Direct terminé à 22h30
Direct démarré le 8 juillet 2024 à 7h45

DIRECT - Au moins 17 morts à Kiev après des frappes massives sur la capitale

La Russie a tiré, lundi, "plus de 40 missiles" sur plusieurs villes ukrainiennes dont Kiev, selon le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Les frappes ont notamment touché un hôpital pour enfants dans la capitale. Selon le dernier bilan, 17 personnes sont mortes et 41 ont été blessées. 

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Des sauveteurs, des volontaires et des travailleurs médicaux nettoient les décombres et recherchent les victimes après qu'un missile russe ait frappé la clinique d'oncologie, à gauche, et la clinique de dialyse, à droite, du principal hôpital pour enfants du pays, Okhmadit, à Kiev, en Ukraine, le lundi 8 juillet 2024.

Des sauveteurs, des volontaires et des travailleurs médicaux nettoient les décombres et recherchent les victimes après qu'un missile russe a frappé la clinique d'oncologie (à gauche) et la clinique de dialyse (à droite) du principal hôpital pour enfants du pays, Okhmadyt, à Kiev, le 8 juillet 2024.

Efrem Lukatsky (AP)
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21h30
Condamnation

Washington fustige à son tour l'attaque "barbare" russe sur l'hôpital pour enfants

"La Russie a mené une nouvelle attaque barbare au missile visant des civils", a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Matthew Miller, quelques heures après les raids massifs de Moscou contre des villes d'Ukraine qui ont fait au moins 36 morts.

Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, l'un des plus importants hôpitaux pour enfants d'Europe, celui d'Okhmatdyt à Kiev, a été la cible d'une frappe russe.

Moscou a de son côté assuré que les dégâts dans cet établissement ont été causés par la chute d'un missile antiaérien ukrainien. Interrogé sur cette affirmation russe, Matthew Miller a ainsi répondu : "Arrêtez... personne d'autre (que la Russie) ne tire des missiles sur l'Ukraine."

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19h00
Attaque massive

L'ONU dénonce des frappes russes "particulièrement choquantes"

Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a condamné les frappes russes en Ukraine contre plusieurs villes, ayant fait au moins 33 morts. Il les a qualifiées de "particulièrement choquantes."

"Mener des attaques contre des civils est interdit par le droit international, et ce genre d'attaques est inacceptable et doit cesser immédiatement", a déclaré le porte-parole du chef de l'ONU dans un communiqué, nommant les deux centres médicaux touchés, dont un important établissement pour enfants.

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17h00
Appel au retour

Des femmes de militaires russes manifestent à Moscou

Une dizaine de femmes de militaires russes mobilisés en Ukraine se sont rassemblées devant le ministère de la Défense à Moscou pour réclamer le retour du front de leurs proches.

Accompagnées parfois de jeunes enfants, elles sont arrivées avec sacs à dos et tapis de camping, se disant prêtes à "passer la nuit" devant le bâtiment jusqu'à ce que des responsables veuillent bien les recevoir.

"Nous avons besoin de (parler au) ministre de la Défense", a déclaré l'une d'elles à un policier venu leur parler. "Nous avons tout ce qu'il faut pour attendre d'être entendues", a-t-elle ajouté. "Nos enfants et les maris de ces jeunes femmes sont en danger mortel", a-t-elle encore dit au policier qui leur demandait de quitter les lieux. "Mon fils a été grièvement blessé et, maintenant, on le renvoie pour l'opération militaire spéciale alors qu'il n'est même pas complètement guéri", a-t-elle affirmé, utilisant l'euphémisme imposé par le Kremlin s'agissant du conflit.

Les manifestantes ont tenu à souligner n'avoir "rien à voir" avec la chaîne Telegram "Retour à la maison" : les participantes à cette chaîne, qui organisaient des manifestations quasi-hebdomadaires jusqu'au début de cette année, ont été labellisées fin mai "agents de l'étranger", une formule infamante qui implique de lourdes contraintes administratives.

(Re)lire Russie : est-il possible de s'opposer à Vladimir Poutine ?

Selon des images diffusées un peu plus tard par l'une des manifestantes, une délégation a finalement été reçue par un représentant du ministère. Ce dernier leur a "proposé des aides sociales, donc rien de nouveau ni d'intéressant", a estimé l'une des femmes.

