Direct terminé le 11 juin à 20h30 TU
Direct démarré le 11 juin à 08h40 TU

DIRECT - Deux recours déposés devant le Conseil Constitutionnel

Deux recours ont été déposés ce mardi devant le Conseil Constitutionnel contre le décret organisant le scrutin des élections législatives. L'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), estime que les scrutins ne respectent pas les 20 jours de délai. "Le choix d'organiser le premier tour le dimanche 30 juin porte gravement atteinte à la sincérité du scrutin", établit le recours de l'Adelico.
 

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Emmanuel Macron à Ouradour sur Glane, le 10 juin 2024.

Emmanuel Macron à Ouradour sur Glane, le 10 juin 2024.

© Ludovic Marin via AP
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19H48
Alliance RN-LR

Le Rassemblement national investira "des dizaines" de "candidats LR", "dont des sortants"

Le RN investira "des dizaines de candidats LR, dont des (députés) sortants", indique ce soir le parti à l'AFP, précisant les termes de l'accord entre les deux formations annoncé plus tôt par Jordan Bardella.

Voir France : qui est Jordan Bardella ?

Le président du Rassemblement national avait d'abord évoqué au 20H00 de France 2 le soutien du parti à la flamme à "des dizaines" de "députés Les Républicains". Le RN n'a pas précisé combien de députés sortants étaient compris dans l'accord.
"J'ai lancé un appel à toutes les formations politiques patriotes autour du Rassemblement national qui veulent venir contribuer à cette majorité de redressement" et "je me félicite qu'Eric Ciotti (y) ait répondu favorablement", avait poursuivi le président du RN en disant avoir "évidemment échangé" avec le patron de LR et "continuer de le faire dans les prochaines heures, et sans doute un peu plus tard dans la nuit".

Eric Ciotti, qui juge son parti "trop faible" pour s'opposer à la Macronie et au RN, estime que la droite avait besoin de cet accord pour préserver sa représentation à l'Assemblée nationale, qui compte aujourd'hui 61 députés, dont beaucoup ne sont pas sur sa ligne.

Il assure être suivi par le président des jeunes LR Guilhem Carayon, candidat dans le Tarn, la N.2 de la liste aux européennes Céline Imart et des "dizaines de parlementaires".
Mais une consultation menée au sein du groupe LR, qui compte 61 membres, n'a enregistré que deux votes favorables, celui d'Eric Ciotti et celui de sa collègue des Alpes-Maritimes Christelle D'Intorni, a précisé à l'AFP une source du parti.

19H42
Délais trop courts

Deux recours déposés devant le Conseil Constitutionnel par l'Adelico

Deux recours ont été déposés devant le Conseil Constitutionnel contre le décret organisant le scrutin des élections législatives et La France Insoumise a annoncé en déposer prochainement un troisième, protestant "contre le gel des listes électorales".
"Ce qui est reproché, ce sont des problématiques de délai qui vont rendre les élections trop courtes", explique Jean-Baptiste Soufron, membre de l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), portant le premier recours.

La loi dispose que la dissolution de l'Assemblée nationale et le premier tour du scrutin doivent être séparés de 20 jours minimum. En l'état, le premier tour doit se tenir le 30 juin en France métropolitaine. La dissolution, elle, a été effective le 9 juin. Or, un vote anticipé est prévu dans certaines circonscriptions, notamment en Outre-Mer et à l'étranger. Ces scrutins ne respecteraient donc pas les 20 jours de délai. "Le choix d'organiser le premier tour le dimanche 30 juin porte gravement atteinte à la sincérité du scrutin", établit le recours de l'Adelico.

Les requérants craignent aussi que la courte campagne ne soit trop difficile à organiser pour les candidats. Mettre en place la propagande électorale, les clips de campagne ou les associations de financement prend du temps. "Ça pourrait dissuader des candidatures" affirme Jean-Baptiste Soufron.

Pour les Français établis à l'étranger, le vote par procuration et le vote électronique "ne peuvent pas être organisés dans des conditions de sécurité optimale", établit également le recours. "Il faudrait ajouter quelques jours au délai qui était prévu" annonce Jean-Baptiste Soufron. Pour ce faire, le scrutin devrait d'abord être annulé, avant d'être convoqué à nouveau.

