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Direct démarré le 1er mai 2024 à 4h45

DIRECT - Blinken tente de ramener le calme à Gaza depuis Jérusalem

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken doit s'entretenir à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à l'heure où Washington exhorte le Hamas à accepter "sans plus tarder" une trêve à Gaza mais aussi Israël à renoncer à son offensive à Rafah. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Avion Gaza

Un avion largue de l'aide humanitaire au-dessus du nord de la bande de Gaza, le 30 avril 2024.

AP Photo/Abdel Kareem Hana
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19H45

Blinken réitère son appel à Israël à accélérer l'acheminement de l'aide à Gaza

Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, s'est félicité mercredi des progrès dans l'acheminement de l'aide dans la bande de Gaza, ravagée par la guerre, mais a appelé Israël à faire plus, après une visite à Kerem Shalom, point de passage de l'aide depuis Israël.

A Kerem Shalom, M. Blinken a pu voir une dizaine de camions attendant d'entrer dans Gaza, ainsi que plusieurs chars israéliens garés non loin, alors qu'Israël martèle son intention de mener un assaut terrestre contre Rafah, une ville à quelques kilomètres de Kerem Shalom, où se massent environ 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par la guerre.

"Les progrès sont réels, mais vu les besoins immenses à Gaza, ils doivent être accélérés, ils doivent être maintenus", a déclaré M. Blinken à la presse après avoir aussi visité le port israélien d'Ashdod, proche de la bande de Gaza, qu'Israël a accepté de rouvrir en avril pour accroître l'acheminement de l'aide.

Le secrétaire d'Etat avait déjà fait le même constat la veille en Jordanie, en des termes quasi-similaires, alors que l'ONU a alerté sur l'imminence d'une famine dans la bande de Gaza. 

Il a fait part mercredi de ses préoccupations sur le rythme d'entrée de l'aide, lors d'une réunion à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ont indiqué ses conseillers.

Accompagné du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, M. Blinken a, près du portail d'entrée de la bande de Gaza, hérissé de barbelés, longé une dizaine de camions d'aide en train d'être inspectés par l'armée israélienne avant de pouvoir entrer dans le territoire palestinien, assiégé et bombardé depuis près de sept mois par Israël.

Deux camions avec des plaques d'immatriculation égyptiennes étaient chargés de sacs d'oignons, d'autres de sacs de riz, de palettes de haricots en conserve, de pois et d'huile.

Parmi les mesures qu'Israël peut mettre en oeuvre pour accélérer le passage de l'aide, a suggéré mercredi M. Blinken: établir une liste de marchandises dont l'entrée ne sera pas arbitrairement refusée et délivrer plus d'autorisations à des chauffeurs d'entrer dans Gaza.

19H40

Selon Israël, la rupture des liens diplomatiques par la Colombie est une "récompense" pour le Hamas

La décision par la Colombie de rompre ses liens diplomatiques avec Israël équivaut à une "récompense" pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, a réagi mercredi le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz qualifiant d'"antisémite" le président colombien Gustavo Petro.

"Le président colombien avait promis de récompenser les meurtriers et violeurs du Hamas, aujourd'hui il a tenu promesse", écrit M. Katz sur X. M. Petro avait annoncé plus tôt rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de "génocidaire".

19H30

Le port artificiel américain pour l'aide à Gaza à moitié construit (Pentagone)

La construction par l'armée américaine du port artificiel et temporaire devant permettre d'acheminer davantage d'aide humanitaire dans la bande de Gaza est plus qu'à moitié achevée, a annoncé mercredi le ministère de la Défense des Etats-Unis.

Face aux blocages d'Israël concernant la livraison d'aide par voie terrestre dans le territoire palestinien assiégé et en proie à un désastre humanitaire, le président américain Joe Biden avait annoncé début mars la mise en place de cette installation.

"A ce jour, nous avons achevé à plus de 50% la mise en place du port", a déclaré à la presse Sabrina Singh, porte-parole adjointe du Pentagone.

