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DIRECT : Benjamin Netanyahu va poursuivre l’offensive à Gaza "jusqu’à l’élimination du Hamas"

La situation reste désastreuse dimanche à Gaza. Après plus de deux mois de guerre, des civils palestiniens sont menacés par la famine. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répété, lors d'un entretien avec Joe Biden, vouloir l'élimination du Hamas.
 

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Israël hamas benjamin netanyahu 10122023

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'un conseil des ministres à Jérusalem, le 10 décembre 2023. 

AP/Ronen Zvulun
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20h17
Al-Maghazi

Au moins 60 morts dans une frappe sur un camp à Gaza, selon le Hamas.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé qu'au moins 60 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur des maisons dans un camp de réfugiés dans la bande de Gaza.

Le ministère, a dans un premier temps fait état d'au moins 45 morts. Il a affirmé que la frappe israélienne a détruit au moins trois maisons dans le camp de réfugiés d'al-Maghazi, dans le centre de l'enclave. Le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qudra, a affirmé que le bilan était "susceptible de monter" en raison du grand nombre de familles qui s'y trouvaient au moment du bombardement.

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Ce bilan n'a pas pu être confirmé de source indépendante dans l'immédiat. Interrogée, l'armée israélienne a indiqué qu'elle "vérifie" l'information.

19h55
Vatican

"Notre cœur est à Bethléem", déclare le pape François.

"Notre coeur, ce soir, est à Bethléem, où le prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd'hui encore, l'empêche de trouver une place dans le monde", a déclaré, depuis la basilique Saint-Pierre, au Vatican, le pape François lors de la messe de Noël. Les festivités dans la ville de Cisjordanie occupée sont assombries par la guerre entre Israël et le Hamas.

  • (Re)voir : Cisjordanie : un Noël sans grandes festivités à Bethléem
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Environ 6.500 fidèles, selon le Vatican, ont assisté à la messe présidée par le pape en présence de responsables religieux et du corps diplomatique tandis que des centaines d'autres l'ont suivie sur des écrans géants installés à l'extérieur, sur la place Saint-Pierre.

Haut-lieu du christianisme, la ville de Bethléem, où est né le Christ selon la tradition, a été désertée par les pèlerins cette année et a annulé la majorité des célébrations de Noël en raison de la guerre.

Dimanche midi, lors de la prière hebdomadaire de l'Angélus, le chef de l'Église catholique a déjà évoqué le conflit dans la bande de Gaza où l'armée israélienne a intensifié dimanche ses bombardements dans le sud du territoire. "Nous sommes proches de nos frères et sœurs qui souffrent de la guerre: pensons à la Palestine, à Israël, à l'Ukraine."

17h40
Soldats tués

Israël "paye un lourd tribut" dans la guerre, selon Netanyahu.

"Nous payons un très lourd tribut à la guerre, mais nous n'avons pas d'autre choix que de continuer à combattre", a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, lors d'une réunion avec son gouvernement au cours de laquelle il a rendu hommage aux militaires tués. 

"Nous intensifions la guerre dans la bande de Gaza. Nous continuerons à nous battre jusqu'à la victoire absolue sur le Hamas, a-t-il assuré dans un communiqué. C'est le seul moyen de retrouver nos otages, d'éliminer le Hamas et de garantir que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël."

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L'armée israélienne a annoncé en fin d'après-midi la mort d'un nouveau soldat. Ce décès porte à quinze le nombre de militaires tués depuis vendredi dans la bande de Gaza. Il s'agit de l'un des plus lourds bilans enregistrés par l'armée israélienne en une période aussi courte depuis le début de son offensive terrestre le 27 octobre.

Selon les chiffres publiés par l'armée, 154 soldats ont été tués dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.

16h25
"Eau froide" et "coups"

Des Palestiniens libérés par Israël affirment avoir été victimes de torture.

