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DIRECT - Fatah et Hamas doivent se réunir à Pékin les 20 et 21 juillet

Après les frappes continuelles d'Israël sur Gaza, dont une sur une école qui abritait des déplacés palestiniens, le Hamas s'est retiré des négociations. Le mouvement islamiste s'est toutefois dit prêt "à reprendre les négociations" quand Israël "fera preuve de sérieux". Ce soir on apprend par le Fatah que les deux principaux mouvements palestiniens, Fatah et Hamas devraient se réunir à Pékin les 20 et 21 juillet pour tenter d'enterrer leur rivalité.  Les horaires sont indiqués en Temps Universel

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Des enfants palestiniens sont évacués suite à des bombardements israéliens sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 juillet.

Des enfants palestiniens sont évacués suite à des bombardements israéliens sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 juillet.

© AP Photo/Jehad Alshrafi)
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20H05
Liban

Deux morts dans une frappe israélienne dans le sud du Liban

Un combattant du Hezbollah et sa soeur ont été tués dans une frappe israélienne sur la ville de Bint Jbeil dans le sud du Liban, ont indiqué l'agence nationale d'information (ANI) et le mouvement islamiste libanais, l'armée israélienne disant y avoir visé un site de stockage d'armes.

"L'ennemi israélien a commis un massacre contre des civils dans la ville de Bint Jbeil, au cours duquel un frère et une soeur de la famille Dagher ont été tués", a indiqué l'ANI. L'agence précise qu'une autre soeur a été "grièvement blessée lorsque des avions militaires ennemis ont visé leur maison avec une frappe en deux temps, la détruisant". Le Hezbollah pro-iranien a ensuite annoncé la mort d'un de ses combattants de la famille Dagher, originaire de Bint Jbeil.

L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué que son aviation avait "frappé un site de stockage d'armes du Hezbollah dans la région de Bint Jbeil et une structure militaire du Hezbollah dans la région de Kfar Kila, dans le sud du Liban". L'ANI a fait état d'une frappe israélienne visant la localité frontalière de Kfar Kila.

19H41
Réconciliation palestinienne

Une réunion Hamas-Fatah annoncée à Pékin les 20 et 21 juillet

Les deux principaux mouvements palestiniens, le Fatah et le Hamas, contre lequel Israël guerroie à Gaza, doivent se réunir à Pékin les 20 et 21 juillet pour tenter de mettre fin aux différends qui les opposent depuis des années, a-t-on appris ce lundi auprès du Fatah.
"L'objectif de cette réunion est de mettre fin à la division en prenant des engagements et de parvenir à un accord sur la forme des relations entre les fractions palestiniennes dans les étapes à venir", a indiqué à l'AFP Sabri Saïdam, secrétaire général adjoint du Comité central du Fatah, le parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

L'enseignante palestinienne Hanan al-Hroub (à qui on a remis un prix) avec Sabri Saïdam alors ministre de l'Éducation palestinien, à Jericho en mars 2016.

L'enseignante palestinienne Hanan al-Hroub (à qui on a remis un prix) avec Sabri Saïdam alors ministre de l'Éducation palestinien, à Jericho en mars 2016. 

© AP Photo/Nasser Nasser

Sollicité par l'AFP, le Hamas n'a fait aucun commentaire sur cette annonce.
Selon des sources au sein du Fatah, mouvement fondé par le dirigeant historique des Palestiniens, Yasser Arafat, la délégation du Hamas à Pékin sera dirigée par son chef, Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, celle du Fatah devant être emmenée par le vice-président du parti, Mahmoud al-Aloul.

Les deux mouvements sont irréconciliables depuis le coup de force du Hamas ayant chassé l'Autorité palestinienne de la bande de Gaza en juin 2007, après plus d'un an de crise politique et de violences ayant suivi la victoire du Hamas aux législatives de janvier 2006. 

