Direct terminé le 13 juin à 20H15 TU
Direct démarré le 13 juin à 6H00 TU

DIRECT - Biden accuse le Hamas de bloquer un plan de trêve

L'armée israélienne a menéce  jeudi de nouveaux bombardements meurtriers sur la bande de Gaza assiégée et livré des combats au Hamas à Rafah. Ce soir, depuis la Pouille où se réunissait le G7, le président américain Joe Biden accuse le mouvement islamiste palestinien d'être le "principal obstacle" à un accord de cessez-le-feu.

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Le président Joe Biden au sommet du G7 à Borgo Egnazia, Italie, ce 13 juin 2024.

Le président Joe Biden au sommet du G7 à Borgo Egnazia, Italie, ce 13 juin 2024.

© AP Photo/Luca Bruno
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19H39
accord de trêve

Bombardements et combats à Gaza, Biden accuse le Hamas de bloquer un plan de trêve

L'armée israélienne a mené ce jeudi de nouveaux bombardements meurtriers sur la bande de Gaza assiégée et livré des combats au Hamas à Rafah. La guerre, entrée dans son 9e mois, ne connaît pas de répit. Et le front nord d'Israël avec le Liban a connu une nouvelle flambée de violences, l'armée israélienne menaçant de répondre "avec force" aux attaques du Hezbollah libanais qui a tiré des dizaines de projectiles contre des cibles militaires israéliennes.

Un plan de trêve à Gaza annoncé le 31 mai par Joe Biden, principal allié d'Israël, n'a toujours pas été appliqué, le gouvernement israélien et le mouvement islamiste palestinien Hamas campant sur leurs positions intangibles. 

Le président américain accuse ce soir le Hamas d'être "le principal obstacle à ce stade" à un accord sur une trêve avec Israël et la libération d'otages.

Le président Joe Biden au sommet du G7 à Borgo Egnazia, Italie, ce 13 juin 2024.

Le président Joe Biden au sommet du G7 à Borgo Egnazia, Italie, ce 13 juin 2024.

© AP Photo/Luca Bruno

"J'ai soumis une proposition approuvée par le Conseil de sécurité, par le G7, par les Israéliens, et le principal obstacle à ce stade est le Hamas qui refuse de signer, même s'ils ont proposé quelque chose de similaire", a-t-il déclaré en marge du sommet du G7 en Italie.

18H15
Aide pour l'Autorité palestinienne

La France octroie huit millions d'euros en urgence à l'Autorité palestinienne

La France annonce l'octroi d'une aide budgétaire d'urgence sous forme d'un don de huit millions d'euros à l'Autorité palestinienne, en proie à une crise financière qui inquiète les chancelleries occidentales.
"Alors que l'ensemble des Palestiniens (est) touché par la crise, cet appui budgétaire contribuera au paiement des salaires de l'Autorité palestinienne, notamment du ministère de la Santé", indique un communiqué du consulat général de France à Jérusalem.


Depuis des mois, la situation financière de l'Autorité palestinienne (AP) ne cesse de se détériorer, notamment en raison des restrictions israéliennes imposées sur les transferts des recettes fiscales collectées par Israël et devant lui revenir en vertus d'accord signés dans la foulée des accords de paix d'Oslo (1993), aujourd'hui moribonds.

L'AP, qui exerce des pouvoirs limités sur une partie de la Cisjordanie occupée (après avoir été chassée de la bande de Gaza par le Hamas en 2007) n'a pas été en mesure de verser les salaires de ses fonctionnaires ni en temps voulu ni dans leur intégralité depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre.

Selon le communiqué du consulat français, Paris entend soutenir l'AP "à hauteur de 16 millions d'euros" en 2024. Sur X, le consulat évoque un "soutien français à l'AP et à l'établissement d'un État palestinien à même d'exercer ses responsabilités (...) y compris à Gaza".

La survie de l'Autorité siégeant à Ramallah inquiète les chancelleries après plus de huit mois de guerre dans la bande de Gaza. "Eviter l'effondrement financier de l'Autorité palestinienne, aujourd'hui c'est la priorité absolue", indique un diplomate à Jérusalem.
"Il y a déjà assez de chaos avec Gaza, pas besoin d'avoir une crise en Cisjordanie aussi, et l'AP est l'option privilégiée pour la bande de Gaza" après la guerre, ajoute-t-il.

17H52
aide à Gaza

La Colombie va accueillir des enfants palestiniens blessés

Le gouvernement colombien annonce que la pays allait accueillir et fournir des soins médicaux aux enfants palestiniens blessés en raison de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.

