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DIRECT - Clôture des candidatures dans les 577 circonscriptions

Quelques 250 000 personnes ont défilé, hier, à travers la France, lors de manifestations contre l'extrême droite. Les jeux sont faits pour les aspirants députés : les prétendants avaient jusqu'à ce soir, 18h, pour déposer leurs candidatures dans les 577 circonscriptions. Entre alliances, désistements et retours surprises, tous les candidats ont désormais rendez-vous avec les urnes le 30 juin prochain.

 

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Des manifestants défilent lors d'une manifestation à Marseille, dans le sud de la France, le samedi 15 juin 2024.

Des manifestants défilent contre l'extrême droite à Marseille, le 15 juin 2024.

Daniel Cole (AP)
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19h57
Come-back

Jean Lassalle de retour dans les Pyrénées-Atlantiques

Le double candidat à la présidentielle Jean Lassalle sera candidat aux législatives dans la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, dont il a été le député de 2002 à 2022.

Dans cette circonscription rurale à cheval entre le Pays basque et le Béarn, il sera notamment opposé au député sortant Inaki Echaniz (PS/Front Populaire), selon la liste des candidats officialisée dimanche par la préfecture.

Maire pendant 40 ans du village de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques), chantre de la ruralité, Jean Lassalle ne s'était pas porté candidat aux élections législatives de 2022. Il avait justifié sa décision par des "impératifs médicaux".

Tête de la liste de l'Alliance rurale, aux côtés du président de la fédération des chasseurs Willy Schraen, aux dernières élections européennes, le Béarnais avait recueilli 2,4% des suffrages. Deux ans plus tôt, l'ex-député avait réuni plus d'un million de voix (3% des suffrages), sous la bannière Résistons! lors du premier tour de l'élection présidentielle.

19h04
Dissensions à l'extrême-droite

Reconquête absent de près de la moitié des circonscriptions

Le mouvement d'extrême-droite Reconquête ne présentera des candidats que dans 330 circonscriptions sur 577 pour favoriser "les artisans de l'union nationale" à droite, a annoncé son président Eric Zemmour sur X dimanche soir.

"Reconquête apporte donc son soutien à Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, (la députée LR) Christelle D'Intorni ou encore Guilhem Carayon", le président des jeunes Républicains, indique M. Zemmour qui regrette que le Rassemblement national ait refusé "une véritable Union nationale".

"Nous aurions voulu faire campagne dans une véritable Union nationale, mais le Rassemblement national a refusé à plusieurs reprises notre proposition", a-t-il déploré.

"Cependant, après avoir examiné avec attention la carte électorale, nous avons décidé de ne nous présenter que dans 330 circonscriptions sur 577, afin d'être certains de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne", a-t-il expliqué. 

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Le mouvement d'Eric Zemmour a traversé une violente crise cette semaine après la décision de sa tête de liste aux européennes Marion Maréchal de soutenir l'alliance RN-Ciotti. Eric Zemmour a dénoncé une "trahison" de l'eurodéputée qui a été exclue du parti avec ses proches.

17h30
Bataille pour un bastion

LR investit un candidat contre Eric Ciotti

La rupture est consommée entre Les Républicains (LR) et Éric Ciotti. LR a investi un candidat à Nice, contre Éric Ciotti, président controversé du parti qui a causé une division majeure en prônant une alliance avec le Rassemblement national, a indiqué dimanche à l'AFP un membre de la commission d'investiture sous couvert d'anonymat.

(Re)lire → Eric Ciotti, le dirigeant qui a rompu le cordon sanitaire avec le RN

Présenté comme un entrepreneur des Alpes-Maritimes, le candidat LR pour Nice s'appelle Virgile Vanier. Âgé d'une quarantaine d'années, c'est "un sympathisant de droite qui est venu voir LR cette semaine pour être candidat" suite au choc créé par l'alliance d'Éric Ciotti avec le RN selon les informations de l'AFP 

appel au vote

Le monde du sport s'engage contre l'extrême droite

Dans une tribune publiée dimanche sur le site du journal L'Equipe plusieurs dizaines de personnalités du sport français appellent à voter contre extrême droite lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

"Aujourd'hui, nous sommes menés au score, sur le point de perdre le match. Mais il nous reste quelques jours de prolongation pour réagir", écrivent-ils dans cette tribune. "Votons contre l'extrême droite, qui vient de réaliser un score historique aux élections européennes", ajoutent-ils.

La tribune a été signée à ce stade par plus de 160 personnalités, sportifs, entraîneurs ou dirigeants, parmi lesquelles les anciennes athlètes Marie-José Pérec et Monique Ewanje-Epée, les navigateurs Isabelle Autissier et François Gabart, l'ancien footballeur Vikash Dhorasoo ou encore les ex-rugbymen Serge Betsen et Fulgence Ouedraogo,  l'ancien boxeur Brahim Asloum, l'ex-joueuse de tennis Marion Bartoli ou encore Yannick Noah, le dernier Français vainqueur du tournoi de Roland-Garros.

tribune equipe

Un collectif composé d'une soixantaine de sportifs et sportives français de toutes disciplines s'engage en signant une tribune contre l'extrême-droite à deux semaines des élections législatives.

