Direct terminé le 10octobre à 22H30
Direct démarré le 10 octobre 2023 à 7H00

DIRECT-Guerre Hamas-Israël : les États-Unis prêts à déployer des "ressources supplémentaires" pour soutenir Israël

Joe Biden s'est entretenu, en compagnie de la vice-présidente, avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, à propos de la "coordination pour soutenir Israël, dissuader d'autres acteurs hostiles et protéger les innocents". Le président américain a déclaré que les attaques du Hamas contre Israël représentent le "mal à l'état pur".

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Le président Biden prononce ce soir un discours dans la "State Dining Room" de la Maison Blanche sur la situation en Israël. 

Le président Biden prononce ce soir un discours dans la "State Dining Room" de la Maison Blanche sur la situation en Israël.  Derrière lui, la vice-présidente Kamala Harris et le secrétaire d'État Antony Blinken écoutent.

© AP Photo/Evan Vucci
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22H11
Plateau du Golan

Tirs d'obus israéliens sur la Syrie en riposte à des tirs sur le Golan (armée israélienne)

L'armée israélienne annonce avoir tiré des obus sur la Syrie à partir du plateau du Golan en riposte à des "tirs" de projectiles sur ce territoire occupé par Israël depuis 1967.

Des soldats "sont en train de répondre à l'artillerie et au mortier en direction de l'origine de ces tirs en Syrie", indique un bref communiqué militaire publié peu après l'annonce "d'un certain nombre de tirs" à partir de l'autre côté de la ligne de démarcation. "Il semble qu'il s'agissait de tirs de mortiers", a déclaré à l'AFP un porte-parole militaire interrogé sur la nature de ces premiers tirs.
 

21H50
Tirs depuis le Liban

Le Hamas revendique des tirs de roquettes vers Israël depuis le Liban

La branche militaire du Hamas revendique ce soir des tirs de roquettes depuis le sud du Liban vers Israël, au moment où le mouvement islamiste palestinien est engagé dans une guerre contre l'Etat hébreu.

Israël a riposté à ces tirs en visant dans le sud du Liban des positions du Hezbollah pro-iranien, allié du Hamas, qui a déclaré avoir tiré sur un véhicule blindé israélien.

Israël a été visé par des tirs depuis le sud du Liban pour le troisième jour consécutif, alors qu'une guerre l'oppose depuis samedi au Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.

Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ont lancé une "frappe à la roquette" sur la région occidentale de Galilée en Israël, indique un communiqué du groupe armé, ajoutant qu'il avait "rempli son devoir".

Dans la journée, l'agence de presse libanaise ANI avait fait état de "salves de roquettes (...) tirées depuis la plaine de Qleilé, dans le sud du Liban", vers le nord d'Israël, sans dire qui en étaient les auteurs.

Peu avant, l'armée israélienne avait indiqué sur X (ex-Twitter) que ses chars avaient bombardé "deux sites de reconnaissance du Hezbollah en réponse aux tirs de roquettes depuis l'intérieur du territoire libanais vers Israël".
L'armée a également déclaré qu'un de ses hélicoptères avait frappé un autre poste d'observation du Hezbollah en réponse à un "missile antichar lancé depuis le Liban vers un véhicule militaire".

Dans la soirée, le Hezbollah, bête noire d'Israël, a indiqué avoir visé et détruit "un véhicule blindé israélien (...) à l'ouest de la colonie dite d'Avivim, avec deux missiles guidés".

L'attaque intervient "en réponse aux attaques israéliennes qui ont visé plusieurs points d'observation appartenant à la résistance islamique", a ajouté le parti chiite dans un communiqué.

La Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), déployée dans le sud du Liban, a déclaré avoir "détecté des tirs de roquettes depuis le sud de Tyr", une ville proche de la frontière, vers 17h30 (14h30 GMT).

"Nous restons en contact avec les autorités des deux côtés de la Ligne bleue (fixant la frontière entre les deux pays) pour désamorcer cette situation très dangereuse", ont ajouté les Casques bleus, appelant à la "retenue en cette période critique".

Quelques heures plus tôt, des correspondants de l'AFP dans la région de Goren, dans le nord d'Israël, avaient vu des soldats déplacer des chars et tenir des barrages routiers.
 

21H44
Poutine "inquiet"

Poutine dit son "inquiétude" à Erdogan face à l'"augmentation catastrophique" de victimes civiles

Le président russe Vladimir Poutine a dit son "inquiétude" à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan face à l'"augmentation catastrophique" de victimes civiles en Israël et dans la bande de Gaza, après quatre jours d'une guerre déclenchée par les attaques du Hamas qui a déjà fait des milliers de morts.

