Direct terminé à 20H30
Direct démarré le 10 août à 7H00

DIRECT-Guerre en Ukraine : Moscou affirme avoir abattu 13 drones ukrainiens

Le ministère russe de la Défense affirme ce matin avoir abattu 13 drones, dont 11 près de la Crimée et deux qui se dirigeaient vers Moscou, après plusieurs attaques similaires survenues ces derniers jours.
 

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explosion région de Moscou

Le 9 août 2023, des pompiers pulvérisent de l'eau sur un bâtiment après une explosion dans la ville de Sergiev Possad, dans la région de Moscou, en Russie. @Service de presse du ministère russe des urgences via AP.

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20h34
13 milliards de dollars

Biden demande au Congrès 13 milliards de dollars supplémentaires d'aide militaire pour l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a demandé au Congrès de voter une aide supplémentaire de 13 milliards de dollars pour des dépenses militaires liées à l'Ukraine, selon un courrier de la directrice du Bureau du budget de la Maison Blanche (OMB), Shalanda Young.

Le président Joe Biden ce 10 août à Salt Lake City dans l'Utah.

Le président Joe Biden ce 10 août à Salt Lake City dans l'Utah.

© AP Photo/Alex Goodlett

L'administration Biden a également requis une aide financière supplémentaire de 8,5 milliards de dollars pour une assistance économique, humanitaire et sécuritaire, destinée à l'Ukraine mais aussi aux autres pays touchés par le conflit, précise cette lettre, adressée au président républicain de la Chambre des représentants américaine, Kevin McCarthy.
 

19h35
12 personnes disparues

Le bilan augmente à Serguev Possad en Russie

Au moins douze personnes restent portées disparues ce jeudi après l'explosion survenue la veille dans une usine de Serguiev Possad, au nord-est de Moscou, a annoncé le Comité d'enquête russe, en charge de l'affaire.

Serguev Possad, les services d'urgence russes déblayent les décombres

Serguev Possad, les services d'urgence russes déblayent les décombres ce 10 août après l'explosion qui a soufflé l'usine de Zagorsk.

© Services d'urgence russes via AP


Un précédent bilan faisait état de neuf personnes disparues.
"12 personnes sont considérées comme portées disparues", a annoncé la branche régionale du Comité d'enquête russe, dans un communiqué publié sur Telegram.

Une femme est décédée à l'hôpital et sur 80 personnes ayant sollicité une aide médicale, 15 sont hospitalisées, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.

Mercredi, une forte explosion s'est produite dans un entrepôt de matériel pyrotechnique à Serguiev Possad, située à une cinquantaine de kilomètres de Moscou, provoquant un incendie et faisant voler en éclats les fenêtres de plusieurs bâtiments voisins.

"Les opérations de recherches et de sauvetage se poursuivent", assure l'administration régionale. Un total de 400 personnes sont "impliquées" dans les recherches, a indiqué pour sa part le ministère des Situations d'urgence sur Telegram. Il a publié des images du site détruit sur lesquelles on peut apercevoir des briques enchevêtrées, des pelleteuses en action, ainsi que des secouristes casqués, certains accompagnés de chiens renifleurs.

"Les enquêteurs ont mené des perquisitions au sein de l'entreprise Piro-Ross, l'incendie s'étant déclaré dans (son) entrepôt", a affirmé de son côté le Comité d'enquête. "Trente-quatre personnes ont été interrogées comme témoins" et le directeur technique de l'entreprise a été arrêté "en tant que suspect", a ajouté l'organe d'investigation.

Le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov, avait assuré mercredi que les enquêteurs écartaient l'hypothèse d'une attaque de drone, alors que la capitale russe et sa région sont régulièrement visées par de telles opérations attribuées à l'Ukraine.

17h42
Zaporijjia frappée une nouvelle fois

Au moins un mort et neuf blessés après une frappe russe sur Zaporijjia

"Un incendie s'est déclaré dans un bâtiment civil après que les occupants l'ont touché avec un missile. À l'heure actuelle, on déplore la mort d'une personne", a indiqué sur Telegram et X (twitter) le président Volodymyr Zelensky.

Il a publié une vidéo sur laquelle on voit une voiture en feu près de l'hôtel Reikartz de Zaporijjia.

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Selon le chef de l'administration militaire de la ville, Anatoli Kourtiev, la frappe a aussi fait neuf blessés.
Selon lui, au moins quatre bâtiments ont été endommagés.
"La ville subit quotidiennement les bombardements russes", a de son côté déploré le président Zelensky.

