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Direct DIRECT - Guerre Israël-Hamas : le Premier ministre israélien déclare que la frappe sur Rafah est "un accident tragique"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé ce lundi 27 mai au Parlement que la frappe israélienne sur Rafah survenue la veille était "un accident tragique". 45 personnes au moins ont été tuées, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

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(Image d'illustration) Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu parle d'une ""un accident tragique", s'agissant de la frappe israélienne à Rafah, ce lundi 27 mai.

(Image d'illustration) Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu parle d'un "accident tragique", s'agissant de la frappe israélienne à Rafah survenue ce lundi 27 mai. 

(Photo AP/Jehad Alshrafi)
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16H55
DÉCLARATION DE Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien déclare que la frappe sur Rafah est "un accident tragique"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi au Parlement que la frappe israélienne sur Rafah survenue la veille était "un accident tragique".

"A Rafah, nous avons évacué un million de résidents qui ne sont pas impliqués et, malgré tous les efforts déployés, un accident tragique s'est produit hier", a déclaré M. Netanyahu.

"Nous enquêtons sur ce qui s'est passé et nous en tirerons les conclusions", a-t-il ajouté.

Benjamin Netanyahu a fustigé les pressions, venant "de chez nous comme de l'étranger", exercées selon lui contre son gouvernement depuis le début de la guerre contre le mouvement du Hamas dans la bande de Gaza.

"Ils nous ont mis la pression: "N'entrez pas à Gaza", et nous y sommes entrés! "N'entrez pas à Chifa" (du nom du plus grand hôpital du territoire palestinien, NDLR), et nous y sommes entrés! "N'entrez pas à Rafah!" et nous y sommes rentrés!", a-t-il lancé devant des familles d'otages retenus dans la bande de Gaza, qui étaient installées dans l'espace réservé au public et le huaient. "Je n'abandonne pas et je n'abandonnerai pas! Je résiste aux pressions nationales et internationales", a-t-il poursuivi, faisant notamment écho aux critiques de l'opposition israélienne, dont certains membres réclament sa démission.

"Rien ne remplace une victoire absolue", a-t-il martelé comme il le fait depuis plusieurs mois.

 

14H40
DÉCLARATION DE L'UNION AFRICAINE

Les frappes israéliennes sur Rafah montrent un "mépris" pour l'arrêt de la CIJ, selon l'Union Africaine

Le président de la Commission de l'Union africaine a condamné "les horribles frappes aériennes nocturnes" sur un camp à Rafah, s'indignant qu'"Israël continue de violer le droit international en toute impunité et au mépris d'un arrêt de la Cour internationale de Justice".

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

L'ordonnance de la CIJ, plus haute juridiction de l'ONU qui a ordonné le 24 mai à Israël d'arrêter immédiatement son offensive militaire à Rafah, "doit être appliquée de toute urgence si l'on veut que l'ordre mondial prévale", a également estimé Moussa Faki Mahamat dans un communiqué posté sur X. 

14H20
DÉCLARATION DE L'ONU SUR L'ENQUÊTE D'ISRAËL

L'ONU demande à Israël une enquête "complète et transparente"

L'émissaire de l'ONU, Tor Wennesland, pour le Proche-Orient exige d'Israël une enquête "complète et transparente" après la frappe israélienne sur un camp de déplacés dimanche à Rafah, qui a tué 45 personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas.

"Je condamne les frappes israéliennes d'hier soir qui ont touché des tentes de personnes déplacés" à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a écrit dans un communiqué Tor Wennesland. "Je demande aux autorités israéliennes de mener une enquête complète et transparente (...) et de prendre des mesures immédiates pour mieux protéger les civils", a ajouté le diplomate.   

14H10
DÉCLARATIONS D'ISRAËL SUR L'ATTAQUE À RAFAH

Israël dit examiner les faits concernant la frappe sur un camp à Rafah, qualifiée de "grave"

Le gouvernement israélien a affirmé que l'attaque dans le camp à Rafah, qui a provoqué la mort de au moins 45 personnes, dont des enfants, selon le Hamas, ciblait deux responsables du Hamas. "D'après les premiers éléments, un incendie s'est déclaré après l'attaque. Ces terroristes se cachaient en sous-sol", a déclaré Avi Hyman, porte-parole du gouvernement israélien, lors d'un point presse.   

