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DIRECT - La Croix-Rouge affirme que l'un de ses convois a été visé par des tirs à Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu persiste et signe déclarant ce soir exclure tout cessez-le-feu ou livraison de carburant à la bande de Gaza tant que les otages qui y sont retenus par le Hamas ne sont pas libérés. Pendant ce temps la situation humanitaire est encore plus critique à Gaza. La Croix-Rouge affirme que l'un de ses convois a été la cible de tirs.

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Convoi de la Croix Rouge libanaise transportant les corps de combattants du Hezbollag tués à Alma-al-Shaab dans le sud du Liban, le 18 octobre 2023.

Convoi de la Croix Rouge libanaise transportant les corps de combattants du Hezbollah tués à Alma-al-Shaab dans le sud du Liban, le 18 octobre 2023.

© AP Photo/Hussein Malla
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19h38
Tirer sur l'ambulance

La Croix-Rouge affirme que l'un de ses convois a été visé par des tirs à Gaza

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) affirme qu'un de ses convois acheminant de l'aide humanitaire avait été visé mardi par des tirs, dont il n'a pas précisé la provenance, se disant "profondément troublé" par cet incident.

"Le convoi de cinq camions et deux véhicules du CICR transportait des fournitures médicales vitales (...) notamment vers l'hôpital al-Quds de la Société du Croissant-Rouge palestinien, lorsqu'il a été touché par des tirs. Deux camions ont été endommagés et un conducteur a été légèrement blessé", a affirmé le CICR dans un communiqué, disant être "profondément troublé" que son convoi humanitaire "ait été pris pour cible". "Ce ne sont pas des conditions dans lesquelles le personnel humanitaire peut travailler", a déclaré William Schomburg, chef de la sous-délégation du CICR à Gaza.

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"Nous sommes là pour apporter une assistance urgente aux civils dans le besoin. Garantir que l'aide vitale puisse atteindre les établissements médicaux est une obligation légale en vertu du droit international humanitaire."

Selon le communiqué, "après l'incident, le convoi a modifié son itinéraire et est arrivé à l'hôpital al-Shifa où il a livré les fournitures médicales", avant d'accompagner "six ambulances transportant des patients grièvement blessés vers le passage de Rafah", à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte.

18h24
désaccord

Washington dit s'opposer à une "réoccupation" de Gaza par Israël

Washington affirme ce mardi s'opposer à une nouvelle occupation à long terme de Gaza par Israël alors que le le Premier ministre Benjamin Netanyahu a assuré vouloir prendre "la responsabilité générale de la sécurité" du territoire après la guerre.
"De façon générale, nous ne soutenons pas une réoccupation de Gaza et Israël ne le soutient pas non plus", a déclaré le porte-parole du département d'État, Vedant Patel

18h34
Inflexible

Ni cessez-le-feu, ni carburant autorisé à Gaza sans la libération des otages

Le Premier ministre israélien dit exclure tout cessez-le-feu ou livraison de carburant à la bande de Gaza tant que les 241 otages qui y sont retenus par le Hamas ne sont pas libérés. "Pas d'entrée d'essence, pas de travailleurs (palestiniens) en Israël et pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un discours télévisé.

Capture d'écran vidéo du Premier ministre Benjamin Netanyahu prononçant un discours ce 7 novembre 2023.

Capture d'écran vidéo du Premier ministre Benjamin Netanyahu prononçant un discours ce 7 novembre 2023.

© AP video

Israël impose un "siège complet" au petit territoire où 2,4 millions de Palestiniens tentent désormais de survivre privés des produits de base et sous des bombardements qui ont déjà tué plus de 10.300 personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Les pénuries d'essence, dont Israël interdit la livraison depuis le début du siège, ont entraîné l'arrêt de plusieurs services vitaux, notamment des hôpitaux.

Le Premier ministre a ajouté que le Hezbollah libanais - soutenu par l'Iran - "ferait l'erreur de sa vie" en entrant en guerre contre Israël qui affronte depuis 32 jours le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.

La zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d'échanges de tirs quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah et ses alliés, depuis le début de la guerre 

18h19
400 américains évacués

400 Américains et leur famille ont pu quitter Gaza

"Nous avons aidé plus de 400 citoyens américains, résidents permanents et autres personnes éligibles à quitter Gaza", a déclaré le porte-parole du département d'État, Vedant Patel.