Mercredi, une frappe russe avait déjà fait deux morts et sept blessés à Zaporijjia, une ville située à quelques dizaines de kilomètres du front.

16h20
Défense

La Pologne veut acheter 22 hélicoptères multirôle AW-101

Le ministre polonais de la Défense annonce son intention d'acheter au consortium italien Leonardo 22 hélicoptères AW-101, une nouvelle acquisition d'une longue série d'achats militaires réalisés récemment par Varsovie.

"Jeudi, nous avons envoyé une invitation à négocier la livraison de 22 hélicoptères multirôles AW101, qui remplaceront bientôt des appareils post-soviétiques", a indiqué Mariusz Blaszczak sur X (ex-Twitter).

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Le ministre n'a précisé ni les modalités d'achat ni le prix attendu d'acquisition de ces appareils produits par le consortium italien de l'aéronautique et de la défense Leonardo.

La Pologne a par le passé déjà commandé quatre AW-101 pour sa marine nationale. Ces appareils doivent lui être livrés cet automne.

Membre de l'Otan et de l'Union européenne et alliée fidèle de l'Ukraine, la Pologne a annoncé en janvier qu'elle comptait consacrer cette année 4% de son produit intérieur brut à la défense, dans la contexte de l'invasion de l'Ukraine voisine par la Russie.

Varsovie a depuis signé de nombreux contrats de grosses acquisition d'armements, principalement avec les États-Unis et la Corée du Sud.
Aujourd'hui le ministre de la Défense Blaszczak a estimé à la radio nationale polonaise PR1 que "d'ici deux ans, nous aurons l'armée de terre la plus puissante d'Europe, si ce processus se poursuit".

Un projet dénoncé par Moscou. "Il existe des risques liés à la militarisation de la Pologne, qui est devenue le principal instrument de la politique antirusse des Etats-Unis", a déclaré hier le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou.

16h08
Attaques dans le secteur de Koupiansk

Situation "difficile" dans le nord-est de l'Ukraine où les troupes russes sont à l'offensive

L'armée ukrainienne fait état d'une situation "difficile" dans le secteur de Koupiansk, dans le nord-est de l'Ukraine, où une offensive des troupes russes a poussé les autorités à procéder à des évacuations de civils.

"La situation reste difficile, mais sous contrôle", a indiqué sur Telegram Serguiï Tcherevaty, porte-parole de l'armée pour le secteur Est du front, reprenant une formulation courante utilisée par Kiev lors de poussées de son adversaire. "Les Russes tentent de s'imposer et de percer notre défense", a-t-il ajouté.
 

14h56
Frappes ukrainiennes

Deux morts dans un bombardement ukrainien dans une région russe frontalière de l'Ukraine

Deux personnes ont été tuées et deux autres blessées ce jeudi par un bombardement ukrainien dans la région russe de Briansk, frontalière de l'Ukraine, a annoncé son gouverneur, Alexandre Bogomaz.

"Malheureusement, un autre homme est décédé des suites des blessures reçues lors du bombardement du village de Tchaoussy", a indiqué Alexandre Bogomaz sur Telegram. "Actuellement, deux civils sont morts du fait des actions des forces armées ukrainiennes", a-t-il ainsi comptabilisé. Selon lui, deux autres habitants, "une femme et un homme", ont également "subi des blessures plus ou moins graves". "Ils reçoivent tous les soins médicaux nécessaires", a assuré le gouverneur régional dans son communiqué.

La région de Briansk est régulièrement visée par des frappes lointaines de l'armée de Kiev ou des incursions de drones venues également du territoire ukrainien.

14h24
Deux jeunes filles tuées

Le bilan des frappes sur Zaporijjia hier augmente

Deux jeunes filles et un homme ont été tués hier, et neuf autres personnes ont été blessées dans les frappes qui ont touché Zaporijjia hier. Le secrétaire du conseil municipal Anatolïï Kourtev a déclaré qu'une église a été détruite et au moins 15 immeubles. 

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De nombreuses personnes partagent sur les réseaux sociaux la vidéo des deux jeunes filles, Khrystyna et Svitlana qui chantaient devant un restaurant peu de temps avant les frappes russes.

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13h25
Koupiansk

Evacuations dans le nord-est de l'Ukraine face à l'avancée russe

Plusieurs dizaines de localités de la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, ont ordonné ce jeudi l'évacuation de leurs habitants face à l'avancée de l'armée russe, qui, à l'offensive, dit "améliorer ses positions".