Mais la guerre menée par Israël à Gaza contre le mouvement islamiste Hamas, déclenchée par l'attaque sans précédent de ce mouvement sur le sol israélien le 7 octobre, a relancé les appels à des discussions. Selon Sabri Saïdam, les représentants du Hamas et du Fatah doivent rencontrer des responsables chinois à Pékin les 20 et 21 juillet, et les deux groupes pourraient se rencontrer dans la capitale chinoise avant ces entrevues officielles.

L'Autorité palestinienne exerce un pouvoir limité sur des portions de territoire de la Cisjordanie occupée, en proie depuis le 7 octobre à une flambée de violence meurtrière liée au conflit israélo-palestinien. À l'issue d'une réunion des deux mouvements palestiniens fin avril à Pékin, la diplomatie chinoise avait jugé les échanges encourageants, exprimant l'espoir de pouvoir pousser à "la réconciliation intra-palestinienne", après avoir supervisé et facilité le spectaculaire rapprochement diplomatique de 2023 entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Mais une nouvelle rencontre des deux délégations prévue en juin avait été reportée, le Hamas critiquant alors le refus du Fatah de participer à de nouveaux échanges.

Plusieurs tentatives de réconciliation entre les deux mouvements ont été menées, via différents médiateurs, encore en 2022 en Algérie, jusque là sans déboucher sur un accord.
 

19H14
Négociations

Nouvelles discussions israélo-américaines à Washington

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a fait part ce lundi à deux hauts responsables israéliens de la "vive inquiétude" des États-Unis après des frappes meurtrières de l'armée israélienne ces derniers jours dans la bande de Gaza, selon son porte-parole. Le secrétaire d'État a reçu au département d'État le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, et le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi. Il leur a "exprimé notre vive inquiétude au sujet des récentes victimes civiles à Gaza", a déclaré à la presse le porte-parole, Matthew Miller.

L'armée israélienne a lancé plusieurs frappes meurtrières ces derniers jours sur un camp de déplacés et une école abritant des civils. Samedi, selon le Hamas, des frappes israéliennes ont tué 92 Palestiniens dans le camp d'Al-Mawasi, près de Khan Younès, un secteur déclaré il y a plusieurs mois "zone humanitaire" par Israël, où les civils déplacés avaient été invités à se regrouper.

Israël a indiqué avoir visé Mohammed Deif, le chef militaire du Hamas, et Rafa Salama, commandant à Khan Younès du mouvement islamiste, présentés comme "deux cerveaux du massacre du 7 octobre" en Israël, qui a déclenché la guerre. Mohammed Deif est sain et sauf, a affirmé dimanche un responsable du Hamas, sans lever complètement les doutes sur son sort.
Les deux responsables israéliens ont indiqué à Blinken n'avoir "pas de certitude" sur son sort, a indiqué le porte-parole du département d'État.

Les discussions ont porté sur un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui reste lettre morte, ainsi que sur le déblocage de l'aide humanitaire et sur les préparatifs de l'après-guerre, a-t-il précisé. Elles interviennent quelque jours avant la visite attendue à Washington du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui doit s'adresser au Congrès le 24 juillet. "Israël continue de nous dire directement qu'il souhaite parvenir à un cessez-le-feu", a affirmé Matthew Miller.

17H45
frappe ciblée

Un homme d'affaires syrien proche d'Assad tué dans une frappe israélienne

Un homme d'affaires syrien proche du président Bachar al-Assad, sous sanctions américaines et européennes ainsi qu'une personne l'accompagnant, ont été tués ce lundi dans une frappe israélienne visant leur véhicule près de la frontière avec le Liban, a indiqué une ONG.

"Un drone israélien a visé une voiture dans laquelle Baraa Katerji circulait dans la région de Saboura, près de Damas, le tuant, avec la personne qui l'accompagnait", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Cet homme d'affaires était "responsable, depuis deux ans, du financement de la Résistance syrienne pour la libération du Golan (annexé par Israël, ndlr)", un groupe fondé par le Hezbollah libanais et qui mène des opérations contre Israël depuis le sud de la Syrie, a ajouté l'ONG, basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.