"L'accent a été mis sur la forte aggravation de la situation dans la zone de conflit israélo-palestinienne. Une profonde inquiétude a été exprimée quant à l'escalade continue de la violence et à l'augmentation catastrophique du nombre de victimes civiles", a indiqué le Kremlin dans un communiqué à l'issue d'un entretien téléphonique entre les deux dirigeants.

Poutine et Erdogan ont de nouveau affirmé la nécessité d'"un cessez-le-feu immédiat" et de "la reprise du processus de négociation", selon le Kremlin.

La présidence turque a, de son côté, indiqué que les deux chefs d'État avaient échangé sur "l'évolution alarmante du conflit israélo-palestinien et des mesures à prendre pour éviter une escalade".

Erdogan a également indiqué qu'il était "regrettable de prendre pour cible des installations civiles et que la Turquie ne voyait pas d'un bon oeil de tels actes", selon les termes d'un communiqué.

21H07
Moscou soutien du Hamas

Kiev "certain" que Moscou soutient les opérations du Hamas en Israël

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d'"apporter son soutien, d'une manière ou d'une autre, aux opérations menées par le Hamas" en Israël, dans un entretien la chaîne de télévision France 2 diffusé ce soir.

Sur France 2 ce 10 octobre, le président Zelensky interviewé par Caroline Roux. (Capture d'écran)

Sur France 2 ce 10 octobre, le président Zelensky interviewé par Caroline Roux. (Capture d'écran)

capture d'écran France 2


"Nous sommes certains que la Russie apporte son soutien, d'une manière ou d'une autre, aux opérations menées par le Hamas", a-t-il affirmé, ajoutant que "la Russie cherche vraiment à mener des actions de déstabilisation partout dans le monde".
 

20H45
Renforcer l'aide américaine

Les États-Unis prêts à déployer des "ressources supplémentaires" pour soutenir Israël

Joe Biden, endossant sans réserve le rôle de premier soutien d'Israël, a martelé dans un discours vigoureux qu'il aiderait l'Etat hébreu à se défendre face au "mal à l'état pur".
"Il y a dans l'existence des moments (...) où le mal à l'état pur frappe le monde. Le peuple d'Israël vient de vivre l'un de ces moments, par les mains couvertes de sang de l'organisation terroriste Hamas, un groupe dont l'objectif affiché est de tuer des Juifs", a-t-il déclaré depuis la "Srate Dinong Room" Maison Blanche.

D'une voix parfois vibrante de colère, le président américain a évoqué les "bébés tués" et les "familles entières massacrées" dans l'offensive massive et sans précédent lancée samedi par le groupe islamiste palestinien contre Israël.
"A cette heure, nous nous devons d'être absolument clairs. Nous nous tenons aux côtés d'Israël", a-t-il déclaré, en présence de la vice-présidente Kamala Harris et du chef de la diplomatie Antony Blinken, qui se rendra jeudi dans l'Etat hébreu en signe de "solidarité et de soutien".

Dans la "State Dining Room" de la Maison Blanche, le président BIden s'exprime sur l'attaque du Hamas avec sa vice-présidente Kamala Harris et son secrétaire d'État Antony Blinken ce 10 octobre 2023.

Dans la "State Dining Room" de la Maison Blanche, le président BIden s'exprime sur l'attaque du Hamas avec sa vice-présidente Kamala Harris et son secrétaire d'État Antony Blinken ce 10 octobre 2023.

© AP Photo/Evan Vucci

Au total, la guerre a déjà fait plus de 3.000 morts de part et d'autre, civils, soldats israéliens et combattants palestiniens.
Joe Biden a confirmé, sans donner de détails, que des citoyens américains se trouvaient parmi les otages du Hamas et a par ailleurs fait état d'un nouveau bilan de 14 Américains tués.

Son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan a indiqué que Washington restait sans nouvelles de "20 ressortissants, voire davantage", en précisant que cela ne signifiait pas que toutes ces personnes étaient otages.

Le Hamas, qui contrôle depuis 2007 le petit territoire qu'est Gaza, menace d'exécuter des otages enlevés en Israël, environ 150 personnes dont des enfants, des femmes, des personnes âgées ainsi que des jeunes capturés pendant un festival de musique.

Le président américain a indiqué que les États-Unis, qui ont envoyé un groupe aéronaval aux abords d'Israël, étaient prêts à déployer "des ressources supplémentaires si nécessaire", pour éviter que la guerre ne s'étende.
Il a aussi promis des moyens pour le "Dôme de fer", le puissant système de défense antimissiles d'Israël.