"Nous examinons la question. C'était vraiment grave. Toute perte de vie, de vie civile est quelque chose de grave et d'affreux", a ajouté Avi Hyman, en affirmant par ailleurs qu'Israël cherchait à "limiter les pertes civiles".

La frappe visait selon Avi Hyman deux membres du Hamas responsables de "nombreuses attaques en Judée et Samarie", termes bibliques juifs pour désigner la Cisjordanie occupée.

12H57
RÉACTION DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

Le chef de la diplomatie européenne se dit "horrifié" par les frappes israéliennes à Rafah

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell s'est dit "horrifié" par les frappes israéliennes sur un camp à Rafah. "Horrifié par les informations en provenance de Rafah sur des frappes israéliennes ayant tué des dizaines de personnes déplacées, dont des petits enfants", a affirmé Josep Borrell sur X. "Ces attaques doivent cesser immédiatement", a-t-il ajouté.

 

Le président français Emmanuel Macron s'est dit, pour sa part, "indigné par les frappes israéliennes qui ont fait de nombreuses victimes parmi les déplacés à Rafah" et a appelé à un "cessez-le-feu immédiat". 

11H40

Liban: un média d'Etat annonce un mort dans un raid israélien près d'un hôpital

Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées lundi dans une frappe israélienne près d'un hôpital dans le sud du Liban, selon l'agence officielle de presse libanaise (Ani).

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, le Hezbollah pro-iranien cible régulièrement le nord d'Israël en soutien au Hamas, son allié.

L'armée israélienne riposte en menant des frappes de plus en plus en profondeur au Liban et en visant des responsables du Hezbollah.

"Un drone ennemi a visé peu avant 10H00 (07H00 GMT), à l'aide d'un missile guidé, une moto à proximité de l'hôpital Salah Ghandour, dans la localité de Bint Jbeil", a ajouté l'agence.

La frappe a fait "un martyr et plusieurs blessés", selon la même source, qui n'a pas précisé si la personne tuée était un civil.

L'hôpital est géré par le comité islamique de santé, affilié au Hezbollah, qui n'a pas dans l'immédiat annoncé la mort de l'un de ses membres.

Selon le personnel de l'hôpital, dix personnes ont été blessées, dont quatre grièvement.

Un photographe de l'AFP sur place a vu une moto calcinée près de l'entrée de l'hôpital.

L'attaque israélienne ciblant une moto lundi était la quatrième du genre depuis dimanche, après des frappes similaires dans d'autres localités.

Dimanche, les frappes israéliennes ont tué au moins sept personnes, deux civils et cinq combattants dont le Hezbollah a annoncé la mort.

Plus de sept mois de violences transfrontalières ont fait au moins 441 morts au Liban, dont 287 combattants du Hezbollah mais également au moins 84 civils, selon un décompte de l'AFP.

Côté israélien, au moins 14 soldats et 11 civils ont été tués dans ces violences selon les autorités. 

Le Hezbollah, armé et financé par l'Iran, a intensifié ses attaques au cours des derniers jours contre des positions militaires dans le nord d'Israël.

11H35

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 45 morts dans la frappe à Rafah

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 45 personnes tuées dans la frappe israélienne la veille sur un camp de déplacés palestiniens à Rafah.

"Le massacre à Rafah hier a provoqué la mort de 45 +martyrs+, dont 23 femmes, enfants et personnes âgées. Il y a 249 personnes qui ont été blessées", précise le ministère dans un communiqué, revoyant à la hausse le bilan communiqué plus tôt par la Défense civile palestinienne.

11H20

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 36.050 morts à Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi la mort de plus de 36.050 personnes dans la bande de Gaza, plus de sept mois après le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Au moins 36.050 personnes ont été tuées, selon le ministère de la Santé à Gaza, territoire côtier contrôlé par le Hamas, dont 66 ces dernières 24 heures, et 81.026 personnes ont été blessées depuis le début de la guerre le 7 octobre, selon la même source.

11H00

Les frappes israéliennes à Rafah relancent le débat sur la reconnaissance d'un Etat palestinien

Le bombardement meurtrier d'un centre de déplacés près de Rafah a suscité lundi une vague d'indignations à gauche et relancé dans la classe politique française le débat sur la reconnaissance d'un Etat palestinien.