L'armée russe avait été chassée de la ville de Koupiansk et de ses alentours, qu'elle occupait depuis le début de l'invasion, par une contre-attaque éclair ukrainienne en septembre 2022. Depuis quelques semaines, c'est dans cette zone qu'elle est repassée à l'offensive, revendiquant régulièrement des gains territoriaux.

Enterrement d'un soldat mort près de Koupiansk, à Opak le 23 juillet 2023

Enterrement de Stepan Tymchyshak, un soldat mort près de Koupiansk, à Opak le 23 juillet 2023.

© AP Photo/Evgeniy Maloletka

"Dans la direction de Koupiansk, les unités d'assaut des groupes de combats 'Ouest' ont, lors d'actions offensives, amélioré leurs positions en première ligne du front", a de nouveau indiqué aujourd'hui le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

Face à cette avancée, un décret signé par les autorités locales a ordonné l'évacuation de 37 localités du district de Koupiansk, un important noeud de communication. Il s'agit pour l'essentiel de villages situés à proximité du front, sur la rive gauche de la rivière Oskil.

L'administration de Koupiansk, une ville d'environ 25.000 habitants avant la guerre, a elle recommandé dans la matinée à ses habitants d'évacuer en direction notamment de Kharkiv, la capitale régionale, en raison de "la situation sécuritaire difficile et de l'augmentation du nombre de bombardements".

Selon le gouverneur régional, Oleg Sinegoubov, deux habitants ont été blessés dans la nuit dans le village de Kindrachivka, concerné par l'évacuation. Koupiansk a également été touchée à deux reprises, a-t-il précisé, publiant la photo d'un bâtiment administratif endommagé par une bombe mais sans faire état de victime.

Jointe au téléphone par l'AFP, Anna Korech, une mère de famille de 36 ans vivant dans le village de Kivcharivka, concerné par le décret, a raconté être en plein préparatifs pour partir pour Jitomir, dans le centre de l'Ukraine.
"Comme la situation devient dangereuse, c'est important d'emmener les enfants dans un endroit sûr", confie cette mère de quatre bambins dont l'immeuble a été bombardé le mois dernier, ajoutant que son mari restera pour prendre soin de sa mère, qui se remet d'un accident vasculaire cérébral.

Selon des cartes apparaissant dans le briefing vidéo du ministère russe de la Défense, les troupes de Moscou ne seraient qu'à quelques kilomètres de Koupiansk. Lundi dernier, l'armée russe a dit avoir en trois jours avancé de trois kilomètres vers cette ville.
 

13h17
Céréales

Kiev dit avoir ouvert des couloirs sur la mer Noire, malgré les menaces russes

Kiev annonce avoir ouvert dans la nuit des couloirs "temporaires" sur la mer Noire pour permettre la circulation de navires transportant ses céréales, malgré les menaces de la Russie avertissant ces bateaux qu'ils pourraient être visés par son armée.

"Des corridors temporaires ont été annoncés pour les navires commerciaux à destination ou en provenance des ports maritimes ukrainiens de la mer Noire", a annoncé la marine ukrainienne dans un communiqué. "Les couloirs sont ouverts depuis minuit", a détaillé à l'AFP un porte-parole de la marine, Oleg Tchalyk, sans préciser combien de temps cela serait le cas.

De la fumée s'élève derrière un champ de tournesols dans la région de Donetsk, 9 août 2023.

De la fumée s'élève derrière un champ de tournesols dans la région de Donetsk, 9 août 2023.

© AP Photo/Libkos

Il n'était pas clair dans l'immédiat si des navires avaient déjà quitté la côte ukrainienne ou non. Selon Oleg Tchalyk, tout navire qui circulera sur la mer Noire depuis les ports ukrainiens "sera équipé de caméras" afin de rendre le trajet "aussi transparent que possible afin de bien montrer qu'il s'agit de missions humanitaires et qu'ils ne représentent aucune menace militaire", a-t-il affirmé auprès de l'AFP. Il a par contre précisé que "les risques de mines et d'attaques russes persistent".

Il a précisé auprès de Reutes que ces corridors seraient utilisés en priorité "par les bâteaux civils stationnent dans les ports de Chornomorsk, Odessa et Pivdeny depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022."

Environ 60 navires commerciaux sont coincés dans des ports ukrainiens depuis le début de l'offensive.