Le quotidien pro-gouvernemental syrien Al-Watan a confirmé la mort de Baraa Katerji "dans une frappe sioniste qui a visé sa voiture à la frontière entre la Syrie et le Liban". Baraa et son frère Houssam, principaux actionnaires du groupe Katerji, sont sur la liste des personnalités syriennes sanctionnées par Washington et par l'Union européenne.

Baraa Katerji et la Katerji Company, l'entreprise qu'il dirige, étaient accusés de servir d'intermédiaire entre le régime Assad et le groupe djihadiste État islamique (EI) notamment pour fournir en fuel les territoires jadis occupés par l'EI. Washington l'accusait aussi de transporter des armes et des munitions pour le compte du régime sous couvert d'activités d'import-export de produits alimentaires.

Selon l'OSDH, Baraa Katerji dirigeait une société qui fournit du pétrole provenant des zones contrôlées par les forces kurdes aux zones contrôlées par le gouvernement syrien.
Il était également affilié à des combattants locaux qui protègent l'acheminement du pétrole depuis Deir Ezzor (est) jusqu'à la côte syrienne.

La frappe israélienne intervient quelques jours après une frappe similaire à la frontière avec le Liban, visant mardi un ancien garde du corps du chef du Hezbollah pro-iranien, responsable, selon l'OSDH, du transfert d'armes depuis la Syrie vers le Liban. Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, son ennemi juré, d'étendre sa présence en Syrie.
 

16H50
Frappes sur des écoles

La Défense civile annonce un mort et quatre blessés dans un raid sur une école

La Défense civile dans la bande de Gaza, organisme dirigé par le Hamas, fait état d'une sixième frappe aérienne israélienne en neuf jours contre une école, affirmant qu'elle a fait au moins un mort et quatre blessés.
Cette frappe contre l'école Saladin dans le quartier Al-Rimal de la ville de Gaza intervient alors que le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a revu à la hausse à 22 morts (contre 15 initialement) le bilan de l'attaque la veille contre l'école Abou Eriban dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre du territoire.

Un médecin de l'hôpital al-Ahli, dans la ville de Gaza, a confirmé le bilan d'un mort et quatre blessés donné par la Défense civile. Sollicitée par l'AFP à propos de cette frappe, l'armée israélienne n'avait pas réagi en début de soirée. 

Du fait de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, quelque 1,9 million de personnes sont déplacées dans la bande de Gaza, où la quasi totalité des écoles sont devenues des refuges pour elles.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré que "des milliers de personnes déplacées" étaient réfugiées à l'école Abou Eriban lorsqu'elle a été bombardée dimanche, et que la plupart des morts étaient des femmes et des enfants.  

Des habitants ont rapporté que des victimes, dont des enfants, ont été transférées vers des hôpitaux proches. Les images de l'AFPTV montrent le complexe de trois étages, avec des vêtements et de la literie à l'air libre par-dessus les grilles. Un mur portant le logo de l'ONU a été soufflé et des pièces à l'intérieur ont été endommagées.

Au cours de la semaine écoulée, quatre écoles abritant des déplacés ont été visées en quatre jours par des frappes israéliennes qui ont fait plusieurs morts. Le 6 juillet, l'aviation a mené une frappe sur l'école al-Jaouni, également gérée par l'Unrwa, à Nousseirat. L'Unrwa avait alors indiqué que 2.000 personnes s'y trouvaient. Le lendemain, quatre personnes ont été tuées lors d'une frappe sur l'école de la Sainte Famille dans la ville de Gaza, selon la Défense civile. Le 8 juillet, Israël a mené une frappe sur une autre école de Nousseirat, disant là aussi viser des "terroristes". Le 9, 29 personnes ont été tuées dans une frappe sur une école abritant des déplacés à Abassan, près de Khan Younès, dans le sud.

Israël s'est attiré des critiques internationales pour ses attaques contre les écoles de la bande de Gaza. La France et l'Allemagne ont appelé à une enquête. Le gouvernement du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a dénoncé dimanche les frappes israéliennes sur le sud de Gaza appelant le monde à ne pas rester silencieux face à un "massacre sans fin".