Le deuxième recours, déposé par Olivier Taoumi, porte sur le même décret.
Le recours de LFI devrait être déposé mercredi. Il porte également sur le décret de convocation des élections et proteste contre le gel des nouvelles inscriptions sur les listes électorales pour les deux tours des législatives. "Emmanuel Macron prive ainsi des millions de personnes de leur droit de vote", dénonce le parti dans un communiqué.

19H03
Exclusion pour une "clarification"

Xavier Bertrand exige l'exclusion de Ciotti et un vote des militants

Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand exige l'exclusion du patron du parti Eric Ciotti ainsi qu'un "rapide vote des militants" pour qu'ils disent s'ils acceptent ou rejettent ce ralliement.

"Eric Ciotti, soit il part tout de suite soit il est exclu des Républicains", a affirmé sur TF1 Bertrand, qui a accusé le patron du parti de "trahison" et d'avoir "fait le choix de la collaboration avec l'extrême droite".
"Mais je veux aussi que la clarification aille plus loin", a ajouté l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, estimant que la décision d'Eric Ciotti "impose un vote de l'ensemble des militants de LR tout de suite également pour dire s'ils approuvent ou non le choix de cet accord".
"Cette clarification, on ne la doit pas seulement à nos militants, mais aussi à l'ensemble des Français qui doivent savoir quand ils voteront LR pour qui ils votent et si c'est une droite républicaine", a-t-il ajouté.

Xavier Bertrand s'est engagé par ailleurs à aller soutenir des candidatures partout en France, non seulement sous l'étiquette LR, qui rejettent l'accord avec le RN, mais aussi des centristes de l'UDI ou de Liot.

19H00
Campagne

Gabriel Attal conduira la campagne pour la majorité

Le Premier ministre s'est exprimé sur TF1 tout à l'heure. Gabriel Attal conduira la campagne "en tant que chef de la majorité, Premier ministre, avec l'identité qui est la (sienne), (...) c'est-à-dire toujours écouter les Français, même quand ça ne fait pas toujours plaisir ce qu'on entend".

Le chef du gouvernement a qualifié de "lourde" la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale. Il l'a justifiée par un "risque d'asphyxie, d'impuissance publique qui existait entre le chaos et le désordre de la Nupes menée par La France insoumise, et le chaos et le désordre de l'extrême droite et leur incompétence".
"Si on veut pouvoir trouver des solutions efficaces pour les Français, il faut pouvoir agir et éviter ce risque de blocage", a-t-il fait valoir.
Il a aussi expliqué la dissolution par "la défaite" de son camp aux élections européennes, lors desquelles "les partis d'extrême droite et d'extrême gauche ont totalisé près de 50% des voix".

18H57
Zemmour

Pas d'accord entre le RN et Reconquête, Zemmour au coeur de l'achoppement

Les "discussions" entre Reconquête et le Rassemblement national "n'ont pas abouti", a a reconnu Jordan Bardella, au lendemain d'une rencontre avec Marion Maréchal, le patron du RN jugeant que les "positions" d'Eric Zemmour "ont rendu les conditions d'un accord caduques".

Marion Maréchal a déploré cet après-midi dans un communiqué "un changement de position" du RN qui "refuse le principe même d'un accord". La veille, l'entretien qu'elle avait réclamé dès dimanche soir avec Jordan Bardella et Marine Le Pen avait pourtant été jugé "positif", d'autant que le président du Rassemblement national avait affirmé à l'issue que sa concurrente d'hier aux européennes avait "fait preuve durant toute la campagne d'une démarche et d'une attitude constructive à l'égard du Rassemblement national".
Mais, avait-il déjà glissé, ça n'a "pas été le cas d'Eric Zemmour".

"J'estime que les invectives qu'il a multipliées à l'égard du Rassemblement national et les positions parfois très excessives qu'il peut prendre ont rendu les conditions d'un accord caduques", a confirmé ce soir Jordan Bardella au JT de 20H de France 2.

Dans son communiqué, la nouvelle eurodéputée Reconquête élue dimanche - et ancienne députée FN - avait pointé un "regrettable argument", "alors que nous étions sur le point de finaliser un accord prévoyant la représentation des 1,4 million d'électeurs de Reconquête aux élections européennes dans une coalition législative".