Joe Biden, qui s'était entretenu auparavant avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lui a dit que si les États-Unis étaient à la place d'Israël, leur réponse serait "rapide, résolue et écrasante." L'État hébreu "a le droit, et a même le devoir de se défendre face à ces attaques haineuses", a encore déclaré Joe Biden.

Àl'heure où Israël multiplie les frappes contre Gaza et a imposé un "siège total" à l'enclave, le démocrate de 80 ans, sans appeler explicitement à une quelconque réserve, a déclaré: "des démocraties telles qu'Israël et les États-Unis sont plus fortes et plus en sécurité quand elles agissent conformément au droit".
Jake Sullivan a par la suite dit que Washington n'avait pas l'intention d'établir des "lignes rouges" à ne pas franchir par les forces israéliennes, ni de lancer des "avertissements". Il a évoqué, sans entrer dans le détail, des discussions avec Israël et l'Egypte pour permettre à des civils de quitter Gaza.

20H30
#Palestine

L'offensive du Hamas provoque un élan de solidarité à travers le monde arabe

L'offensive lancée par le Hamas palestinien contre Israël a provoqué un élan de solidarité à travers le monde arabe, le mot-dièse "déluge d'Al-Aqsa", du nom de cette attaque sans précédent qui a fait des centaines de morts, enflammant les réseaux sociaux.

Au Liban, dès les premiers instants de l'offensive surprise lancée samedi, des habitants ont distribué des gâteaux dans la rue et dansé dans des quartiers de Beyrouth et de sa banlieue sud, fief du mouvement Hezbollah, ainsi que dans les camps de réfugiés palestiniens.

Un rassemblement étudiant a également eu lieu devant l'Université américaine de Beyrouth. "C'est une cause juste et nous les soutenons toujours. Si nous ne pouvons pas porter les armes, nous pouvons au moins les appuyer", a affirmé Rim Sobh, une Palestinienne de 18 ans.

Dans la ville méridionale de Saïda, jouxtant le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban, les mosquées ont diffusé des prières et des incantations pour soutenir "les résistants palestiniens".

A Damas, en Syrie, l'opéra a été illuminé aux couleurs palestiniennes, et des convois de voitures ont sillonné la ville, brandissant des drapeaux palestiniens et syriens et diffusant à travers des hauts-parleurs des chants louant la "résistance".
"Je soutiens les Palestiniens car ils sont dans leur droit. Ils n'ont plus rien à perdre", affirme Marah Sleimane, une fonctionnaire de l'Université de Damas.

"L'offensive du Hamas a fait naître chez nous un sentiment qu'on avait oublié depuis des années, et nous a rendu l'espoir qu'un jour viendra où on pourra garder la tête haute", ajoute cette femme de 42 ans.

Les mots-dièse "déluge d'Al-Aqsa", "Palestine", "Palestine est ma cause" ou encore "Gaza sous les bombardements" étaient en première position dans la plupart des pays arabes sur X (anciennement Twitter).
"Nous suivons les informations sur nos écrans. Nous ne pouvons rien faire d'autre qu'écrire des messages de soutien à Gaza et à toute la Palestine", a commenté sur X Darine Dandachli, une Libanaise.

Dans une vidéo sur Instagram, l'humoriste libanaise Chaden Faqih résume le sentiment dans son pays, où les positions sont généralement partagées face à la cause palestinienne: "je peux être contre le Hamas et soutenir la résistance armée contre l'oppresseur".

"Qu'attendez-vous des Palestiniens? Qu'ils se fassent tuer tous les jours et qu'ils ne fassent rien (...), qu'ils meurent en silence?", a-t-elle martelé.

Sur les chaînes nationales et panarabes, les animateurs de talk-shows et les invités ont rivalisé d'appui à l'offensive palestinienne.

Même en Égypte, les animateurs de talk-shows pro-régime habituellement très hostiles au Hamas ont salué "la résistance d'un peuple opprimé" et une "insulte à la théorie de l'invincibilité des Israéliens".

Dans ce pays, où les manifestations sont interdites, seul un petit défilé a eu lieu dans l'enceinte de l'Université américaine du Caire.

Comme souvent dans les pays arabes, la solidarité avec les Palestiniens s'est manifestée dans des stades. Lors d'un match de football d'Al-Ahly au Caire, les supporters ont scandé "par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi Palestine".

En Tunisie, une manifestation "de soutien à la résistance palestinienne" est prévue jeudi 12 octobre et les élèves ont salué lhier le drapeau palestinien dans les écoles à l'initiative du ministère de l'Education.

