Direct terminé à 20H15 (TU)
Direct début à 05h45 TU

DIRECT - Dernière ligne droite pour la campagne, une centaine de triangulaires prévue

Les dernières candidatures pour le deuxième tour des élections législatives du 7 juillet ont été déposées hier. La campagne sera clôturée vendredi soir à minuit. 

 

Les horaires sont affichés en temps universel (TU).

Partager
Image
Un assistant de vote vérifie la carte de vote, à droite, et une carte d'identité à Strasbourg, dans l'est de la France, dimanche 30 juin 2024.

Une assesseure vérifie une carte électorale (à droite) et une pièce d'identité à Strasbourg, dans l'est de la France, le 30 juin 2024.

Jean-Francois Badias (AP)
11
nouvelle(s) publication(s)
18h35

Législatives dans le Rhône: Bompard critique le maintien d'un PS dissident

Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a minimisé mercredi la qualification dans le Rhône d'un candidat PS dissident pour le 2e tour des élections législatives, grâce "à des voix des candidats macronistes", face à un député insoumis dans l'une des rares circonscriptions où la gauche s'oppose.

Avec 19,94% des voix, l'ancien maire socialiste de Villeurbanne Jean-Paul Bret, 75 ans, est arrivé deuxième dans la 6e circonscription où l'insoumis Gabriel Amard, 57 ans, gendre de Jean-Luc Mélenchon, est arrivé largement en tête avec 46,29% des suffrages avec l'étiquette Nouveau Front populaire.

"L'ancien maire de Villeurbanne n'est pas candidat de gauche sur cette circonscription. C'est un candidat qui a fait des voix des candidats macronistes", a déclaré à Villeurbanne devant la presse Manuel Bompard, avant de participer avec Gabriel Amard à une opération de tractage en porte-à-porte dans le quartier des Buers.

"Je crois que ce serait être un petit peu en dehors des préoccupations des Français (...) de se focalis(er) exclusivement sur la décision d'un deuxième candidat de maintenir sa candidature alors qu'il est à 30 points derrière et que l'ensemble des composantes de la gauche soutient la candidature de Gabriel Amard", a ajouté le coordinateur LFI, réélu dès le premier tour dans les Bouches-du-Rhône, comme 31 autres candidats NFP ailleurs sur le territoire.

Pour le député insoumis sortant, sans le nommer, M. Bret "ne peut plus qu'engranger des voix d'extrême droite" pour le second tour du scrutin. 

"Les gens m'ont remercié d'offrir cette alternative. Aujourd'hui, ce serait trahir les électeurs de me retirer", a déclaré l'ancien édile lors d'une conférence de presse mercredi, comme le rapporte le site d'informations Lyon Capitale. 

"Et cela conduirait à une parodie démocratique avec un deuxième tour avec un seul candidat", avait ajouté le socialiste, qui a reçu durant l'entre-deux tours le soutien du candidat LR Marc Fraysse (12,29%), arrivé en 4e position derrière la RN Délia Agus (18,94%).

Dans le Rhône, le Front Populaire, le Rassemblement National et Renaissance arrivent respectivement en tête dans huit, quatre et deux circonscriptions.

Mardi sur BFMTV, M Bompard avait exclu l'idée d'une grande coalition si aucune majorité absolue ne se dégageait à l'issue du second tour le 7 juillet.

18h30

Législatives: nouveau rassemblement contre l'extrême droite, à quatre jours du 2ème tour

Des milliers de personnes sont rassemblées mercredi soir place de la République à Paris à l'appel de nombreux médias, syndicats et associations dans le but d'appeler au vote contre l'extrême droite lors du second tour des élections législatives, a constaté l'AFP.

"Demander à certaines et certains d’entre nous de voter le 7 juillet pour un adversaire politique" est "un acte difficile", mais "indispensable si nous voulons sauver notre capacité à vivre ensemble" ont souligné les organisateurs, en référence à toutes les circonscriptions où des candidats se sont désistés pour faire barrage au RN.

Beaucoup de mains jaunes "touche pas à mon pote" était visibles dans ce rassemblement, qui doit donner lieu à de nombreuses prises de parole de personnalités, et à des mini-concerts jusqu'à 23H00.

