeudi)", a admis le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues de l'Alliance atlantique.

16H56
élections en Moldavie

Les USA, le Royaume-Uni et le Canada mettent en garde contre un "complot" russe

Les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada mettent en garde contre un "complot" russe visant à influencer l'élection présidentielle en Moldavie cet automne et à "susciter des manifestations" si un candidat pro-russe ne l'emportait pas dans ce pays voisin de l'Ukraine.

La présidente pro-européenne Maia Sandu brigue un second mandat lors du scrutin prévu en octobre. Elle a mis en garde à plusieurs reprises contre les ingérences de la Russie dans la politique intérieure moldave.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et la présidente de Moldavie Maia Sandu au palais présidentiel à Chisinau, Moldavie, le 29 mai 2024.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et la présidente de Moldavie Maia Sandu au palais présidentiel à Chisinau, Moldavie, le 29 mai 2024.

© AP Photo/Vadim Ghirda


Dans une déclaration commune publiée par le département d'État américain, les trois pays affirment que des "acteurs russes" ont l'intention de "provoquer des manifestations en Moldavie si un candidat pro-russe ne l'emporte pas".
"Nous prenons cette initiative pour avertir nos partenaires et alliés démocratiques que des acteurs russes fomentent un complot visant à influencer les résultats de l'élection présidentielle de l'automne 2024 en Moldavie", écrivent-ils. Par la désinformation et la propagande, ces acteurs russes "attisent les critiques", notamment en "répandant des mensonges sur le caractère et les intentions de la présidente sortante, ainsi que sur de prétendues irrégularités électorales". "Nous partageons les vives inquiétudes de la présidente Sandu quant à l'utilisation par le Kremlin de groupes criminels pour financer des activités politiques et saper les institutions démocratiques de la Moldavie", ajoute le communiqué.

Un référendum sur l'adhésion à l'UE sera organisé en même temps que l'élection présidentielle, le 20 octobre.

Cette ancienne république soviétique de 2,5 millions d'habitants, coincée entre l'Ukraine et la Roumanie, membre de l'UE, est officiellement candidate à l'adhésion à l'Union européenne depuis juin 2022.

15H36
Euro 2024

Soutenir l'équipe ukrainienne et envoyer de l'espoir sur le front

Pour les Ukrainiens réfugiés en Allemagne, supporter la sélection nationale en lice pour l'Euro c'est envoyer un message de solidarité à leur pays en guerre. Plus d'un millier d'entre eux sont venus assister à un entraînement public de la "Zbirna", ce jeudi, veille de l'ouverture de la compétition.

Autour de la pelouse du stade de Wiesbaden, camp de base de l'équipe à l'ouest du pays, surtout des jeunes, des enfants et leurs mères, venus des villes alentours : certains agitent des drapeaux bleu et jaune, d'autres portent des couronnes de fleurs.

Arrivé en Allemagne il y a deux ans avec sa mère, juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, Nikita Mishchenko compte sur son équipe : "quand les soldats apprendront leur victoire, cela les rendra plus forts", assure cet étudiant de 18 ans. Son père, policier de profession, est resté au pays pour réparer les chars d'assaut des soldats.
Comme lui, plus d'un million d'Ukrainiens ont trouvé refuge en Allemagne, pays hôte de l'Euro-2024 qui débute vendredi.

C'est le foot qui a permis à Mykyta Manuilov, originaire du Donbass (est), que Moscou veut annexer, de se refaire des amis après chaque déménagement causé par la guerre.
"J'ai quitté le Donbass avec ma famille, nous avons déménagé à Kharkiv, puis je suis venu ici seul pour étudier la photographie", raconte le jeune homme de 22 ans, un appareil photo autour du cou. "L'Euro est important pour mes amis, là-bas, dans les tranchées, ça a un pouvoir moral!", assure-t-il.

Preuve que l'enjeu est bien plus que sportif, la fédération ukrainienne a fait afficher dans le hall du stade des photos de chaque joueur, avec celle d'un soldat en arrière-plan. "Nous nous efforçons d'être infaillibles, comme vous", proclame l'une d'entre elles.