L'Unrwa a déclaré que la présence de groupes armés dans les écoles qu'elle a été contrainte d'abandonner devrait faire l'objet d'une enquête.
Israël affirme que le Hamas et d'autres groupes armés utilisent les écoles, hôpitaux et autres infrastructures publiques à des fins militaires. Le Hamas nie ces accusations.
 

13H19

Action de militants pro-palestiniens devant le mémorial du Cénotaphe à Londres

Deux militantes du groupe pro-palestinien Youth Demand ont été arrêtées ce lundi à Londres après avoir mené une action pour dénoncer la vente d'armes à Israël devant le Cénotaphe, le mémorial britannique officiel de la guerre.

Les deux militantes ont déposé un drapeau palestinien et des fleurs sur les marches du célèbre monument situé dans le quartier des ministères, puis ont écrit "180.000 tués" avec une bombe de peinture sur le bitume.

Le chiffre fait référence à un récent article publié dans la revue The Lancet, et qui estimait, en extrapolant les données officielles, à "jusqu'à 186.000 ou plus" le nombre de morts possibles dans le territoire palestinien depuis l'opération militaire menée par l'armée israélienne en répression à l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre 2023, précise le groupe Youth Demand dans un communiqué.
Les deux femmes ont également brandi des pancartes "Plus jamais, contre qui que ce soit", et "Arrêtez d'armer Israël".

"Ce monument nous rappelle ceux qui ont donné leur vie pour combattre un génocide (durant la Seconde Guerre mondiale, NDLR), et ce "Plus jamais" signifie plus jamais, contre qui que ce soit", a affirmé Olivia Burnett, 22 ans, originaire de Leeds, une des deux militantes citée dans le communiqué.
La police londonienne a indiqué avoir "rapidement" arrêté les deux femmes, accusées d'avoir causé des dégradations. "Chacun a le droit de manifester pacifiquement mais chaque fois que cela dépassera les limites de la légalité, nous agirons", écrit la Metropolitan police sur X.

Le groupe Youth Demand affirme militer pour un embargo sur les ventes d'armes à Israël et l'annulation des licences pétrolières et gazières accordées par le gouvernement conservateur depuis 2021. 

Il prévoit une nouvelle action mercredi à l'occasion du discours du trône du roi Charles III pour l'ouverture de la session du nouveau Parlement issu des élections législatives du 4 juillet.

15H36
sanctions

L'UE prend une nouvelle série de sanctions contre des colons "extrémistes" israéliens

L'Union européenne impose une nouvelle série de sanctions à des colons et des groupes de militants israéliens responsables à ses yeux de violations "systématiques" des droits des Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem.

À sa liste de colons et groupes "extrémistes" ou autres "militants violents", l'UE ajoute cinq personnes et trois entités supplémentaires, selon un communiqué du Conseil de l'UE, qui représente les Vingt-Sept. Les sanctions prévoient le gel des avoirs et l'interdiction de visas pour entrer dans l'Union européenne.

13H09
Frappes israéliennes

Tirs sur Gaza ville

Ce lundi, des témoins et des secouristes ont signalé des tirs d'artillerie dans plusieurs quartiers de la ville de Gaza, dans le nord du territoire. Une frappe sur le camp d'Al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, a fait cinq morts parmi lesquels trois enfants, selon le Croissant-Rouge palestinien, tandis que des tirs d'artillerie, selon des témoins, ont visé les environs du camp de Nousseirat, dans le même secteur.

Dans le sud, des tirs d'hélicoptères ont visé lundi les environs de Khan Younès et de Rafah, selon des témoins. L'armée a annoncé avoir, la veille, "éliminé une cellule terroriste armée de lance-roquettes, lors de combats rapprochés" dans le secteur de Rafah. "De nombreux terroristes" ont également été "éliminés" dans le centre de la bande de Gaza, a ajouté l'armée. Les troupes au sol sont appuyées par les forces navales israéliennes en Méditerranée qui "continuent à viser des cibles terroristes", a indiqué l'armée.

