Direct terminé le 01 juin 2024 à 20H15 TU
Direct démarré le 01 juin 2024 à 04H45 TU

DIRECT - "Biden est notre seul espoir" clament les familles des otages à Tel Aviv

La feuille de route dévoilée par le président américain Joe Biden est saluée comme une "lueur d'espoir". Des milliers d'Israéliens manifestent ce samedi à Tel Aviv pour exiger de Netanyahu de parvenir à un accord pour la libération des otages. "Biden est notre seul espoir" peut-on lire sur d'immenses banderoles.

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Ce soir à Tel Aviv, manifestation réclamant le retour des otages.

Ce soir à Tel Aviv, manifestation réclamant le retour des otages.

© AP Photo/Maya Alleruzzo
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19H53
Otages

Des milliers d'Israéliens réclament un accord sur les otages

Des milliers d'Israéliens ont manifesté samedi à Tel-Aviv pour exiger du gouvernement de Benjamin Netanyahu de parvenir à un accord pour la libération d'otages, un plan présenté la veille par le président américain Joe Biden.

"Un accord sur les otages maintenant", réclame une manifestante déguisée en statue de la Liberté, au milieu d'une nuée de drapeaux israéliens.
"Biden est notre seul espoir", déclare à l'AFP une manifestante, Abigail Zur, 34 ans.
Vendredi, le président américain a indiqué qu'Israël avait proposé une feuille de route en vue d'un cessez-le-feu complet entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas incluant la libération d'otages retenus dans la bande de Gaza.

À Tel-Aviv, les manifestants brandissaient une immense bannière: "Biden sauve-les de Netanyahu".

Ce soir à Tel Aviv, manifestation réclamant le retour des otages.

Ce soir à Tel Aviv, manifestation réclamant le retour des otages.

© AP Photo/Maya Alleruzzo


L'immense majorité des manifestants interrogés par l'AFP ont confié leurs craintes de voir Benjamin Netanyahu mettre en péril un accord. Pour Diti Kapuano, le Premier ministre se soucie davantage de son "pouvoir" que du sort des otages. "J'espère que M. Biden exercera suffisamment de pression pour que le gouvernement et M. Netanyahu acceptent l'accord", poursuit cette femme de 46 ans, drapeau israélien à la main.

Dans un communiqué, le Forum des familles d'otages et de disparus a affirmé qu'il allait "exiger que le gouvernement israélien approuve immédiatement l'accord de libération des otages et ramène tous les otages à la maison immédiatement".
"Nous demanderons également à tous les ministres du gouvernement et aux membres de la coalition de s'engager publiquement à soutenir l'accord et à ne pas permettre la possibilité de le torpiller et de mettre en danger les otages", a ajouté l'ONG.

Des ministres israéliens d'extrême droite menacent aujourd'hui de quitter le gouvernement si Netanyahu allait de l'avant avec l'accord sur un cessez-le-feu à Gaza comprenant une libération des otages.

"Nous devons parvenir à un accord", estime Glick Gilad, 51 ans, un immense drapeau américain à la main. "Nous sommes assez forts pour nous occuper de la guerre après. D'abord, ramenons-les à la maison."

18H03
Frappes au Liban

Des enfants blessés au Liban dans une frappe israélienne

L'armée israélienne a bombardé samedi des villages du sud du Liban, blessant 16 enfants, selon l'autorité sanitaire du Hezbollah, après que le mouvement libanais a revendiqué des attaques contre le nord d'Israël et dit avoir abattu un drone israélien.

Une source au sein Comité islamique de santé, affilié au mouvement islamiste libanais, a déclaré que "16 enfants âgés de 4 à 14 ans ont été transportés à l'hôpital en raison des blessures qu'ils ont subies" lors d'une frappe menée "par un avion de guerre israélien", selon la même source.

L'Agence nationale d'information (ANI) a indiqué de son côté qu'un raid israélien avait fait sept blessés dans la ville de Siddiqin, dans la région de Tyr. Plus tôt dans la journée, le mouvement pro-iranien a annoncé avoir "abattu un drone de type Hermes 900".
L'armée israélienne a confirmé qu'un "missile sol-air" avait abattu un de ses drones "opérant dans l'espace aérien libanais".