"Nous avons pris la décision d'apporter un soutien humanitaire à des enfants palestiniens qui vont voyager avec leur famille en Colombie pour y être soignés", a annoncé la vice-ministre des Affaires multilatérales, Elizabeth Taylor Jay, après une réunion avec le président Gustavo Petro à Stockholm, où il se trouve pour une visite d'État.

Elle n'a pas précisé combien d'enfants seraient pris en charge, quand ils pourraient arriver, ni comment ils parviendraient à quitter la bande de Gaza.
"Nous comptons sur le soutien de l'hôpital militaire de Colombie", a-t-elle assuré, en faisant valoir l'"expertise" du pays en matière de soins.

Élu en 2022 premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, Petro a vivement critiqué, à plusieurs reprises, la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza
Il avait annoncé en mai la rupture des relations diplomatiques avec Israël et qualifié le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de "génocidaire" dans sa conduite de la guerre à Gaza. Il avait aussi mis fin à l'achat d'armements fabriqués par Israël, l'un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays.

Samedi, il a annoncé la suspension prochaine des exportations de charbon de son pays vers Israël tant que la guerre se poursuivra.

17H45
cessez-le-feu à Gaza

Les dirigeants du G7 soutiennent le plan américain pour le cessez-le-feu à Gaza

Les dirigeants du G7 soutiennent le plan américain de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et appellent le Hamas à "donner l'accord nécessaire" pour sa mise en oeuvre, a déclaré jeudi le chancelier Olaf Scholz qui participe au sommet du Groupe des 7 en Italie.

Le Conseil de sécurité de l'ONU soutient également le plan, a souligné Scholz, et "il est désormais important que tout le monde le mette en oeuvre (...) Nous demandons donc en particulier au Hamas de donner l'accord nécessaire pour que cela puisse fonctionner". Le dirigeant allemand s'adressait à la presse en marge du sommet qui se tient à Borgo Egnazia, près de Bari (sud).

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, dont le pays exerce la présidence tournante du G7, a de son côté confirmé "le soutien unanime à la proposition des États-Unis visant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages et une augmentation significative de l'aide humanitaire à la population civile de Gaza".

Les dirigeants des sept pays les plus développés soutiennent en outre "tous les efforts visant à éviter une escalade dans la région", a-t-elle ajouté.

14H35
Trêve

À Gaza, l'absence de trêve suscite de rares critiques contre le Hamas

Les conditions posées par le Hamas en vue d'une trêve avec Israël suscitent des critiques à l'encontre du mouvement islamiste palestinien de la part de quelques habitants de la bande de Gaza. "On se moque de nous, de notre souffrance, de nos vies détruites", estime auprès de l'AFP Abou Eyad, avant de s'en prendre avec virulence aux dirigeants politiques du groupe qui, en exil au Qatar, "dorment confortablement".
"Est-ce que vous essayez de vous mettre à notre place?" ajoute-t-il à l'endroit des cadres du Hamas, soulignant le contraste entre la vie à Doha et celle des quelque 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza assiégée, dont plus de la moitié ont été déplacés par la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël. "Savez-vous seulement qu'il nous arrive souvent de ne pas trouver de quoi manger ?" poursuit cet homme de 55 ans, qui comme les autres personnes dont les propos sont rapportés dans cette dépêche ne souhaite pas donner son patronyme.

Depuis la trêve d'une semaine ayant eu lieu à la fin du mois de novembre, les espoirs d'un cessez-le-feu, même seulement temporaire, ont été régulièrement déçus.
Sans refuser ni accepter la dernière proposition en date, présentée par le président américain Joe Biden, le Hamas a fait savoir le 11 juin que sa réponse appelait à "un arrêt total de l'agression en cours à Gaza". Une source au fait des pourparlers a déclaré à l'AFP que la réponse du Hamas contenait des amendements au cadre proposé.

La campagne militaire israélienne de représailles a dévasté la bande de Gaza et coûté la vie à plus de 37.230 Palestiniens, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza.

Il faut que cette guerre s'arrête, à tout prix. Nous ne pouvons plus en supporter davantage. Abou Chaker, 35 ans

Agée de 67 ans, Oum Ala fustige les dirigeants du Hamas qu'elle accuse d'avoir "entraîné le peuple palestinien dans une guerre d'anéantissement". "Si les dirigeants du Hamas souhaitaient mettre fin à cette guerre et aux souffrances du peuple palestinien, ils aurait accepté" l'accord de trêve, dit-elle à l'AFP.