Dans le sud, des tirs d'hélicoptères ont visé lundi les environs de Khan Younès et de Rafah, selon des témoins. L'armée a annoncé avoir, la veille, "éliminé une cellule terroriste armée de lance-roquettes, lors de combats rapprochés" dans le secteur de Rafah. "De nombreux terroristes" ont également été "éliminés" dans le centre de la bande de Gaza, a ajouté l'armée. Les troupes au sol sont appuyées par les forces navales israéliennes en Méditerranée qui "continuent à viser des cibles terroristes", a indiqué l'armée. 

Après la frappe sur Al-Mawasi, un responsable de l'Unrwa a raconté avoir assisté, à l'hôpital Nasser de Khan Younès, à "certaines des scènes les plus horribles" depuis le début de la guerre.
"J'ai vu des bambins doublement amputés, des enfants paralysés et dans l'impossibilité de recevoir un traitement", a décrit Scott Anderson, coordinateur humanitaire adjoint et directeur des affaires de l'Unrwa à Gaza.

11h35
Victimes

Le ministre de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 38 664 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël.

Au moins 80 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 89 097 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par les attaques du 7 octobre sur le sol israélien.

(Re)voir → Guerre à Gaza : un bilan qui s'alourdit

11H05
diplomatie

Le ministre des Affaires étrangères britanniques appelle à un cessez-le-feu

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, nouvellement nommé, a réaffirmé son appel à un "cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas, lors d'une deuxième journée d'entretiens lundi avec les dirigeants israéliens.

Le ministre des Affaires étrangères David Lammy lors d'une rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken au sommet de l'OTAN à Washington le 10 juillet 2024.

Le ministre des Affaires étrangères David Lammy lors d'une rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken au sommet de l'OTAN à Washington le 10 juillet 2024. 

© AP Photo/Stephanie Scarbrough


Lammy, qui effectue son premier voyage au Proche-Orient depuis la victoire écrasante du Parti travailliste aux élections britanniques du 4 juillet, a déjà appelé à l'arrêt des hostilités lors d'une rencontre hier avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Il a également rencontré le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, auprès duquel il a plaidé en faveur d'une réforme de l'Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas, selon des responsables britanniques. "J'espère (...) que nous parviendrons bientôt à un cessez-le-feu et que nous parviendrons à atténuer les souffrances et les pertes intolérables en vies humaines que nous constatons aussi actuellement à Gaza", a déclaré M. Lammy devant des journalistes, en présence du président israélien, Isaac Herzog.

Évoquant le "traumatisme du 7 octobre" pour les Israéliens, il a déclaré que le mouvement islamiste palestinien Hamas devait relâcher les otages enlevés lors de son attaque contre Israël ayant déclenché ce jour-là la guerre en cours à Gaza. Il s'est dit "très conscient de la douleur et de l'angoisse que vivent de nombreuses familles d'otages et que vit la nation" israélienne.

Le président Herzog a de son côté déclaré que la centaine d'otages qui se trouvent toujours à Gaza, "dans des circonstances terribles et en danger de mort", constituait la principale préoccupation d'Israël. "Nous travaillons sans relâche pour les faire sortir. J'espère sincèrement qu'il y aura bientôt un accord sur les otages, c'est une étape très importante", a déclaré Herzog.
Un haut responsable du mouvement islamiste Hamas a déclaré dimanche que le groupe avait interrompu les négociations avec les médiateurs internationaux en raison des récentes attaques d'Israël à Gaza et de son attitude à l'égard des pourparlers.

Israël n'a pas commenté ces déclarations. Le Hamas a ensuite déclaré qu'il était prêt à revenir aux négociations si Israël se montrait "sérieux dans la conclusion d'un accord de cessez-le-feu et d'un accord d'échange de prisonniers". Le ministre britannique des Affaires étrangères Lammy a également appelé à l'accélération des livraisons d'aide à Gaza. Lors de sa visite, il a indiqué que 680 tonnes d'aide britannique attendaient d'entrer dans la bande de Gaza.