L'émotion est aussi vive qu'unanime à gauche, après cette frappe nocturne qui a tué au moins 40 personnes. Israël affirme avoir frappé "un complexe du Hamas" dans lequel opéraient "d'importants terroristes"

"Les images de Rafah sont littéralement insoutenables. Rien ne peut justifier de tels crimes", a réagi sur X la tête de liste PS-Place publique pour les européennes, Raphaël Glucksamnn, appelant à "faire réellement pression sur Netanyahu. Maintenant".

Cet "abominable massacre (...) résume ce que sont les assassins de cette armée de criminels de guerre et leurs chefs", a relevé de son côté le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, réclamant la "rupture de la coopération avec le gouvernement Netanyahu et son économie", ainsi qu'un "embargo sur les armes" et la "reconnaissance de l'Etat de Palestine".

Position partagée,  sur le même réseau social, par la patronne des écologistes Marine Tondelier qui appelle la France et l'Union européenne à "opérer une rupture en urgence dans leur action diplomatique pour stopper ce massacre".

Le numéro un socialiste, Olivier Faure, a lui aussi souhaité sur TF1 "un geste politique et diplomatique puissant" avec la reconnaissance d'un Etat palestinien pour que la France "puisse être du bon côté de l'Histoire".

Plusieurs voix jusque dans le camp macroniste, à l'image du numéro deux de la liste conduite par Valérie Hayer pour les européennes, Bernard Guetta, appellent à une telle reconnaissance.

"Il ne s'agit pas d'être pro-palestinien ou pro-israélien, il s'agit d'être pro-paix, d'obliger les dirigeants de ces deux peuples à se rasseoir à une table de négociation", a estimé M. Guetta sur Sud Radio, observant que la frappe israélienne faisait suite à un tir de roquettes du Hamas.

La semaine dernière, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège avaient annoncé leur décision de reconnaître l'Etat de Palestine, à partir du 28 mai, s'attirant les foudres d'Israël.

Mais, à droite, les réticences restent fortes.

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour le scrutin du 9 juin, met en garde contre le "grand danger de reconnaître aujourd'hui un Etat palestinien", au risque de "donner le sentiment que l'on donne raison à ceux qui ont déclenché l'attentat terroriste du 7 octobre", même s'il "faudra mettre un jour en oeuvre une solution à deux Etats".

"Israël a le droit de se défendre dans le respect du droit international", a-t-il ajouté sur France Inter, jugeant nécessaire de "faire toute la lumière sur les conditions de la frappe (sur le centre de déplacés près de Rafah, NDLR) et ses conséquences réelles".

10H30

Frappes sur Rafah: la Turquie "fera tout son possible pour que les barbares rendent des comptes"

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a promis lundi que son pays ferait "tout son possible" pour que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et les autorités "barbares rendent des comptes", au lendemain des frappes sur Rafah.

"En tant que Turquie, nous ferons tout notre possible pour demander des comptes à ces barbares et à ces meurtriers qui n'ont rien avoir avec l'humanité", a indiqué que chef de l'Etat.

"Ce massacre, qui a eu lieu après l'appel de la Cour internationale de justice à mettre fin aux attaques, a une fois de plus révélé le visage cruel et traître de l'Etat terroriste", a-t-il estimé.

"Tout comme Hitler, Milosevic (président de l'ex-Yougoslavie, ndlr), Karadzic (l'ex-dirigeant serbe de Bosnie, ndlr) et d'autres pharaons de l'histoire qu'ils admirent, ils ne pourront éviter d'être maudits. En tant que Turquie, nous ferons tout notre possible pour demander des comptes à ces barbares et à ces meurtriers qui n'ont rien à voir avec l'humanité", a insisté le chef de l'Etat.

08H30

Les frappes israéliennes à Rafah pourraient "entraver" les pourparlers de trêve à Gaza, selon le médiateur qatari

Les frappes israéliennes dans la ville palestinienne de Rafah pourraient "entraver" les pourparlers de trêve à Gaza, a mis en garde lundi le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas. 

Le pays du Golfe s'inquiète du fait que "les bombardements vont compliquer les efforts de médiation en cours et entraver les efforts visant à parvenir à un accord pour un cessez-le-feu immédiat et durable dans la bande de Gaza", a affirmé le ministère qatari des Affaires Etrangères dans un communiqué.