Pour les réfugiés, c'est aussi l'occasion de rencontrer des compatriotes, raconte Viktoriia Marchenko, une mère de 37 ans, venue accompagner son fils fan de foot. "Depuis deux ans, tout ce que je fais c'est pour mon enfant", raconte l'ancienne consultante en audit.
Arhkyp, son fils de 11 ans, se dit "nerveux": "J'ai peur de ne pas réussir à obtenir un autographe de Mykhaïlo Mudryk!", ailier de Chelsea et l'une des stars de l'équipe, explique l'écolier, enroulé dans un drapeau ukrainien.

"Dans ma classe, je suis le seul Ukrainien", raconte-t-il dans un allemand impeccable. "Je suis content d'entendre parler Ukrainien, c'est un peu comme si j'étais là bas". Son père est resté en Ukraine, sur le front.

C'est la quatrième fois que l'Ukraine se qualifie pour l'Euro. L'équipe affrontera la Roumanie lundi, son premier match des phases de groupe. Les supporters avaient appris avec soulagement la qualification à l'issue de deux matchs de barrage remportés fin mars.

Depuis les joueurs affichent leur confiance : "nous avons probablement la meilleure équipe que nous ayons eu, avec une combinaison d'anciens et de jeunes joueurs", a commenté jeudi l'international Oleksandr Zintchenko, défenseur d'Arsenal.

15H23
défense anti-aérienne

L'Otan peine à trouver les Patriot réclamés par l'Ukraine

Les pays de l'Otan n'ont trouvé que deux systèmes de défense anti-aérienne, de type Patriot ou Samp-T, à donner à l'Ukraine, qui en réclame pourtant depuis des mois, ont reconnu plusieurs d'entre eux.

"Je n'ai aucune annonce à faire, sur les batteries de Patriot aujourd'hui (jeudi)", a reconnu le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, en marge d'une réunion à Bruxelles avec ses homologues de l'Otan.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a pourtant réclamé de ses alliés, début avril, qu'ils leur envoient au moins sept batteries de Patriot, des missiles sol-air sophistiqués, de fabrication américaine, capables d'intercepter des missiles balistiques à grande vitesse. Mais seule l'Allemagne a répondu à l'appel, en promettant à la mi-avril l'envoi d'une troisième batterie de Patriot, après en avoir déjà envoyé deux "Donc, nous n'avons plus de marge pour en fournir davantage, au-delà de trois. C'est aux autres maintenant de fournir ces systèmes", indique le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius. 

Depuis, les Pays-Bas s'efforcent d'assembler un "puzzle" de différentes pièces en provenance de plusieurs pays de l'Otan, pour constituer une batterie complète au bénéfice de l'Ukraine. "On l'appelle le puzzle du Patriot, ce qui veut dire que d'autres pays sont en train de voir ce qu'ils peuvent faire", a expliqué la ministre néerlandaise de la Défense Kajsa Ollongren.

La ministre de la Défense néérlandaise Kajsa Ollongren, lors d'une réunion à l'OTAN ce 13 juin à Bruxelles.

La ministre de la Défense néérlandaise Kajsa Ollongren, lors d'une réunion à l'OTAN ce 13 juin à Bruxelles.  A sa gauche, son homologue allemand Boris Pistorius et à sa droite le Finlandais Antti Hakkanen.

© AP Photo/Virginia Mayo


L'Italie a également promis d'envoyer une batterie de Samp-T, un système de défense anti-aérienne de fabrication italo-française. Plusieurs pays de l'Otan, dont les Etats-Unis, l'Espagne, la Pologne ou la Grèce disposent de batteries de Patriot, ou de Samp-T. Mais ils assurent en avoir besoin pour protéger leurs territoires. "Il n'y aura pas de changement dans notre couverture faite de systèmes Patriot en Pologne", ajoute David Lloyd Austin.

13H41
accord politique

"Accord politique" du G7 sur les avoirs russes gelés

Les dirigeants du G7 réunis en Italie sont parvenus jeudi à un "accord politique" sur l'utilisation des avoirs russes gelés pour débloquer 50 milliards de dollars en faveur de l'Ukraine, a indiqué un responsable de la Maison Blanche.

"Nous avons un accord politique au plus haut niveau (...) et ce sont 50 milliards de dollars qui seront consacrés à l'Ukraine", a déclaré un haut responsable de l'administration américaine sous couvert d'anonymat.

