Direct terminé à 20h15 (TU.)
Direct démarré à 04h45 (TU.)

DIRECT - Zelensky est arrivé à Washington pour le sommet de l'OTAN et va rencontrer Biden en marge du sommet

Le président ukrainien est arrivé à Washington pour participer à un sommet de l'Otan. "Aujourd'hui, c'est Washington",  a déclaré Zelensky dans son adresse vidéo quotidienne. "Nous nous battons pour obtenir davantage de défense antiaérienne" et "davantage d'avions F-16". "Cette semaine à Washington, vous verrez les dirigeants de l'Otan se rassembler et s'unir pour que l'Ukraine dispose dans la durée de capacités de défense antiaérienne", assure le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain John Kirby sur la chaîne CNN. Les horaires sont indiqués en temps universel (TU).

Partager
Image
Capture d'écran de la vidéo quotidienne du président Volodomyr Zelensky - 9 juillet 2024.

Capture d'écran de la vidéo quotidienne du président Volodomyr Zelensky - 9 juillet 2024.

© AP Video
22
nouvelle(s) publication(s)
18H53
JO-2024

16 Russes et 17 Bélarusses ont accepté l'invitation du CIO

Seuls 16 athlètes russes et 17 athlètes bélarusses ont accepté l'invitation du CIO à concourir sous bannière neutre aux JO de Paris (26 juillet-11 août), soit un nombre bien plus réduit que prévu, selon un dernier décompte ce mardi. Cette liste, qui porte sur dix disciplines allant du cyclisme à la natation en passant par le tennis, peut encore bouger à la marge au rythme des désistements, a précisé à l'AFP un porte-parole de l'organisation olympique.

Le CIO dénombre pour l'heure 19 refus côté russe - incluant des sportifs qui ont changé d'avis - et 7 côté bélarusse, dont les N°3 et N°16 mondiales de tennis, Aryna Sabalenka et Victoria Azarenka.

Aryna Sabalenka après avoir perdu un point face à son adversaire, la Russe Mirra Andreeva lors des quart de finales à Roland Garros,à Paris, le 5 juin 2024.

Aryna Sabalenka après avoir perdu un point face à son adversaire, la Russe Mirra Andreeva, lors des quart de finales à Roland Garros,à Paris, le 5 juin 2024.

© AP Photo/Aurelien Morissard


Les quatre judokas russes conviés ont décliné en bloc, tout comme les lutteurs (même si le CIO mentionne encore Shamil Mamedov parmi les partants pour Paris), leur fédération ayant dénoncé samedi le "principe non-sportif de sélection". Les gymnastes russes avaient annoncé en amont qu'ils ne viendraient pas, et les athlètes se savaient d'emblée écartés, puisque la fédération internationale du sport olympique roi a maintenu une exclusion totale.

L'organisation olympique, après avoir dans un premier temps banni les athlètes des deux pays du sport mondial après l'invasion russe de l'Ukraine, en février 2022, a orchestré leur retour progressif, sous bannière neutre, sous strictes conditions et en excluant d'emblée les épreuves par équipes.

Pour être invités aux Jeux, les "athlètes individuels neutres" ont dû franchir l'obstacle des qualifications suivi d'un double contrôle, par les fédérations internationales puis le CIO, de leur absence de soutien actif à la guerre en Ukraine et de lien avec l'armée de leur pays.

En mars dernier, le CIO tablait sur 36 Russes et 22 Bélarusses à Paris "selon le scénario le plus probable", contre respectivement 330 Russes et 104 Bélarusses lors des JO-2020 de Tokyo.
Ils seront finalement encore moins nombreux, et représentés uniquement en cyclisme (3 Russes et 1 Bélarusse), trampoline (1 Russe et 1 Bélarusse), taekwondo (1 Bélarusse), haltérophilie (2 Bélarusses), lutte (1 Russe s'il se maintient, 1 Bélarusse), aviron (2 Bélarusses), tir (2 Bélarusses), tennis (7 Russes dont le N°5 mondial Daniil Medvedev), canoë (3 Russes et 2 Bélarusses) et natation (1 Russe et 4 Bélarusses).

Privés de leurs couleurs officielles, remplacées par un drapeau vert frappé des lettres "AIN", ils ne pourront pas parader sur la Seine lors de la cérémonie d'ouverture, et n'apparaîtront pas dans le tableau des médailles.