08H20

Gaza: les décisions de la CIJ doivent être appliquées (Borrell)

Les décisions sur Gaza prises par la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, doivent être appliquées, a martelé lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE et de plusieurs pays arabes.

"Tout le monde est d'accord pour dire que les décisions de la Cour internationale de justice sont obligatoires et qu'elles doivent être mises en oeuvre", a affirmé M. Borrell, après l'ordre donnée par cette cour à Israël de cesser "immédiatement" son offensive à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Mais, a-t-il reconnu, "il y a réellement un dilemme sur la façon dont la communauté internationale peut contraindre à la mise en oeuvre" de ces décisions.

Les ministres de l'UE vont en discuter lundi matin avant de rencontrer leurs homologues égyptien, jordanien, qatari, émirati et le secrétaire général de la Ligue arabe, a ajouté M. Borrell devant la presse 

"Voyons ce que nous en pensons et comment les Etats membres" de l'UE "veulent réagir ou non" à cette décision, a-t-il ajouté.

La CIJ, dont les décisions sont juridiquement contraignantes mais manque de mécanismes pour leur mise en oeuvre, a également ordonné à Israël de maintenir ouvert le passage de Rafah entre l'Egypte et Gaza, qu'il a fermé après le lancement de son opération terrestre dans la ville début mai.

L'armée israélienne a poursuivi ses bombardements ce week-end sur Rafah malgré l'ordre de la Cour internationale de Justice.

Lundi, des responsables palestiniens ont accusé Israël d'avoir bombardé un centre pour personnes déplacées près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tuant au moins 35 personnes. L'armée israélienne a affirmé de son côté avoir frappé un complexe du Hamas dans lequel opéraient "d'importants terroristes". 

Les ministres européens veulent aussi entendre leurs homologues arabes pour discuter du "jour d'après" à Gaza et de la solution à deux Etats, qu'ils jugent indispensable pour garantir la paix et la sécurité dans la région.

L’Irlande et l'Espagne, tous deux membres de l'UE, ainsi que la Norvège, ont décidé de reconnaître l'Etat de Palestine à compter de mardi. D'autres pays européens y sont plus réticents ou jugent que le moment n'est pas opportun.

07H50

La Défense civile palestinienne annonce un bilan de 40 morts après des frappes israéliennes sur un camp de Rafah

La Défense civile palestinienne de la bande de Gaza annonce un bilan de 40 morts après des frappes israéliennes sur un camp de Rafah, dans l'extrême sud du territoire côtier palestinien.

"Le massacre commis par l'armée d'occupation israélienne dans les tentes de réfugiés dans le nord-ouest de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a fait 40 +martyrs+ et 65 blessés", a déclaré Mohammed al-Mughayyir, un responsable de la Défense civile dans la bande de Gaza.

07H45

L'Egypte fustige un "bombardement délibéré" d'Israël sur "des tentes de déplacés" à Rafah

L'Egypte a condamné lundi un "bombardement délibéré des forces israéliennes sur des tentes de déplacés" à Rafah, des violences qui ont fait au moins 40 morts dans la bande de Gaza, selon la Défense civile palestinienne.

Au Caire, le ministère égytien des Affaires étrangères a appelé dans un communiqué Israël à "mettre en oeuvre les mesures édictées par la Cour internationale de justice (CIJ) concernant une cessation immédiate des opérations militaires" dans la ville palestinienne de Rafah, située à la frontière de l'Egypte.

07H00

Israël interdit à l'Espagne tous services consulaires aux Palestiniens à partir du 1er juin

Le ministère israélien des Affaires étrangères a ordonné lundi au consulat d'Espagne à Jérusalem de cesser ses services aux Palestiniens à partir du 1er juin, en riposte à la reconnaissance par Madrid de l'Etat de Palestine, selon un communiqué de la diplomatie israélienne.

A compter de cette date, le consulat d'Espagne à Jérusalem sera "autorisé à délivrer des services consulaires aux résidents de la circonscription consulaire de Jérusalem uniquement, et (ne sera) pas autorisé à (...) exercer une activité consulaire à l'égard des résidents de l'Autorité palestinienne", précise le communiqué.

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