Le nombre d'Américains toujours à Gaza et cherchant à partir n'a pas été précisé.
"Nous allons continuer à travailler jusqu'à ce que tous les Américains qui veulent partir puissent le faire", a affirmé dimanche Jonathan Finer, un conseiller à la sécurité nationale, dans une interview à CBS.

Des groupes de bi-nationaux palestiniens et américains ont lancé des poursuites judidicaires début novembre contre le département d'État, exigeant l'évacuation des citoyens américains piégés à Gaza.

Le président Joe Biden avait salué pour sa part les premières évacuations d'Américains le 1er novembre après d'intenses efforts diplomatiques avec l'Égypte et le Qatar.

Le terminal de Rafah a fermé brièvement ce week-end, le Hamas exigeant pour sa réouverture le passage des ambulances vers Rafah après le bombardement israélien meurtrier d'une ambulance à Gaza-ville. Il a rouvert lundi.

18h09
Canada

Une vingtaine de Canadiens évacués de Gaza

Une vingtaine de Canadiens ont été évacués mardi, après plusieurs jours d'attente, de la bande de Gaza, bombardée sans relâche par Israël depuis l'attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, a annoncé Ottawa.

"Le premier groupe de Canadiens a quitté Gaza. Notre équipe de fonctionnaires les a accueillis du côté égyptien de la frontière et leur apporte un soutien", a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, sur X (anciennement Twitter).

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"Environ 20 à 25 Canadiens ont franchi la frontière de Rafah pour se rendre en Egypte", a confirmé un peu plus tard le ministère qui a dit s'attendre à ce que 80 citoyens canadiens, résidents permanents et membres de leur famille puissent quitter Gaza mardi. Ils doivent ensuite être emmenés au Caire avant de rejoindre le Canada ou un autre pays de leur choix.

Au total, plus de 400 Canadiens ont demandé à quitter la bande de Gaza, selon les autorités.

18h21
"faillite morale"

Le CICR appelle à mettre fin aux souffrances des civils à Gaza et en Israël

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé les parties à mettre fin aux souffrances des civils, notamment des enfants, déplorant une "faillite morale". 

Depuis un mois, "les civils à Gaza et en Israël sont obligés de subir des souffrances et des pertes immenses. Cela doit cesser", a déclaré le CICR dans un communiqué. "Des bombardements massifs détruisent les infrastructures civiles dans l'ensemble de Gaza, semant des germes de souffrance pour les générations à venir", a souligné le CICR.

Enfants palestiniens blessés dans des frappes israéliennes à même le sol d'un hôpital à Deir al Balah, sud de la bande de Gaza, le 2 novembre 2023.

Enfants palestiniens blessés dans des frappes israéliennes à même le sol d'un hôpital à Deir al Balah, sud de la bande de Gaza, le 2 novembre 2023.

© AP Photo/Hatem Moussa

Mirjana Spoljaric, présidente du CICR, s'est déclarée particulièrement choquée par les souffrances endurées par les enfants, israéliens comme gazaouis.
"Des enfants ont été arrachés à leurs familles et pris en otage. A Gaza, les chirurgiens du CICR soignent des enfants en bas âge dont la peau a été carbonisée par des brûlures étendues", a-t-elle déclaré dans le communiqué.
"Les images d'enfants souffrant, morts et blessés nous hanteront tous. C'est une faillite morale", a-t-elle ajouté.

Une petite fille israélienne grièvement brûlée, posée par terre, attend d'être prise en charge à l'hôpital al-Shifa, bande de Gaza, le 5 novembre 2023.

Une petite fille israélienne grièvement brûlée, posée par terre, attend d'être prise en charge à l'hôpital al-Shifa, bande de Gaza, le 5 novembre 2023.

© AP Photo/Abed Khaled


Mirjana Spoljaric a également réitéré l'appel à libérer "immédiatement" les otages capturés par le Hamas lors de ses attaques en Israël le 7 octobre.
"Ils n'ont pas joué de rôle dans ce conflit et nous réitérons notre offre en tant qu'acteur neutre de faciliter toute future opération de libération", a poursuivi la présidente du CICR, qui a déjà facilité le transfert d'otages libérés par le mouvement islamiste.

Une table de shabbat avec 200 couverts symbolisant les otages israëliens enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 devant la mairie de Francfort, le 27 octobre 2023.

Une table de shabbat avec 200 couverts symbolisant les otages israëliens enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 devant la mairie de Francfort, le 27 octobre 2023.

