Direct terminé à 20H30
Live démarré le 2 mai 2024 à 06h40

DIRECT - Deux Palestiniens, dont un médecin de l'hôpital al-Chifa seraient morts des suites de "tortures" par l'armée israélienne, selon des associations

Deux associations palestiniennes de défense des droits des détenus affirment ce jeudi 2 mai que deux médecins gazaouis, dont un de l’hôpital al-Chifa ont succombé à des "tortures" en détention. C’est dans un communiqué commun que le Club des prisonniers et le Comité des affaires des prisonniers palestiniens ont annoncé la mort du « Dr Adnane Ahmed Atiya al-Bourch, chef du département d’orthopédie de l’hôpital al-Chifa » et de Abdel Bari, Rajab.

Partager
Image
Une Palestinienne blessée est transportée à l’hôpital al-Shifa, à la suite des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023.

Une Palestinienne blessée est transportée à l’hôpital al-Shifa, à la suite des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023. 

(AP Photo/Abed Khaled)
13
nouvelle(s) publication(s)
20H20

La Turquie suspend toute relation commerciale avec Israël

La Turquie a suspendu jeudi ses relations commerciales avec Israël, après avoir déjà restreint en avril ses exportations vers ce pays, a annoncé le ministère turc du Commerce.

"Les exportations et importations en relation avec Israël ont été suspendues", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que "la Turquie appliquera ces nouvelles mesures (...) jusqu'à ce que le gouvernement israélien autorise un flux ininterrompu d'aide humanitaire vers Gaza".

18H05

Deux Palestiniens, dont un médecin, morts de "tortures" dans une prison israélienne (associations)

Deux prisonniers gazaouis, dont un médecin de l'hôpital al-Chifa de Gaza, sont morts derrière les barreaux israéliens, ont indiqué jeudi deux associations palestiniennes de défense des droits des détenus, affirmant qu'ils ont succombé à "des tortures" et à l'absence de soins.

Dans un communiqué commun, le Club des prisonniers et le Comité des affaires des prisonniers palestiniens, ont annoncé la mort "de deux détenus de Gaza", dont "le Dr Adnane Ahmed Atiya al-Bourch, 50 ans (...) chef du département d'Orthopédie de l'hôpital al-Chifa". L'autre détenu décédé est Abdel Bari Rajab Khadir, 33 ans.

Tous deux sont morts "des suites de tortures et de +crimes médicaux+ dont sont victimes les détenus de Gaza", affirment les associations, en référence au manque de soins régulièrement dénoncé par les défenseurs des droits humains israéliens et palestiniens.

Le ministère de la Santé du Hamas dans la bande de Gaza condamné "le meurtre (...) sous la torture" du Dr Bourch, affirmant que son décès portait à 492 le nombre de membres du personnel médical tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien.

L'armée israélienne a indiqué "n'être pas informée" de tels faits.

Le Dr Bourch était connu des Palestiniens pour ses interviews aux médias, où il décrivait la situation des hôpitaux de la bande de Gaza, ciblés par l'armée israélienne qui accuse le Hamas de s'en servir comme bases opérationnelles.

Arrêté "par l'armée d'occupation en décembre 2023 dans un hôpital" du nord du territoire palestinien, il est mort dans la prison d'Ofer, en Cisjordanie occupée, le 19 avril, selon les deux associations qui précisent que sa dépouille y est "toujours retenue". Le Dr Bourch avait été blessé "il y a cinq mois", ont-elle indiqué, sans préciser son état de santé lors de son arrestation.

Plusieurs personnalités lui ont rendu hommage, dont le Dr Ghassan Abou-Sittah, chirurgien palestino-britannique présent dans la bande de Gaza au début de la guerre, qui a écrit sur X: il a été "torturé à mort par l'armée israélienne dans un de ses camps de détention secret; il était un formidable chirurgien, plein de vie".

Le Club des prisonniers indique qu'au moins 18 détenus palestiniens sont morts depuis le 7 octobre, un nombre qui "va augmenter étant donné les témoignages de torture et de brutalité".

L'armée israélienne a ouvert une enquête le 19 décembre après la mort en détention de plusieurs Palestiniens arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

17H35

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens occupent un hall de l'Université de Lausanne

Une centaine d'étudiants pro-palestiniens occupaient jeudi en fin d'après-midi le hall d'entrée du bâtiment Géopolis de l'Université de Lausanne (UNIL) et exigent un boycott académique des institutions israéliennes et un cessez-le-feu immédiat et permanent, rapporte l'agence de presse Keystone-ATS.