11H04
Houthis

Un navire marchand attaqué au large du Yémen

Un navire marchand a subi ce lundi une attaque menée par trois embarcations au large du Yémen qui n'a fait ni victimes ni dégâts, ont rapporté deux agences maritimes.
L'attaque s'est produite à 70 milles nautiques au sud-ouest de la ville portuaire de Hodeida, contrôlée par les rebelles houthis du Yémen, a précisé la United Kingdom Maritime Trade Operations (UKMTO), gérée par la marine britannique.


L'opération a été menée par trois embarcations, dont deux avaient chacune trois personnes à bord, tandis que la troisième était télécommandée, selon l'agence.
"La petite embarcation sans équipage est entrée en collision avec le navire à deux reprises et les deux embarcations avec équipage ont tiré sur le navire", a indiqué l'UKMTO.
"Au bout de 15 minutes, la petite embarcation a interrompu son attaque. Le navire et l'équipage sont sains et saufs et le navire se dirige vers son prochain port d'escale".
Dans un communiqué ultérieur, UKMTO a indiqué que le même navire avait signalé l'explosion de trois missiles "à proximité immédiate", qui ne l'ont pas touché.
La société britannique de sécurité maritime Ambrey a également fait état de l'attaque, précisant que le navire avait à son bord une équipe de sécurité privée armée. Ni Ambrey ni UKMTO n'ont identifié le navire ou les auteurs de l'attaque. Mais Ambrey a indiqué que l'attaque rappelle les incidents précédents revendiqués par les rebelles houthis.

08h43
Symbole

La délégation palestinienne prend la route des JO

Les athlètes palestiniens qui vont participer aux Jeux olympiques à Paris doivent faire de cet événement une "tribune" pour dénoncer la guerre à Gaza, a estimé dimanche la délégation palestinienne, lors d'une cérémonie de départ à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

"Le départ de nos athlètes pour les JO-2024 intervient dans un moment très sombre de notre histoire", a déclaré lors d'une conférence de presse organisée à l'Institut français de Ramallah la ministre d'Etat aux Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, Varsen Aghabekian Shahin.

(Re)lire → "Le coeur lourd", Gaza en tête, la délégation palestinienne s'élance vers les JO

"Vous n'êtes pas seulement des athlètes mais aussi (...) des symboles de la résistance palestinienne", dit la ministre, en s'adressant à la nageuse Valerie Tarazi. Après plus de neuf mois de guerre à Gaza, ajoute-t-elle, "représenter la Palestine, c'est déjà une victoire".

L'État palestinien présentera huit athlètes lors des JO de Paris et deux autres pour les Jeux paralympiques. Un seul des huit sportifs palestiniens des JO s'est qualifié, les sept autres ayant bénéficié d'une invitation du CIO. 

04h48
Victimes civiles

Nouvelle frappe meurtrière sur une école

Dimanche 14 juillet, le bombardement du bâtiment scolaire Abou Arabane, "qui abrite des milliers de déplacés a fait 15 morts", principalement des femmes et des enfants, a déclaré le porte-parole de la Défense civile palestinienne, Mahmoud Basal.

L'armée israélienne a déclaré que son aviation avait "frappé un certain nombre de terroristes qui opéraient dans la zone du bâtiment de l'école Abou Arabane de l'Unrwa à Nousseirat". Selon elle, le bâtiment "servait de repaire" et de base pour des "attaques" contre les troupes israéliennes. 

Des habitants ont rapporté que des victimes, dont des enfants, ont été transférées vers des hôpitaux proches. Les images de l'AFPTV montrent le complexe de trois étages, avec des vêtements et de la literie à l'air libre par-dessus les grilles. Un mur portant le logo de l'ONU a été soufflé et des pièces à l'intérieur ont été endommagées.

Au cours de la semaine écoulée, quatre écoles abritant des déplacés ont été visées par des frappes israéliennes qui ont fait plusieurs morts.

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AFP