Le mouvement chiite, qui a déploré la mort de deux combattants tués par Israël vendredi, a en outre indiqué samedi avoir mené une attaque aérienne "à l'aide de drones explosifs (...) visant des positions des officiers et soldats ennemis".

L'attaque est une "riposte" à un tir de drone contre une moto à Majdal Selm qui a fait deux blessés dans la matinée, a expliqué à l'AFP le Comité islamique de santé. L'armée israélienne a elle affirmé dans un communiqué que "deux terroristes du Hezbollah opérant dans la région de Majdal Selm ont été frappés par un avion".

15H30
22.000 sous la pluie

Manifestation pro-Gaza à Paris

Quelque 22.000 personnes, selon la police, ont défilé samedi dans les rues de Paris, malgré la pluie, dans un unique cortège en hommage au militant anti-fasciste Clément Méric tué il y a dix ans, en soutien aux peuples palestinien et kanak.

Le cortège est parti de la place de la République pour se terminer Place Gambetta, dans le 20eme arrondissement.

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14H53
Champ de ruines

De retour dans le camp de Jabalia, des Palestiniens "choqués" et "perdus"

Dans les rues méconnaissables de Jabalia, des Palestiniens déplacés par les violents combats entre Israël et le mouvement islamiste Hamas reviennent au milieu des ruines de ce camp du nord de la bande de Gaza, "choqués" et "perdus".

Toutes les maisons ont été transformées en ruines. On est perdu, on ne sait pas exactement où se trouvent nos maisons au milieu de ces destructions massives. Mohammad Al-Najjar, un habitant de Jabalia

Ces dernières semaines, l'armée israélienne a mené d'intenses bombardements sur ce secteur qu'elle avait dit avoir pris en janvier des mains du Hamas.
"J'ai été choqué par l'ampleur des destructions de cette dernière agression contre le camp de Jabalia", confie ce samedi à l'AFP Mohammad Al-Najjar, se disant incapable de retrouver sa propre maison. "Toutes les maisons ont été transformées en ruines. On est perdu, on ne sait pas exactement où se trouvent nos maisons au milieu de ces destructions massives", poursuit l'homme de 33 ans.

Les correspondants de l'AFP ont vu ces derniers jours de nombreux Palestiniens affluer dans ce camp du nord du territoire assiégé par Israël, essayant de retrouver leur foyer et sauver ce qui pouvait encore l'être. Des hommes, des femmes et des enfants marchaient au milieu de rues où gisent les ruines des bâtiments détruits. Des familles mettaient des matelas et des cartons sur des charrettes tirées par des ânes quand d'autres transportaient des affaires sur leurs épaules.

Malgré l'ampleur des destructions, Mohammad Al-Najjar affirme que la population veut rentrer chez elle. "Les gens sont déterminés à installer des tentes et des abris de fortune au milieu des décombres", affirme-t-il, tout en évoquant la peur de voir l'armée israélienne revenir "pour une deuxième ou une troisième fois." "Mais nous resterons sur notre terre. Nous n'avons nulle part d'autre" où aller, poursuit le trentenaire.

Vendredi, l'armée israélienne a affirmé que ses soldats avaient "terminé leur mission" à l'est de Jabalia. Mohammad Al-Najjar, lui, affirme entendre encore aujourd'hui constamment des coups de feu et des tirs d'artillerie à l'est.
"Il n'y a aucune maison qui n'a pas été visée par l'armée israélienne d'occupation", dénonce auprès de l'AFP Mahmoud Assaliyah, 50 ans, lui aussi revenu à Jabalia pour découvrir sa maison détruite. "Les piliers en ciment sont tombés, les murs ont été détruits, les meubles (...) brûlés et éventrés", énumère le quinquagénaire.
"Jabalia a été rayée de la carte", dénonce pour sa part Souad Abou Salah, originaire de ce camp. "Nous voulons vivre comme les autres gens de ce monde", implore cette femme de 47 ans. "Nous devons trouver une solution face à cette guerre pour que nous puissions vivre en paix."