Ces hommes font partie de centaines de Palestiniens arrêtés par l'armée israélienne lors de ses opérations terrestres lancées dans la bande de Gaza à partir du 27 octobre et interrogés pour des liens présumés avec le Hamas. Une vingtaine d'entre eux ont été admis à l'hôpital Najjar de Rafah. "Ils ont des contusions et des traces de coups sur leurs corps", selon le directeur de l'hôpital, Marwan al-Hams.

L'un des détenus libérés, Nayef Ali, 22 ans, présente des traces de contention sur les poignets et des coupures sur le corps.

Le jeune homme avait, explique-il, été arrêté dans le quartier de Zeitoun dans l'est de la ville de Gaza. "Ils ont séparé les hommes des femmes et nous ont gardés dans une maison dont ils (les soldats israéliens, NDLR) s'étaient emparés, affirme-t-il. Ils nous ont menotté les mains derrière le dos pendant deux jours. Nous n'avons pas eu à boire ou à manger, ni été autorisés à se servir des toilettes, juste des coups, des coups."

Selon lui, les détenus ont ensuite été rassemblés dans une zone à la frontière avec Israël où il "faisait un froid glacial". "Ils ont jeté de l'eau froide sur nous avant de nous transporter vers une prison (en Israël, NDLR) où c'était de nouveau torture et coups".  

  • (Re)voir : Qui sont les prisonniers palestiniens détenus en Israël ?
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Un autre détenu libéré Khamis al-Bardini, 55 ans, affirme lui aussi avoir subi des mauvais traitements aux mains des soldats israéliens. "C'était de l'eau froide sur nos têtes toute la nuit et des coups pendant la journée. Ils nous ont ensuite conduits vers une prison dont nous n'en savons pas le nom ni où elle se trouve", témoigne-t-il.

Interrogée au sujet de ces accusations, l'armée israélienne a affirmé, dans un communiqué, que "les personnes détenues sont traitées conformément au droit international. Pendant leur détention, les suspects reçoivent une alimentation et une hydratation suffisantes et sont traités selon le protocole établi."

15h41
"Tragédie"

Le chef de l'OMS déplore la "décimation" du système de santé à Gaza.

"La décimation du système de santé de Gaza est une tragédie", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), sur X (ex-Twitter).

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L'OMS s'alarme depuis longtemps de l'état des soins de santé depuis que la guerre la plus sanglante jamais connue à Gaza a éclaté. Elle a averti la semaine dernière qu'il n'y avait plus d'hôpitaux fonctionnels dans le nord de la bande de Gaza.

15h06
Soutien aux Palestiniens

Manifestation au Maroc contre une "guerre d'extermination" à Gaza.

Plus de 10.000 manifestants ont défilé aujourd'hui à Rabat en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza. Ils ont dénoncé une "guerre d'extermination" et la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

Les manifestants ont défilé le long de l'avenue Mohammed V, coeur battant de la capitale, sous le slogan "stop à la guerre d'extermination à Gaza, stop à la normalisation". De nombreux protestataires ont brandi des banderoles fustigeant la "destruction d'hôpitaux" et la "colonisation" des territoires palestiniens. 

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Scandant des slogans saluant la "résistance du peuple palestinien", des manifestants ont notamment critiqué le soutien américain à Israël dans sa guerre contre le Hamas.

Depuis fin 2020, le royaume a noué des relations tous azimuts avec Israël en contrepartie de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental.

Le royaume a officiellement dénoncé "de flagrantes violations des dispositions du droit international et du droit humanitaire" par Israël dans ses représailles contre le Hamas, sans remettre en question le processus de normalisation entre les deux pays.

11h10
massacre

20.424 personnes tuées dans les territoires palestiniens depuis le 7 octobre, indique le Hamas.

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 20.424 morts.

11h00
inquiétude

Macron exprime sa "vive préoccupation" sur la situation "dramatique" de la paroisse catholique à Gaza.