13H19
Droits de l'homme

Le journaliste américain Gershkovich sera jugé pour espionnage pour le compte de la CIA

Le Parquet russe annonce que le journaliste américain Evan Gershkovich sera jugé prochainement à Ekaterinbourg, dans l'Oural, pour "espionnage", l'accusant d'avoir collecté des informations sur une usine de chars pour le compte de la CIA.

Evan Gershkovich dans sa cage en verre lors de sa comparution au tribunal de de Moscou le 23 avril dernier.

Evan Gershkovich dans sa cage en verre lors de sa comparution au tribunal de de Moscou le 23 avril dernier. 

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko, File

"L'affaire pénale a été renvoyée au tribunal régional de Sverdlovsk pour examen sur le fond", a indiqué le bureau du procureur de Russie, soulignant que le reporter, détenu depuis plus d'un an, avait "recueilli des informations secrètes" sur la société Ouralvagonzavod pour le compte du renseignement américain.

13H04
300.000 hommes

L'Otan peut compter sur 300.000 troupes rapidement mobilisables

L'Otan peut désormais compter sur la mobilisation rapide de 300.000 troupes mises à disposition par ses membres, au moment où elle doit face à la menace russe en Europe, a assuré jeudi un haut-responsable de l'Alliance.

Les pays de l'Otan s'étaient mis d'accord après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022 pour fortement augmenter le nombre de troupes mobilisables en moins de 30 jours.
Les réponses apportées par les Alliés "dépassent largement les 300.000", le chiffre que l'Otan s'était alors fixé, a précisé ce responsable, sous couvert d'anonymat.

Cette capacité accrue de mobilisation fait partie des plans mis en place par l'Otan pour répondre à toute éventuelle attaque, décidés lors du sommet de l'Alliance à Vilnius (Lituanie) l'an dernier.

Ces plans de défense précisent ce que chaque allié doit faire en cas d'invasion de la Russie, pour la première fois depuis la fin de la Guerre froide.
Les commandements militaires vérifient dans chaque pays de l'Alliance s'ils ont les capacités nécessaires et sont en mesure de mettre en oeuvre ces plans. Mais l'Otan a accumulé du retard en matière de défense anti-aérienne et de missiles à longue portée.

12H50
Annonce de la chaîne NTV

Deux journalistes russes de la télé d'Etat blessés sur le front ukrainien

La chaîne de télévision russe NTV annonce que deux de ses journalistes qui accompagnaient une unité de l'armée russe ont été blessés dans l'Est occupé de l'Ukraine. "Le correspondant de NTV Alexeï Ivliev, le caméraman Valéri Kojine et l'officier qui les accompagnait ont été blessés lors d'un bombardement des forces armées de l'Ukraine du village de Golmivsky", a indiqué la chaîne, propriété du groupe gazier de l'Etat russe, Gazprom.

Selon la même source, ils ont été évacués vers la ville de Gorlivka pour y être opérés.
Les journalistes des médias d'Etat russes vont au plus proche du front au sein d'unités de l'armée, et leurs reportages sont diffusés en soutien de la ligne officielle, présentant la Russie comme le sauveur des populations de l'Est occupé de l'Ukraine. 

12H22
opposantes malgré elle

Huis clos dans le procès de deux artistes jugées pour une pièce de théâtre

La metteuse en scène Evguénia Berkovitch, 39 ans, et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, 44 ans, arrêtées le 5 mai 2023, sont jugées pour "justification du terrorisme" à cause d'un spectacle sur des Russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie.

La directrice de théâtre Xenya Berkovich, à gauche et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk dans leur cage en verre lors d'une audition dans un tribunal de Moscou le 20 mai 2024.

La directrice de théâtre Xenya Berkovich, à gauche et la dramaturge Svetlana Petriïtchouk dans leur cage en verre lors d'une audition dans un tribunal de Moscou le 20 mai 2024. 

© AP Photo/Dmitry Serebryakov

Le juge Iouri Massine a approuvé aujourd'hui un recours du parquet demandant que le reste du procès, qui s'est ouvert à Moscou fin mai, se déroule à huis clos, a rapporté l'agence de presse d'État TASS.