12H26
Politique israélienne

Le chef de l'opposition israélienne soutient le plan de libération d'otages à Gaza

Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, assure le Premier ministre de son soutien à la feuille de route israélienne pour la libération d'otages à Gaza, un plan précédemment refusé par les partenaires d'extrême-droite du gouvernement Netanyahu.

Le leader de l'opposition israélienne Yair Lapid

Le leader de l'opposition israélienne Yair Lapid, lors d'une visite à Washington le 9 avril 2024, invité par le leader de la majorité républicaine au Sénat Chuck Schumer. 

© AP Photo/Jacquelyn Martin

"Le gouvernement israélien ne peut pas ignorer le discours important du président Biden", a écrit le centriste Yair Lapid sur X, en référence au discours la veille du président américain dans lequel il dévoilait une feuille de route israélienne pour un cessez-le-feu à Gaza. De son côté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti que les "conditions" pour parvenir à un "cessez-le-feu permanent" à Gaza n'avaient pas changé dans le plan israélien et comprenaient la "destruction" du Hamas, la "libération de tous les otages" retenus dans la bande de Gaza ainsi que l'assurance que Gaza ne poserait plus de menace à Israël.

"Il y a un accord sur la table" et le gouvernement israélien "devrait s'en saisir", poursuit celui qui a été Premier ministre d'Israël, assurant Netanyahu de son soutien "pour un accord pour les otages si (Itamar) Ben Gvir et (Bezalel) Smotrich quittent le gouvernement".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale et Bezalel Smotrich, ministre des Finances, deux figures de l'extrême droite israélienne, se sont par le passé opposés à tout accord pour la libération des otages.

12H02
"Destruction du Hamas"

Rafah toujours sous les bombes israéliennes

Des frappes aériennes et des tirs d'artillerie intenses ont visé aujourd'hui la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, au lendemain de la présentation par le président américain Joe Biden d'une feuille de route israélienne en vue d'un cessez-le-feu avec le Hamas.

À Rafah, les opérations se concentrent en particulier dans l'ouest de la ville, dans le quartier de Tal al-Sultan, où des habitants ont signalé des bombardements, des tirs de chars et des mouvements de véhicules militaires. "Toute la nuit, les bombardements aériens et à l'artillerie n'ont pas cessé un instant dans les secteurs de l'ouest de Rafah", a témoigné à l'AFP un habitant de la ville qui n'a pas dévoilé son nom. 

Il a ajouté que des tireurs israéliens avaient pris position "sur des immeubles surplombant tout le quartier de Tal al-Sultan, rendant la situation très dangereuse".
Des témoins ont également signalé des tirs d'artillerie intenses dans l'est et le centre de Rafah.

Dans le centre de la bande de Gaza, le camp palestinien de Nousseirat a été touché par des frappes aériennes. Dans le nord, des tirs d'artillerie ont visé le quartier de Zeytoun, dans la ville de Gaza, selon un correspondant de l'AFP.

Le président Biden a pourtant lancé hier qu'"il est temps que cette guerre se termine", en appelant le Hamas à accepter le plan israélien. "Nous ne pouvons pas laisser passer" cette occasion, a-t-il ajouté.

"Les conditions d'Israël pour stopper la guerre n'ont pas changé", a cependant affirmé aujourd'hui le bureau de Benjamin Netanyahu, en citant "la destruction des capacités militaires et gouvernementales du Hamas, la libération de tous les otages et l'assurance que Gaza ne posera plus de menace à Israël".

11H51
négociations

L'Égypte tient dimanche une réunion avec Israël et les État-Unis sur le passage de Rafah

L'Égypte accueillera demain dimanche une réunion avec Israël et les État-Unis sur "la réouverture du passage-frontalier de Rafah" vers Gaza, annonce samedi le média Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien.

Citant "un haut responsable", le média rappelle que Le Caire exige "un retrait israélien total" du terminal de Rafah entre l'Égypte et la bande de Gaza, principal point de passage de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien dévasté par la guerre.