Cette action "suit l'exemple des mobilisations sur les campus au Canada, aux Etats-Unis ou encore en France", expliquent les organisateurs dans un communiqué. 

Des drapeaux palestiniens ont été posés à même le sol, d'autres suspendus en hauteur. L'occupation se déroulait de manière pacifique, selon un journaliste de l'agence.

"Notre action est spontanée et n'a ni chef ni dirigeant. Les personnes qui occupent le bâtiment universitaire refusent d'être complices du génocide colonial perpétré par le régime d'apartheid israélien. Nous appelons tout le monde à nous rejoindre et aux membres d'autres universités et hautes écoles à se mobiliser également", écrivent les participants dans leur communiqué.

Le recteur de l'UNIL, Frédéric Herman, s'est rendu sur place pour discuter avec les manifestants, précise l'agence de presse.

16H00

"L'ordre doit prévaloir", affirme Biden face aux mobilisations pour Gaza dans les universités

Le président Joe Biden est sorti de son quasi silence jeudi sur la mobilisation contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza qui secoue depuis deux semaines les universités américaines, pour prôner le respect de l'ordre.

Quelques heures auparavant, la police a démantelé manu militari un campement érigé à l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) par des étudiants et interpellé des dizaines d'entre eux.

A six mois des élections, dans des Etats-Unis polarisés, le président démocrate s'est engagé sur cette question susceptible de plomber sa campagne pour affirmer que "l'ordre devait prévaloir".

"Nous ne sommes pas un pays autoritaire qui réduit les gens au silence", a néanmoins assuré Joe Biden lors d'une courte allocution.

Dans la matinée, son adversaire et prédécesseur républicain Donald Trump l'avait accusé d'inaction face au moment pro-Palestiniens. "Ce sont des tarés de la gauche radicale et il faut les arrêter maintenant parce que ça va durer et empirer", a-t-il lancé à son arrivée au tribunal de New York où il est jugé dans un procès inédit pour un ex-président américain.

Depuis 15 jours, une vague de mobilisation pour les Palestiniens de Gaza déferle sur les campus américains, de la Californie aux grandes universités du nord-est, évoquant les manifestations contre la guerre du Vietnam. 

La police est intervenue à plusieurs reprises ces derniers jours pour déloger les protestataires.

A UCLA, des dizaines de manifestants ont été interpellés un par un, menottés puis conduits à l'extérieur à l'issue d'un face à face tendu avec les policiers, selon un journaliste de l'AFP.

Pendant plusieurs heures, des centaines de membres des forces de l'ordre en tenue anti-émeute ont fait face aux étudiants portant des parapluies ou des casques blancs et formant une ligne, accrochés les uns les autres par les bras. 

En même temps, les policiers ont démonté méthodiquement les palettes de bois et panneaux de contreplaqué d'une barricade entourant le camp et ont défait les tentes des manifestants, dont bon nombre portaient des keffiehs. "Libérez la Palestine", pouvait-on entendre.

13H05

Le chef du Hamas dit que le mouvement étudie l'offre de trêve dans "un esprit positif"

Le Hamas étudie dans un "esprit positif" la trêve proposée par la médiation dont fait partie l'Egypte, a indiqué le chef du mouvement palestinien Ismaïl Haniyeh au chef du renseignement égyptien lors d'une conversation téléphonique, selon un communiqué du Hamas.

Il a assuré à Abbas Kamel que les négociateurs du Hamas reviendraient "dès que possible" en Egypte pour conclure les pourparlers en cours. La réponse du mouvement palestinien à cette proposition de trêve se fait attendre, jetant le doute sur un possible accord après bientôt sept mois de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
 

13H35

Gaza: le coût de la reconstruction estimé entre 30 et 40 milliards de dollars, selon l'ONU

L'ONU a estimé jeudi entre 30 et 40 milliards de dollars le coût de la reconstruction de la bande de Gaza, ravagée depuis bientôt sept mois par une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas palestinien, à cause de l'ampleur sans précédent des destructions. 

"Les estimations du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) pour tout reconstruire dans la bande de Gaza dépassent les 30 milliards de dollars, pouvant aller jusqu'à 40 milliards de dollars", a déclaré Abdallah al-Dardari, directeur du bureau régional pour les Etats arabes du PNUD, lors d'une conférence de presse à Amman.

"L'ampleur de la destruction est énorme et sans précédent (...) C'est une mission à laquelle la communauté internationale n'a pas été confrontée depuis la Seconde Guerre mondiale", a encore dit M. Dardari, également sous-secrétaire général de l'ONU.