"Nous sommes fatigués, nous sommes morts, nous sommes détruits et la somme de nos tragédies est infinie", témoigne Abou Chaker, 35 ans. "Qu'attendez-vous ?" lance-t-il à l'attention des chefs du Hamas : "Il faut que cette guerre s'arrête, à tout prix. Nous ne pouvons plus en supporter davantage."

Si ces habitants témoignent de leur exaspération après huit mois de bombardements qui ont détruit ou endommagé la plupart du bâti de la bande de Gaza, il reste très compliqué d'y évaluer le soutien ou l'aversion au mouvement qui a tenu ce territoire d'une main de fer depuis qu'il y a pris le pouvoir en 2007, et qui demeure l'une des principales organisations politiques palestiniennes.

Selon un sondage du Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR) réalisé fin mai et publié mercredi, 40% des Palestiniens interrogés disent soutenir le Hamas (41% en Cisjordanie, et 38% dans la bande de Gaza), contre 20% en faveur du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Selon la même étude d'opinion, 73% des sondés estiment que le Hamas a pris une "bonne" décision en attaquant Israël le 7 octobre, mais la part des opinions favorables dans la bande de Gaza (67%) apparaît en baisse de 4 points par rapport à la fin du mois de février.

"Le soutien à cette attaque ne signifie pas forcément un soutien au Hamas, et pas non plus un soutien aux meurtres ou aux atrocités commises [par les hommes armés du Hamas] contre des civils" en Israël, souligne le PCPSR, selon qui "les résultats montrent que plus de 80% des Palestiniens estiment que l'attaque a placé la question palestinienne au centre de l'attention". Oum Chadi, 50 ans, n'est pas de cet avis. "Qu'avons-nous gagné de cette guerre à part tueries, destructions, extermination et famine ?" demande-t-elle, pressant le Hamas de "mettre un terme à la guerre immédiatement, sans chercher à contrôler et diriger Gaza."

13H45
Retaliation

Israël s'engage à répondre "avec force" à toutes les "agressions" du Hezbollah libanais

Israël déclare qu'il répondrait "avec force" à "toutes les agressions du Hezbollah", après que le mouvement islamiste libanais a tiré plusieurs barrages de roquettes sur Israël depuis l'autre côté de leur frontière commune au cours des deux derniers jours.
"Israël répondra avec force à toutes les agressions du Hezbollah", a déclaré lors d'un point presse David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien. "Que ce soit par des efforts diplomatiques ou autres, Israël rétablira la sécurité à sa frontière septentrionale", a-t-il ajouté.

13H19
Houthis

Un navire en feu après une attaque au large du Yémen

Un navire marchand a pris feu après avoir été attaqué au large du Yémen, a indiqué jeudi l'agence de sécurité maritime britannique UKMTO, au lendemain d'une autre attaque qui a endommagé un bateau naviguant dans la même zone. Le navire a été touché par "deux projectiles, ce qui a provoqué un incendie à bord", a déclaré l'UKMTO.

D'après la société de sécurité Ambrey, le navire a été touché par un missile dans le golfe d'Aden, au large du sud du Yémen, pays déchiré par la guerre et le plus pauvre de la péninsule arabique. "Il est conseillé aux navires marchands de se tenir à l'écart du navire touché et d'interrompre les mouvements de l'équipage sur le pont", a déclaré Ambrey, ajoutant que le navire "correspondait au profil (ciblé généralement) par les Houthis".

L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, mais elle survient dans un contexte marqué par des attaques à répétition lancées depuis novembre par ces rebelles contre des navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Le MV Tutor, qui a quitté Port Saïd le 8 juin 2024.

Le MV Tutor, qui a quitté Port Saïd le 8 juin 2024.

© Vessel finder

Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), l'attaque avait été menée par un "navire de surface sans pilote" des Houthis. Celui-ci avait frappé le M/V Tutor, un navire battant pavillon libérien, "de propriété grecque" et qui avait "accosté récemment en Russie".

13H17
Liban

Le Hezbollah lance des attaques sur des positions israéliennes au Liban

Le mouvement islamiste libanais Hezbollah a affirmé jeudi avoir lancé des attaques "à la roquette et au drone" contre plusieurs bases et positions de l'armée israélienne, après la mort en début de semaine d'un de ses hauts commandants militaires.

Les combattants du Hezbollah ont lancé "une attaque à la roquette et au drone, visant six casernes et sites militaires" tout en faisant voler simultanément "des escadrons de drones chargés d'explosifs" sur trois autres bases israéliennes, a déclaré le mouvement pro-iranien dans un communiqué. Il a ajouté que ces attaques faisaient "partie de la réponse à l'assassinat" mardi du commandant Taleb Sami Abdallah.