Depuis la dénonciation de l'accord sur les céréales par Moscou le 17 juillet, le nombre des attaques en mer Noire a augmenté de part et d'autre et l'armée russe a frappé à plusieurs reprises Odessa, grand port du sud de l'Ukraine, mais aussi les ports fluviaux d'Izmaïl et Reni, des attaques dénoncées par Kiev comme un moyen d'entraver ses exportations.
 

12h21
"Indésirable"

Moscou interdit un groupe d'investigation réputé sur l'armée russe

Les autorités russes ont déclaré "indésirable", entraînant de facto son interdiction, le groupe d'investigation Conflict Intelligence Team (CIT), réputé pour ses enquêtes sur les activités de l'armée russe à travers le monde.

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Le Parquet général russe a indiqué avoir pris cette décision en estimant que le CIT participait à des "campagnes de propagande antirusses initiées depuis l'étranger et visant à promouvoir des protestations et des idées destructives".
"L'objectif principal de ce groupe de pseudo-journalistes est de rassembler et publier des informations sur les forces armées russes, notamment les informations personnelles de militaires russes utilisées ensuite pour les discréditer", ajoute le Parquet.

Le CIT, fondé en Russie, a émergé en 2014 en publiant des enquêtes sur les forces russes impliquées dans le conflit en Ukraine. Pour ses investigations, il repère et vérifie des informations et images publiées en accès libre sur Internet. Il a notamment couvert les activités de forces russes en Libye, en Syrie, en Centrafrique, en plus de l'Ukraine.

En Russie, les collaborateurs d'une organisation "indésirable" encourent de graves poursuites judiciaires. Le créateur du CIT, Rouslan Leviev, qui vit aux États-Unis et est poursuivi en Russie pour diffusion de "fausses informations" sur l'armée russe, affirme que tous ses employés se trouvent hors du pays et sont donc "plus ou moins en sécurité". Mais il a souligné, lors d'une émission diffusée sur la chaîne Youtube du journaliste Alexandre Pliouchtchev, que cette interdiction faisait courir de "risques sérieux" aux bénévoles du CIT se trouvant toujours sur le territoire russe.

"Une partie (de nos bénévoles) sont en Russie, mais ils sont anonymes, nous n'avons pas de base de données qu'il serait possible de pirater pour faire fuiter leurs noms, on essaye de prendre toutes les mesures pour leur sécurité", a-t-il assuré.

Depuis l'offensive du Kremlin contre l'Ukraine, en février 2022, les autorités russes répriment sans relâche ceux osant dénoncer le conflit.

11h46
Mission lunaire

En difficulté, le secteur spatial russe veut se relancer avec une mission vers la Lune

La Russie se prépare à lancer cette nuit sa première mission vers la Lune en près de 50 ans, espérant donner un nouvel élan à son secteur spatial, en difficulté depuis des années et isolé du fait du conflit en Ukraine.

Le lancement de la sonde Luna-25 est la première mission lunaire pour Moscou depuis 1976, époque à laquelle l'URSS faisait figure de pionnier dans la conquête spatiale. Une étoile qui a pâli en raison de problème de financement et de scandales de corruption.

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Cette sonde de près de 800 kilogrammes sera lancée par une fusée Soyouz vendredi depuis le cosmodrome de Vostotchny, dans l'Extrême-Orient russe, à 02:10:57 heure de Moscou (23:10:57 TU ce jeudi). Elle doit atteindre l'orbite lunaire cinq jours plus tard.

Selon l'Agence spatiale russe, Roscosmos, l'appareil devra ensuite passer sur cette orbite entre trois et sept jours pour choisir le bon endroit avant de se poser dans la zone du pôle sud lunaire.

Selon une source au sein de Roscosmos contactée par l'AFP, l'agence prévoit un alunissage de la sonde autour du 21 août.
"Pour la première fois dans l'histoire l'alunissage sera effectué sur le pôle sud lunaire. Jusqu'ici, tout le monde alunissait dans la zone équatoriale", s'est félicité un haut responsable de Roscosmos, Alexandre Blokhine, dans un récente entretien au journal officiel Rossiïskaïa Gazeta.

L'engin, qui devra rester sur la Lune pendant un an, aura pour mission de "prélever (des échantillons) et analyser le sol", ainsi que de "mener des recherches scientifiques à long terme", a encore indiqué l'agence spatiale.

Ce lancement est la première mission du nouveau programme lunaire russe, qui démarre au moment où Roscosmos est privé de ses partenariats avec l'Occident. Comme pour son orientation diplomatique, Moscou cherche ainsi à développer la coopération spatiale avec la Chine.