© AP Photo/Michael Probst

Le CICR appelle le Hamas et "tous ceux qui ont de l'influence à permettre au personnel du CICR de visiter les otages", a encore souligné Mirnjana Spoljaric.
L'entité internationale exhorte toutes les parties au conflit "à remplir leurs obligations conformément au droit humanitaire international et à épargner tous les civils lors de la conduite des opérations militaires".

Le siège militaire de Gaza a privé la population de nourriture, d'eau et de médicaments, et l'aide parcimonieuse qui est arrivée au compte-goutte par le poste frontière de Rafah, entre l'Égypte et Gaza est insuffisante pour procurer à la population les produits de base dont elle a besoin pour survivre, a rappelé le CICR.

"Un accès sûr et durable de l'aide humanitaire à travers Gaza est nécessaire d'une manière urgente", a demandé le CICR, exigeant le rétablissement "immédiat à Gaza de services essentiels comme les soins de santé, l'eau, et l'électricité en tant que priorité vitale".

Le CICR a dénoncé les bombardements sur les structures de santé. "Les scènes d'hôpitaux et d'ambulances endommagées sont inacceptables", a-t-il déclaré.

17h20
Cri d'alarme

L'UNRWA tire la sonnette d'alarme sur Gaza

L'UNRWA, l'agence de l'ONU qui s'occupe des réfugiés palestiniens tire la sonnette d'alarme. Natalie Boucly était sur notre antenne et déclare n'avour jamais vu une telle situation. Elle s'inquiète aussi des conséquences pour l'avenir, notamment pour les enfants.

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Natalie Boucly, représentante de l'UNRWA, 7 novembre 2023

17h05
sur le terrain

Aux urgences de l'hôpital Nasser à Gaza, la tragédie du docteur Chaqoura

Iyad Chaqoura, pharmacien officiant par temps de guerre comme urgentiste, était habitué au flot de morts et de blessés. Lundi soir, il s'est évanoui en voyant arriver à l'hôpital Nasser à Gaza les corps de ses deux enfants, de sa mère et d'autres membres de sa famille.

Le docteur Chaqoura, 42 ans, a découvert avec horreur que sa famille faisait partie des victimes d'une frappe qui a touché leur maison à Khan Younès, dans le sud d'une bande de Gaza assiégée et bombardée sans relâche par Israël depuis le début de la guerre avec le Hamas.

Les yeux embués, il a jeté ce matin un dernier regard sur ses proches, drapés dans des linceuls blancs et disposés sur des tables mortuaires dans le service des urgences de l'hôpital Nasser, selon des images de l'AFPTV.

Désignant les corps du doigt, l'un après l'autre, il égrène leur noms: "ma mère, Zeinab Abou Dayya, mes frères Mahmoud et Hussein Chaqoura, ma soeur Israa et ses deux enfants Nabil et Nour, et mes deux enfants, les pupilles de mes yeux, Abdelrahmane, 7 ans, et Omar, 5 ans".

"J'ai cinq enfants, mais lui c'était mon préféré", dit-il en posant longuement son front sur celui, ensanglanté, d'Abdelrahmane. Son linceul et celui de son frère sont ouverts au niveau de la tête, laissant voir leur visage.

"Qu'ont-ils fait pour qu'on déverse des tonnes de bombes et d'explosifs sur leurs têtes dans leur maison", se désole-t-il, avant d'ajouter avec résignation : "Dieu les a rappelés à lui comme beaucoup d'autres enfants avant eux".

Selon le dernier bilan publié mardi par le ministère de la Santé du Hamas, les bombardements israéliens dans la bande de Gaza ont fait plus de 10.300 morts, dont 4.237 enfants, depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Ils ont été déclenchés en représailles à une attaque d'une ampleur inédite du mouvement palestinien sur le sol israélien. La guerre a fait plus de 1.400 morts en Israël, en majorité des civils tués le jour de l'attaque, selon les autorités israéliennes.

Le docteur Chaqoura est issu d'une famille de réfugiés, ces Palestiniens poussés à l'exode à la création de l'État d'Israël en 1948 et qui représentent aujourd'hui avec leurs descendants environ 80% des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza, selon les chiffres de l'ONU.

"Si l'ennemi veut de nouveau nous chasser, nous lui disons que Dieu nous a promis une de deux choses: soit triompher sur notre terre libérée, soit y être enterrés", proclame-il. "Maintenant je vais enterrer mes enfants et retourner au travail".

Il conduit lui même la rituelle prière mortuaire dans la cour de l'hôpital. Ses collègues et proches sont débout en rang derrière lui, et les corps de ses enfants et des autres membres de sa famille allongés sur des civières devant lui.