A Bagdad, en Irak, plusieurs groupes pro-iraniens ont organisé des manifestations de soutien en brandissant des drapeaux palestiniens.
Aujourd'hui en fin de journée, plus de 4.000 personnes se sont rassemblées dans le centre d'Amman en Jordanie, aux cris de "Allez, allez Hamas" et "Révolution, révolution jusqu'à la mort".

Si plusieurs gouvernements arabes ont proclamé leur solidarité avec les Palestiniens, les Émirats arabes unis et Bahreïn, deux pays du Golfe qui ont normalisé leurs relations avec Israël, se sont distingués en condamnant la prise de civils israéliens en otages.

Malgré cela, des dizaines de Bahreïnis manifestent quasi-quotidiennement pour soutenir l'offensive du Hamas, le visage caché par un keffieh palestinien pour les hommes, ou couvert par un niqab pour les femmes, afin de ne pas être inquiétés par les autorités.

20H20
Désinformation via "X"

L'UE menace Musk de sanctions pour diffusion de "contenus illégaux"

Le commissaire européen au Numérique, Thierry Breton, a donné ce mardi 24 heures à Elon Musk, le patron de X (ex-Twitter), pour répondre à des questions sur la "désinformation" et la "circulation de contenus illégaux" sur sa plateforme.
"À la suite des attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël, nous disposons d'indications selon lesquelles votre plateforme est utilisée pour diffuser des contenus illégaux et de la désinformation dans l'UE", a écrit Thierry Breton à Elon Musk, en l'avertissant de possible sanctions, dans une lettre consultée par l'AFP.

Le Commissaire européen Thierry Breton le 5 septembre 2023 à Tallin en Estonie. 

Le Commissaire européen Thierry Breton le 5 septembre 2023 à Tallin en Estonie. 

© AP Photo/Sergei Grits


"Nous avons reçu, de sources qualifiées, des rapports sur des contenus potentiellement illégaux circulant sur votre service malgré les signalements des autorités compétentes", a souligné le commissaire.
"Lorsque vous recevez des notifications de contenu illégal dans l'UE, vous devez agir rapidement, avec diligence et objectivité et retirer le contenu en question lorsque cela est justifié", lui a-t-il rappelé.

Cette obligation découle notamment de la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA) en vigueur depuis fin août.

Thierry Breton a également rappelé au patron américain "les obligations très précises" qui lui incombent en matière de modération de contenus, toujours dans le cadre du DSA.

"Vous devez faire preuve d'une grande transparence et d'une grande clarté quant au contenu autorisé par vos conditions d'utilisation et appliquer vos propres politiques de manière cohérente et diligente", a écrit le commissaire, dans ce courrier daté du 10 octobre.

"Ceci est particulièrement important lorsqu'il s'agit de contenus violents et terroristes qui semblent circuler sur votre plateforme", a-t-il souligné.

Le commissaire a également invité Elon Musk à s'assurer "d'urgence" que ses systèmes "sont efficaces et à informer" Bruxelles "des mesures de crise qui seront prises". "Compte tenu de l'urgence, j'attends également de vous que vous soyez en contact avec les autorités compétentes chargées de l'application de la loi et avec Europol, et que vous répondiez rapidement à leurs demandes", a encore réclamé Thierry Breton.

"Je vous demande instamment d'apporter une réponse rapide, précise et complète à cette demande dans les prochaines 24 heures", a-t-il sommé.
"Je vous rappelle qu'à la suite de l'ouverture d'une enquête potentielle et d'une constatation de non-conformité, des sanctions peuvent être imposées", a-t-il averti.

16h00

Tirs de roquettes sur Israël,

Des salves de roquettes ont été tirées depuis le sud du Liban vers Israël, a indiqué l'agence officielle libanaise, avant que l'armée israélienne n'annonce avoir répliqué. Selon l'Agence nationale d'information (ANI), "des salves de roquettes ont été tirées depuis la plaine de Qleilé, dans le sud du Liban vers la Galilée", dans le nord d'Israël.

Israël est visé par des tirs depuis le sud du Liban pour le troisième jour consécutif, alors qu'une guerre l'oppose déjà depuis samedi au mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.

"En réponse aux tirs identifiés depuis le territoire libanais vers le territoire israélien, les soldats (de l'armée) de Tsahal répondent actuellement par des tirs d'artillerie", a indiqué de son côté l'armée israélienne dans un communiqué.