Il a ajouté que si la reconstruction de Gaza devait être menée selon le processus traditionnel, "cela pourrait prendre des décennies, et le peuple palestinien n'a pas le luxe de patienter des décennies." 

"Il est donc important que nous agissions rapidement pour reloger les gens dans des logements décents et rétablir leur vie normale sur les plans économique, social, sanitaire et éducatif. C'est notre priorité absolue, et cela doit être réalisé dans les trois premières années suivant la cessation des hostilités." 

En outre, il a estimé à "37 millions de tonnes" le total des décombres accumulés à la suite des bombardements et des explosions. "Nous parlons d'un chiffre colossal, et ce chiffre augmente tous les jours. Les dernières données indiquent qu'il approche déjà les 40 millions de tonnes".

Le responsable de l'ONU a d'autre part précisé que "72% de tous les bâtiments résidentiels avaient été entièrement ou partiellement détruits".

"La reconstruction doit être minutieusement planifiée, efficace et d'une manière extrêmement flexible, car nous ignorons comment la guerre prendra fin" et quel type de gouvernance sera établi dans la bande de Gaza.

13H05

Gaza: le chef du Hamas dit que le mouvement étudie l'offre de trêve dans "un esprit positif"

Le Hamas étudie dans un "esprit positif" la trêve proposée par la médiation dont fait partie l'Egypte, a indiqué le chef du mouvement palestinien Ismaïl Haniyeh au chef du renseignement égyptien lors d'une conversation téléphonique, selon un communiqué du Hamas.

Il a assuré à Abbas Kamel que les négociateurs du Hamas reviendraient "dès que possible" en Egypte pour conclure les pourparlers en cours. La réponse du mouvement palestinien à cette proposition de trêve se fait attendre, jetant le doute sur un possible accord après bientôt sept mois de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

12H00

Israël/Gaza: à Sciences Po, un débat "dur" et "beaucoup d'émotion", dit la direction

L'administrateur provisoire de Sciences Po Paris a qualifié de "dur", "avec beaucoup d'émotion", le débat qui s'est déroulé jeudi en fin de matinée dans son établissement sur la situation au Proche-Orient, après plusieurs jours de tension.

"Ça a été un débat dur, avec des prises de position assez claires, beaucoup d'émotion. J'aspire maintenant à ce que chacun retrouve le calme (...) et qu'on veille les uns sur les autres", a déclaré Jean Bassères lors d'un point de presse à l'issue de ce débat de deux heures, annoncé en fin de semaine dernière.

L'administrateur a "pu préciser un certain nombre de points, avec deux engagements" pris précédemment: la nécessité de lancer une réflexion interne à Sciences Po pour "bâtir une doctrine sur le fait de savoir si Sciences Po devait ou pas prendre des positions sur de grands sujets politiques" et "un plan ambitieux" pour "mieux vivre ensemble au sein" de l'école.

Jean Bassères a "refusé très clairement la création d'un groupe de travail proposé par certains étudiants pour investiguer nos relations avec les universités israéliennes et même des entreprises qui sont nos partenaires financiers", a-t-il dit.

La gouvernance actuelle de Sciences Po "dispose sur ces sujets-là de règles internes assez claires", a déclaré l'administrateur provisoire. "J'ai refusé la création de ce groupe de travail et je sais d'ores et déjà que cela va susciter des réactions chez certains".

"La priorité absolue" est "d'engager les examens qui sont prévus" et qui doivent démarrer lundi, a-t-il encore dit.

Quant à la suspension des financements à l'école par la région Ile-de-France (environ un million d'euros), annoncée par sa présidente LR Valérie Pécresse lundi, il a répété vouloir la rencontrer pour la "rassurer sur ses inquiétudes": "Je ne me fais personnellement pas à l'idée que l'attitude d'une minorité d'étudiants puisse pénaliser les 15.000 étudiants de Sciences Po".

En écho à la mobilisation croissante aux Etats-Unis, marquée par le déploiement de la police sur plusieurs campus, des actions se sont multipliées en France, principalement sur les sites de Sciences Po à Paris et en régions, et dans quelques universités. Le tout dans un contexte politique électrique, en pleine campagne des européennes, La France Insoumise étant notamment accusée par la droite d'"instrumentalisation du mouvement.

A Sciences Po Paris, la mobilisation a été suspendue vendredi dernier après que la direction avait accepté d'organiser un débat interne "ouvert à toutes les communautés de Sciences Po".