11H09
DéCLARATION DE MACRON

"Nous soutenons la proposition d'accord global des États-Unis", affirme Macron

"Nous soutenons la propositions d'accord global des États-Unis", écrit ce matin sur X le président de la République Emmanuel Macron.

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"La guerre à Gaza doit cesser. Nous soutenons la proposition d'accord global des États-Unis. Tout comme nous travaillons avec nos partenaires de la région sur la paix et la sécurité pour tous. La libération des otages, un cessez-le-feu pérenne pour travailler à la paix et avancer sur la solution à deux États", a écrit le chef de l'Etat.

10H31
Frappes au Liban

Le Hezbollah dit lancer une série d'attaques après des frappes israéliennes

Le mouvement islamiste libanais Hezbollah affirme avoir lancé une série d'attaques contre des positions militaires israéliennes, tandis qu'un média d'État rapporte qu'Israël a "intensifié" ses frappes la veille, causant la mort de quatre personnes.

Ce matin, le mouvement pro-iranien, qui a déploré la mort de deux combattants tués par Israël vendredi, a indiqué avoir mené "un assaut aérien à l'aide de drones explosifs (...) visant des positions des officiers et soldats ennemis".

Le parti a ajouté que l'attaque intervient "en riposte" à un tir de drone contre une moto à Majdal Selm qui a fait deux blessés dans la matinée, a expliqué à l'AFP le Comité islamique de santé, affilié au Hezbollah. L'armée israélienne a elle indiqué dans un communiqué que "deux terroristes du Hezbollah opérant dans la région de Majdal Selm ont été frappés par un avion".

Le Hezbollah dit mener des attaques contre des positions militaires israéliennes, "en réponse aux agressions israéliennes contre les localités du sud et habitations civiles".
"L'ennemi (Israël) a intensifié ses attaques la nuit dernière", déclare l'Agence nationale d'information (Ani), faisant notamment état d'une "série de frappe de drones (...) ayant fait des morts, blessés et des dégâts importants" dans plusieurs zones frontalières.

De son côté, l'armée israélienne déclare dans un communiqué ce matin que ses avions ont frappé la veille au soir "d'importantes installations" du Hezbollah dans différentes régions du sud, notamment à Adloun, à 30 kilomètres de la frontière, "en réponse aux tirs vers le nord d'Israël".

09H57
Bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 36.379

Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, a annoncé samedi un nouveau bilan de 36.379 personnes tuées depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a bientôt huit mois.

Au moins 95 personnes sont mortes ces dernières 24 heures, selon un communiqué de ce ministère, et 82.407 blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque inédite du Hamas en Israël le 7 octobre.

09H10
DÉCLARATIONS DE Netanyahu

Netanyahu dit que le plan sur la fin de la guerre inclut la "destruction" du Hamas

Israël avertit que les "conditions" pour arriver à un "cessez-le-feu permanent" à Gaza n'avaient pas changé dans le plan israélien et comprennent la "destruction" du Hamas ainsi que la "libération de tous les otages" retenus, a indiqué samedi le Bureau du Premier ministre israélien.

"Selon la proposition, Israël continuera d'insister pour que ces conditions soient remplies avant qu'un cessez-le-feu permanent ne soit mis en place. L'idée qu'Israël acceptera un cessez-le-feu permanent avant que ces conditions ne soient remplies est vouée à l'échec", précise ce communiqué, au lendemain de la présentation d'une feuille de route israélienne par le président américain Joe Biden, près de huit mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.   

08H41
Aide humanitaire et militaire

L'Indonésie prête à envoyer de l'aide et des forces de maintien de la paix

L'Indonésie est prête à envoyer "un nombre important de soldats de la paix" ainsi que du personnel médical à Gaza si le Hamas accepte la récente proposition de cessez-le-feu présentée par Joe Biden, a déclaré samedi son ministre de la Défense et futur président Prabowo Subianto.

Le président indonésien Prabowo Subianto salue avant de prononcer un discours au Dialogue Shangri-La ce 1er juin 2024 à Singapour.

