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DIRECT - Otages israéliens du Hamas : des déclarations encourageantes

Les pourparlers s'accélèrent en vue de la libération d'otages entre les mains du Hamas. En échange, une trêve pourrait s’appliquer dans la bande de Gaza. Dans le même temps, le mouvement islamiste palestinien accuse Israël d'une frappe meurtrière sur un hôpital assiégé.

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17112023 marche pour la libération des otages

Les familles et amis d'environ 240 otages détenus par le Hamas à Gaza appellent à leur retour lors d'une « marche pour les otages ». Elle a duré cinq jours, ralliant Tel Aviv au bureau du Premier ministre à Jérusalem, près de la ville d'Abu Ghosh. Israël, vendredi 17 novembre 2023. 

AP/Ohad Zwigenberg
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otages israéliens

"La bonne décision"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi devant son gouvernement que l'accord en cours de négociation avec le Hamas palestinien sur les otages détenus à Gaza depuis le 7 octobre était "la bonne décision" à prendre. Le président américain Joe Biden a contribué à "améliorer le cadre qui vous est proposé (...) pour inclure plus d'otages à un moindre coût", a-t-il déclaré lors d'une réunion qui devait accoucher d'une décision dans la soirée.

Les familles des otages ont réclamé que tous ceux qui sont retenus soient libérés, et le parti d'extrême-droite "Sionisme religieux", membre de la coalition gouvernementale, s'est exprimé contre l'accord en jugeant qu'il était "mauvais" pour la sécurité d'Israël, les otages et les soldats.

Selon l'Agence France-Presse, l'accord avec le mouvement islamiste palestinien Hamas porterait sur un échange par étapes, à raison de "dix" otages contre "trente" prisonniers palestiniens par jour. 

Il comprendrait l'entrée de nourriture, d'aide médicale et de carburant et surtout une "trêve humanitaire de cinq jours renouvelable" dans la bande de Gaza, ont précisé à l'AFP deux sources proches du dossier.

Selon cet accord, qui pourrait encore être modifié, entre 50 et 100 civils israéliens et binationaux seraient libérés - mais aucun militaire - contre un total de 300 femmes et enfants palestiniens actuellement incarcérés par Israël. 

Bombardements israéliens

Deux médecins de MSF tués à Gaza

L'ONG Médecins sans frontières (MSF) annonce ce soir la mort de deux de ses médecins dans une frappe contre l'hôpital Al-Awda de Gaza. Un troisième médecin a également trouvé la mort. MSF "condamne cette attaque" et "appelle une nouvelle fois au respect de la protection des structures médicales, du personnel et des patients". L'ONG réitère également son appel au cessez le feu.

Frappes israéliennes

Nouveau bilan humain

Le gouvernement du Hamas a annoncé mardi que 14.128 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 5.840 enfants et 3.920 femmes, a détaillé le gouvernement du Hamas palestinien. En outre, 33.000 personnes ont été blessées. Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser à cause de l'intensité des frappes.

otages israéliens

Biden optimiste

Un accord sur la libération des otages retenus dans la bande de Gaza par le Hamas est "très proche", a déclaré Joe Biden mardi depuis la Maison Blanche.

"Nous sommes désormais très proches, très proches" d'un accord, et "nous pourrions ramener certains de ces otages chez eux très bientôt", a déclaré le président américain, tenant à souligner que "rien n'est fait tant que ce n'est pas fait".

diplomatie

L'appel des Brics

Le sommet extraordinaire des Brics a appelé mardi à "une trêve humanitaire immédiate et durable conduisant à la cessation des hostilités" à Gaza, dans un résumé de la réunion virtuelle qui a été diffusé par la présidence sud-africaine.

"Nous avons réitéré notre ferme soutien aux efforts régionaux et internationaux visant à parvenir à une cessation immédiate des hostilités, à la protection des civils et à la fourniture d'aide humanitaire", ajoute ce texte.

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feu vert européen

Aide aux Palestiniens

L'Union européenne a donné mardi son feu vert à la poursuite de son aide au développement en faveur des Palestiniens, après un réexamen qui a montré qu'aucun fond n'avait bénéficié au Hamas, mais a souligné que des contrôles plus stricts seraient mis en place à l'avenir.