Ce port, dont le coût de construction devrait s'élever à quelque 320 millions de dollars, sera opérationnel début mai, selon les autorités américaines. Mais cette initiative ne pourra se substituer aux convois terrestres, a toutefois prévenu Washington.

L'annonce survient au moment où le secrétaire d'Etat Antony Blinken est au Moyen-Orient. Le chef de la diplomatie américaine s'est rendu mercredi à Kerem Shalom, point de passage de l'aide humanitaire depuis Israël vers la bande de Gaza.

La veille en Jordanie, il avait parlé d'"un progrès réel et important" dans le rythme d'entrée de l'aide mais qu'il restait "encore beaucoup à faire".

Un haut responsable de l'administration américaine a affirmé la semaine dernière que l'ensemble des 2,2 millions d'habitants de Gaza étaient confrontés à l'insécurité alimentaire. 

18H10

Le président Petro annonce rompre les liens diplomatiques avec Israël

Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé mercredi vouloir rompre tout lien diplomatique avec Israël, qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de "génocidaire".

"Demain, les relations diplomatiques avec l'État d'Israël seront rompues", a déclaré M. Petro, premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, dans un discours prononcé devant ses partisans à Bogota.

M. Petro avait déjà le 20 février accusé Israël de commettre un "génocide" des Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant alors sa "pleine solidarité" avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula Da Silva plongé dans une crise diplomatique pour avoir dressé une comparaison entre l'offensive israélienne et l'extermination des Juifs par les nazis.

Le Brésil et la Colombie soutiennent la procédure historique intentée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) à La Haye pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948.

M. Petro avait ensuite annoncé suspendre l'achat d'armements fabriqués par Israël, l'un des principaux fournisseurs des forces de sécurité du pays sud-américain, réitérant ses affirmations concernant "un génocide" en cours à Gaza qui "rappelle l'Holocauste même si les puissances mondiales n'aiment pas le reconnaître".

17H15

Offre de trêve: selon Blinken, un rejet du Hamas montrerait son "peu de considération" des Palestiniens

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a estimé mercredi en Israël que le Hamas montrerait son "peu de considération" pour les Palestiniens s'il rejetait une offre de trêve dans la bande de Gaza actuellement sur la table.

Il a également indiqué qu'Israël disposait "de meilleures solutions" qu'une "opération militaire d'ampleur" sur Rafah pour "faire face au défi réel que représente actuellement le Hamas", répétant que Washington s'opposait à l'offensive qu'Israël entend mener sur cette ville du sud de Gaza, où sont massés environ 1,5 million de Palestiniens.

16H20

Blinken visite Kerem Shalom, point de passage de l'aide humanitaire entre Israël et Gaza

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est rendu mercredi à Kerem Shalom, point de passage de l'aide humanitaire depuis Israël vers la bande de Gaza, territoire palestinien ravagé par la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste Hamas.

M. Blinken a pu voir une dizaine de camions attendant d'entrer dans la bande de Gaza, ainsi que plusieurs chars israéliens garés non loin, alors qu'Israël martèle son intention de mener un assaut terrestre contre Rafah, une ville à quelques km de Kerem Shalom, où se massent environ 1,5 million de Palestiniens, en grande majorité déplacés par la guerre. 

Le chef de la diplomatie américaine était accompagné du ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, et ne s'est pas exprimé devant la presse. Mais ses collaborateurs ont indiqué qu'il avait fait part, plus tôt dans la journée, de ses préoccupations concernant le rythme d'entrée de l'aide, lors d'une réunion à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Il y a "un progrès réel et important, mais il reste encore beaucoup à faire", avait déjà déclaré Anthony Blinken mardi en Jordanie, alors que l'ONU a alerté sur l'imminence d'une famine dans la bande de Gaza.

A un jet de pierre de l'autre côté du portail d'entrée de la bande de Gaza, hérissé de barbelés, M. Blinken a longé une dizaine de camions d'aide en train d'être inspectés par l'armée israélienne avant de pouvoir entrer dans le territoire palestinien, assiégé et bombardé par Israël.

Deux camions avec des plaques d'immatriculation égyptiennes étaient chargés de sacs d'oignons, d'autres de sacs de riz, de palettes de haricots en conserve, de pois et d'huile.