18H50
Otan

Réunion jeudi entre Biden et Zelensky en marge du sommet de l'Otan

Le président américain Joe Biden se réunira jeudi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Washington, en marge du sommet de l'Otan, pour afficher le soutien "inébranlable" de Washington à Kiev, a annoncé mardi la Maison Blanche.

À 13H30 (17H30 TU) jeudi, "le président Biden rencontrera le président ukrainien Zelensky pour évoquer notre soutien inébranlable à l'Ukraine qui continue à se défendre contre l'agression russe", a déclaré la porte-parole de l'exécutif américain Karine Jean-Pierre lors d'une conférence de presse.

18H40
opposant en danger

Le Conseil de l'Europe "préoccupé" par la situation de l'opposant russe Kara-Mourza

Une rapporteuse de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a exprimé sa "profonde préoccupation face à la situation de l'homme politique d'opposition et historien russe Vladimir Kara-Mourza", hospitalisé sans que sa famille puisse connaître son état de santé, a annoncé mardi cette institution siégeant à Strasbourg.

Kara-Mourza, 42 ans, a survécu à deux tentatives d'empoisonnement avant d'être arrêté et condamné à 25 ans de détention. Il a été hospitalisé dans un établissement de soins pénitentiaire, avaient annoncé son épouse et ses avocats vendredi. Jeudi, ses avocats "ont tenté de lui rendre visite dans un centre de détention d'Omsk (Sibérie), après avoir été sans contact depuis le 2 juillet", a noté la rapporteuse de l'APCE pour les prisonniers politiques et pour le suivi de "la détention arbitraire de M. Kara-Mourza et de la persécution systématique des manifestants anti-guerre en Fédération de Russie", l'Islandaise Sunna Aevarsdottir. Ils ont alors été informés par "les autorités russes" qu'il avait été transporté, "plus tôt dans la journée", vers un hôpital, sans fournir d'informations sur les raisons de son hospitalisation ou son état de santé, selon Sunna Aevarsdottir. Les avocats de Vladimir Kara-Mourza n'ont pas pu le voir à l'hôpital, a-t-elle ajouté.

"Avant son arrestation illégale, M. Kara-Mourza souffrait déjà d'une polyneuropathie à la suite de tentatives d'empoisonnement par les autorités russes", a précisé la responsable, ajoutant que "cet état de santé s'est gravement détérioré au cours de sa détention et de son emprisonnement".
"Il est absolument inacceptable d'empêcher délibérément une famille de savoir pourquoi son proche est hospitalisé et quel est son état de santé actuel", a-t-elle poursuivi. "Je suis profondément préoccupée par cet acte d'inhumanité effrayant."

Voir Russie : l'opposant Vladimir Kara-Mourza condamné à vingt-cinq ans de prison

Après la mort d'Alexeï Navalny en prison en février, les craintes "selon lesquelles le régime russe ferait en sorte que ses détracteurs les plus éminents meurent derrière les barreaux" se sont développées, selon Sunna Aevarsdottir. Elle a demandé à ce que les autorités russes permettent aux avocats de ce citoyen russo-britannique de lui rendre visite et "à garantir (sa) libération immédiate". Elle a également appelé à ce que les autorités américaines et britanniques utilisent "la voie diplomatique" pour être informées de l'état de santé de Kara-Mourza.

16H11
OTAN

Zelensky annonce être arrivé à Washington pour le sommet de l'Otan

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky annonce être arrivé à Washington pour participer au sommet de l'Otan et y réclamer davantage d'armes, au lendemain de frappes meurtrières russes qui ont notamment dévasté le plus grand hôpital pédiatrique d'Ukraine.

"Aujourd'hui, c'est Washington", indique Zelensky dans son adresse vidéo quotidienne. "Nous nous battons pour obtenir davantage de défense antiaérienne" et "davantage d'avions F-16", dont la livraison à l'Ukraine est attendue prochainement, a-t-il ajouté.

15H53
Ioulia Navalnaïa

La Russie émet un mandat d'arrêt contre l'opposante en exil Ioulia Navalnaïa

La Russie annonce avoir émis un mandat d'arrêt contre l'opposante en exil Ioulia Navalnaïa, veuve d'Alexeï Navalny mort en prison en février, accusée de "participation à un groupe extrémiste".
"Ioulia Borissovna (Navalnaïa) s'est soustraite à l'enquête préliminaire et a donc été inscrite sur la liste des personnes recherchées", a indiqué le service de presse des tribunaux de Moscou sur Telegram.

