Direct terminé à 20H15 (TU)
Direct débuté à 04h30 TU

DIRECT - Frappes israéliennes en Cisjordanie, la gale prolifère à Gaza

Le camp de Nour Shams, en Cisjordanie occupée, a de nouveau été la cible de bombardements israéliens. Dans la bande de Gaza, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'inquiète de la propagation des maladies de la peau. 

 

Les horaires sont affichés en temps universel (TU).

Partager
Image
Des enfants palestiniens reçoivent des vaccins pentavalents à Rafah, dans la bande de Gaza, le 2 janvier 2024.

Des enfants palestiniens reçoivent des vaccins pentavalents à Rafah, dans la bande de Gaza, le 2 janvier 2024.

Fatima Shbair (AP)
11
nouvelle(s) publication(s)
19h25

Le Hamas dit avoir envoyé aux médiateurs des "idées" pour arrêter la guerre à Gaza

Le Hamas a affirmé mercredi avoir envoyé aux médiateurs de nouvelles "idées" pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, ravagée par près de neuf mois de conflit entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Israël a confirmé qu'il "évaluait" des "commentaires" du Hamas sur un accord visant à une libération des otages retenus à Gaza et qu'il répondrait aux médiateurs

18h55

L'ONU dénonce un traitement "inacceptable" de prisonniers palestiniens

L'ONU a dénoncé mercredi des informations faisant état d'abus "inacceptables" voire de tortures subies par des détenus palestiniens depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre et la guerre à Gaza, et exigé une enquête. 

Les Nations unies expriment depuis longtemps leurs inquiétudes quant aux conditions de détention des Palestiniens dans les prisons israéliennes.

La situation semble cependant s'être aggravée depuis le début de la guerre. 

Interrogé sur un récent cas où l'armée israélienne a reconnu que des soldats avaient attaché un Palestinien blessé sur un véhicule militaire lors d'un raid dans la ville de Jénine en Cisjordanie occupée, le Haut-commissaires aux droits de l'homme Volker Türk a répondu.

"C'est clair que c'est écœurant de voir des traitements totalement inacceptables", a-t-il condamné lors d'un point presse à Genève.

"Il faut absolument une enquête transparente et indépendante à cet égard pour qu'on puisse savoir ce qui s'est passé, et pour faire en sorte que ceux qui ont commis ces actes soient traduits en justice", a-t-il ajouté.

Si personne ne rend des comptes, "des violations flagrantes comme celle-ci vont se poursuivre en toute impunité", a insisté la porte-parole de M. Türk, Ravina Shamdasani.

Tout en prenant acte qu'Israël avait reconnu que l'incident n'était pas conforme à son propre code de conduite, elle a estimé que "le dénigrement et la déshumanisation d'une communauté entière... permet et facilite presque le comportement des troupes israéliennes".

Le Haut-commissariat a "reçu des rapports très inquiétants et très pénibles sur la façon dont les détenus palestiniens sont traités par les forces israéliennes depuis le 7 octobre", a-t-elle dit.

Ces informations font état de "personnes détenues au secret... de torture, de mauvais traitements, de menottes, de privation de nourriture, d'eau, de médicaments", a-t-elle déclaré, signalant également des allégations d'abus sexuels sur des détenus. 

"C'est inacceptable et cela doit cesser", dit-elle.

Israël a été questionné directement par le Haut-commissariat, sans réponse pour l'instant. 

Lorsque les autorités israéliennes ont libéré lundi Mohammed Abu Salmiya, directeur de l'hôpital Al-Shifa de la ville de Gaza, ainsi que des dizaines d'autres détenus, ce dernier a affirmé avoir été victime de "graves tortures" en détention. L'AFP a demandé une réaction à Israël.

En vertu du droit international, "il existe une interdiction absolue du recours à la torture, quelles que soient les circonstances", y compris en temps de guerre, rappelle Mme Shamdasani. 

La guerre la plus sanglante de l'histoire de Gaza a éclaté après l'attaque du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre, qui a fait 1.195 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres israéliens. Les militants ont également capturé 251 otages, dont 116 sont toujours à Gaza, morts pour 42 d'entre eux selon l'armée. Depuis lors, l'offensive de représailles israélienne a tué au moins 37.953 personnes, également pour la plupart des civils, selon les données du ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.

17h00

Cisjordanie: cinq Palestiniens tués dans des opérations israéliennes

Cinq Palestiniens ont été tués dans deux opérations de l'armée israélienne en Cisjordanie occupée, ont indiqué mercredi des sources israéliennes et palestiniennes.