Capture d'écran lequipe.fr

Ses auteurs estiment que l'extrême droite "piétine le respect", qu'ils érigent eux comme "l'une des pierres angulaires du sport". Le sport, soulignent-ils, "nous a montré que malgré nos différences ; couleurs de peau, religions, accents, cultures, orientations sexuelles, handicaps, genres, nous faisons partie de la même équipe, et que notre diversité est une force".

"L'extrême droite", enchaînent-ils, "exploite ces différences et manipule nos peurs pour nous diviser. Nous avons une opportunité extraordinaire de montrer à notre pays que nous, sportifs, sportives et acteurs de ce monde, appelons à une société plus inclusive et démocratique. Nous pouvons bâtir une France où chaque individu, quelle que soit son origine, est traité avec dignité", concluent les signataires.

15h38
Valeurs du sport

Kylian Mbappé prend position contre "les extrêmes"

Le capitaine de l'équipe de France Kylian Mbappé a déclaré être "contre les extrêmes, les idées qui divisent" à propos des prochaines élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains. 

L'attaquant des Bleus a également défendu son coéquipier Marcus Thuram, affirmant qu'il "n'a pas été trop loin" en expliquant, samedi 15 juin, qu'il fallait "se battre pour que le RN ne passe pas". 

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Quelques heures après la prise de position de Thuram, la Fédération française de football a demandé à "éviter toute forme de pression et utilisation politique de l'équipe de France". 

Se disant "très attachée à la liberté d'expression", la FFF a expliqué dans un communiqué qu'elle "s'associe au nécessaire appel à aller voter" mais "souhaite que soit comprise et respectée par tous sa neutralité (...) ainsi que celle de la sélection." 

12H30
opinion

L’historien et avocat Serge Klarsfeld préfère le RN à LFI

L’historien et avocat Serge Klarsfeld, grand défenseur de la cause des déportés juifs de France, a annoncé qu'en cas de duel avec la gauche lors des législatives, il voterait pour le Rassemblement national, qui a "fait sa mue" et qui "soutient les Juifs".

Interrogé samedi soir sur LCI pour savoir ce qu'il déciderait s'il devait choisir entre RN et France insoumise, il a assuré ne pas avoir "d'hésitation".

"Je voterais pour le Rassemblement national parce que (...) l'axe de ma vie, c'est la défense de la mémoire juive, la défense des juifs persécutés, la défense d'Israël et que je suis confronté à une extrême gauche qui est sous l'emprise de la France insoumise avec des relents antisémites et un violent antisionisme", a-t-il justifié. 

La France insoumise est un parti "résolument antijuif", a-t-il estimé. Et selon lui, le Rassemblement national "a fait sa mue". C'est un parti qui soutient les Juifs, qui soutient l'État d'Israël".

Les partis d'extrême droite en Europe occidentale et en Europe centrale "ont renié l'antisémitisme et soutiennent les Juifs", a ajouté Serge Klarsfeld.

10h45
Campagne

Le RN assure qu'il supprimera la réforme de l'assurance chômage et confirme la privatisation de l'audiovisuel

Le Rassemblement national (RN), s'il accède au pouvoir, supprimera la réforme de l'assurance chômage que le gouvernement prévoit de faire entrer en vigueur à la fin de l'année, a promis son président, Jordan Bardella sur France 3. "Il y a des millions de Français qui sont touchés par le chômage [...] J'en ai un peu assez qu'on demande systématiquement des efforts toujours aux mêmes."

La nouvelle réforme de l'assurance chômage doit être décidée par décret d'ici le 1er juillet pour entrer en vigueur le 1er décembre. Elle comprend notamment une durée d'indemnisation réduite de 18 à 15 mois, et la nécessité d'avoir travaillé huit mois sur les 20 derniers mois pour être indemnisé (contre six au cours des 24 derniers mois actuellement).

Le patron du RN a aussi confirmé vouloir privatiser "à terme" l'audiovisuel public si le RN arrive au pouvoir. "L'ambition que nous avons portée pour la présidentielle reste d'actualité, celle à terme de privatiser l'audiovisuel public pour faire des économies [...] Évidemment, ça ne se fait pas en 24 heures".

10h37
La France Insoumise

"Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas", déclare Jean-Luc Mélenchon

"Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas", a déclaré, sur France 3, le chef de file des Insoumis (LFI), Jean-Luc Mélenchon. Il a ajouté que "c'est aux partis politiques qui constituent la coalition" de gauche de "prendre la bonne décision."

"Les gens ont répété pendant des jours et des jours que j'étais clivant. On m'a accusé de tout et n'importe quoi, d'antisémitisme, de ceci, de cela [...]. Je ne serai jamais le problème, je serai toujours du côté de la solution", a-t-il poursuivi.

09h50
Sarthe

Marie-Caroline Le Pen se porte candidate

Marie-Caroline Le Pen (Rassemblement national), sœur de Marine Le Pen, est candidate aux législatives dans la quatrième circonscription de la Sarthe, a-t-elle annoncé sur X.

