Le RN investira "des dizaines de candidats LR, dont des (députés) sortants", indique ce soir le parti à l'AFP, précisant les termes de l'accord entre les deux formations annoncé plus tôt par Jordan Bardella.
Voir France : qui est Jordan Bardella ?
Le président du Rassemblement national avait d'abord évoqué au 20H00 de France 2 le soutien du parti à la flamme à "des dizaines" de "députés Les Républicains". Le RN n'a pas précisé combien de députés sortants étaient compris dans l'accord.
"J'ai lancé un appel à toutes les formations politiques patriotes autour du Rassemblement national qui veulent venir contribuer à cette majorité de redressement" et "je me félicite qu'Eric Ciotti (y) ait répondu favorablement", avait poursuivi le président du RN en disant avoir "évidemment échangé" avec le patron de LR et "continuer de le faire dans les prochaines heures, et sans doute un peu plus tard dans la nuit".
Eric Ciotti, qui juge son parti "trop faible" pour s'opposer à la Macronie et au RN, estime que la droite avait besoin de cet accord pour préserver sa représentation à l'Assemblée nationale, qui compte aujourd'hui 61 députés, dont beaucoup ne sont pas sur sa ligne.
Il assure être suivi par le président des jeunes LR Guilhem Carayon, candidat dans le Tarn, la N.2 de la liste aux européennes Céline Imart et des "dizaines de parlementaires".
Mais une consultation menée au sein du groupe LR, qui compte 61 membres, n'a enregistré que deux votes favorables, celui d'Eric Ciotti et celui de sa collègue des Alpes-Maritimes Christelle D'Intorni, a précisé à l'AFP une source du parti.