Parmi les mesures qu'Israël peut mettre en oeuvre pour accélérer le passage de l'aide, a indiqué mercredi M. Blinken: établir une liste de marchandises qui ne feront pas l'objet d'un refus arbitraire et délivrer des autorisations à plus de chauffeurs pour entrer dans Gaza.

Les responsables israéliens ont cherché à montrer à M. Blinken les progrès enregistrés.

Un porte-parole du Cogat, organisme dépendant du ministère israélien de la Défense chargé des affaires civiles palestiniennes, Shimon Freedman, a précisé au secrétaire d'Etat que 98,5% des cargaisons entraient sans objection israéliennes et que l'objectif était de permettre l'entrée de 500 camions par jour.

14H05

Le chef de la diplomatie égyptienne appelle le Hamas et Israël à la "flexibilité"

Le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, a souligné mercredi "la nécessaire flexibilité de chacune des parties pour parvenir à un accord de trêve" entre Israël et le Hamas à Gaza lors d'une visite au Caire de son homologue français, Stéphane Séjourné.

Cette visite intervient alors qu'une médiation qatarie, égyptienne et américaine de longue haleine a fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, associée à la libération d'otages, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi quotidiens dans la bande de Gaza.

"M. Choukri a souligné les efforts acharnés de l'Egypte" pour parvenir à une trêve et il a insisté sur "la nécessaire flexibilité de la part de chacune des parties pour parvenir à un accord", a indiqué le ministère des Affaires étrangères égyptien dans un communiqué.

Au Caire, Stéphane Séjourné, qui s'est rendu ces derniers jours au Liban, en Arabie Saoudite et en Israël, est venu porter "le sujet des trois otages français et la coopération humanitaire", selon son entourage à l'AFP.

La France presse depuis des mois Israël de cesser son offensive durablement pour permettre la libération des otages et à l'aide humanitaire d'affluer alors que la population manque de tout.

Israël a donné "jusqu'à mercredi soir" au Hamas pour répondre à son offre de trêve discutée au Caire.

Un dirigeant du Hamas a indiqué mercredi que le mouvement répondra "dans très peu de temps" à une offre de trêve avec Israël.

Premier Etat arabe à avoir reconnu Israël, l'Egypte est un médiateur traditionnel entre Israéliens et Palestiniens. Avec le Qatar, elle a contribué à l'instauration d'une trêve ayant permis fin novembre la libération d'otages et de prisonniers palestiniens. 

14H00

Iran: Khamenei critique les efforts de normalisation avec Israël

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mercredi que les efforts en cours visant à inciter des pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël ne résoudraient pas la crise au Proche-Orient.

"Certains pensent qu'en forçant les pays voisins à normaliser leurs liens (avec Israël), le problème sera résolu", a dit M. Khamenei lors d'un discours à Téhéran. "Ils se trompent", a-t-il ajouté.

Ces déclarations interviennent quelques jours après que les Etats-Unis se sont dits prêts à proposer à l'Arabie saoudite des garanties de sécurité si elle normalisait ses relations avec Israël.

Ryad avait entamé des pourparlers en vue d'une éventuelle normalisation mais ils ont été interrompus lorsque la guerre dans la bande de Gaza a éclaté le 7 octobre, après une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien qui a entraîné une riposte israélienne meurtrière.

Depuis cette date, les tensions sont montées en flèche entre Israël d'une part et l'Iran et ses alliés, notamment le Hezbollah libanais, de l'autre. Les deux ennemis jurés se livrent déjà une guerre de l'ombre depuis plusieurs années.

La situation s'est enflammée le 13 avril, lorsque l'Iran a mené une attaque inédite contre Israël, avec 350 drones et missiles, dont la plupart ont été interceptés avec l'aide des Etats-Unis et de plusieurs autres pays alliés. 

Israël avait promis de riposter, tandis que l'Iran disait avoir agi en "légitime défense" après l'attaque meurtrière, attribuée à Israël, qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril.