Les corps sont ensuite portés vers "le cimetière des martyrs de Khan Younès", tout proche. Dans le cortège marchant vers le cimetière, le docteur Chaqoura porte dans ses bras la dépouille d'Abdelrahmane qu'il embrasse une dernière fois sur la tête.
 

16h54
Angtisémitisme

Étoiles de David taguées: un juge va enquêter sur un possible commanditaire étranger

Un juge d'instruction a été désigné ce mardi pour enquêter sur les tags d'étoiles de David bleues, à Paris et dans sa banlieue la semaine dernière, a indiqué la procureure de Paris, qui n'exclut pas que ce marquage "ait été réalisé à la demande expresse d'une personne demeurant à l'étranger".

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Dans le 14e arrondissement de Paris, des tags de l'étoile de David ont été dessinés sur des murs.

"L'enquête va désormais se poursuivre dans le cadre d'une instruction judiciaire, tant pour identifier les auteurs que pour analyser l'intention ayant guidé cette opération", a précisé Laure Beccuau dans un communiqué de presse.
 

16h50
Anti-sémitisme

Larcher et Braun-Pivet appellent à une "grande marche" dimanche contre l'antisémitisme

Le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, appellent "tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République" à participer dimanche 12 novembre à une "grande marche civique" contre l'antisémitisme.

"Une marche pour la République et contre l'antisémitisme. Une marche pour la France des droits de l'homme et pour la nation réunie. Une marche des citoyens pour dénoncer les porteurs de haine. Une marche pour la libération des otages dont huit de nos compatriotes", écrivent-ils dans une tribune publiée par Le Figaro, où ils dénoncent la multiplication des actes antisémites en France depuis les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre en Israël.

16h41
conflit

Le Premier ministre britannique Sunak veut l'annulation d'une marche pro-palestinienne

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé ce mardi les organisateurs d'une marche pro-palestinienne à annuler cette manifestation prévue à Londres samedi 11 novembre, jour des commémorations de l'armistice de la Première Guerre mondiale.

Des milliers de personnes sont attendues dans ce rassemblement visant notamment à réclamer un cessez-le-feu immédiat dans le conflit entre Israël et le Hamas.
"Nous continuons de penser que prévoir des manifestations le jour de l'armistice (Armistice Day) est une provocation et un manque de respect, et nous exhortons les organisateurs à reconsidérer" leur projet, a indiqué un porte-parole du Premier ministre à des journalistes. Le gouvernement "étudiera avec soin toute demande" de la police pour interdire la marche, a-t-il ajouté.

Hier, la police londonienne avait également appelé à "reconsidérer" la tenue de la manifestation, estimant qu'il n'était "pas opportun" d'organiser une telle marche ce week-end. "Le risque de violence et de désordre venant de groupes dissidents s'accroît", a encore indiqué la Met Police sur X (ex-Twitter), qui a arrêté des dizaines de personnes lors des précédentes manifestations ayant eu lieu à Londres depuis l'attaque lancée il y a tout juste un mois par le Hamas contre Israël.

Ces derniers jours, plusieurs membres du gouvernement conservateur britannique ont désapprouvé la tenue de cette manifestation ce week-end, où le pays commémore la fin de la Première Guerre mondiale mais aussi le sacrifice des forces armées britanniques dans tous les conflits depuis 1914.

Le Premier ministre Rishi Sunak, à droite sur la photo, et le leader du Labour Keir Starmer lors de la cérémonie du souvenir, Remembrance sunday, à Whitehall, Londres, le 13 novembre 2022.

Le Premier ministre Rishi Sunak, à droite sur la photo, et le leader du Labour Keir Starmer lors de la cérémonie du souvenir, Remembrance sunday, à Whitehall, Londres, le 13 novembre 2022.

La très à droite ministre de l'Intérieur, Suella Braverman, a notamment qualifié la manifestation de "marche de la haine". Les organisateurs, dont les associations Stop the War et la Muslim Association of Britain, ont eux démenti vouloir perturber les commémorations, qui culmineront dimanche au Royaume-Uni, avec le "Remembrance Sunday", durant lequel se tiendra une minute de silence devant les différents monuments érigés dans le pays en mémoire des soldats morts au combat.

Et ils ont assuré qu'ils éviteront le quartier de Whitehall dans le centre de Londres, où se situe le Cénotaphe, mémorial officiel de la guerre.