11H20
37.232 morts, selon le Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, territoire contrôlé par le Hamas, a annoncé jeudi un nouveau bilan de 37.232 morts depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de huit mois.
 

Gaza

Des Palestiniens prient à côté du corps d'un proche tué dans une frappe aérienne israélienne, devant la morgue de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al Balah, dans la bande de Gaza, le lundi 10 juin 2024. 

@AP Photo/Jehad Alshrafi

Au moins 30 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, précise un communiqué ajoutant que 85.037 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. 

10H51
Diplomatie

Le président turc Erdogan remercie Sánchez pour ses positions sur Gaza

"M. Sánchez a poursuivi depuis le premier jour" de la guerre dans la bande de Gaza "une politique cohérente, basée sur des principes, et il a une place spéciale dans les coeurs de la nation turque toute entière", a déclaré le président turc lors d'un forum économique organisé à l'occasion de sa visite officielle à Madrid. "Au nom de ma nation, je salue l'attitude" du Premier ministre espagnol, a-t-il ajouté.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, présente son gouvernement au président turc Recep Tayyip Erdogan à son arrivée à Madrid ce 13 juin 2024.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, présente son gouvernement au président turc Recep Tayyip Erdogan à son arrivée à Madrid ce 13 juin 2024. 

© Eduardo Parra/Pool Photo via AP

Recep Tayyip Erdogan, qui a multiplié les déclarations de soutien au mouvement palestinien Hamas depuis le début de la guerre à Gaza, a par ailleurs accusé une nouvelle fois Israël de commettre un "génocide" dans le territoire palestinien "qui blesse tous les gens ayant une conscience".

"Nous faisons face à l'arrogance (d'Israël) qui répond aux demandes de cessez-le-feu par un carnage", a-t-il encore dit.

L'Espagne s'est imposée ces derniers mois comme la voix la plus critique au sein de l'UE à l'égard du gouvernement de Benjamin Netanyahu. Elle a reconnu le 28 mai dernier l'Etat de Palestine, de façon simultanée avec l'Irlande et la Norvège, s'attirant les foudres d'Israël.

"La Turquie est pour l'Espagne un partenaire clé sur le plan économique et un acteur primordial dans un contexte géostratégique (...) complexe", a déclaré pour sa part Pedro Sánchez, en assurant que l'Espagne était "la meilleure alliée de la Turquie en Europe".

10H09
Liban

L'Irak met en garde contre le "danger" d'une expansion du conflit au Liban

Le chef de la diplomatie irakienne met en garde contre le "danger" d'une expansion du conflit dans le sud du Liban, en recevant à Bagdad son homologue iranien qui a lui aussi réitéré le refus de voir la guerre à Gaza enflammer tout le Moyen-Orient.

Sur fond de guerre dans la bande de Gaza opposant depuis octobre Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas, les violences ont gagné le sud du Liban. Les échanges de tirs entre le Hezbollah libanais, allié du Hamas, et l'armée israélienne ont récemment gagné en intensité.

En recevant ce jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri, le chef de la diplomatie irakienne, Fouad Hussein, a assuré que leurs discussions avaient porté sur les "signaux dangereux" faisant planer la menace "d'une possible attaque sur le sud du Liban, et l'expansion de la guerre au Liban".

Le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Husseinle 6 février 2024 à Bagdad.

Le ministre des Affaires étrangères irakien, Fouad Husseinle 6 février 2024 à Bagdad.

© AP Photo/Hadi Mizban


"Si le sud du Liban est attaqué, cela affectera toute la région. L'expansion de la guerre est un danger, non seulement pour le Liban mais pour toute la région", a averti Fouad Hussein, lors d'un point presse.

Le ministre irakien a une nouvelle fois appelé à "un cessez-le-feu permanent à Gaza".
De son côté, le ministre iranien a appelé à "mettre fin le plus rapidement possible et sans préconditions" aux "crimes de guerre" et au "génocide" dans la bande de Gaza.
Il a estimé que les "sionistes" (terme utilisé pour désigner Israël), en raison de leur "échec" à Gaza, "pourraient chercher à commettre d'autres torts et à élargir le champ de leur agression".

Pointant du doigt l'attaque sans précédent menée par Téhéran contre Israël en avril, il a souligné qu'une telle opération "prouvait" que l'Iran "n'autoriserait personne, pas même les sionistes, à nuire à la stabilité et à la sécurité régionale, ne serait-ce qu'un tout petit peu".