Quelques jours plus tard, une autre attaque, aussi imputée à Israël, a touché le centre de l'Iran mais est restée limitée en termes de dégâts.

L'Iran ne reconnaît pas Israël et a fait du soutien à la cause palestinienne une pièce maîtresse de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979.

"La Palestine devrait leur revenir (aux Palestiniens)", a affirmé mercredi M. Khamenei. "Ils devraient former leur propre régime, leur propre système, et c'est ce système qui devrait décider de la manière de traiter les sionistes", a encore dit l'ayatollah Khamenei.

13H30

le Hamas exige toujours un cessez-le-feu permanent, selon un dirigeant

Le Hamas répondra "dans très peu de temps" à une offre de trêve avec Israël, a assuré un de ses dirigeants, soulignant que le mouvement palestinien exigeait toujours un cessez-le-feu permanent et le retrait d'Israël de la bande de Gaza.

"Le Hamas va donner une réponse claire dans très peu de temps", mais "nous ne voulons pas fournir d'heure ou de jour précis", a déclaré Souheil al-Hindi, membre du bureau politique du Hamas.

"Le Hamas est ouvert à toute discussion avec la médiation" et "à toutes les initiatives pour mettre fin à la guerre (...) mais sous réserve de conditions très claires auxquelles on ne peut renoncer", en premier lieu "la cessation des hostilités et le retrait total de l'occupant de la bande de Gaza", a-t-il ajouté.

Le site d'information américain Axios affirme que dans la dernière version du projet d'accord de trêve, Israël propose uniquement de discuter d'un "retour à un calme durable" à Gaza après la libération d'otages.

Mais dans le même temps, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a de nouveau dit vouloir lancer "avec ou sans accord" de trêve un assaut terrestre à Rafah, ville à la lisière sud de la bande de Gaza devenue un refuge pour un million et demi de Palestiniens.

"M. Netanyahu parle avec arrogance, défi et insistance de continuer la guerre", note M. Hindi. "Le Hamas et les autres mouvements de résistance palestiniens ont tout intérêt à mettre fin à cette guerre insensée imposée au peuple palestinien, qui a tout détruit. Mais pas à n'importe quel prix".

Après plus de 200 jours de combats et bombardements, le peuple palestinien "ne peut en aucun cas hisser le drapeau blanc ou se rendre aux conditions de l'ennemi israélien", a-t-il martelé.

M. Hindi, qui a participé à de précédentes négociations, a rappelé les autres demandes du Hamas: libre retour chez eux des Gazaouis déplacés par la guerre et un "accord équitable" concernant l'échange d'otages retenus dans la bande de Gaza contre des Palestiniens détenus par Israël.

Les négociations indirectes sous la médiation de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis durent depuis plusieurs mois, le Hamas et Israël se rejetant mutuellement la responsabilité des blocages. Ces derniers jours, plusieurs indications ont fait naître l'espoir d'une prochaine trêve.

Mais un responsable israélien a indiqué qu'Israël attendrait "jusqu'à mercredi soir" la réponse du Hamas. Les Etats-Unis pressent de façon répétée ces derniers jours le Hamas d'accepter l'offre de trêve, qualifiée de "généreuse" par le secrétaire d'Etat Antony Blinken. 

12H00

Il y a plus de débris à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, selon l'ONU

Il y a plus de débris et gravats à déblayer à Gaza qu'en Ukraine, a affirmé mercredi le responsable des opérations de déminage de l'ONU pour l'étroit territoire palestinien pilonné sans relâche par Israël dans sa guerre contre le Hamas.

"Pour mettre cela en perspective, le front en Ukraine fait 600 miles (un peu moins de 1.000 kilomètres) de long et Gaza c'est 25 miles de long", a expliqué Mungo Birch, qui est responsable du service d'action de l'ONU contre les mines (UNMAS) à Gaza, lors d'un point de presse à Genève. 

Mais la masse de débris (37 millions de tonnes, ou 300 kilogrammes par m2, selon une estimation faite à la mi-avril par l'ONU), n'est pas le seul problème.