Après la diffusion du communiqué de Mme Maréchal, mais avant l'interview de M. Bardella, Eric Zemmour avait appelé sur CNews "à LR de M. Ciotti, au Rassemblement national de Marine Le Pen et de Jordan Bardella", en prônant "un immense, un grand, un magnifique rassemblement de nos trois partis pour que nous puissions gagner ces élections législatives". "Il faut l'union", a-t-il encore martelé, reconnaissant "des désaccords profonds" avec le RN et LR. "Mais la démocratie, c'est assumer ses désaccords", a-t-il fait valoir.

Interrogé sur sa part de responsabilité dans le niet opposé par le RN à un accord avec Reconquête!, "ça ne peut pas être à cause de moi : je ne demande rien", a répondu le candidat malheureux à la présidentielle. "Je ne demande rien pour moi, absolument rien", " ni circonscription, ni même évidemment poste ministériel", a-t-il répété.

Il a par ailleurs expliqué qu'il ne serait pas à nouveau candidat dans la quatrième circonscription du Var lors des législatives - il y avait recueilli 23,19% des suffrages en juin 2022, sans parvenir à se qualifier au second tour, au terme duquel le candidat RN Philippe Lottiaux avait été élu - afin de ne "pas faire barrage à l'éventuelle élection d'un député du Rassemblement national".

18H15
Julien Canin candidat

Le Maire confirme qu'il ne sera pas candidat

"J'ai dit depuis le premier jour de mon implantation dans l'Eure (où il a été élu député pour la première fois en 2007, NDLR), que je ne ferais que trois mandats de député", a-t-il insisté lors d'une réunion de lancement de la campagne électorale à Pacy-sur-Eure, une ville située dans son ancien fief électoral. "J'ai tenu parole en 2022" en renonçant à briguer un quatrième mandat consécutif, a poursuivi le ministre "et ma conviction n'a pas changé" deux ans plus tard.
"Il faut savoir passer la main à une nouvelle génération. Je ne serai donc pas candidat aux élections législatives" des 30 juin et 7 juillet, a-t-il indiqué, confirmant ce qu'il avait laissé entendre quelques heures plus tôt sur RMC/BFM TV.

Bruno Le Maire a promis d'apporter un soutien "total" et "résolu" à Julien Canin (35 ans), maire adjoint de Pacy-sur-Eure intronisé ce mardi candidat du camp présidentiel aux législatives dans la première circonscription de l'Eure.
Ce dernier a salué "une transmission de flambeau qui (l)'honore et qui (l)'oblige".
"J'aurai à défendre trois grandes problématiques à l'Assemblée nationale", a poursuivi Julien Canin, citant l'"insécurité", l'accès aux soins et la défense des agriculteurs.

"Comment est-ce qu'on peut expliquer aux Français qu'ils doivent prendre des risques et soi-même, quand on est responsable politique, se garder son petit parachute dans le dos de haut fonctionnaire ? C'est pathétique. C'est aussi ça qui explique la montée des extrêmes entre pays", a analysé ce mardi sur RMC/BFM TV M. Le Maire.
"Quand on est haut fonctionnaire et qu'on veut faire de la politique, on fait comme je l'ai fait, comme l'a fait d'ailleurs le président de la République, on démissionne de la haute fonction publique", a-t-il conclu.

18H06
MoDem

Les législatives anticipées ne sont "pas un référendum" pour ou contre Macron déclare Bayrou

"Cette campagne n'est pas organisée pour faire un jugement ou un référendum sur le président de la République. Ca a joué dans les européennes, j'entends bien. Mais cette fois, ce n'est pas la question. La question, c'es t: est-ce que nous acceptons de voir l'idée de France dévoyée?", a déclaré François Bayrou sur BFMTV.
"D'abord, le 8 juillet (lendemain du second tour, NDLR), il faut éviter le pire" et "faire barrage aux extrémismes qui menacent des deux côtés", a résumé le maire de Pau, allié d'Emmanuel Macron.