Quatre Palestiniens ont péri dans une opération nocturne menée dans le camp de réfugiés de Nour Shams près de la ville de Tulkarem, a indiqué le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne dans un communiqué.

Selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, les quatre hommes, âgés de 20 à 25 ans, ont été tués par une frappe de drone israélien sur ce camp situé dans le nord de la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

"Un appareil aérien des forces israéliennes a frappé une cellule terroriste dans la région de Nour Shams alors que ses membres préparaient un engin explosif", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué, confirmant quatre morts.

Le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a estimé qu'"au moins 200 maisons avaient été endommagées lors de l'opération menée par les forces israéliennes dans le camp de réfugiés de Nour Shams" entraînant "le déplacement de 11 familles comprenant 47 personnes", dans un communiqué. 

"La route principale reliant la ville de Tulkarem aux gouvernorats de Naplouse et de Jénine a également subi d'importants dégâts, ce qui a entraîné une interruption de l'approvisionnement en eau et une interruption temporaire des services d'électricité et d'internet dans le camp", a ajouté Ocha.

Une deuxième opération militaire israélienne menée mercredi à Jénine, également dans le nord de la Cisjordanie, a coûté la vie un Palestinien de 23 ans, Nidal Ziad al-Amer, a indiqué le ministère palestinien. "Il a été tué par les balles de l'occupation", selon lui.

Un responsable de la sécurité israélienne a déclaré à l'AFP que le Palestinien avait été tué alors que des soldats tentaient de l'arrêter car il avait "commis un acte terroriste".

Les opérations israéliennes et les violences se multiplient depuis des mois dans le camp de Nour Shams. Lundi, un enfant et une femme y ont été tués lors d'une incursion israélienne, selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne. En avril, un raid israélien à Nour Shams a fait 14 morts en deux jours selon le Croissant-rouge palestinien.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, les violences se sont intensifiées en Cisjordanie occupée.

Selon les autorités palestiniennes, au moins 560 Palestiniens y ont été tués par l'armée ou des colons israéliens depuis le 7 octobre. 

Au moins 15 Israéliens y ont également été tués dans des attaques, dont des soldats, au cours de la même période, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres officiels israéliens.

15h55

Le Hezbollah libanais dit avoir tiré "100" roquettes sur deux cibles israéliennes

Le Hezbollah libanais a déclaré avoir tiré "100 roquettes Katioucha" sur deux positions israéliennes mercredi, en représailles à la mort dans le sud du Liban d'un haut commandant du mouvement chiite libanais, qu'il a imputée à une frappe israélienne. 

"Dans le cadre de la riposte à l'attaque et à l'assassinat perpétrés par l'ennemi" à Tyr, dans le sud du Liban, des combattants du Hezbollah ont attaqué deux positions israéliennes sur le plateau syrien du Golan annexé par Israël "avec 100 roquettes Katioucha", selon un communiqué du groupe.

14h50

Israël approuve la saisie de 1.270 hectares de terres en Cisjordanie occupée

Israël a approuvé la saisie de 1.270 hectares de terres en Cisjordanie occupée, selon un document officiel consulté mercredi par l'AFP, soit la plus importante saisie de terres en territoire palestinien depuis trois décennies, selon l'organisation israélienne La Paix maintenant.

Il s'agit d'une saisie record depuis les accords de paix d'Oslo (1993), a affirmé cette organisation anti-colonisation après que ces terres, situées dans la vallée du Jourdain, ont été déclarées "propriété du gouvernement" par l'Autorité israélienne en charge des affaires foncières dans les Territoires palestiniens fin juin, selon les documents consultés mercredi.

14H00

Le Hezbollah confirme la mort d'un important chef militaire dans une frappe israélienne

Un chef militaire du Hezbollah a été tué mercredi dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, a déclaré le mouvement chiite libanais allié du Hamas palestinien, confirmant une première information, sur fond de craintes d'une escalade.

Une source proche du Hezbollah a indiqué qu'il s'agissait du troisième haut chef militaire tué dans le sud du Liban depuis le début des violences entre le parti pro-iranien et Israël le 8 octobre.

Dans un communiqué mercredi, le Hezbollah a annoncé la mort du "commandant Mohammed Neemeh Nasser (Hajj Abou Neemeh), né en 1965 dans la localité de Hadatha dans le sud du Liban", le deuxième en moins d'un mois. 