"Lorsque l'extrême droite est au pouvoir, elle ne rend pas aisément le pouvoir, elle fait en sorte que l'État de droit soit déstabilisé, que les hommes au pouvoir détruisent les libertés publiques, que tout soit mis au pas" a déclaré sur scène l'un des premiers orateurs, l'historien Patrick Boucheron.

"Bien sûr que la responsabilité de la gauche est immense. Qu'à fait la gauche pour perdre ainsi tous ces bourgs et ces villages quelle aurait dû conquérir, investir, transformer ? Bien sûr qu'elle devra demain être plus ambitieuse, sur l'impôt sur la fortune, sur l'augmentation des salaires, sur la taxation des multinationales", a estimé de son côté l'économiste Julia Cagé.

La prix Nobel de littérature Annie Ernaux s'est exprimée par vidéo interposée, dénonçant la décision du président de la République Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale "sans aucun souci d'une France qui va accueillir les Jeux olympiques, de la vie des Français, de leurs projets à la veille des vacances".

Dans Avignon en plein festival, plusieurs centaines de personnes ont également défilé mercredi contre le RN en début de soirée, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Le spectacle ne partage pas les valeurs de l’extrême droite", a déclaré Ghislain Gauthier, secrétaire général de la CGT Spectacle.

"Les menaces pour nos secteurs sont majeures", a-t-il dit, citant la volonté du RN de "privatiser l’audiovisuel public", mais aussi "parce que demain ils aurait la possibilité nommer nos directions, de peser sur les programmations, avec une même visée, défendre la préférence nationale au lieu de l'ouverture au monde".

Trois jours avant le premier tour des législatives, plusieurs milliers de personnes (30.000 selon les organisateurs, 3.500 selon la préfecture) s'étaient déjà réunies à Paris et d'autres rassemblements avaient notamment eu lieu à Rennes et Lille.

17h20

Législatives: des militants parisiens se délocalisent vers les "circos pivots"

"Il y a urgence": en RER, un groupe de militantes parisiennes prend la direction d’Epinay-sous-Sénart dans l'Essonne pour prêter main-forte à la candidate du Nouveau Front populaire, talonnée par le RN. 

A Paris, comme dans les grandes villes de France, la gauche a résisté face au parti d'extrême droite.

Et l'organisation Circos Pivots entend placer ses forces ailleurs: dans ces circonscriptions où le résultat est incertain, mais où la gauche peut encore l'emporter de justesse.

Créée à la hâte par un groupe d'amis sur Whatsapp après la dissolution de l'Assemblée nationale, le 9 juin, l'organisation n'est affiliée à aucun parti.

"360 personnes sont actuellement sur le terrain" pour tenter de convaincre les électeurs, explique à l'AFP Athénaïs Silly, l'une des représentantes du mouvement.

Ile de France, Hautes-Pyrénées, Creuse, Meurthe-et-Moselle... "Des dizaines d'actions sont en cours" à travers la France, menées de concert avec une autre organisation, plus ancienne, les "convois de la victoire".

"La gauche n'est pas allée assez parler hors des grandes villes", déplore Fanny, une bibliothécaire parisienne de 26 ans, tote-bag sur l'épaule.

Sur le trajet, son groupe revoit le programme et échange des informations sur la circonscription.

14h15

Attal, Bardella et Glucksmann sur France 2 mais pas pour un débat

Gabriel Attal, Jordan Bardella, Raphaël Glucksmann et David Lisnard participeront à une émission politique sur France 2 jeudi soir, avant le second tour des législatives, mais pas sous la forme d'un débat, a annoncé la chaîne mercredi.

Le Premier ministre, le président du Rassemblement national, le député européen Place Publique (pour la coalition Nouveau Front Populaire) et le maire LR de Cannes prendront successivement la parole dans cette émission, "L'Evénement", à partir de 20h40.

Ils seront interrogés en direct par Caroline Roux, sans partager le plateau. Ils répondront également aux questions d'experts et journalistes politiques, ainsi qu'aux "questions des Français" posées sur le site et les réseaux sociaux de France Télévisions.

"On ne voulait pas faire un énième débat", a affirmé France Télévisions au sujet de ce format, assurant qu'il s'agissait d'un "choix éditorial".

Le 13 juin, la chaîne avait pourtant annoncé la tenue jeudi d'un "débat de l'entre-deux-tours".

Deux débats ont eu lieu avant le premier tour le 30 juin: l'un sur TF1 avec Gabriel Attal, Jordan Bardella et le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, l'autre sur France 2 avec le Premier ministre, le président du RN et Olivier Faure, premier secrétaire du PS.

Durant cet entre-deux-tours, l'organisation des débats télévisés nationaux avec les leaders des différents blocs est un sujet épineux.

BFMTV a ainsi acté mardi "l'impossibilité de monter un débat" mercredi soir, à quelques jours du second tour dimanche.

Une source proche de la direction a indiqué que le RN avait insisté mardi matin encore pour obtenir un débat avec Jean-Luc Mélenchon, qui dirige La France insoumise, premier parti du Nouveau Front populaire. La coalition de gauche avait pourtant désigné la patronne des Écologistes Marine Tondelier. 

Pour sa part, BFMTV souhaitait que le NFP soit représenté par un membre d'une "force représentative des résultats" du premier tour, c'est-à-dire LFI ou le PS.

Faute d'avoir pu organiser un débat, la chaîne d'information en continu proposera à la place une "émission spéciale" mercredi à 20h30.

Gabriel Attal, Jordan Bardella et Marine Tondelier s'exprimeront successivement pendant "chacun une heure".

13H50

La justice saisie après les propos racistes d'un député RN de l'Yonne

Le procureur de la République a été saisi, mercredi, après des propos jugés racistes du député RN sortant de l'Yonne Daniel Grenon qui a estimé que les Maghrébins "n'ont pas leur place dans les hauts lieux".

"Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n'ont pas leur place dans les hauts lieux", a déclaré M. Grenon, en tête au premier tour des législatives, avec 40,4 % des voix, dans la 2e circonscription de l'Yonne.

Ces propos, prononcés lors d'un débat organisé par le quotidien local L'Yonne républicaine, "sont clairement racistes", a réagi le premier secrétaire de la fédération du Parti socialiste de l'Yonne Mani Cambefort, qui a décidé de saisir la justice.

Les déclarations de M. Grenon "tombent sous le coup de la loi", a-t-il ajouté sur X. "J'ai donc saisi le procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale".

"Il était hors de question de laisser passer ça", a déclaré Mani Cambefort.

L'article 40 oblige "tout officier public qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit" à saisir la justice.

Le procureur de la République à Auxerre Hughes de Phily a confirmé "avoir été saisi" par "un élu local qui a souhaité dénoncer des paroles constitutives selon lui d'une incitation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination". "Ce signalement est pris en compte et actuellement à l'étude au parquet d'Auxerre", a ajouté M. de Phily.

Dans un communiqué, Daniel Grenon a assuré que cette citation était "erronée" et ne reflétait "en rien (sa) pensée ni (ses) paroles".

Le candidat RN assure avoir dit : "Des Maghrébins binationaux comme Najat Vallaud-Belkacem sont arrivés au pouvoir et c'est très bien, mais ils n'ont pas leur place dans certains postes en hauts lieux du fait de leur binationalité qui peut poser un problème d'allégeance".

L'Yonne républicaine, qui dispose de plusieurs enregistrements du débat, assure cependant qu'il ne s'agit pas là des mots prononcés, maintenant la citation qui a suscité de vives réactions.

"Honte à ceux qui ont banalisé l'extrême droite", a ainsi écrit sur X le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti.

"Quand j'entends M. Grenon, j'entends qu'il est raciste", a réagi la candidate Nouveau Front populaire Florence Loury, arrivée deuxième derrière Daniel Grenon avec 25% et qui débattait avec lui lors des propos contestés.

L'ex-député LR Guillaume Larrivé, qui avait été battu par Daniel Grenon en 2022, a alerté sur "le danger" que représente M. Grenon, selon lui: "voilà ce que déclare le député RN qui m'a battu en 2022 et a, depuis, doublé le nombre de ses électeurs (...) Vox populi, vox dei ? Attention, danger", écrit-il sur X.

12H35

Il "peut arriver" qu'il y ait "des brebis galeuses" au RN, reconnaît Bardella

Des "brebis galeuses" investies aux législatives par le Rassemblement national, "il peut arriver qu'il y en ait", a reconnu mercredi Jordan Bardella, assurant qu'il n'avait "pas la main qui tremble", alors que le cas de plusieurs candidats sulfureux ont été épinglés durant la campagne.

"Lorsqu'il y a des brebis galeuses - il peut arriver qu'il y en ait d'ailleurs - je n'ai pas la main qui tremble. Effectivement, j'ai souhaité retirer l'investiture à des gens dont je n'avais pas connaissance" de certains agissements ou déclarations passés, a expliqué le président du RN sur France Bleu. 

La candidate RN Ludivine Daoudi, dans le Calvados, a ainsi été priée de se retirer mardi après qu'une photo d'elle arborant une casquette de sous-officier de la Luftwaffe avec une croix gammée a émergé de son compte Facebook.

Autre candidate controversée, Annie Bell, septuagénaire candidate en Mayenne, qui avait été condamnée pour une prise d'otage à main armée en 1995. Ou Joseph Martin, suspendu dans le Morbihan après une accusation d'antisémitisme, puis finalement réinvesti avant le premier tour par une commission qui devait statuer sur son cas.

Interrogé sur ces profils décriés, Jordan Bardella s'en est pris à la presse, fustigeant les "moyens de police" dont elle disposerait parfois. "Il y a des journalistes dont le travail c'est d'enquêter toute la journée, sur les candidats, les suppléants, la grand-mère des suppléants, la boulangère de la grande tante des candidats", a-t-il raillé à quatre jours du second tour. 

Tout en assurant que le parti à la flamme scrutait "avec un très grand intérêt" le profil de chaque candidat potentiel avant les investitures, l'eurodéputé a justifié ces cas par le manque de temps après la dissolution annoncée le 9 juin.

"En 48 heures, quand on nous annonce une dissolution, on a 577 candidats à investir... Dans 99,9 % des cas, il n'y a absolument aucune difficulté", a-t-il affirmé.

12H00

Il n'est "pas question" de "gouverner demain avec LFI", lance Macron en Conseil des ministres

Emmanuel Macron a martelé mercredi en Conseil des ministres qu'il n'était "pas question" de "gouverner" avec La France insoumise (LFI) au lendemain des législatives, malgré les désistements du camp présidentiel en faveur du Nouveau Front populaire (NFP) pour faire barrage au Rassemblement national.

"Se désister aujourd’hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI", a déclaré le chef de l'Etat, selon plusieurs participants. "Il n’en est pas question", a-t-il ajouté.

Dans un message posté sur X, le Premier ministre Gabriel Attal a insisté en affirmant qu'"il n'y a pas et il n'y aura jamais d'alliance avec La France insoumise".

"Se désister ce n’est pas se rallier, ce n’est pas se compromettre", a renchéri la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, à l'issue du Conseil des ministres. 

"Combattre le Rassemblement national aujourd'hui, ce n’est pas s’allier à la LFI demain", a-t-elle insisté, en pointant au passage de possibles fractures avec les autres forces du NFP (communistes, socialistes et écologistes) au lendemain du scrutin.

"Est-ce qu'on considère qu'aujourd'hui cette alliance électorale est déjà en train de s'effriter au sein de la gauche ? Je pense que oui", a-t-elle lancé. "On ne peut pas faire de la LFI l’alpha et l'omega de la gauche en France", a-t-elle ajouté.

11H20

Législatives en France: Sanchez salue les désistements face à l'extrême droite

Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a salué mercredi les désistements de candidats au second tour des législatives en France pour faire barrage à l'extrême droite, face à laquelle seules "les couleurs démocratiques" doivent exister.

"J'espère pour le bien de la France, et aussi pour le bien de l'Europe, que l'accord entre partis politiques survenu hier et surtout la mobilisation de la France progressiste et républicaine va freiner l'extrême droite, comme nous l'avons fait en Espagne il y a un an", a déclaré le chef du gouvernement espagnol.

"Face à l'extrême droite, il ne doit pas y avoir de couleur, à part les couleurs démocratiques", a-t-il estimé dans un discours prononcé à l'occasion du lancement d'un centre de réflexion progressiste.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères du Moyen-Orient au palais de la Moncloa à Madrid, en Espagne, le mercredi 29 mai 2024.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, lors d'une réunion avec les ministres des Affaires étrangères du Moyen-Orient au palais de la Moncloa à Madrid, en Espagne, le mercredi 29 mai 2024. 

(AP Photo/Manu Fernandez)

A la clôture du dépôt des candidatures mardi en France, la gauche avait retiré plus de 130 candidats et le camp présidentiel plus de 80 dans les circonscriptions où le Rassemblent national (RN) a une chance sérieuse de l'emporter.

Dans ce cadre, si le RN ne pouvait pas gouverner après le second tour de dimanche, les macronistes, une partie de la gauche sans La France insoumise (LFI, gauche radicale) et certains Républicains (LR, droite) pourraient essayer de former une "grande coalition", courante dans les pays européens mais étrangère aux traditions politiques françaises, même si ce scénario est encore loin de faire l'unanimité.

"En Espagne, ils n'ont pas réussi, nous les avons freinés mais cette menace existe. Dans le reste de l'Europe, cette extrême droite ne cesse de croître, elle gouverne déjà sept pays, et en France, elle vient de remporter le premier tour des élections législatives", a aussi rappelé Pedro Sánchez.

Lors des dernières législatives en Espagne, organisées en juillet 2023, le parti d'extrême droite Vox avait obtenu 33 sièges, loin derrière les 137 du Parti populaire (PP, droite) et les 121 du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Pedro Sánchez.

Malgré le soutien apporté à Vox à la droite, Pedro Sánchez était parvenu à être reconduit en novembre pour un nouveau mandat de quatre ans grâce au soutien de la gauche radicale et des partis régionalistes basques et catalans.

11h47
"Opposé aux consignes de vote"

Gérald Darmanin ne votera "jamais pour le RN, ni pour LFI"

Gérald Darmanin, arrivé en tête du premier tour des législatives dans sa circonscription, ne "votera jamais pour le RN, ni pour LFI", a affirmé son entourage.

Le ministre de l'Intérieur, qui affrontera au deuxième tour un candidat du Rassemblement national (RN), après le désistement d'une candidate membre du parti anti-spéciste REV, associé à La France Insoumise (LFI), "réaffirme sa position de combat contre les extrêmes quels qu’ils soient". Son entourage ajoute qu'il ne "souhait(ait) aucun accord avec l’extrême gauche, qui est anti-police, ni avec l’extrême droite."

Dans une vidéo postée sur X, Gérald Darmanin se dit "très opposé aux consignes de vote". "Les Françaises et les Français n'ont pas besoin qu'on leur dise pour qui voter, ni au 1er, ni au 2nd tour", ajoute-il.

11h45
Barrage

Emmanuel Macron exclut de "gouverner avec LFI"

Le président français, Emmanuel Macron, a martelé en Conseil des ministres qu'il n'était "pas question" de "gouverner" avec La France insoumise (LFI) au lendemain des législatives, malgré les désistements du camp présidentiel en faveur du Nouveau Front populaire (NFP) pour faire barrage au Rassemblement national.

"Se désister aujourd’hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI", a-t-il déclaré selon plusieurs participants. 

05h45
Deuxième tour

Plus de 1.100 candidats encore engagés le 7 juillet

Après le dépôt des candidatures, hier, et le feuilleton des désistements face au Rassemblement national (RN), il reste trois jours avant la clôture, vendredi à minuit, de la campagne officielle pour le second tour des législatives. Il y avait plus de 4.000 candidats avant le premier tour. Ils seront encore un peu plus de 1.100 dimanche. 76 ont été élus dès dimanche dernier.

Dans le camp présidentiel comme dans celui du Nouveau Front populaire, les 48 dernières heures ont été consacrées à l'épineuse question des désistements. Les deux camps avaient promis de retirer leurs candidats dans les circonscriptions ou le RN a une chance sérieuse de l'emporter.

Une démarche qui a drastiquement fait chuter le nombre de triangulaires : environ une centaine, contre 311 possibles à la sortie des urnes le 30 juin. La gauche a retiré plus de 130 candidats et le camp présidentiel, 82.

(Re)voir France : score historique de l'extrême droite, course au front républicain

Qui anime ce direct ?

Avec AFP