Alors que les manifestations en Russie sont devenues rarissimes sur fond de répression croissante, une quinzaine de femmes de mobilisés s'étaient déjà rassemblées à Moscou le 3 juin. Des policiers leur avaient ordonné de se disperser mais c'était finalement une averse qui avait mis fin à leur action.

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15h55
Frappes massives

Kiev réclame une réunion d'urgence à l'ONU

L'Ukraine demande la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies après les frappes russes sur des bâtiments civils, dont un hôpital pour enfants à Kiev, a annoncé le président, Volodymyr Zelensky, sur X.

"Nous devons tenir la Russie pour comptable de ses actes de terreur", a-t-il déclaré.

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15h10
"Actes barbares"

Pour Paris, les frappes sur l'hôpital Okhmatdyt "sont à ajouter à la liste des crimes de guerre" russes

Quelques heures après les frappes russes qui ont ciblé la capitale ukrainienne, dont un hôpital pour enfants, le Quai d'Orsay a affirmé, dans un communiqué, condamner "fermement les frappes massives de missiles russes."

Pour la France, "ces actes barbares visant directement et volontairement un hôpital pour enfants sont à ajouter à la liste des crimes de guerre dont la Russie devra rendre compte. Elle vient tragiquement nous rappeler les raisons pour lesquelles notre soutien à l’Ukraine doit se poursuivre et s’amplifier. Comme l’ont rappelé les dirigeants européens lors du Conseil européen du 27 juin, la Russie ne peut ni ne doit gagner cette guerre."

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15h05
Rendre des comptes

Josep Borrell accuse Moscou de frapper "sans pitié" les civils ukrainiens

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a accusé la Russie de "cibler sans pitié les civils ukrainiens" après les frappes massives du jour, notamment sur un hôpital pour enfants. "L'Ukraine a besoin d'une défense aérienne dès maintenant. Tous les responsables des crimes de guerre russes devront rendre des comptes", a-t-il déclaré sur X.

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15h00
Victimes des frappes russes

Volodymyr Zelensky et Donald Tusk observent une minute de silence après les frappes russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le Premier ministre polonais Donald Tusk ont observé une minute de silence pour les victimes des frappes russes, au début d'une conférence de presse commune. "Il n'y a pas de mots, de documents, ou de déclarations politiques qui suffiraient, d'une part, pour condamner l'agresseur et, d'autre part, des mots qui suffiraient comme des signes de solidarité et d'assistance", a déclaré Donald Tusk.

Avant la conférence de presse, les deux responsables ont signé un accord de coopération dans le domaine de la sécurité entre leurs deux pays. "Vous pourrez toujours compter sur nous", a assuré Donald Tusk au dirigeant ukrainien, juste après la signature de ce document.

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Volodymyr Zelensky a par ailleurs exigé  une "réponse plus forte" des Occidentaux envers Moscou après ces frappes massives menées. "J'aimerais que nos partenaires fassent preuve d'une plus grande résilience et d'une réponse plus forte au coup que la Russie a une fois de plus porté à notre population."

14h55
Centaine de blessés

Au moins 31 morts en Ukraine après une pluie de missiles sur le pays

La Russie a mené une attaque massive contre des villes d'Ukraine, qui a fait au moins 31 morts. "Les terroristes russes ont de nouveau lourdement attaqué l'Ukraine avec des missiles. Différentes villes : Kiev, Dnipro, Kryvyï Rih, Sloviansk, Kramatorsk", a réagi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur Telegram, selon lequel "des immeubles d'habitation, des infrastructures et un hôpital pour enfants ont été endommagés.

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Le bilan de ces tirs dans la profondeur du territoire ukrainien est l'un des plus élevés depuis des mois. Il traduit l'usure de la défense antiaérienne ukrainienne, qui manque de systèmes occidentaux.

À Kiev, deux centres médicaux ont été atteints, dont un important établissement pour enfants. On comptabilisait au moins 17 morts à la mi-journée. Onze personnes ont aussi été tuées dans la région de Dnipropetrovsk, dont dix dans la seule ville de Kryvyï Rih, et trois de plus près de la ligne de front dans l'est, à Pokrovsk, d'après les différentes autorités. Plus de 100 personnes ont été blessées.