13h30
Bilan humain

1500 combattants du Hamas tués selon l'armée israélienne

Israël a annoncé contrôler en partie sa frontière avec la bande de Gaza et avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas dans les zones alentour, après quatre jours d'une guerre contre le mouvement islamiste palestinien

"Nous sommes déjà au cœur de la campagne mais ce n'est que le début, nous allons vaincre (le Hamas) avec de la force, énormément de force", a promis lundi 9 octobre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

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10H58
Communiqué commun

Les responsables des cultes en France appellent à l'"apaisement"

Les responsables des principaux cultes en France ont dit mardi leur "effroi" après l'attaque du Hamas contre Israël, dans un communiqué commun où ils appellent à l'"apaisement" et à "rejeter fermement tout antisémitisme" et "tout racisme".

"Juifs, catholiques, protestants, orthodoxes, musulmans, bouddhistes, nous suivons avec effroi et tristesse les actions de mort menées par le Hamas depuis la bande de Gaza et les réactions qu'elles entraînent qui ont lieu en Israël et dans la bande de Gaza" affirment les responsables réunis dans la Conférence des responsables de cultes en France (CRCF).
 

Nous réprouvons la violence sous toutes ses formes, et particulièrement sous sa forme terroriste, et déplorons le nombre insupportable de victimes civiles. Nous condamnons la prise d'otages civils ou militaires et appelons à leur libération immédiate. Nous condamnons tout discours appelant à la haine et à la destruction.

Responsables des principaux cultes en France 

 

10H37
Opération du Hamas

Il est "vraisemblable" que des "aides" aient été apportées au Hamas (Macron)

Le président français Emmanuel Macron a estimé "vraisemblable" mardi que le Hamas ait bénéficié d'"aides" dans son opération contre Israël, tout en soulignant ne pas avoir de "trace de manière formelle" d'une "implication directe" de l'Iran.

"Il est vraisemblable qu'il y ait eu des aides apportées au Hamas et des coopérations", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier Olaf Scholz à Hambourg dans le nord de l'Allemagne. "Je n'ai pas de commentaire à faire sur une implication directe de l'Iran dont nous n'avons pas la trace de manière formelle", a-t-il ajouté.

Scholz et Macron

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron, se serrent la main après une conférence de presse à Hambourg, en Allemagne, le 10 octobre 2023. @AP Photo/Markus Schreiber.

10H20
Réunion de l'UE

Les chefs de la diplomatie israélienne et palestinienne invités à une réunion de l'UE

Les chefs de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, et palestinienne, Riyad al-Malki, ont été invités à participer mardi à une réunion d'urgence des ministres européens des Affaires étrangères convoquée après l'attaque du Hamas contre Israël, a annoncé l'UE.
L'annonce a été faite par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, depuis Mascate, la capitale du sultanat d'Oman, où il se trouve avec plusieurs ministres européens.

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10H18
Déclaration française

Emmanuel Macron dénonce un "chantage insupportable" du Hamas

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé mardi "l'insupportage chantage" exercé par le Hamas qui a menacé d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes qui se multiplient sur la bande de Gaza.

"Le chantage qui est fait par le Hamas est un insupportable chantage que nous ne pouvons que condamner", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse en Allemagne. Il a également condamné "tous les pays qui se sont félicités des horreurs perpétrées par le Hamas, ce qui est le cas de l'Iran".

Macron

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse à Hambourg, en Allemagne, le 10 octobre 2023. @AP Photo/Markus Schreiber.

10H13
Évacuations

L'Espagne va évacuer des ressortissants d'Israël par avion militaire

L'Espagne va envoyer en Israël au moins un avion militaire pour évacuer ses ressortissants bloqués dans le pays en raison de l'annulation de vols commerciaux depuis l'attaque du Hamas, selon le chef de la diplomatie espagnole.

Nous sommes en train d'organiser et de lancer une opération pour envoyer un avion militaire, et plus si nécessaire, afin de ramener les Espagnols qui se trouvaient (en Israël) pour faire du tourisme, pour leur travail.

José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères 

10H12
Déclaration russe

Le conflit Israël-Hamas montre "l'échec" de Washington au Moyen-Orient, selon Poutine

Le président russe estime que le conflit entre Israël et le Hamas palestinien démontre "l'échec" de la politique des États-Unis au Moyen-Orient, jugeant pour sa part "nécessaire" la création d'un État palestinien.

"Il s'agit d'un exemple clair de l'échec de la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une rencontre au Kremlin à Moscou avec le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani.

poutine

Le président russe Vladimir Poutine lors d'une réunion à Moscou, Russie, le 9 octobre 2023. @Mikhail Metzel, Spoutnik, Kremlin via AP.


 

Les faits

Le bilan humain dans les deux camps ne cesse de monter. Les combats ont déjà fait un peu plus de 1600 morts. Le Hamas et le Djihad islamique détiendraient environ 150 otages israéliens.