L'alliance avec le Rassemblement national prônée par le président des Républicains (LR) Éric Ciotti est "une forfaiture", "un tremblement de terre qui était prévisible depuis longtemps", a-t-il jugé.
"Je suis absolument certain qu'il y a des responsables gaullistes de cette famille politique-là qui ne vont pas se laisser entraîner". Pour autant, "je ne crois pas qu'il faille imaginer ralliement et récupération" à la majorité, a ajouté le maire de Pau.
Mais "ce tremblement de terre a une conséquence politique très importante: désormais, pour les électeurs (...) il n'y a que trois choix: un bloc de droite dominé par l'extrême droite, un bloc de gauche dominé par l'extrême gauche. Et puis un choix central qui va être, qui est en situation d'offrir aux Français une réponse très simple: nous ne voulons ni des uns, ni des autres", a analysé François Bayrou.

Par ailleurs, "ce n'est pas le président qui va mener cette campagne", a assuré Bayrou alors qu'Édouard Philippe, autre allié du chef de l'État, venait de déclarer qu'il n'était "pas sûr qu'il soit complètement sain que le président de la République fasse une campagne législative", à la veille d'une conférence de presse d'Emmanuel Macron.
"Je ne donnerai pas un millimètre à la division. (...) Je ne participe pas à ce jeu-là", a dit le président du MoDem.

17H39
Dette

Bruno Le Maire met en garde contre une possible "crise de la dette" si le RN applique son programme

Le ministre de l'Economie et des Finances français Bruno Le Maire juge qu'"une crise de la dette est possible en France" si le Rassemblement national (RN), donné favori des sondages pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, applique son programme.
"Jamais" depuis 2017, date de l'arrivée du ministre à son poste, hormis pendant la pandémie de Covid-19, "nous n'avions vu bondir l'écart de taux (d'emprunt, NDLR) entre la France et l'Allemagne aussi brutalement. Si le RN applique son programme, une crise de la dette est possible en France", estime Bruno Le Maire lors d'une réunion de lancement de la campagne électorale à Pacy-sur-Eure, dans son ancien fief électoral de l'Eure.

Aux côtés du ministre de la Défense Sébastien Lecornu, autre ancien élu du département, Bruno Le Maire a souligné que l'écart entre le taux d'emprunt de la France sur sa dette souveraine et celui de l'Allemagne (le "spread") était désormais supérieur à celui existant entre les taux du Portugal - un pays dont les titres de dette sont traditionnellement jugés moins sûrs que ceux de la France - et de l'Allemagne. "Nos créanciers s'inquiètent, commencent à bouger, à froncer le sourcil", a constaté le ministre des Finances. "Depuis qu'une victoire du RN est envisageable, le coût de la dette français explose", a-t-il ajouté.
"Nous n'avons pas les moyens de financer les dizaines de milliards d'euros supplémentaires de Mme Le Pen", a encore assuré M. Le Maire.

Le taux d'emprunt français à dix ans est monté jusqu'à 3,32% mardi vers 11h30 TU après avoir déjà progressé la veille.

Vers 17H30 TU, il s'établissait à 3,23% quand, au même moment, son équivalent allemand, considéré comme étant le plus sûr en Europe, était à 2,62%. Le taux d'emprunt du Portugal à dix ans était lui de 3,26%.

16H45
Implosion

Édouard Philippe "tend la main" aux membres des Républicains opposés à l'alliance avec le Rassemblement national

Le président d'Horizons Édouard Philippe "tend la main" aux membres des Républicains (LR) opposés à l'alliance avec le Rassemblement national prônée par le président du parti Eric Ciotti, une initiative qualifiée de "consternante" et "contre-nature" par l'ancien Premier ministre.

"Il est assez évident que tous ceux qui veulent me rejoindre sont les bienvenus", a déclaré Edouard  Philippe sur BFMTV, en réitérant son souhait de bâtir une "nouvelle majorité", qui selon lui ne doit pas être "la reproduction de l'architecture de la majorité telle qu'elle a été conçue en 2022".

15H45
Extrême droite

Pas d'alliance RN-Reconquête

Marion Maréchal a déploré un "changement de position" du RN qui "refuse le principe même d'un accord" avec son parti, Reconquête, dans le cadres des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

"Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m'a été avancé (est) qu'ils ne souhaitent aucune association directe ou indirecte avec Eric Zemmour", a expliqué dans un communiqué celle qui dirigeait la liste zemmouriste aux européennes.