Les ambitions sont grandes: selon l'expert russe spécialiste de l'espace Vitali Iegorov, c'est la première fois que la Russie post-soviétique tente de placer un appareil sur un corps céleste.

"La plus grande question sera: peut-il atterrir ?", a-t-il expliqué à l'AFP, soulignant que cette mission est "d'une grande importance" pour la Russie.

Le président Vladimir Poutine a promis de poursuivre le programme spatial russe malgré les sanctions, prenant pour exemple l'envoi par l'URSS du premier homme dans l'espace en 1961, en pleine escalade des tensions Est-Ouest.

"Nous sommes guidés par l'ambition de nos ancêtres d'aller de l'avant, malgré les difficultés et les tentatives extérieures de nous en empêcher", a déclaré Vladimir Poutine, s'exprimant sur le cosmodrome de Vostotchny l'année dernière.

Reste que la mission Luna-25 est "risquée", de l'aveu même du patron de Roscosmos Iouri Borissov. "La probabilité de réussite de telles missions est estimée à environ 70%", a-t-il dit à Vladimir Poutine lors d'une réunion en juin.

Le 1er étage du lanceur Soyouz doit retomber dans les environs du village de Chakhtinski, dans la région de Khabarovsk en Extrême-Orient. Les autorités ont annoncé l'évacuation de ses habitants à partir de vendredi matin.

La dernière mission soviétique sur la Lune en 1976, Luna-24, a ramené des échantillons de sol sur Terre.

Le secteur spatial est source d'une grande fierté en Russie, les Soviétiques ayant lancé le premier satellite, Spoutnik, envoyé en orbite terrestre le premier animal, une chienne nommé Laïka, le premier homme, Iouri Gagarine, puis la première femme, Valentina Terechkova.

L'URSS avait toutefois été battue par les Etats-Unis pour le premier homme sur la Lune, avec le vol de Neil Armstrong en juillet 1969.

Le programme spatial russe, qui s'appuie toujours en grande partie sur des technologies de conception soviétique, peine à innover et souffre de sous-financement chronique, Moscou donnant la priorité aux dépenses militaires.
Il a également été marqué par des scandales de corruption et quelques lancements ratés, tout en étant de plus en plus concurrencé par les Etats-Unis, la Chine mais aussi des initiatives privées, comme celles de Space X, du milliardaire Elon Musk.

11H19
USINE RUSSE

Explosion d'une usine en Russie : au moins 12 personnes disparues

Au moins douze personnes restent portées disparues ce jeudi après l'explosion survenue la veille dans une usine de Serguiev Possad, au nord-est de Moscou, selon le Comité d'enquête russe, en charge de l'enquête. La branche régionale du Comité d'enquête russe affirme que "12 personnes sont considérées comme portées disparues".

Les recherches continuent pour retrouver des corps dans les décombres de l'usine qui a explosé à Sergueiv Possad

Les recherches continuent pour retrouver des corps dans les décombres de l'usine qui a explosé à Sergueiv Possad. Photo fournie par les services d'urgence russes le 9 août 2023. 

© AP Photo


Une femme est décédée à l'hôpital et 60 personnes ont sollicité une aide médicale, selon la même source.

Hier, une forte explosion s'est produite dans un entrepôt de matériel pyrotechnique à Serguiev Possad, située à une cinquantaine de kilomètres de Moscou, en provoquant un incendie et faisant voler en éclats les fenêtres de plusieurs bâtiments voisins.

11H13
DÉCLARATION RUSSE

Moscou affirme "améliorer ses positions dans le nord-est de l'Ukraine

L'armée russe affirme avoir "amélioré ses positions" dans le nord-est de l'Ukraine, zone où elle est à l'offensive depuis plusieurs semaines et d'où l'occupation russe avait été chassée il y un an par les forces ukrainiennes.

Dans la direction de Koupiansk, les unités d'assaut des groupes de combats "Ouest" ont, lors d'actions offensives, amélioré leurs positions en première ligne du front.

Ministère russe de la Défense
 

10h59
"Je suis contre la guerre"

Le cofondateur de Yandex critique l'offensive "barbare" en Ukraine

Le cofondateur du joyau de la tech russe Yandex, Arkadi Voloj, s'est exprimé contre l'offensive "barbare" en Ukraine, une prise de position rare parmi les hommes d'affaires russes dans un contexte de répression sans précédent.