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Moscou dément et assure avoir visé et touché des "installations militaires". Elle affirme que les images prouvent que les dégâts ont été causés par des chutes de missiles antiaériens ukrainiens. Une thèse écartée par les services de sécurité ukrainiens (SBU) qui affirment que l'hôpital d'Okhmatdyt, à Kiev, a été touché par un missile Kh-101/X-101. "Des preuves pertinentes ont déjà été trouvées sur les lieux de la tragédie, en particulier des fragments de la partie arrière d'un missile X-101 avec un numéro de série et une partie du gouvernail du même missile", a affirmé le SBU dans un communiqué. 

Quatre personnes ont en outre été tuées dans un autre centre médical de Kiev, dans le quartier de Dniprovskiï.

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Réactions

L'ONU "condamne fermement" les frappes russes

La coordinatrice humanitaire de l'ONU pour l'Ukraine, Denise Brown, a "fermement condamné" lundi les attaques russes sur plusieurs villes ukrainiennes dont la capitale qui ont "fait des dizaines de morts et de blessés", selon un communiqué. "Il est insensé que des enfants soient tués et blessés dans cette guerre", a dénoncé Mme Brown, au sujet de l'hôpital pour enfants de Kiev touché par un missile de croisière russe, selon les autorités ukrainiennes.


"La semaine en Ukraine a commencé avec une nouvelle vague de frappes meurtrières des forces armées russes", dénonce Denise Brown. Elle a aussi rappelé que la législation humanitaire internationale confère une protection spéciale aux hôpitaux et que "les civils doivent être protégés".
 

Diplomatie

Volodymyr Zelensky attendu à Varsovie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu à Varsovie, avant de se rendre au sommet de l'Otan à Washington, a annoncé le bureau du Premier ministre polonais. "Le Premier ministre Donald Tusk va accueillir le président ukrainien Volodymyr Zelensky", indique un communiqué officiel, précisant que les deux hommes vont aussi rencontrer les médias à 13H15 (11H15 GMT). 

zelensky discours

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec le président letton Edgars Rinkevics à Riga, en Lettonie, le jeudi 11 janvier 2024.

AP Photo/Roman Koksarov
Explosions

Une panache de fumée noire visible à Kiev

Plusieurs explosions ont secoué lundi matin Kiev et un panache de fumée s'élevait au-dessus du centre-ville, ont constaté des journalistes de l'AFP, témoins d'une rare attaque diurne sur la ville.

Le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a déclaré que des fragments de missiles abattus par les défenses anti-aériennes étaient tombés sur deux quartiers du centre-ville et que les services de secours étaient en chemin.

FSB

La Russie dit avoir déjoué une tentative de Kiev de voler un bombardier stratégique

Les services de sécurité russes (FSB) affirment avoir déjoué une tentative menée par l'Ukraine de recruter un pilote russe et voler un bombardier stratégique des forces du Kremlin. Dans un communiqué, le FSB assure que des "services spéciaux de pays de l'OTAN" étaient impliqués dans "la préparation et la réalisation" de ce plan pour dérober "un bombardier stratégique TU-22M3." Un appareil capable de mener des frappes nucléaires et conventionnelles sur de longues distances. 

"Le renseignement ukrainien avait l'intention de recruter un pilote militaire russe, en échange d'une récompense financière et de la citoyenneté italienne, pour l'inciter à transférer et faire atterrir le bombardier stratégique en Ukraine", poursuit le FSB. Selon cette source, les services de contre-espionnage russes ont également obtenu, lors de cette opération, des informations qui ont aidé l'armée du Kremlin à frapper la base aérienne "Ozernoïe" en Ukraine.

Drame

Cinq civils tués dans une explosion à Kharkiv

Cinq civils ont été tués quand leur voiture a roulé sur une mine posée par les Russes sur une route forestière, annonce le chef du district militaire de Kharkiv, Oleg Synegoubov.

L'explosion a eu lieu "près du cimetière numéro 17 sur une route forestière non goudronnée en direction du village de Tsyrkouny", écrit-il sur Telegram. Les victimes étaient un homme de 53 ans, deux femmes de 64 et 25 ans, un petit garçon de cinq ans et un bébé de trois mois.

Qui anime ce direct ?

Avec AFP