LIVE DÉMARRÉ LE 8 FÉVRIER 2024 A 8H30

Direct DIRECT : craintes pour un million de palestiniens à Rafah, nouveaux pourparlers en vue d'une trêve

Les craintes s'accentuent jeudi 8 février 2024 sur le sort de plus d'un million de Palestiniens coincés à Rafah, ville à la pointe sud de Gaza où Israël se prépare à mener une offensive, alors qu'un nouveau round de pourparlers s'ouvre au Caire pour une trêve.

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Antony Blinken

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken, au centre, est assis de l'autre côté de la table alors qu'il rencontre l'ancien chef des Forces de défense israéliennes (FDI) Gadi Eisenkot et l'ancien ministre israélien de la Défense Benny Gantz à Tel-Aviv, Israël, le jeudi 8 février 2024.

AP Photo/Mark Schiefelbein
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20h13
UNRWA

Impossible de remplacer l'Unrwa à Gaza, insiste le chef de l'ONU

Il n'est "pas possible" de remplacer l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Gaza, a insisté le secrétaire général des Nations unies, alors que des donateurs importants ont suspendu leurs financements à cette agence dans la tourmente.

L'Unrwa est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé 12 de ses 30 000 employés régionaux d'implication dans l'attaque du 7 octobre menée par le groupe islamiste palestinien Hamas qui a entraîné la mort de 1160 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En réaction, plusieurs pays, dont d'importants donateurs comme les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède ont annoncé suspendre leur financement à l'agence, laquelle s'est dite menacée de devoir cesser ses activités "d'ici fin février". 

Alors que certains ont évoqué l'idée de rediriger les financements vers d'autres organisations de l'ONU, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a rejeté cette possibilité.

unrwa au liban

Des enfants palestiniens photographiés dans la cour d'une école de l'UNRWA. Sidon, Liban, mardi 12 septembre 2023. 

AP/Mohammed Zaatari
18h30
"désastre"

Washington avertit Israël du risque d'un "désastre" en cas d'opération non planifiée à Rafah

Les Etats-Unis avertissent Israël du risque d'un "désastre" à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent plus d'un million de Palestiniens, au moment où l'armée israélienne y prépare une nouvelle offensive.

"Nous n'avons encore vu aucune preuve d'une planification sérieuse d'une telle opération et mener une telle opération maintenant sans planification et sans réflexion dans une zone où un million de personnes sont abritées serait un désastre", a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du département d'Etat, Vedant Patel.

Des Palestiniens déplacés par l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, dans un camp de déplacés à Rafah le 27 janvier 2024.

Des Palestiniens déplacés par l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, dans un camp de déplacés à Rafah le 27 janvier 2024.

AP Photo/Fatima Shbair
17h57
Israël/Liban

L'armée israélienne confirme une frappe sur un commandant du Hezbollah au Liban

L'armée israélienne a confirmé à l'AFP avoir mené jeudi une frappe aérienne dans le sud du Liban contre un "commandant" du Hezbollah pro-iranien, soutien du mouvement palestinien du Hamas en guerre contre Israël.

Plus tôt dans la soirée, une source de sécurité libanaise avait annoncé à l'AFP qu'un responsable militaire du Hezbollah avait été gravement blessé dans un bombardement aérien qui a visé jeudi sa voiture dans le sud du Liban.

Des enquêteurs se tiennent dans l’immeuble touché par la frappe

Des enquêteurs se tiennent dans l’immeuble touché par la frappe dans la banlieue sud de Beyrouth, mercredi 3 janvier. AP/ Hussein Malla.

16h08
LIBAN

Un responsable du Hezbollah gravement blessé lors d'une frappe israélienne

Un responsable militaire du Hezbollah pro-iranien a été gravement blessé lors d'une frappe israélienne qui a visé sa voiture dans le sud du Liban, a indiqué une source de sécurité libanaise à l'AFP.

La voiture a été visée dans la ville de Nabatiyé, relativement éloignée de la frontière et épargnée par les violences quotidiennes entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

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Le responsable de la formation islamiste "a été gravement blessé et une personne qui l'accompagnait a été également blessée", a précisé cette source qui a requis l'anonymat. 

Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), "un drone israélien a lancé un missile vers 16h15 (14h15 GMT) à l'entrée est de Nabatiyé sur une voiture tout-terrain qui a pris feu".

14h48
Frappes sur Rafah

Paris préoccupé par l'intensification des frappes à Rafah

La France, qui pousse à un cessez-le-feu durable à Gaza entre Israël et le Hamas, s'est dite très préoccupée par l'intensification des frappes sur la ville de Rafah.

"Nous sommes effectivement très préoccupés face à la poursuite des combats dans la bande de Gaza et notamment à proximité du grand passage de Rafah, parce que le passage de Rafah est un point vital pour l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande", a souligné lors d'un point de presse Christophe Lemoine, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Il a répété que l'entrave à l'accès des populations civiles à l'aide humanitaire était "une violation du droit international".