Le réexamen, ordonné après l'attaque du Hamas contre Israël, "n'a identifié aucun élément" montrant que des fonds de l'UE auraient "directement ou indirectement bénéficié à l'organisation terroriste Hamas", a déclaré le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis.

Diplomatie

L'appel de la Chine

Le président chinois Xi Jiping appelle à une "conférence internationale pour la paix", afin de régler le conflit entre Israël et le Hamas. Appel lancé à l'occasion du sommet extraordinaire des Brics, les pays émergents. Pour le numéro un chinois, "il ne peut y avoir de paix et de sécurité durables au Moyen-Orient sans une solution juste à la question de la Palestine". Xi Jiping estime qu'une telle conférence pourrait permettre d'aboutir à "un consensus international".

13h19
"crime de guerre"

le président sud-africain accuse Israël de "crimes de guerre" et "génocide" à Gaza.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé mardi Israël de "crimes de guerre" et de "génocide" à Gaza dans des propos liminaires au sommet extraordinaire virtuel des pays émergents des Brics consacré à ce conflit.
"La punition collective des civils palestiniens par l'usage illégal de la force par Israël est un crime de guerre", a déclaré M. Ramaphosa. "Le refus délibéré de fournir des médicaments, du carburant, de la nourriture et de l'eau aux habitants de Gaza équivaut à un génocide", a-t-il ajouté.

11h27
multiples dangers

Une "tragédie" sanitaire se profile à Gaza, selon l'Unicef.

"S'il n'y a pas assez de carburant, nous allons assister à l'effondrement des services d'assainissement", a déclaré un porte-parole de l'Unicef, James Elder, lors d'un point de presse en visioconférence depuis Le Caire, décrivant la situation comme une véritable "tragédie" ou comme une "tempête parfaite" causée par l'apparition de maladies.

"Nous manquons cruellement d'eau. Les matières fécales jonchent les zones densément peuplées. Il y a un manque inacceptable de latrines", a-t-il ajouté.
Le porte-parole a également souligné qu'il était très difficile de pratiquer une hygiène personnelle ou même tout simplement de se laver les mains à Gaza, où Israël a lancé une opération militaire dans la foulée de l'attaque sanglante du 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Si l'accès des enfants à l'eau et à l'assainissement à Gaza reste limité et insuffisant, nous allons voir une augmentation tragique (...) du nombre de décès d'enfants", a relevé M. Elder. "Les enfants sont donc confrontés à un risque sérieux d'épidémie de masse", a-t-il insisté.

11h01
"phase finale"

Les négociateurs n'ont "jamais été aussi proches d'un accord", selon le Qatar.

Les négociations pour libérer les otages retenus dans la bande de Gaza après avoir été enlevés le 7 octobre en Israël n'ont "jamais été aussi proches d'un accord", et se trouvent dans la "phase finale", a déclaré mardi un représentant du Qatar, médiateur dans ce dossier."Nous n'avons jamais été aussi proches d'un accord", a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, ajoutant que les négociations avaient atteint une "phase finale".
 

10h59
exhortation

Berlin appelle les musulmans d'Allemagne à condamner les attaques du Hamas.

La ministre allemande de l'Intérieur a appelé les organisations musulmanes en Allemagne à condamner clairement les attaques lancées par le Hamas le 7 octobre contre Israël, dans un entretien mardi à la télévision publique ARD.
"J'attends des organisations musulmanes qu'elles se positionnent clairement et prennent leur responsabilité dans la société", a déclaré Nancy Faeser.
Elles doivent "clairement condamner" l'attaque du 7 octobre et ne pas se contenter d'un "oui, mais". "Cela doit être clair, nous sommes aux côtés d'Israël", a-t-elle ajouté.

Certaines organisations musulmanes "assument pleinement" leur responsabilité, "d'autres pas", a-t-elle observé. Les voix des organisations "qui défendent nos valeurs" doivent être "plus fortes", a-t-elle continué.