Marion Maréchal avait rencontré Jordan Bardella et Marine Le Pen au siège du RN.

15H30
Candidatures

Gabriel Attal et plusieurs de ses ministres candidats aux législatives

Gabriel Attal et plusieurs de ses ministres vont se représenter aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

Le Premier ministre candidat à Vanves

Le Premier ministre va se représenter dans sa circonscription, la dixième des Hauts-de-Seine, à Vanves, où il avait été élu avec 59,85% des voix en 2022, contre la socialiste Cécile Soubelet (40,15%), selon son entourage.

Il a fait cette annonce aux députés Renaissance devant lesquels il a promis d'aller "au bout de (son) devoir" pour "éviter le pire" à ces élections, où l'extrême droite est donnée favorite.

Elisabeth Borne candidate dans le Calvados

Parmi ses prédécesseurs à Matignon, Elisabeth Borne va se représenter dans la 6e circonscription du Calvados. Edouard Philippe patron d'Horizons et maire du Havre (Seine-Maritime), a dit sur RTL qu'il allait "défendre les candidats Horizons".

Gérald Darmanin candidat dans le Nord

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se représentera dans la 10e circonscription du Nord pour "clarifier les choses". Il a dénoncé lundi sur TF1 une "confusion" à gauche et appelé les LR à "rejoindre" la majorité car le Rassemblement national "c'est 100 milliards de dépenses, sans aucune recettes en face".

Le ministres des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, qui est aussi secrétaire général du parti Renaissance et sera chargé de "l'organisation" de la campagne, cherche à se présenter, selon plusieurs sources parlementaires.

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a annoncé qu'elle serait de nouveau candidate dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine.            

14H40
La droite explose

Bruno Retailleau accuse Eric Ciotti "d'avoir menti"

Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau accuse le patron du parti Eric Ciotti, qui a proposé une alliance avec le RN, d'avoir "menti" et de "déloyauté", tandis que l'eurodéputé François-Xavier Bellamy a estimé que la droite ne doit "pas abandonner ses couleurs".

Il "nous a menti dans un but sans doute personnel (...) pour nous placer dans une situation telle qu'on ne puisse pas se retourner", déplore Bruno Retailleau.

12h40

Deux influents sénateurs annoncent quitter Les Républicains

La vice-présidente Sophie Primas et le rapporteur général du Budget Jean-François Husson, ont annoncé qu'ils quittaient LR après que le patron du parti Eric Ciotti a prôné "une alliance" avec le Rassemblement national.

"Une alliance avec le RN aux législatives, c'est bien sûr sans moi ! Je quitte Les Républicains et continue le combat avec le soutien unanime du groupe de Gérard Larcher (président du Sénat) et Bruno Retailleau (chef des sénateurs LR)", a écrit Jean-François Husson sur X, tandis que Mme Primas, vice-présidente de la chambre haute, a affirmé sur le même réseau social qu'elle faisait ce choix "à contrecœur", appelant la droite à "se reconstruire".

12H20

La vice-présidente LR demande la démission d'Eric Ciotti

Chez nos confrères de LCI, la vice-présidente des Républicains a appelé Eric Ciotti à quitte la présidence du parti. 

"Il a le droit d'avoir ses opinions, mais par dignité, il devrait quitter la présidence", a déclaré Florence Portelli.

Le président des Républicains avait annoncé plus tôt avoir conclu un accord avec l'extrême droite de Jordan Bardella "qui concernera tout le territoire national". 

11H45
Divisions

Le président du Sénat Gérard Larcher refuse une alliance entre les LR et le RN

Le président du Sénat Gérard Larcher a assuré mardi devant les sénateurs Les Républicains qu'il "n'avalisera jamais" un accord avec le Rassemblement national, prôné par le patron de LR Eric Ciotti aux législatives, ont relaté des participants à une réunion du groupe LR à la chambre haute. 

"Je n'avaliserai jamais, sous aucun prétexte, un accord avec le RN contraire à l'intérêt de la France et à notre histoire", a lancé le président de la Haute assemblée à ses troupes, avant de demander à Eric Ciotti dans un message sur X de quitter la présidence de LR.

Qui anime ce direct ?

avec agences