Le tribunal Basmanny de Moscou a aussi ordonné par contumace le placement en détention provisoire de l'opposante, qui réside à l'étranger. "Vladimir Poutine est un meurtrier et un criminel de guerre. Sa place est en prison", a réagi Ioulia Navalnaïa sur X. 

Tweet URL

Ioulia Navalnaïa a juré de reprendre le flambeau de son mari, ennemi numéro un de Vladimir Poutine, après sa mort dans des circonstances troubles dans sa prison de l'Arctique en février 2024.
Reprenant la continuité du mouvement de son mari, elle a appelé les partisans de l'opposant à ne pas perdre espoir et dénonce régulièrement sur les réseaux sociaux le pouvoir russe et le sort des dissidents en Russie.

Les organisations de Navalny avaient été classées "extrémistes" et interdites en 2021 par la justice russe, et plusieurs de ses collaborateurs ont été condamnés à la prison. L'ex-bras droit d'Alexeï Navalny, Léonid Volkov, également en exil à l'étranger, a salué ironiquement mardi la décision de la justice russe. "Une belle reconnaissance de la détermination de Ioulia à poursuivre le combat d'Alexeï", a-t-il écrit sur X.

Tweet URL

La répression en Russie ces dernières années a jeté la quasi totalité des opposants d'envergure derrière les barreaux ou les a poussés vers l'exil à l'étranger.
Des milliers de Russes ordinaires ont également été arrêtés pour des actes de protestation ou leur critique de l'offensive en Ukraine, et nombre d'entre eux ont été condamnés à de très lourdes peines.

15H46
Gaz

L'Autriche met en place une commission pour sortir du gaz russe

L'Autriche annonce la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.
Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
"La dépendance au gaz russe demeure une menace pour l'économie et la prospérité", a-t-elle insisté.

En 2018, le chancelier conservateur Sebastian Kurz avait assisté avec le président russe Vladimir Poutine à la signature à Vienne de cet accord censé garantir des prix intéressants, mais dont les clauses n'ont jamais été rendues publiques.

L'État est actionnaire minoritaire d'OMV à hauteur de 31,5% et le groupe a toujours fait valoir le droit privé des affaires pour maintenir secrètes ses conditions d'achats. Mais selon un porte-parole du ministère interrogé par l'AFP, il a finalement accepté après des négociations de laisser la commission consulter le contrat.

Première entreprise occidentale à avoir signé un contrat de livraison avec l'Union soviétique en 1968, OMV assure avoir multiplié ses sources d'approvisionnement depuis le début du conflit.
Pourtant, l'Autriche importait encore en juin 90% de son gaz depuis la Russie, s'attirant les critiques de l'Ukraine. "La prolongation était une erreur", a estimé la ministre ce mardi. Elle appelle à davantage de transparence, invoquant le droit européen et la recommandation désormais faite à chaque État membre de l'UE de sortir du gaz russe d'ici à 2027.

La commission devra tenter d'expliquer "d'ici à l'automne" si des outils juridiques permettent "d'extraire OMV de ses obligations" envers Gazprom. Elle entend aussi faire la lumière sur le contexte politique ayant encadré la signature du contrat controversé, malgré l'annexion de la Crimée par Moscou et alors qu'à l'époque, l'Autriche était dirigée par une coalition entre la droite et l'extrême droite, très proche du Kremlin.

15H42
Retour des Indiens chez eux

Moscou "promet" un retour rapide des Indiens recrutés dans l'armée russe

La Russie s'est engagée à faire rentrer chez eux "dès que possible" des dizaines de citoyens indiens recrutés de façon trompeuse pour combattre dans l'armée russe en Ukraine, a indiqué mardi le Secrétaire indien aux Affaires étrangères, en marge de la rencontre entre Vladimir Poutine et Narendra Modi. "Le Premier ministre (Modi) a fermement soulevé la question d'une libération rapide des ressortissants indiens versés de façon trompeuse dans l'armée russe" et "la partie russe a promis une libération rapide", a déclaré Vanay Kwatra, lors d'un point presse à Moscou.