Le Hezbollah échange quotidiennement des tirs à la frontière avec Israël depuis près de neuf mois, pour soutenir le Hamas, dans sa guerre contre l'armée israélienne à Gaza.

Une première source proche du parti chiite avait plus tôt indiqué à l'AFP que Mohammed Nasser, tué dans une frappe visant un véhicule à Tyr, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, était un "responsable d'un des trois secteurs du sud du Liban".

L'Agence officielle libanaise ANI a annoncé qu'"un drone ennemi avait visé une voiture sur la route al-Hauch, dans l'est de la ville de Tyr", précisant que la frappe avait fait deux victimes.

Le 11 juin, Taleb Sami Abdallah, qui était également commandant d'un des trois secteurs du sud du Liban, avait été tué dans une frappe similaire à Jouaiyya, à environ 15 km de la frontière israélienne, qui avait fait trois autres morts.

Le Hezbollah avait violemment riposté à la mort de Taleb Abdallah, en bombardant le nord d'Israël.

12H00

Bombardements sur la bande de Gaza, des milliers de Palestiniens fuient dans le sud

L'armée israélienne a bombardé mercredi la bande de Gaza, où les combats se poursuivent notamment dans le nord pendant que des milliers de Palestiniens fuient dans le sud, après un ordre d'évacuation qui fait craindre une nouvelle opération militaire d'envergure.

Après avoir annoncé le 23 juin que la fin de la phase "intense" de la guerre était proche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé mardi que celle-ci ne s'achèverait qu'une fois "atteints" ses objectifs, dont "la destruction du Hamas et la libération de tous les otages" enlevés le 7 octobre, lors de l'attaque menée par le mouvement islamiste palestinien contre Israël.

Il s'agit "d'une campagne longue", a reconnu le chef d'état-major, le général Herzi Halevi.

Dans le sud de la bande de Gaza, dévastée par près de neuf mois de guerre, des milliers de familles ont fui depuis lundi des secteurs de l'est de Rafah et de Khan Younès, contraintes de repartir en quête d'eau, de nourriture et d'abris.

Par des températures proches de 30 degrés, les déplacés fuyaient à pied ou entassés sur des remorques surchargées, au milieu des ruines poussiéreuses de Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza d'où l'armée israélienne s'était retirée début avril après une bataille de plusieurs mois. 

Environ 250.000 personnes, selon l'ONU, sont visées par l'ordre d'évacuation émis lundi après des tirs de roquettes vers Israël.

Cet appel qui concerne un territoire de 117 kilomètres carrés, soit un tiers de la bande de Gaza, est "le plus important depuis octobre, quand les habitants du nord de Gaza avaient reçu l'ordre d'évacuer" aux premiers jours de la guerre, a souligné mardi le bureau des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

11H16

Presque tous les patients de l'Hôpital européen de Gaza ont fui, dit l'OMS

Presque tous les patients de l'Hôpital européen de Gaza et de l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge ont décidé de fuir après les ordres d'évacuation donnés par l'armée israélienne concernant des secteurs sud de la bande de Gaza, a annoncé mercredi l'OMS. 

Lundi, 270 patients sont partis d'eux-mêmes avec le personnel médical de ces établissements, et mardi le ministère de la Santé de ce territoire palestinien en a encore évacués, a souligné l'Organisation mondiale de la santé.

"Il ne reste plus que trois patients à l'Hôpital européen de Gaza et trois à l'hôpital de campagne du CICR. La plupart des patients ont été orientés vers le Complexe médical Nasser", a-t-elle ajouté, donnant des chiffres datant de mardi.

L'armée israélienne a ordonné lundi l'évacuation de la plupart des zones à l'est de Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza, et de Rafah, une cité frontalière de l'Egypte. Elle n’a pas explicitement annoncé d’opérations militaires mais de tels ordres ont généralement précédé des offensives majeures. 

Bien que l’Hôpital européen de Gaza lui-même n'ait pas reçu d'instructions en vue de son évacuation, l'ordre des militaires israéliens y a eu un impact. 

"Comme nous l'avons vu à plusieurs reprises pendant la guerre en cours, l'insécurité à proximité d'un hôpital et le manque d'accès des patients, du personnel de santé et des humanitaires pour se réapprovisionner en carburant, en fournitures médicales, en eau et en nourriture peuvent très rapidement mettre les hôpitaux hors d'état de fonctionner", a expliqué l'agence de santé des Nations unies.