10H20

La réponse du Hamas se fait attendre sur une proposition de trêve à Gaza

L'armée israélienne a bombardé jeudi la bande de Gaza pendant que la réponse du Hamas à une proposition de trêve se fait attendre, jetant le doute sur un possible accord après bientôt sept mois de guerre. 

Israël et les pays médiateurs attendent toujours une réponse du mouvement islamiste à une proposition portant sur une trêve de 40 jours associée à une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien, en échange de Palestiniens détenus par Israël.

En visite mercredi en Israël, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a appelé le Hamas à dire "oui" à un accord qu'il a jugé "extraordinairement généreux" de la part d'Israël.

Il a aussi exhorté Israël à renoncer à une offensive terrestre potentiellement dévastatrice sur la ville de Rafah, transformée en un gigantesque camp de réfugiés à la lisière sud de la bande de Gaza.

10H15

Mobilisation pro-Gaza: Retailleau demande aux présidents d'universités de veiller au "maintien de l'ordre"

La ministre de l'Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a demandé jeudi aux présidents d'universités de veiller au "maintien de l'ordre" public, en utilisant "l'étendue la plus complète des pouvoirs" dont ils disposent, dans un contexte de mobilisations en soutien à Gaza sur les campus.

"Je vous demande d’utiliser l’étendue la plus complète des pouvoirs que vous confère le Code de l’éducation", notamment en termes de sanctions disciplinaires en cas de troubles ou de recours aux forces de l'ordre, a-t-elle dit lors d'une intervention à distance auprès des présidents d'universités, transmise par le ministère à l'AFP. 

Plusieurs rassemblements et blocages ont lieu depuis la semaine dernière sur des sites de Sciences Po et dans des universités françaises, entraînant dans certains cas l'intervention des forces de l'ordre, en écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux Etats-Unis. La police était notamment intervenue à Sciences Po Paris et à la Sorbonne, à la demande du Premier ministre Gabriel Attal. 

"Les présidentes et les présidents sont responsables du maintien de l'ordre dans l’enceinte universitaire. Et la police ne peut y entrer que sur réquisition de l’autorité universitaire", rappelle la ministre aux responsables des campus français (74 universités publiques en France).

La ministre leur rappelle qu'ils peuvent aussi prononcer une "interdiction temporaire d’accès de l’établissement" à un étudiant qui en menacerait un autre. 

Sylvie Retailleau leur demande en outre de "garantir" la "pluralité des expressions" au sein des universités et de "renforcer (leurs) dispositifs pour permettre à tous les débats de se tenir dans vos établissements, dans le respect de la loi, naturellement, mais aussi des personnes et des idées".

Par ailleurs, alors que des étudiants mobilisés pour la cause palestinienne à Sciences Po Paris remettent en question les "partenariats de l’école avec les universités et organisations soutenant l’Etat d’Israël", la ministre affirme qu'il est "hors de question que les universités prennent une position institutionnelle en faveur de telle ou telle revendication dans le conflit en cours au Proche-Orient".

08H15

Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34.596 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé jeudi un nouveau bilan de 34.596 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 heures, au moins 28 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère qui fait état de 77.816 blessés en plus de 200 jours de guerre.

07h08
diplomatie

La Colombie rompt ses liens diplomatiques avec Israël

Le président de la Colombie Gustavo Petro a annoncé la rupture des liens diplomatiques avec Israël, qualifiant le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu de "génocidaire" dans sa conduite de la guerre à Gaza.

Israël a immédiatement accusé Gustavo Petro de "récompenser" le mouvement islamiste palestinien Hamas qui a, de son côté, salué l'annonce du dirigeant colombien, la qualifiant de "victoire".

Gustavo Petro
Gustavo Petro lors du second tour des élections présidentielles, à Bogota, le 19 juin 2022.
AP Photo/Fernando Vergara
06h46
mobilisation

Affrontements sur les campus américains

La police a été déployée  sur plusieurs campus américains, où de nouvelles arrestations ont eu lieu, après être intervenue à Los Angeles et New York, théâtres d'une mobilisation étudiante contre la guerre à Gaza qui secoue les Etats-Unis.

À l'université du Texas à Dallas, la police a démantelé un campement de manifestants et arrêté au moins 17 personnes pour "intrusion criminelle", a indiqué l'établissement.

Les forces de l'ordre ont également arrêté plusieurs personnes à l'université new-yorkaise de Fordham University et ont évacué un campement installé dans la matinée sur le campus, ont indiqué des responsables.

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...

Qui anime ce direct ?