Le Secrétaire indien aux Affaires étrangères a indiqué ne pas avoir de chiffres précis sur le nombre de ces ressortissants, mais l'Inde estime qu'ils sont "environ 35 à 50", a-t-il ajouté, même si certains médias en Inde estiment que le nombre est plus élevé. Sur ce total, "dix ont déjà pu être ramenés en Inde", a-t-il précisé. "Il y a eu une impression de promesse de la partie russe, les deux systèmes vont travailler là-dessus et vont voir comment exactement, et dans quels délais, nous pouvons les ramener au pays", a-t-il ajouté.

Ces derniers mois, plusieurs citoyens ont indiqué à l'AFP avoir été recrutés dans l'armé russe avec l'assurance qu'ils n'iraient pas au combat et travailleraient uniquement à des "emplois de soutien". Ils ont néanmoins été entraînés au maniement des armes, puis déployés sur le front en Ukraine.
Outre des Indiens, l'armée russe a également recruté des ressortissants sri-Lankais et népalis. Le Sri Lanka a aussi demandé fin juin à Moscou d'autoriser ses ressortissants participant au conflit en Ukraine à rentrer s'ils le veulent.

14H54
"crime de guerre"

Viser des hôpitaux en Ukraine est un "crime de guerre" déclare un responsable de l'ONU

Viser des hôpitaux en Ukraine constitue un "crime de guerre", déclare une haute responsable de l'ONU lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité au lendemain de frappes meurtrières imputées à la Russie.
"Lancer intentionnellement des attaques contre un hôpital protégé (par le droit international, NDLR) est un crime de guerre dont les auteurs doivent rendre des comptes", affirme la sous-secrétaire générale de l'ONU aux affaires humanitaires, Joyce Msuya, relevant "une tendance inquiétante à attaquer systématiquement les centres de soins et d'autres infrastructures civiles à travers l'Ukraine".

Le Conseil de sécurité des Nations unies, dont la Russie assure actuellement la présidence tournante, tient mardi une réunion d'urgence sur l'Ukraine, à la demande de Kiev, à la suite de ces frappes qui ont fait au moins 38 morts dans le pays, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déjà condamné lundi les frappes russes en Ukraine, qu'il a qualifiées de "particulièrement choquantes". "Mener des attaques contre des civils est interdit par le droit international, et ce genre d'attaques est inacceptable et doit cesser immédiatement", a déclaré son porte-parole dans un communiqué, citant les deux centres médicaux touchés, dont un important établissement pour enfants.

Les services de sécurité ukrainiens affirment que l'hôpital a été directement touché par un missile de croisière russe, mais l'armée russe assure que les dégâts ont été provoqués par la chute d'un missile antiaérien ukrainien.

14H41
frappes russes sur Kiev

Journée de deuil à Kiev

La mairie a décrété une journée de deuil dans la capitale et les drapeaux ont été mis en berne.
"En ce jour de deuil pour les victimes innocentes de notre capitale et d'autres villes d'Ukraine, je m'incline avec l'ensemble du peuple ukrainien", a déclaré le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandre Syrsky. Il a dénoncé un "crime de guerre" russe qui a "choqué le monde par sa cruauté" et que "nous, les soldats ukrainiens, ne pardonnerons jamais". 

Au moins 31 personnes, dont quatre enfants, ont été tués à Kiev, où les missiles russes et leurs débris ont frappé, outre l'hôpital, une clinique privée et des immeubles d'habitation dans plusieurs quartiers.
Ce matin, cinq corps ont été sortis des décombres d'un immeuble résidentiel dans le quartier de Syrets (ouest), selon le maire Vitali Klitschko, portant à 12 le nombre total de personnes tuées dans ce bâtiment. Les recherches s'y poursuivent.

Sept personnes - cinq soignants et deux patients - sont mortes dans un bombardement de la clinique privée Adonis dans l'Est de la ville. 

À Okhmatdyt, deux adultes, dont une femme médecin et un visiteur, ont été tués et 32 blessées, ont indiqué les autorités après la fin des opérations de sauvetage dans la matinée. Sur environ 630 patients qui y étaient soignés, 94 ont été transférés dans d'autres hôpitaux de la capitale, plus de 465 ont dû rentrer chez eux et 68 sont restés dans les bâtiments qui n'ont pas été touchés par l'attaque, a indiqué le ministère de la Santé.

Aujourd'hui, 64 victimes des frappes restent hospitalisées à Kiev, 28 autres à Kryvyï Rig, ville natale du président dans le centre-sud du pays, et six autres à Dnipro, grande ville du centre-est, a listé Volodymyr Zelensky. 