Celle-ci a déclaré qu'elle tenterait d'appuyer les tentatives visant à transférer le matériel médical de valeur hors de cet établissement. 

"L'Hôpital européen de Gaza était l'un des rares hôpitaux de référence restants au sud de Wadi Gaza, où se trouve la majeure partie de la population", a insisté devant la presse à Genève par liaison vidéo mardi Rik Peeperkorn, le représentant de l'OMS dans les territoires palestiniens. 

Ayant vu l'effet que les précédents ordres d'évacuation avaient eu sur de tels établissements, "cette fois, le personnel et les patients ont décidé eux-mêmes d'évacuer", a-t-il noté.

Il a déclaré que 16 des 36 hôpitaux de Gaza étaient en partie en état de fonctionner, tandis que sur les 10 hôpitaux de campagne, quatre fonctionnaient pleinement et quatre étaient partiellement en état de fonctionner.

En outre, 43 des 99 centres de soins de santé primaires continuent à plus ou moins fonctionner. 

Rik Peeperkorn, qui espère que l'Hôpital européen de Gaza "sera épargné" en cas d'attaque militaire israélienne dans la région, a ajouté que "la plupart des membres du personnel" l'avaient quitté, même si certains employés demeuraient aux côtés des trois patients toujours présents dans cet établissement. 

11h00
Massacre

Près de 40.000 morts à Gaza, selon le Hamas

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza, a annoncé un nouveau bilan de 37.953 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël.

Au moins 28 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué. Il a ajouté que 87.266 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

04h40
Camp de Nour Shams

Quatre morts en Cisjordanie après une frappe israélienne, selon le Hamas

Les opérations israéliennes et les violences se multiplient depuis quelques semaines dans le camp de Nour Shams, situé dans le nord de la Cisjordanie, près de la ville de Tulkarem. "Un appareil aérien des forces armées israéliennes a frappé une cellule terroriste dans la région de Nour Shams alors qu'ils préparaient un engin explosif", a indiqué l'armée israélienne sur Telegram. 

Quatre personnes "ont été tuées dans le bombardement du camp de Nour Shams" par Israël, a de son côté annoncé le ministère de la Santé palestinien dans un communiqué. Selon l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, quatre hommes, âgés de 20 à 25 ans, ont été tués par une frappe de drone israélien sur ce même camp.

Lundi, un enfant et une femme ont été tués dans le nord de la Cisjordanie occupée lors d'une incursion israélienne à Nour Shams. La veille, l'organisation palestinienne Jihad islamique a affirmé qu'un combattant de sa branche armée a été tué dans le camp dans des frappes de drone. 

L'armée israélienne a indiqué que ses forces ont frappé des "terroristes recherchés" dans les environs de Tulkarem. 

En avril, quatorze personnes ont été tuées en deux jours par des tirs israéliens à Nour Shams, selon le Croissant-rouge.

(Re)voir Cisjordanie occupée : l'autre guerre de l'armée israélienne

04h30
Hygiène

La gale et les poux se répandent à Gaza

Depuis le début de la guerre, plus de 150.000 personnes ont contracté des maladies de peau en raison des mauvaises conditions d'hygiène dans lesquelles les déplacés palestiniens survivent, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L'OMS a dénombré, dans son dernier bilan, 96.417 cas de gale et de poux parmi la population gazaouie, 9.274 personnes infectées par la varicelle et 10.038 par l'impétigo, une infection bactérienne de la peau. Les enfants "jouent dehors, ils touchent à n'importe quoi, mangent n'importe quoi sans se laver", explique Mohammed Abou Mughaiseeb, coordinateur de Médecins sans frontières (MSF).

Avec la chaleur, les personnes suent davantage et, à cela, se mêlent des impuretés provoquant des démangeaisons qui, si elles sont trop grattées, peuvent entraîner des infections, explique le Dr Mughaiseeb. Il craint l'apparition de maladies de peau mortelles comme la leishmaniose. Les enfants de Gaza sont déjà plus vulnérables aux maladies parce que leur système immunitaire est affaibli par la malnutrition, ce qui provoque "un cercle vicieux", selon le coordinateur de MSF.

En raison des mauvaises conditions d'hygiène, d'autres maladies font des ravages dans les camps de déplacés, a averti l'OMS. Elle signale 485.000 cas de diarrhées, dont plus de 113.000 chez des enfants de moins de cinq ans. 

(Re)lire À Gaza, la menace d’une « bombe à retardement épidémiologique »

Qui anime ce direct ?

Avec AFP