Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi au Parlement que la frappe israélienne sur Rafah survenue la veille était "un accident tragique".
"A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un accident tragique s'est produit hier", a déclaré M. Netanyahu.
"Nous enquêtons sur ce qui s'est passé et nous en tirerons les conclusions", a-t-il ajouté.
Benjamin Netanyahu a fustigé les pressions, venant "de chez nous comme de l'étranger", exercées selon lui contre son gouvernement depuis le début de la guerre contre le mouvement du Hamas dans la bande de Gaza.
"Ils nous ont mis la pression: "N'entrez pas à Gaza", et nous y sommes entrés! "N'entrez pas à Chifa" (du nom du plus grand hôpital du territoire palestinien, NDLR), et nous y sommes entrés! "N'entrez pas à Rafah!" et nous y sommes rentrés!", a-t-il lancé devant des familles d'otages retenus dans la bande de Gaza, qui étaient installées dans l'espace réservé au public et le huaient. "Je n'abandonne pas et je n'abandonnerai pas! Je résiste aux pressions nationales et internationales", a-t-il poursuivi, faisant notamment écho aux critiques de l'opposition israélienne, dont certains membres réclament sa démission.
"Rien ne remplace une victoire absolue", a-t-il martelé comme il le fait depuis plusieurs mois.