16h08
Otages du Hamas

Un rassemblement à Paris pour "interpeller" au-delà de la communauté juive sur les otages du Hamas

Rubans rouges sur la bouche, pancarte à la main: quelque 240 personnes ont participé mardi à Paris, place du Trocadéro, à un "happening" pour appeler à la libération des otages enlevés il y a un mois, jour pour jour, par le Hamas en Israël.
"On ne met pas en avant notre judaïsme aujourd'hui, on met en avant notre caractère humain", a déclaré à l'AFP Céline Amiel Attal, l'une des organisatrices de l'action au nom du "Collectif 7 octobre" qui se revendique "apolitique".
L'objectif est d'"interpeller" l'opinion publique: "c'est essentiel", car "on se sent soutenus mais c'est toujours un peu feutré, c'est jamais tellement assumé", estime Céline Amiel Attal.

Pendant une heure, entre silence et chants, les volontaires ont chacun porté une pancarte avec le nom, l'âge et une photo d'un otage du Hamas, surmontés de la mention "kidnappé(e)" sur fond rouge, et d'un QR code renvoyant au site du collectif.

Au fond, une ligne de pancartes interrogeait: "30 jours, qu'avez-vous fait?"
"Je suis là en tant que Français", a insisté Jordan, architecte franco-israélien de 40 ans, qui estime que la situation des otages "devrait toucher bien plus que les Israéliens et les juifs".

Devant lui, une bénévole qui souhaite garder l'anonymat est visiblement émue: "j'ai 34 ans, comme elle, je m'identifie forcément", dit-elle en regardant le visage affiché sur sa pancarte. "Je suis heurtée de l'omniprésence de juifs (au rassemblement, ndlr), c'est encore le combat d'une seule communauté", glisse-t-elle.

Sur place, le président du Crif Yonathan Arfi a confié son désir d'entendre "plus de grandes consciences françaises sur cette question des otages, qui n'est pas politique mais avant tout morale et humanitaire".
 

15h22
plus haute distinction espagnole

Madrid décore le chef de l'ONU Antonio Guterres pour sa défense des civils palestiniens

Le gouvernement espagnol décore le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, en raison notamment de son rôle dans la "défense des droits de la population civile palestinienne", en pleine guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

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Ratifiée en Conseil des ministres, la remise de cette distinction honorifique de "l'ordre de Carlos III" survient alors que le chef de l'ONU fait l'objet de critiques en Israël, qui l'a accusé de "parti pris" dans le conflit. "Tout au long de sa carrière politique et internationale, Antonio Guterres a brillé par sa défense de la Démocratie, du multilatéralisme et des droits de l'Homme", a justifié la porte-parole du gouvernement de gauche espagnol, Isabel Rodriguez.

Cet engagement "a été particulièrement évident (...) ces dernières semaines dans la crise de Gaza, pour défendre le droit international, le droit international humanitaire et les droits (...) de la population civile palestinienne", a-t-elle poursuivi.

Le secrétaire général de l'ONU, ancien Haut-commissaire aux réfugiés (2005-2015) et ex-Premier ministre portugais (1995-2002), a multiplié ces derniers jours les appels au cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne, transformée selon lui en "cimetière pour les enfants".

Le responsable onusien, qui a condamné avec fermeté "les actes terroristes horribles et sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre", a également estimé fin octobre que ces massacres ne s'étaient "pas produits en dehors de tout contexte".

Cette déclaration a provoqué la colère de l'ambassadeur israélien à l'ONU, Gilad Erdan, qui a réclamé la démission de Antonio Guterres et assuré qu'Israël n'octroierait plus de visas aux représentants de l'ONU jugés "hostiles" à Israël.
 

14h59
Retour en France

Plus de cent Français au total évacués de Gaza

Plus de cent "ressortissants français, d'agents et d'ayants droit" ont pu sortir de la bande de Gaza via le poste-frontière de Rafah avec l'Égypte, annonce le ministère français des Affaires étrangères.

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"Deux groupes de ressortissants français, d'agents et d'ayants droit ont pu quitter" lundi et mardi le territoire soumis à d'incessants bombardements israéliens et "se trouvent en sécurité en Égypte, où ils ont été pris en charge par l'ambassade de France et notre consulat général au Caire ainsi que par les équipes du centre de crise" du ministère, précise le communiqué.
"Ceci porte à plus de 100 personnes le total des sorties organisées par la France", d'après le Quai d'Orsay.