"Ces décombres sont probablement fortement contaminées par des UXO (munitions non explosées), mais leur nettoyage sera encore compliqué par d'autres dangers présents dans les décombres", explique M. Birch.

Ainsi, "on estime qu'il y a plus de 800.000 tonnes d'amiante, rien que dans les décombres de Gaza", ajoute le responsable. Ce produit très dangereux pour la santé exige des précautions particulières.

M. Birch espère que l'UNMAS à terme sera "mesure d'être l'organisme de coordination de l'action contre les mines à Gaza et de mettre sur pied nos propres équipes de neutralisation des explosifs et munitions"

En termes de financement, l'UNMAS a obtenu un financement de 5 millions de dollars mais "pour poursuivre notre travail au cours des 12 prochains mois, nous avons besoin de 40 millions de dollars" supplémentaires, a souligné le responsable.

Mais "le secteur dans son ensemble aura besoin de centaines de millions de dollars sur plusieurs années afin de rendre Gaza à nouveau sûre pour la population", estime t-il.

11h43
Diplomatie

Blinken a redit à Netanyahu l'opposition américaine à un assaut sur Rafah

Le secrétaire d'État Antony Blinken répète à Jérusalem au Premier ministre Benjamin Netanyahu, l'opposition américaine à un assaut israélien sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon un porte-parole du département d'Etat.

Lors d'un entretien avec Benjamin Netanyahu, Antony Blinken a "réitéré la position claire des États-Unis à propos de Rafah", a déclaré Matthew Miller, concernant l'assaut terrestre sur la ville, auquel le Premier ministre refuse de renoncer malgré l'opposition de l'ONU et de nombreuses capitales, qui craignent un carnage parmi les quelque 1,5 million de civils qui s'y entassent, en grande majorité des déplacés.

8h52
Diplomatie

Selon le président israélien, utiliser la CPI contre Israël menace les démocraties

Une éventuelle inculpation par la Cour pénale internationale (CPI) de dirigeants israéliens pour leur conduite de la guerre à Gaza représente "un danger pour les démocraties", estime le président israélien Isaac Herzog, appelant ses alliés à s'y "opposer".

Des responsables israéliens ont indiqué au quotidien américain le New York Times s'attendre à ce que la CPI délivre des mandats d'arrêt contre des membres du gouvernement israélien -dont pourrait faire partie le Premier ministre Benjamin Netanyahu- pour des incriminations en lien avec les opérations militaires dévastatrices menées par Israël à Gaza en riposte à une attaque sans précédent du Hamas palestinien contre le territoire israélien le 7 octobre.  Selon le quotidien américain, la CPI envisage également d'inculper des dirigeants du mouvement islamiste Hamas.

8h24

Affrontements à Los Angeles sur le campus d'UCLA près de manifestations pro-palestiniennes

Des affrontements ont éclaté en marge de rassemblements pro-palestiniens sur le campus de l'Université UCLA, à Los Angeles, selon des images retransmises par les télévisions américaines. La police de Los Angeles "a immédiatement répondu à l'appel (des autorités universitaires, ndlr) pour de l'aide sur le campus", écrit sur X un porte-parole de la ville.

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8h02
Conflit armé

34 568 morts depuis le 7 octobre à Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 34.568 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre. En 24 heures, au moins 33 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77 765 blessés en plus de 200 jours de guerre.

6h57
Diplomatie

Le chef de la diplomatie française en visite au Caire

Le ministre français des Affaires étrangères a décidé de prolonger sa tournée au Moyen-Orient par une visite au Caire mercredi "dans le cadre des efforts de l'Egypte pour obtenir la libération des otages et une trêve à Gaza". Stéphane Séjourné, qui s'est rendu ces derniers jours au Liban, en Arabie Saoudite et en Israël, rencontrera son homologue Sameh Choukri à la mi-journée pour porter "le sujet des trois otages français et la coopération humanitaire".

Cette visite intervient alors qu'une médiation qatarie, égyptienne et américaine de longue haleine a fait naître un espoir de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, associée à la libération d'otages, après près de sept mois de combats et de bombardements quasi quotidiens dans la bande de Gaza.

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