Le président indonésien Prabowo Subianto salue avant de prononcer un discours au Dialogue Shangri-La ce 1er juin 2024 à Singapour.

© AP Photo/Vincent Thian

Si les Nations unies le demandaient, l'Indonésie serait prête à envoyer "d'importantes forces de maintien de la paix pour maintenir et surveiller ce cessez-le-feu potentiel", a déclaré Prabowo lors du Dialogue Shangri-La à Singapour, un sommet sur la sécurité qui se tient jusqu'à dimanche. "Nous sommes également prêts à envoyer immédiatement du personnel médical pour faire fonctionner des hôpitaux de campagne à Gaza avec le consentement de toutes les parties", a ajouté Prabowo, élu en février et qui succédera en octobre au président Joko Widodo à la tête de cet archipel à forte majorité musulmane.

L'Indonésie est également prête à "évacuer, recevoir et traiter" jusqu'à 1.000 patients dans ses hôpitaux "dans un avenir immédiat", a ajouté l'actuel ministre de la Défense.
"Dans l'intérêt de toutes les parties, nous devons faire de notre mieux pour parvenir à une solution réelle et durable", a-t-il encore déclaré.

05H42
VICTIME DU 07 OCTOBRE

La dépouille du franco-mexicain enlevé à Gaza arrivée au Mexique

Le corps du franco-mexicain Orion Hernandez-Radoux, mort lors de l'attaque du Hamas contre le territoire israélien le 7 octobre, est arrivé à Mexico, ont indiqué des responsables. 

"La dépouille d'Orion a été accueillie à l'aéroport (...) par le personnel du ministère des Affaires étrangères, qui a toujours apporté son aide aux personnes endeuillées", a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le corps sans vie a été retrouvé par l'armée israélienne la semaine dernière dans la bande de Gaza, en même temps que ceux de deux autres hommes, dont un Israélo-Brésilien. 

05H11
DÉCLARATION DU HAMAS

Le Hamas juge "positive" la nouvelle feuille de route pour un cessez-le-feu à Gaza

Le Hamas considère "positivement ce qui a été inclus aujourd'hui dans le discours du président américain Joe Biden quant à un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l'échange de prisonniers", a indiqué le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

La première phase serait un cessez-le-feu total, selon Joe Biden, avec un retrait des troupes israéliennes des "zones habitées de Gaza" pour une durée de six semaines. L'arrêt des combats serait accompagné de la libération de certains otages israéliens enlevés durant l'attaque du Hamas le 7 octobre contre Israël, notamment les femmes et les malades, et de la remise en liberté de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Ce cessez-le-feu temporaire pourrait devenir "permanent", selon Joe Biden, si le Hamas "respecte ses engagements". La phase suivante du plan comprendrait notamment la libération de tous les otages encore détenus.

00H41
Houthis

Nouveaux tirs de drones et de missiles antinavires par les Houthis

Les rebelles houthis ont lancé vendredi des drones et des missiles antinavires après des frappes américano-britanniques contre leurs positions dans différents secteurs du Yémen, a indiqué l'armée américaine.

Dans un message sur X, le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a dit avoir intercepté vendredi quatre drones lancés par les Houthis - trois en mer Rouge et un dans le Golfe d'Aden - et qu'un cinquième drone s'était quant à lui abîmé en mer.

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Les rebelles ont aussi tiré deux missiles balistiques antinavires depuis le Yémen vers le golfe d'Aden "sans faire de blessés ou de dommages", a précisé le Centcom.
Les Houthis avaient plus tôt vendredi menacé d'intensifier leurs attaques contre les navires au large du Yémen, après des frappes américano-britanniques contre leurs positions ayant fait 16 morts, selon eux.

Ce bilan, qui n'a pas pu être vérifié de source indépendante, est l'un des plus lourds subis par ces insurgés pro-iraniens depuis que les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont commencé à viser leurs installations, pour protéger la navigation en mer Rouge et dans le golfe d'Aden.

Les frappes conjointes ont été menées contre 13 sites des rebelles, afin de prévenir de futures attaques, avait indiqué (Centcom).

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AFP