Des centaines de personnes, détentrices de passeports étrangers, attendaient ce mardi au terminal de Rafah d'être évacuées vers l'Égypte, a constaté un journaliste de l'AFP. Trois journées d'évacuation avaient déjà eu lieu entre mercredi et vendredi dernier, laissant sortir des dizaines de blessés palestiniens et des centaines de détenteurs de passeports étrangers.

Après une fermeture de deux jours, les départs à Rafah ont repris lundi.
"Nous continuerons nos efforts au cours des prochains jours afin que tous nos compatriotes, nos agents ainsi que leurs familles qui le souhaitent puissent quitter Gaza", ajoute le Quai d'Orsay, rappelant les "efforts diplomatiques de la France" et remerciant "les autorités égyptiennes pour toute leur aide" dans ces évacuations. "La France se tient aux côtés de l'Égypte pour accroître l'aide humanitaire envoyée à la population de Gaza".

14h32
RAFAH embouteillé

Affluence au terminal de Rafah pour de nouvelles évacuations

Des centaines de personnes, détentrices de passeports étrangers, attendent au terminal de Rafah, dans la bande de Gaza, d'être évacuées vers l'Égypte depuis le territoire palestinien bombardé sans relâche par l'armée israélienne, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Le poste-frontière de Rafah a ouvert ce matin et des dispositions sont en cours pour les départs", a confirmé à l'AFP Wael Abou Omer, un porte-parole de l'administration de la partie palestinienne du terminal.

Alors que les passages devaient commencer en début d'après-midi, de premières arrivées côté égyptien ont été observés par l'AFP, notamment une femme palestinienne blessée transférée sur une civière dans une ambulance égyptienne.

Le porte-parole du terminal a évoqué une liste de 500 personnes autorisées à entrer en Égypte mardi.

Devant le terminal, Farid Nawasra, un père de famille gazaoui détenteur d'un passeport russe, raconte qu'il attend depuis des jours d'être inscrit sur cette liste.
"Mes enfants ont vu des choses horribles, nous avons beaucoup souffert, (...) et on espère aujourd'hui qu'ils nous permettront de passer", a-t-il déclaré à l'AFP.

Pour Myrian Abu Chaaban, titulaire d'un passeport roumain, être parvenu jusqu'au terminal est un soulagement: "Je suis heureuse que nous ayons réussi à atteindre la frontière, parce que le chemin a été si mouvementé pour arriver".

Trois journées d'évacuation ont déjà eu lieu entre mercredi et vendredi dernier, laissant sortir des dizaines de blessés palestiniens et des centaines de détenteurs de passeports étrangers.

Après une fermeture de deux jours, les départs à Rafah ont repris le 6 novembre.
"Hier lundi, 96 camions d'aide humanitaire sont arrivés" alors que "19 blessés et un malade, et environ 200 personnes de nationalité étrangère sont également parties", a précisé à l'AFP le porte-parole du point de passage.

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AFP
Les faits

La Croix-Rouge affirme que l'un de ses convois a été visé par des tirs à Gaza.

"Il n'y aura pas de cessez-le-feu à Gaza sans la libération de nos otages", a prévenu lundi soir le Premier ministre israélien. Dans un discours ce soir, Benjamin Netanyahu il a déclaré qu'il n'y aurait "pas d'entrée d'essence, pas de travailleurs (palestiniens) en Israël et pas de cessez-le-feu sans la libération de nos otages".

La directrice de Médecins Sans Frontières, Claire Magone, déclare qu'un cessez-le-feu à Gaza "relève de l'urgence vitale."

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé les parties à mettre fin aux souffrances des civils, notamment des enfants, déplorant une "faillite morale".

Le Hamas annonce un nouveau bilan : 10 328 personnes ont été tuées dans les bombardements israéliens dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Parmi les morts recensés figurent 4.237 enfants et 2.741 femmes.

Un journaliste de l'agence de presse palestinienne Wafa, Mohammad Abou Hassira, a été tué à Gaza par une frappe israélienne. 

Le quai d'Orsay annonce que plus de cent "ressortissants français, d'agents et d'ayants droit" ont pu sortir de la bande de Gaza.

Le département d'État américain affirme avoir aidé à l'évacuation de 400 ressortissants américains.

Le département d'État américain dit avoir aidé 400 Américains et membres de leur famille à quitter la bande de Gaza.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, entame une visite de cinq jours au Moyen-Orient. Il recontre le président de la ligue arabe au Caire ce mardi.