Le Hezbollah libanais, autre grand allié de Téhéran, a lancé mercredi une pluie de roquettes sur le nord d'Israël et promis d'intensifier ses attaques pour venger la mort d'un important commandant militaire tué la veille dans une frappe ciblée israélienne sur le sud du Liban.

L'armée israélienne a indiqué qu'environ 160 projectiles avaient été tirés du Liban sur Israël, en barrages successifs, sans faire de victimes d'après les premières informations des autorités sur place. Elle a précisé avoir riposté par des frappes contre plusieurs sites dans le sud du Liban.

9H54
"Fausses accusations", selon Israël

Israël accuse l'ONU de "calomnies" à l'encontre de son armée

Israël accuse une commission d'enquête de l'ONU de proférer "de fausses accusations et des calomnies" à l'encontre de son armée, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, un peu plus de huit mois après le début de la guerre contre le Hamas dans la bande de Gaza.

"Le rapport est rempli de fausses accusations et de calomnies à l'encontre des soldats de l'armée" israélienne, a déclaré mercredi soir sur le réseau social X, Oren Marmorstein, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères.
 

gaza

Un véhicule blindé israélien manœuvre près de la frontière entre Israël et Gaza, dans le sud d'Israël, le mercredi 12 juin 2024. 

@AP Photo/Tsafrir Abayov

Publié mercredi à Genève, ce rapport affirme qu'Israël commet des crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre en Israël.

"Des crimes contre l'humanité d'extermination, de meurtre, de persécution fondée sur le genre ciblant les hommes et les garçons palestiniens, de transfert forcé, d'actes de torture et de traitements inhumains et cruels, ont été commis" par Israël, conclut la commission d'enquête.

Le rapport accuse par ailleurs les groupes armés palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre le 7 octobre et depuis.

08H46
G7

Gaza au menu des discussions au Sommet du G7

La guerre à Gaza devrait occuper une partie des séances de travail et des nombreux entretiens bilatéraux en marge du sommet.

Alors que le conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas est entré dans son 9e mois, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken effectue une tournée au Proche-Orient pour tenter de sauver le plan de cessez-le-feu annoncé le 31 mai par Joe Biden.

Le G7 a déjà exprimé son soutien à ce plan mais le Hamas a proposé certains amendements "irréalisables", selon M. Blinken. De son côté, Israël n'a pas annoncé officiellement sa position et poursuit sans répit son offensive, lancée sur la bande de Gaza en riposte à l'attaque sanglante menée le 7 octobre par le Hamas sur son sol.
 

4H15
Tirs d'artillerie et frappes

Frappes israéliennes sur le sud de Gaza

L'armée israélienne bombarde ce jeudi le sud de la bande de Gaza après une tournée au Moyen-Orient d'Antony Blinken qui cherche à arracher un accord de cessez-le feu. 

Une équipe de l'AFP a fait état aux premières heures d'intenses tirs d'artillerie et de frappes par des hélicoptères israéliens dans le secteur de Rafah, à la pointe sud du territoire, près de la frontière avec l'Égypte.
 

gaza

Un véhicule blindé israélien manœuvre près de la frontière entre Israël et Gaza, dans le sud d'Israël, le mercredi 12 juin 2024. 

@AP Photo/Tsafrir Abayov

Mercredi, le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a lancé une pluie de roquettes sur le nord d'Israël et promis d'intensifier ses attaques pour venger la mort d'un haut commandant militaire tué la veille dans une frappe ciblée israélienne sur le sud du Liban.
 

Tôt jeudi, les sirènes d'alarme antiroquettes retentissaient toujours dans le nord d'Israël, selon l'armée. Et au Yémen, les rebelles Houthis, alliés aussi du Hamas palestinien, ont revendiqué une attaque qui a endommagé en mer Rouge un vraquier grec soupçonné selon eux de liens avec Israël.
 

Re(lire) aussi : Proche-Orient : les enjeux de la visite d'Antony Blinken

Blinken

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed Bin Abdulrahman al-Thani, se serrent la main lors de leur conférence de presse conjointe à Doha, au Qatar, le mercredi 12 juin 2024. 

@Ibraheem Al Omari/Photo via AP

Concluant à Doha une tournée dans quatre pays de la région dont Israël, Antony Blinken a affirmé que son pays travaillerait avec les autres pays médiateurs : Qatar et Egypte, afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu.

Mardi, le Hamas a annoncé avoir remis au Qatar et à l'Egypte sa réponse au plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden.
 

Re(voir) aussi : Jordanie : ONG et chefs d'États réunis pour Gaza

Gaza : large appui au Conseil de sécurité à la trêve américaine

Ce plan prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël, et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.
 

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AFP