L'Ukraine a déclaré que la frappe sur l'hôpital pédiatrique avait été effectuée avec un missile de croisière russe Kh-101 tiré depuis un bombardier.

Le Kremlin qui nie systématiquement depuis le début de son invasion tout crime ou bavure, a mis en cause la défense aérienne ukrainienne, assurant, comme toujours, ne jamais "frapper de cibles civils".
La représentante du Haut-Commissariat des droits de l'homme de l'ONU en Ukraine, Danielle Bell, a elle jugé "fort probable" que l'hôpital ait été touché par "un tir direct" de missile russe, évoquant aussi le projectile du type KH-101. "L'analyse des séquences vidéo et l'évaluation effectuée sur le lieu de l'incident indiquent qu'il est fort probable que l'hôpital pour enfants ait subi un frappe directe plutôt que des dommages dus à un système d'arme intercepté", a déclaré Danielle Bell lors d'un point de presse à Genève.

12H37
Diplomatie

Modi dit à Poutine que "la guerre ne résout pas les problèmes"

Le Premier ministre indien a dit au Kremlin à son "ami" Vladimir Poutine que continuer de bombarder l'Ukraine n'allait pas "résoudre les problèmes". Narendra Modi a plaidé pour "un chemin vers la paix par le dialogue".

Le dirigeant indien n'a jamais condamné explicitement l'offensive russe et sa visite à Moscou, sa première depuis le début du conflit en 2022, intervient au lendemain d'une série de frappes meurtrières russes en Ukraine et le même jour qu'un sommet de l'Otan à Washington destiné à ancrer le soutien occidental à Kiev.

"En tant qu'ami, j'ai également dit que pour un avenir meilleur pour la prochaine génération, la paix est de la plus haute importance", a déclaré Modi, s'exprimant en hindi, assis au côté de Vladimir Poutine.
"Je sais que la guerre ne peut pas résoudre les problèmes, les solutions et les pourparlers de paix ne peuvent pas aboutir parmi les bombes, les armes et les balles", a fait valoir Modi, appelant à "trouver un chemin vers la paix par le dialogue".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, excédé par le déplacement de Narendra Modi à Moscou, l'a ainsi qualifié de "coup dévastateur pour les efforts de paix". Le Premier ministre indien a également affiché son mécontentement face à Vladimir Poutine: "Lorsque des enfants innocents sont assassinés, on les voit mourir, le coeur souffre et cette douleur est insupportable", a-t-il déploré.
 

11H48
Diplomatie

Le Premier ministre indien Modi dit à Poutine que "la paix est de la plus haute importance"

Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit au président russe Vladimir Poutine que "la paix est de la plus haute importance" ."En tant qu'ami, j'ai également dit que pour un avenir meilleur pour la prochaine génération, la paix est de la plus haute importance", a déclaré Modi, s'exprimant en hindi, assis au côté de Vladimir Poutine. "Lorsque des enfants innocents sont assassinés, on les voit mourir, le coeur souffre et cette douleur est insupportable", a-t-il aussi déclaré.

Modi a précisé que, lors de sa visite à Moscou, Poutine et lui avaient discuté de l'intervention de la Russie en Ukraine. "En tant que véritables amis, nous étions ensemble et nous avons parlé d'un éventail de questions", a déclaré Modi. "Et j'étais content que sur l'Ukraine, nous puissions tous deux exprimer nos opinions ouvertement et en détails."

Modi a atterri à Moscou hier, quelques heures après le lancement par la Russie d'une série de frappes ciblant des villes ukrainiennes, qui ont tué plus d'une trentaine de personnes et dévasté un hôpital pour enfants à Kiev, suscitant la condamnation de gouvernements d'Europe et d'Amérique du Nord.
"Je sais que la guerre ne peut pas résoudre les problèmes, les solutions et les pourparlers de paix ne peuvent pas aboutir parmi les bombes, les armes et les balles", a ajouté Modi. "Et nous devons trouver un chemin vers la paix par le dialogue", a-t-il dit.

La Russie est un fournisseur essentiel de pétrole à bas prix et d'armes à l'Inde. Mais l'isolement de Moscou par l'Occident et ses liens croissants avec Pékin ont eu un impact sur son partenariat avec New Delhi.