L'aînée des trois filles de Jean-Marie Le Pen, conseillère régionale d'Ile-de-France, se présente dans l'ancienne circonscription de François Fillon.

09H00
entretien

Pour Jospin, le choix de la dissolution par Macron n'est pas "responsable"

L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a apporté dimanche son soutien au Nouveau Front populaire et critiqué Emmanuel Macron pour le choix de la dissolution de l'Assemblée nationale.

"En convoquant maintenant les élections législatives, le président offre au Rassemblement national l'occasion de briguer le pouvoir en France. Ce n’est pas responsable", estime M. Jospin dans un entretien au Monde.

L'ancien Premier ministre (1997-2002) s'en prend à "l'arrogance" et "la légèreté" d'Emmanuel Macron qui "entraîne les Français dans sa précipitation".

Pour M. Jospin, le RN "est nationaliste, xénophobe, et nombre de ses propositions heurtent nos principes républicains".

"Sur le plan international, ses dirigeants sont prêts à pactiser avec celui qui s’affirme notre ennemi : Vladimir Poutine. Sans parler des doutes que l’on peut avoir sur la capacité des deux principaux responsables du RN à maîtriser les problèmes économiques et sociaux du pays", ajoute-t-il.

Face à cela, le Nouveau Front populaire est "une des digues contre lesquelles peut se briser la vague".

Nord

Adrien Quatennens (LFI) renonce à sa candidature

Le député La France Insoumis (LFI), Adrien Quatennens, annonce renoncer à présenter sa candidature dans le Nord, contestée par les partenaires de son parti au sein du Nouveau Front populaire, en raison de sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour des violences conjugales.

"Je n’entends pas plus longtemps que ma candidature soit utilisée contre La France insoumise et le Nouveau Front populaire pour leur nuire dans un moment où toute l’énergie doit être utilisée pour battre l’extrême droite", a-t-il déclaré dans une allocution à la presse.

05h40
Circonscriptions

Les candidatures pour les législatives peuvent être déposées jusqu'à 18h

Les postulants aux législatives dans les 577 circonscriptions ont jusqu'à 18h pour déposer leur déclaration de candidature en préfecture en vue du premier tour du 30 juin. Candidatures dissidentes à gauche, alliances locales entre la droite et la majorité, ralliement de LR au RN etc. Tout devrait être connu ce soir, à défaut d'être forcément clair après plusieurs journées de confusion.

À gauche, l'offre est connue depuis la formation du Nouveau Front populaire qui a réussi à se mettre d'accord en quelques jours sur un programme et des candidatures. Mais cette alliance qui rassemble de l'anticapitaliste, Philippe Poutou, à l'ancien président, François Hollande, doit encore convaincre qu'elle est capable de résister à l'hétérogénéité de ses composantes. 

Dans la première crise traversée par la nouvelle alliance, La France Insoumise (LFI) a fermé la porte à toute contestation de ses choix d'investiture après avoir écarté plusieurs députés critiques de la personnalité et de la ligne de Jean-Luc Mélenchon, comme Danielle Simonnet, Raquel Garrido et Alexis Corbière. Ces députés écartés devraient maintenir leur candidature, même sans l'étiquette insoumise. 

Au centre, après la déroute des européennes et "la sidération" de la dissolution, la majorité tente de se remobiliser peu à peu sous la houlette de Gabriel Attal.

(Re)lire Comprendre la dissolution de l'Assemblée nationale en quatre questions

Du côté des Républicains (LR), au sortir d'une semaine rocambolesque, on tente tant bien que mal de maintenir une ligne indépendante de l'exécutif comme de l'extrême droite.

À l'extrême droite, la clôture des candidatures permettra de juger des ralliements entrainés par le patron des LR, Eric Ciotti.

Autre incertitude : le nombre de candidats Reconquête depuis qu'Eric Zemmour en a exclu Marion Maréchal et ses proches.

Tendance

Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune dimanche, un Français sur trois souhaite une victoire du RN, un sur quatre de l'alliance de gauche et un sur cinq de Renaissance. 

Un Français sur deux serait inquiet de la victoire de l'extrême droite.

05h30
Foule

250.000 manifestants contre l'extrême droite samedi en France

Au moins 250.000 personnes ont défilé, hier, en France contre l'extrême droite, en position de force à l'approche de législatives anticipées. Syndicats, associations et partis de gauche avaient appelé à un "raz de marée populaire" pour conjurer une nouvelle victoire du Rassemblement national (RN) les 30 juin et 7 juillet.

Dans la foule, où les autorités ont dénombré 250.000 personnes, dont 75.000 à Paris (640.000 selon le syndicat CGT), les manifestants ont exprimé leur peur que l'extrême droite ne s'impose avec Jordan Bardella, 28 ans, comme Premier ministre, dans une cohabitation avec le président, Emmanuel Macron.

Ces chiffres sont très en deçà de la mobilisation du 1er mai 2002 quand plus d'un million de personnes avaient manifesté pour dire "non" au Front national après la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. 

(Re)voir France : qui est Jordan Bardella ?

Qui anime ce direct ?

Avec AFP