"La priorité absolue, comme l'a dit le président de la République, c'est d'obtenir un cessez le feu immédiat et durable", a-t-il également rappelé, ajoutant que c'est le message que le nouveau ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a porté lors de son déplacement au Proche Orient auprès de l'ensemble de ses interlocuteurs.

frappes israéliennes à Rafah

Des Palestiniens regardent la maison endommagée de leur voisin suite à une frappe israélienne. Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le samedi 27 janvier 2024.

AP/Fatima Shbair
13h30
Justice

Message polémique sur Israël : entendue, Emilie Gomis demande la fin de "l'acharnement"

"L'acharnement, je pense que ça suffit maintenant", a déclaré jeudi à l'AFP l'ex-basketteuse et ex-ambassadrice des JO Emilie Gomis, après avoir été entendue en audition libre à Paris dans une enquête pour apologie du terrorisme.

Deux jours après les attaques du Hamas en Israël le 7 octobre dernier, Emilie Gomis avait republié brièvement sur Instagram, avant de le retirer, un message dans lequel on voyait des cartes de France de 1947, 1967 et 2023, sur lesquelles un drapeau français était progressivement remplacé par le drapeau israélien avec cette question: "que feriez-vous dans cette situation ?"

Un temps passée inaperçue, sa republication avait été pointée du doigt plus tard, suscitant des critiques. Emilie Gomis a quitté le 10 janvier son poste d'ambassadrice des JO-2024 de Paris et présenté ses excuses.

Mais, suite à une plainte du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), le pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris a ouvert mi-décembre une enquête pour apologie du terrorisme.

A l'issue de son audition jeudi matin par les enquêteurs de la police judiciaire parisienne, Mme Gomis a déclaré être "soulagée" et déploré une "erreur" et une "maladresse".

La basketteuse a ajouté n'avoir "jamais voulu inciter à la haine ni quoi que que ce soit". "J'ai tout simplement dit qu'effectivement le timing de publication était très mauvais, (...) après les attaques atroces du 7 octobre que je condamne fermement".

12h40
Négociations de paix

Gaza : le Hamas toujours "ouvert" à un accord de cessez-le-feu

Le Hamas est toujours "ouvert" aux négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza malgré le rejet de ses dernières propositions par Israël. C'est ce qu'a déclaré ce jeudi un responsable proche du mouvement islamiste palestinien, avant le début de pourparlers en Egypte.

Ce nouveau cycle de négociations entre le Hamas et les Israéliens, avec la médiation de l'Egypte et du Qatar, devait s'ouvrir dans la matinée au Caire, a précisé à l'AFP ce responsable sous couvert d'anonymat.

Ces discussions indirectes visent à obtenir une trêve des combats dans la bande de Gaza et un échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël et d'otages israéliens, pour la seconde fois après la trêve d'une semaine en novembre qui avait permis la libération de 105 otages à Gaza et 240 Palestiniens.

9h30
Blinken au Moyen-Orient

Blinken poursuit ses entretiens en Israël en vue d'un accord sur les otages à Gaza

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a poursuivi jeudi ses entretiens en Israël en vue d'un accord pour la libération d'otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, au dernier jour de sa tournée au Proche-Orient.

Antony Blinken plaide pour une proposition de nouvelle trêve des combats à Gaza après celle d'une semaine fin novembre qui avait notamment permis la libération de 105 otages, dont 80 israéliens, et de 240 prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Mais mercredi soir, quelques heures après avoir rencontré le secrétaire d'Etat américain, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a semblé rejeter toute concession dans les négociations en vue d'une trêve.

Et il a ordonné à l'armée de "préparer" l'offensive sur Rafah, ville à la pointe sud de la bande de Gaza où sont massés des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre.

8h30
Blinken au Moyen-Orient

Craintes pour un million de palestiniens à Rafah, nouveaux pourparlers en vue d'une trêve

Les craintes s'accentuent jeudi sur le sort de plus d'un million de Palestiniens coincés à Rafah, ville à la pointe sud de Gaza où Israël se prépare à mener une offensive, alors qu'un nouveau round de pourparlers s'ouvre au Caire pour une trêve.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken boucle jeudi sa tournée au Moyen-Orient par un entretien avec le chef de l'opposition israélienne Yaïr Lapid après des discussions séparées mercredi avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.

Si le secrétaire d’État a plaidé pour une trêve permettant l'acheminement de davantage d'aide humanitaire et la libération des otages, il a aussi exhorté son allié israélien à "protéger" les civils dans la poursuite de ses opérations militaires.

Après une première phase de son déploiement qui se concentrait dans le nord du territoire palestinien, l'armée israélienne a progressé vers le centre et le sud de Gaza, notamment dans la ville de Khan Younès, épicentre ces dernières semaines de combats acharnés et de raids aériens continus.

Or Benjamin Netanyahu a dit mercredi avoir ordonné à l'armée israélienne de "préparer" une offensive sur Rafah, ville située à la frontière fermée avec l’Égypte, où s'entassent 1,3 million de Palestiniens dont la grande majorité sont des personnes déplacées par les affrontements des derniers mois.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, des témoins et des sources hospitalières ont d'ailleurs fait état de frappes mortelles dans le sud de la bande de Gaza, notamment à Rafah, le ministère de la Santé du Hamas dénombrant au total 109 morts de mercredi en soirée à jeudi matin.

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