Emmanuel Macron a exprimé au Patriarche latin de Jérusalem "sa vive préoccupation" face à "la situation dramatique" de la paroisse catholique de Gaza où deux paroissiennes ont été tuées "de manière indigne" le 16 décembre par un soldat israélien, a indiqué dimanche l’Élysée.

À l'occasion d'un entretien téléphonique samedi à l'avant-veille de Noël avec le cardinal Pierbattista Pizzabella, le président français a évoqué "sa vive préoccupation face à la situation dramatique de la paroisse latine de Gaza", où "des centaines de civils de toutes confessions (...) vivent sous les bombes et les balles depuis plus de deux mois", selon le communiqué de l’Élysée.

Emmanuel Macron a exprimé "ses condoléances pour la mort de deux paroissiennes, tuées de manière indigne il y a quelques jours".
 

emmanuel macron 09122023

Emmanuel Macron, le président français, lors d'une rencontre à l'Élysée le 7 décembre 2023.

AP/ Ludovic Marin
10h55
mortalité

Soldats tués à Gaza : "nous payons un très lourd tribut à la guerre", affirme Netanyahu.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que son pays payait "un très lourd tribut à la guerre", après la mort de 15 soldats depuis vendredi dans les combats contre le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

"Nous payons un très lourd tribut à la guerre, mais nous n'avons pas d'autre choix que de continuer à combattre", a déclaré Benjamin Netanyahu à l'ouverture d'une réunion de son gouvernement après avoir rendu hommage aux militaires tués, ajoutant que "la guerre sera longue".

07h22
stratégie militaire

Israël cible Khan Younès, un "autre bastion du Hamas".

Dimanche, de nouveaux bombardements ont touché Jabaliya, le nord de la ville de Gaza, ainsi que Khan Younès, la grande ville du sud, a annoncé le Hamas.

Le nord a jusqu'ici été le théâtre d'énormes destructions, sur cette bande côtière où 1,9 million de personnes ont été forcées de fuir leur domicile, soit 85% de la population, selon l'ONU.

L'armée israélienne a annoncé son intention de continuer à frapper dans le sud, à la recherche des responsables du Hamas, qu'elle considère comme un groupe terroriste, au même titre que les États-Unis et l'Union européenne.

Après la ville de Gaza, "nous pivotons vers le sud et nous concentrons nos principales opérations sur un autre bastion du Hamas, Khan Younès", a expliqué un porte-parole de l'armée, Jonathan Conricus, sur la chaîne américaine Fox News. Les combats dans le nord "continueront, peut-être à une intensité moindre", a-t-il ajouté.

07h08
crise humanitaire

Risque de famine à Gaza.

Les deux dirigeants se sont parlés au lendemain de l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui réclame l'acheminement "immédiat" et "à grande échelle" de l'aide humanitaire à Gaza, où la faim tenaille les Palestiniens.

Dans les six prochaines semaines, l'ensemble des 2,4 millions d'habitants de ce petit territoire de 362 km2 risque de subir un niveau élevé d'insécurité alimentaire, pouvant aller jusqu'à la famine, selon les Nations unies.

07h05
discussions

Echange téléphonique entre Joe Biden et Benjamin Netanyahu.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répété, lors d'un entretien avec Joe Biden, vouloir mener jusqu'à l'élimination du Hamas Au cours de leur conversation téléphonique, le président américain "a souligné le besoin crucial de protéger la population civile", et les deux hommes ont évoqué les "objectifs" et le "phasage" de l'offensive israélienne, selon la Maison Blanche.

Au cours de l'entretien, Netanyahu "a clairement indiqué qu'Israël poursuivrait la guerre jusqu'à ce que tous ses objectifs soient atteints", selon ses services. A savoir, la libération des otages et l'élimination du Hamas, qu'il considère comme un mouvement terroriste, à l'instar des États-Unis et de l'Union européenne.