Nancy Faeser s'exprimait avant l'ouverture, à Berlin, d'une conférence de deux jours réunissant des représentants du gouvernement allemand, des organisations musulmanes du pays, des représentants de la communauté juive et des Églises. La lutte contre l'antisémitisme et le racisme anti-musulmans sont les principaux thèmes de cette réunion qui se présente comme un espace de "dialogue" dans un contexte tendu en Allemagne, comme partout en Europe, en raison du conflit entre Israël et le Hamas.

10h54
civils tués

Quatre civils dont deux journalistes tués dans une frappe israélienne au Liban.

Deux journalistes et deux autres civils ont été tués par des frappes israéliennes dans une zone frontalière dans le sud du Liban, ont indiqué l'agence de presse officielle libanaise (ANI)."Trois citoyens -- deux journalistes et un autre civil -- ont été tués dans un bombardement ennemi" dans la région de Tayr Harfa, précise l'ANI.

L'équipe d'Al Mayadeen a été "délibérément visée, ce n'était pas un hasard", a affirmé le PDG de la chaîne, Ghassan Ben Jeddo, dans une déclaration à la télévision. Il a indiqué que le civil tué en compagnie des journalistes était également un "contributeur" de la chaîne, sans précision. Ghassan Ben Jeddo a souligné que l'incident intervenait après la décision du gouvernement israélien de bloquer les sites internet de sa chaîne. La chaîne libanaise pro-iranienne Al Mayadeen a annoncé que sa correspondante Farah Omar et son caméraman Rabih Maamari avaient été tués "par une frappe israélienne" alors qu'ils couvraient les bombardements en cours dans le sud du pays.

Selon l'Agence nationale d'information (ANI), une octogénaire a en outre été tuée et sa petite-fille blessée par une frappe israélienne sur le village de Kfar Kila, d'après la même source.

05h15
victimes civiles

Pourquoi les hôpitaux se retrouvent au coeur des combats ?

Le mouvement islamiste ne cesse de répéter qu'Israël mène "une guerre contre les hôpitaux" de Gaza, dont la quasi-totalité dans le nord du territoire ne fonctionnent plus. Israël accuse de son côté le Hamas de se servir des hôpitaux à des fins militaires et d'utiliser les civils qui s'y trouvent comme des "boucliers humains", ce que le mouvement palestinien dément.

04h30
condamnation

Attaque meurtrière de l’hôpital indonésien de Gaza.

L'armée israélienne a indiqué dans la nuit que ses soldats "continuaient de combattre" dans le nord de la bande de Gaza. Des sources palestiniennes faisaient état de tensions à l'hôpital indonésien, cible la veille de frappes israéliennes ayant tué "12 patients et leurs proches" et fait "des dizaines de blessés", selon le Hamas.

La cheffe de la diplomatie indonésienne Retno Marsudi a condamné cette "attaque israélienne (...) qui a tué de nombreux civils et est une violation claire du droit humanitaire international".

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05h00
espérer

“Nous approchons de la conclusion d’un accord de trêve”, annonce le Hamas.

“Nous approchons de la conclusion d’un accord de trêve”, annonce le Hamas suite à une nouvelle nuit de pourparlers en vue de la libération des otages. 

"Le mouvement (Hamas, ndlr) a livré sa réponse aux frères du Qatar et aux médiateurs. Nous nous approchons de la conclusion d'un accord de trêve", a déclaré mardi le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, cité dans un bref message sur le compte Telegram du mouvement palestinien.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Les otages aux mains du Hamas bientôt libérés ? Le Qatar, l'Egypte et les Etats-Unis oeuvrent actuellement à un accord pour tenter de libérer des otages enlevés en Israël par le Hamas en échange notamment d'une trêve dans la bande de Gaza.

Deux sources proches du dossier ont indiqué mardi à l'AFP que les pourparlers portaient sur un accord portant sur la libération de "50 à 100" otages en échange de la libération de 300 prisonniers palestiniens en Israël, dont des enfants et des femmes.

La récupération des otages est l'un des objectifs de l'opération israélienne en cours dans la bande de Gaza et lancée dans la foulée de l'attaque sanglante du 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien.