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DIRECT - Des dizaines de prisonniers palestiniens libérés par Israël

Des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza arrêté en novembre, ont été libérés par Israël et transférés vers des centres médicaux de la bande de Gaza, a indiqué lundi une source médicale dans le territoire palestinien. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Des Palestiniens déplacés par les bombardements israéliens sur la bande de Gaza marchent à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le samedi 29 juin 2024. 

@AP Photo/Jehad Alshrafi
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19h40

Netanyahu dénonce la libération du directeur d'un hôpital de Gaza, qui accuse Israël de "torture"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé la libération lundi du directeur de l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza qui a accusé Israël de "torture", après plus de sept mois de détention.

La libération de Mohammed Abou Salmiya a provoqué une passe d'armes entre les autorités israéliennes. M. Netanyahu a estimé qu'il s'agissait d'une "grave erreur", alors que l'agence de sécurité intérieure l'a présentée comme un moyen "de libérer des places dans les centres de détention".

Mohammed Abou Salmiya avait été arrêté fin novembre et l'armée israélienne avait affirmé que sous sa direction, l'hôpital avait été le "théâtre de nombreuses activités terroristes du Hamas", mouvement islamiste dont l'attaque sans précédent le 7 octobre en Israël a déclenché une guerre dans la bande de Gaza.

Ce Palestinien a affirmé lundi avoir été détenu "sans inculpation" et avoir été soumis "à de sévères tortures" lors de sa détention, qui ont provoqué une fracture au pouce.

Il a indiqué qu'environ 50 autres détenus avaient été libérés. D'après une source médicale de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, ils ont été transférés vers des centres médicaux.

"Les prisonniers sont soumis à toutes sortes de torture", a accusé le médecin lors d'une conférence de presse à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud). "De nombreux prisonniers sont morts dans les centres d'interrogation et ont été privés de nourriture et de médicaments", a-t-il affirmé.

"Pendant deux mois, les prisonniers n'ont mangé qu'une miche de pain par jour", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'ils étaient "soumis à des humiliations physiques et psychologiques".

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué "vérifier ces informations".

17h00

L'Autorité palestinienne veut aider les organisations internationales à Gaza

L'Autorité palestinienne a annoncé lundi vouloir "soutenir" les organisations internationales dans la bande de Gaza pour répondre aux besoins humanitaires dans ce territoire ravagé par près de neuf mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.

"Nous sommes là pour soutenir les organisations non gouvernementales et tous les acteurs de l'aide humanitaire", a déclaré à l'AFP Basil al-Kafarna, le ministre de l'Aide d'urgence, lors d'une réunion à Ramallah, en Cisjordanie occupée, où siège l'Autorité palestinienne.

Devant une quinzaine de représentants d'organisations d'aide opérant à Gaza, il a défendu plusieurs projets de coopération, notamment deux plateformes en ligne pour mettre en commun les évaluations des besoins de la population gazaouie d'une part, et les difficultés rencontrées par ces organisations d'autre part.

L'Autorité palestinienne est "en mesure de fournir des informations sur les familles (les plus vulnérables, NDLR), à partir de notre système d'enregistrement pour la protection sociale", a expliqué la ministre du Développement social Samah Hamad mentionnant au moins "300.000 familles marginalisées et en grande difficulté" dans la bande de la Gaza.

"Nous avons des employés sur le terrain (...), nous avons des entrepôts, nous sommes présents sur place, les gens viennent nous solliciter", a précisé Mme Hamad.

Si quelques dizaines de milliers de fonctionnaires de l'Autorité palestinienne vivent encore dans la bande de Gaza, ce territoire palestinien est gouverné par le Hamas depuis 2007, lorsque ce dernier a pris le pouvoir, après des semaines d'affrontements meurtriers entre ses partisans et ceux du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

M. Abbas avait alors dénoncé un "coup d'Etat". Depuis, malgré plusieurs tentatives, les deux mouvements ne sont jamais parvenus à se réconcilier.

"Les gens ont besoin de nous voir en tant que gouvernement dès maintenant, afin que nous puissions vraiment préparer une deuxième phase", a affirmé Mme Hamad lundi, évoquant la reconstruction du territoire côtier.

Depuis des mois, ONG et agences onusiennes affirment avoir des difficultés à mener leurs activités, notamment en raison du siège imposé à la bande de Gaza par les autorités israéliennes.

Le gouvernement palestinien, conduit par Mohammed Mustafa, s'est donné comme priorité, dès sa formation fin mars, de "réunifier les institutions, y compris en assumant la responsabilité de Gaza".

Selon un sondage du Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR) réalisé fin mai et publié en juin, le Hamas au pouvoir à Gaza après la guerre est l'option que préfèrent 61% des Palestiniens interrogés (71% en Cisjordanie, et 46% dans la bande de Gaza).

16h00

Gaza: l'armée israélienne ordonne une nouvelle évacuation dans des secteurs de Khan Younès et Rafah

L'armée israélienne a ordonné une nouvelle évacuation de secteurs des gouvernorats de Khan Younès et de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où des centaines de milliers de Palestiniens ont déjà dû fuir les combats il y a plusieurs semaines.

Le porte-parole en arabe de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a ordonné, d'après un communiqué, l'évacuation des localités d'al-Qarara, de Bani Suheila et d'autres villes dans l'est de ces deux gouvernorats. Cet ordre survient après le tir, lundi matin, de "20 projectiles" vers Israël, en provenance de la région de Khan Younès.

13h15

L'armée israélienne frappe le sud de Gaza après le tir de 20 roquettes sur Israël

Israël a frappé lundi le sud de la bande de Gaza après le tir de 20 roquettes contre son territoire par des combattants palestiniens ciblés depuis près de neuf mois par une offensive majeure israélienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche un "combat difficile" dans le territoire palestinien assiégé, où son armée a lancé son offensive en riposte à une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre.

Ces derniers mois, l'armée a affirmé avoir démantelé la structure de commandement du Hamas et de son principal allié, le Jihad islamique, principalement dans le nord de Gaza et à Khan Younès, la plus grande ville du sud, et retiré ses soldats de ces secteurs. Mais elle a repris ses opérations dans certaines de ces régions pour combattre ces deux groupes.

Lundi, le Jihad islamique a revendiqué des tirs de roquettes sur des localités israéliennes proches de Gaza.

L'armée a fait état d'une salve de "20 projectiles" tirés de la région de Khan Younès, transformée en champ de ruines.

"Des projectiles ont été interceptés et d'autres sont tombés dans le sud d'Israël", a-t-elle précisé. Il n'y a pas eu de victimes.

L'armée a ensuite bombardé à l'artillerie "l'origine des tirs".

11H19
37.900 morts (Hamas)

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza, a annoncé lundi un nouveau bilan de 37.900 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a près de neuf mois.
 

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Un Palestinien blessé lors d'un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Nuseirat est transporté à l'hôpital des martyrs d'al-Aqsa à Deir al Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le samedi 29 juin 2024. 

@AP Photo/Abdel Kareem Hana

Au moins 23 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 87.060 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
 

11H05
"Sévères tortures"'

Le directeur de l'hôpital al-Chifa de Gaza accuse Israël de "torture"

Le directeur de l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, Mohammed Abou Salmiya, a accusé lundi Israël de "tortures", à sa libération après plus de sept mois de détention.
 

Des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur d'al-Chifa, le plus grand du territoire palestinien, ont été libérés par Israël et transférés vers des centres médicaux de la bande de Gaza, a indiqué lundi une source médicale de l'hôpital des martyrs d'Al Aqsa, à Deir el-Balah (centre).
 

Cinq d'entre eux y ont été admis et les autres ont été transférés vers des hôpitaux de Khan Younès, d'après cette source.
 

Sollicitée par l'AFP à propos de la libération des prisonniers et des allégations de torture, l'armée israélienne a indiqué "vérifier ces informations".
 

Re(voir) aussi : Bande de Gaza : le directeur de l'hôpital al-Chifa arrêté

Gaza : le plus grand hôpital de Gaza, al-Chifa, détruit

Mohammed Abou Salmiya a affirmé avoir été soumis "à de sévères tortures" lors de sa détention en Israël et avoir subi une fracture au pouce.
 

"Les prisonniers sont soumis à toute sorte de torture", a déclaré le médecin lors d'une conférence de presse. "De nombreux prisonniers sont morts dans les centres d'interrogation et ont été privés de nourriture et de médicaments".
 

"Pendant deux mois, les prisonniers n'ont mangé qu'une miche de pain par jour", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'ils étaient "soumis à des humiliations physiques et psychologiques".
Le médecin, arrêté fin novembre, a affirmé avoir été détenu "sans avoir été inculpé".
 

6H46
Il n'y a pas eu de blessés

Une attaque revendiquée par la branche armée du groupe palestinien Jihad islamique

L'armée israélienne a fait état lundi d'une salve de "20 projectiles" tirés du sud de la bande de Gaza vers le territoire israélien, une attaque revendiquée par la branche armée du groupe palestinien Jihad islamique.
 

"Environ 20 projectiles ont été identifiés comme provenant du secteur de Khan Younès", a indiqué l'armée dans un communiqué. "Un certain nombre de projectiles ont été interceptés et d'autres sont tombés dans le sud d'Israël".

Il n'y a pas eu de blessés, d'après l'armée, qui a indiqué "viser l'origine des tirs" à l'artillerie.
Les brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, ont annoncé dans un court communiqué avoir "frappé" de façon "concentrée" les localités israéliennes autour de la bande de Gaza avec des roquettes, "en réponse aux crimes de l'ennemi sioniste contre notre peuple palestinien".
 

Re (lire) aussi : Djihad islamique : quelle est cette organisation "hybride" en lutte contre Israël aux côtés du Hamas ?

 DIRECT - Le Hamas et le Djihad islamique veulent un "arrêt total de l'agression" à Gaza

 

Le Jihad islamique combat dans la bande de Gaza au côté du Hamas, contre l'armée israélienne depuis le 7 octobre.
 

Qui anime ce direct ?

AFP