Face à la presse, Joe Biden a précisé qu'il n'avait "pas demandé de cessez-le-feu". Les États-Unis, allié historique et principal fournisseur d'armes d'Israël, continuent de lui apporter un soutien sans faille, depuis l'attaque d'une ampleur et d'une violence sans précédent menée par le Hamas le 7 octobre, à l'origine de cette guerre.

Mais face à l'hécatombe en cours à Gaza, Washington évoque également de plus en plus son souhait de voir l'armée israélienne passer à une phase moins intense de son offensive, pour privilégier des actions plus ciblées contre les responsables du Hamas.

06h47
décompte

152 soldats israéliens ont été tués depuis le 7 octobre, selon l'armée.

L'armée israélienne a annoncé dimanche que 152 soldats avaient été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Neuf soldats ont été tués samedi dans les combats à Gaza, a précisé l'armée dans un communiqué, l'un des plus lourds bilans pour une journée dans le petit territoire depuis le début du conflit le 7 octobre.

06h23
interrogations

Quelle sera la portée de la résolution de l’ONU sur l’aide humanitaire pour Gaza ?

Au lendemain de l'adoption d'une résolution par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui réclame l'acheminement "immédiat" et "à grande échelle" de l'aide humanitaire à Gaza, la portée réelle de ce texte est questionnée. 

S’il a réussi à éviter un veto américain en appelant à "créer les conditions d'une cessation durable des hostilités" plutôt qu'à un "cessez-le-feu", sa portée  reste encore incertaine. ONG et agences de l'ONU expliquent que l'intensité des frappes rend quasiment impossible la distribution de l'aide alimentaire.

Les Gazaouis rencontrés par l'AFP fustigent eux une communauté internationale qu'ils estiment hypocrite ou impuissante. Cette résolution "renforce la décision d'Israël de tuer davantage de civils et prolonge la guerre contre ce peuple en échange d'un peu de nourriture", a dénoncé Rami al-Khalut, un habitant du nord qui a fui à Rafah (sud). "Plutôt que de me fournir de la nourriture et d'augmenter les livraisons d'aide, arrêtez de soutenir Israël et de lui fournir des armes, (...) arrêtez la guerre en cours et accordez-nous la paix", a-t-il encore déclaré.

05h23

Bombardements en cours à Gaza.

Les bombardements et tirs d'artillerie se poursuivent dans plusieurs zones de Gaza. À Deir el-Balah (centre), une frappe a fait samedi des morts et de nombreux blessés, parmi lesquels plusieurs femmes et enfants, a constaté l'AFP.

"Je prenais une douche et lorsque je suis sorti de la salle de bain, la maison a été touchée par un missile de drone", a raconté à l'AFP Abed al-Khawalda, qui a perdu sa sœur dans le bombardement. "La maison s'est effondrée sur les personnes qui s'y trouvaient."

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Le 7 octobre 2023, les commandos du mouvement islamiste palestinien ont fait environ 1.140 morts en Israël, en majorité civils, selon les derniers chiffres officiels israéliens. Ils ont aussi enlevé environ 250 personnes dont 129 restent détenues à Gaza, selon Israël.

Le conflit a fait 20.424 morts dans la bande de Gaza, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, et plus de 53.000 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Depuis le début de son offensive terrestre, lancée le 27 octobre en complément des bombardements aériens, 152 militaires israéliens ont été tués.

La bande de Gaza s'enfonce dans une catastrophe humanitaire: la plupart des hôpitaux y sont hors service et 1,9 millions de personnes ont dû fuir leur domicile, soit 85% de la population, selon l'ONU.

Dans les six prochaines semaines, l'ensemble des 2,4 millions d'habitants de ce petit territoire de 362 km2 risque de subir un niveau élevé d'insécurité alimentaire, pouvant aller jusqu'à la famine, selon les Nations unies.

Samedi 23 décembre, l'armée israélienne a affirmé avoir capturé "plus de 200 terroristes" au cours de la semaine et "plus de 700" depuis le début du conflit.