Les journalistes ont ensuite été priés de quitter la salle d'audience, selon la même source.
Pour appuyer sa requête, le parquet a invoqué des commentaires menaçants sur les réseaux sociaux à l'égard des témoins au procès, a précisé TASS. Les prévenues et leurs avocats se sont pour leur part opposés à la fermeture au public.

Lors d'une audience précédente en juin, un témoin qui a demandé de ne pas révéler son identité pour des raisons de sécurité a affirmé avoir discrètement filmé le spectacle et remis la vidéo à la police.

L'accusation concerne un spectacle de 2020, "Finist, le clair faucon", racontant l'histoire de Russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser.

Les deux femmes clament fermement leur innocence. "Dans cette pièce, il n'y a aucune justification du terrorisme", a déclaré à l'ouverture du procès Svetlana Petriïtchouk, pour laquelle le "but était d'attirer l'attention et d'éclairer sur ce problème". La pièce en question avait été chaleureusement saluée par la critique et le public au moment de sa sortie et avait reçu deux "Masques d'or" en 2022, la principale récompense du théâtre en Russie.

Avant son arrestation, Evguénia (Xenya) Berkovitch, reconnue dans les milieux d'avant-garde et ancienne élève du réalisateur et metteur en scène en exil Kirill Serebrennikov, s'était publiquement prononcée contre l'offensive en Ukraine.

12H20
Italie-G7

Le pape rencontrera Macron, Biden et Zelensky

Le pape François, invité au sommet du G7 dans le Sud de l'Italie, s'entretiendra vendredi avec une dizaine de dirigeants dont les présidents français Emmanuel Macron, américain Joe Biden et ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé le Vatican. 

Le jésuite argentin, 87 ans, participe au G7 pour s'exprimer sur l'intelligence artificielle (IA), une première pour un pape. Il devrait en profiter pour aborder la situation diplomatique, notamment les conflits à Gaza et en Ukraine, lors de ses rencontres bilatérales.
 

Biden Macron

Le président Joe Biden est accueilli par le président français Emmanuel Macron, à son arrivée au G7, le jeudi 13 juin 2024, à Borgo Egnazia, en Italie. 

@AP Photo/Alex Brandon

Jorge Bergoglio arrivera en hélicoptère vendredi à 12H30 (10H30 GMT) et sera accueilli par la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, selon un programme officiel diffusé par la secrétairerie d'Etat du Saint-Siège.

Dans la foulée, il mènera des entretiens bilatéraux avec Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et la directrice du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva.

12H02
sanctions

Londres cible la Bourse de Moscou et la "flotte fantôme" russe avec de nouvelles sanctions

Le Royaume-Uni annonce une nouvelle vague de sanctions contre la Russie, ciblant la Bourse de Moscou ainsi que la "flotte fantôme" de navires servant à contourner les restrictions occidentales décidées depuis l'invasion de l'Ukraine.

Ces mesures sont annoncées à l'occasion du sommet du G7 en Italie et interviennent après des annonces américaines ciblant également la place financière moscovite.
"Nous intensifions une fois de plus la pression économique avec des sanctions visant à limiter la capacité de la Russie à financer sa machine de guerre", a déclaré le Premier ministre britannique Rishi Sunak, cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Le président Vladimir "Poutine doit perdre, et il est absolument vital de lui couper la capacité de financer un long conflit", a-t-il ajouté.

Dans le détail, Londres vise quatre navires soupçonnés de participer à la "flotte fantôme" de tankers usagés d'appartenance parfois opaque ou démunis d'assurance, qui permettent à la Russie de continuer d'exporter massivement son pétrole, ainsi que deux navires accusés de transporter des armes pour Moscou.

Dans le secteur financier, plusieurs entreprises sont sanctionnées dont, outre la Bourse de Moscou, celle de Saint-Pétersbourg ainsi que des sociétés facilitant les échanges financiers.

Le Royaume-Uni vise également une série de sociétés dans le secteur du gaz naturel liquéfié ainsi que dans la production de munitions, machines ou composants électroniques à l'armée russe.

Londres, l'un des principaux soutiens à l'Ukraine, a déjà annoncé mercredi une nouvelle aide bilatérale allant jusqu'à 242 millions de livres (286,5 millions d'euros) pour Kiev à l'occasion du G7, sommet des grandes puissances en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Qui anime ce direct ?

AFP