Arkadi Voloj, PDG du plus grand moteur de recherches russe Yandex, lors du grand forum d'investissement "La Russie appelle !" à Moscou en novembre 2019.

Arkadi Voloj, PDG du plus grand moteur de recherches russe Yandex, lors du grand forum d'investissement "La Russie appelle !" à Moscou en novembre 2019.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

"L'invasion de l'Ukraine par la Russie est barbare et je m'y oppose catégoriquement. Je suis horrifié par le sort des habitants de l'Ukraine, dont beaucoup sont des amis et des parents, et dont les maisons sont bombardées tous les jours", affirme Arkadi Voloj dans un communiqué transmis à l'AFP. "Je suis contre la guerre", ajoute-t-il.

En juin 2022, plus de trois mois après le début de l'offensive contre l'Ukraine, l'entrepreneur avait démissionné de la direction de Yandex, moteur de recherche qu'il avait cofondé en 1997 et qui est devenu un géant incontournable des nouvelles technologies en Russie.

Dans son communiqué, Arkadi Voloj, qui vit depuis les années 2010 en Israël et se présente sur son site internet comme un "entrepreneur israélien né au Kazakhstan", assure avoir passé les 18 derniers mois à "soutenir les talentueux ingénieurs russes qui ont décidé de quitter le pays" pour qu'ils puissent "commencer une nouvelle vie". "Cela nécessitait de la concentration, de l'attention et de la discrétion (...) Il y avait des raisons de garder le silence pendant ce long processus", poursuit-il.

Interrogé par l'AFP, Yandex a indiqué "ne pas être en mesure de commenter ce communiqué".

Après le début de l'offensive russe, Yandex a affronté plusieurs mois d'instabilité, voyant notamment de nombreux employés quitter la Russie.
En décembre, la direction du groupe a annoncé sa réorganisation, marquée notamment par l'arrivée d'un proche de Vladimir Poutine comme "conseiller au développement", au moment où le Kremlin tente de renforcer sa mainmise sur les géants russes des nouvelles technologies.
Avant Arkadi Voloj, le milliardaire Oleg Tinkov était le seul homme d'affaires majeur russe à s'être prononcé contre le conflit en Ukraine.

09h19
Chute du rouble

La Banque centrale russe suspend ses achats de devises

La Banque centrale russe (BCR) a annoncé suspendre à partir d'aujourd'hui l'achat de devises étrangères sur le marché national des changes, une décision prise pour limiter l'affaiblissement du rouble, à son niveau le plus bas face à l'euro et au dollar depuis mars 2022.

"À partir du 10 août 2023 et jusqu'à la fin de 2023, la Banque centrale a décidé de ne plus acheter de devises étrangères sur le marché intérieur (...) afin de réduire la volatilité des marchés financiers", a annoncé la BCR dans un communiqué hier soir.

Cette annonce, attendue par plusieurs acteurs du marché, marque l'abandon de sa règle budgétaire selon laquelle la Russie achète ou vend des devises étrangères, stockées dans son Fonds national de richesse, pour équilibrer son budget fédéral selon les variations des revenus liés aux hydrocarbures.

Elle intervient alors que le rouble a plongé ces dernières semaines, faisant craindre à de nombreux Russes de voir leur niveau de vie baisser. Ce matin, il fallait 107 roubles pour avoir 1 euro et 97 pour un dollar, soit les niveaux les plus bas pour le rouble depuis les premières semaines qui ont suivi le début de l'offensive russe en Ukraine.

Le taux de change en mars 2022 dans une vitrine du centre ville de Moscou

Le taux de change le 28 février 2022 dans une vitrine du centre ville de Moscou.

© AP Photo/Pavel Golovkin, File

La BCR, qui agit là pour le compte du ministère des Finances, avait pourtant repris mi-janvier ses opérations d'achat et de vente de devises étrangères sur le marché national des changes, après près de dix mois de suspension marqués par une pluie de sanctions adoptées en réponse à l'intervention militaire en Ukraine.

Jusqu'à février 2022, la Russie utilisait principalement des dollars et des euros pour équilibrer son budget. Mais Moscou est désormais engagé dans une course pour dédollariser son économie de façon à être moins dépendante de Washington, son rival diplomatique, et avait ainsi annoncé en janvier vouloir échanger principalement des yuans, la monnaie de son partenaire chinois.

Une éventuelle décision sur la "reprise" des opérations de la BCR "sera prise en tenant compte de la situation réelle sur les marchés financiers", a précisé dans son communiqué l'organe garant de la stabilité financière du pays.

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avec agences