11h35
Vatican

Le pape dénonce le bombardement d'un hôpital à Kiev et d'une école à Gaza

Le pape François a exprimé sa "profonde douleur" après l'attaque contre l'hôpital pour enfants de Kiev, le plus grand du pays, et le bombardement d'une école à Gaza.

Le pape "a appris avec profonde douleur les informations sur les attaques contre deux centres médicaux à Kiev, dont le plus grand hôpital pédiatrique ukrainien, et contre une école à Gaza", a indiqué le Vatican dans un communiqué.

Des frappes russes sur Kiev lundi ont fait plus de 30 morts et dévasté le plus grand hôpital pédiatrique du pays, y faisant au moins deux morts et 32 blessés, selon les autorités ukrainiennes.

Le Kremlin, qui nie systématiquement depuis le début de son invasion tout crime ou bavure, a mis en cause la défense aérienne ukrainienne, assurant, comme toujours, ne jamais "frapper de cibles civiles".

Si le pape n'a pas précisé le nom de l'école de Gaza à laquelle il se réfère, le patriarche latin de Jérusalem a condamné lui dimanche "un raid de l'armée israélienne contre l'école de la Sainte-Famille à Gaza" le matin-même.

Selon la défense civile du territoire palestinien contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, l'école a été la cible dimanche de deux frappes ayant provoqué la mort d'au moins quatre personnes, dont selon le Hamas un responsable de son mouvement.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué que "des terroristes" se cachaient dans l'école, qui abritait aussi "une usine de fabrication d'armes du Hamas".

Le pape a exprimé "sa profonde inquiétude face à la montée de la violence" et dit "prier pour que des voies concrètes soient identifiées afin de mettre fin aux conflits en cours", en Ukraine et au Moyen-Orient.

11h05
avancée

La Russie revendique la prise d'un village dans l'Est de l'Ukraine

Le ministère russe de la Défense a revendiqué mardi la prise d'un petit village dans l'Est de l'Ukraine, grignotant un peu plus de terrain sur la ligne de front face à une armée ukrainienne en manque de munitions et d'hommes.

Les forces russes "ont libéré la localité de Iasnobrodivka dans la République populaire de Donetsk et amélioré leur position", a affirmé le ministère russe dans un communiqué.

10h30
ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU va tenir une réunion d'urgence sur l'Ukraine

Le Conseil de sécurité des Nations unies va tenir mardi une réunion d'urgence sur l'Ukraine, après une frappe russe meurtrière sur un hôpital pour enfants à Kiev, a annoncé un porte-parole.

Cette réunion, programmée pour 10H00 (14H00 TU), répond à la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a précisé à l'AFP le porte-parole de l'ONU Farhan Aziz.

La Russie a lancé une quarantaine de missiles sur plusieurs villes d'Ukraine lundi qui ont fait 38 morts dans le pays et quelque 190 blessés, selon le bilan fourni par Volodymyr Zelensky.

L'Ukraine avait réclamé lundi la convocation d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies après "les frappes russes sur des bâtiments civils".

Selon la représentante du Haut-Commissariat des droits de l'homme de l'ONU en Ukraine, Danielle Bell, il est "fort probable" que l'hôpital pour enfants de Kiev ait été touché par "un tir direct" de missile russe.

Danielle Bell a qualifié mardi cette frappe de "l'une des attaques les plus graves que nous ayons vues depuis le début de l'invasion à grande échelle" de l'Ukraine par la Russie en février 2022.

10h10
politique étrangère

Zelensky juge le déplacement de Modi en Russie "dévastateur" pour la paix en Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé mardi le déplacement du Premier ministre indien Narendra Modi en Russie pour renforcer les liens avec Moscou "dévastateur" pour la paix en Ukraine.

"C'est une énorme déception et un coup dévastateur pour les efforts de paix que de voir le dirigeant de la plus grande démocratie du monde étreindre le criminel le plus sanguinaire du monde à Moscou", a dénoncé M. Zelensky sur les réseaux sociaux, quelques heures après une frappe russe particulièrement meurtrière sur les villes ukrainiennes.

Le Premier ministre Narendra Modi avec le président Poutine ce 9 juillet au Kremlin.

Le Premier ministre Narendra Modi avec le président Poutine ce 9 juillet au Kremlin.

© Sergei Bobylev, Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP

Qui anime ce direct ?

avec agences