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DIRECT - Guterres met en garde contre une offensive israélienne à Gaza

"Un assaut militaire contre Rafah constituerait une escalade intolérable, tuant des milliers de civils supplémentaires et forçant des centaines de milliers d'autres à fuir", affirme à la presse le secrétaire général de l'ONU. Antonio Guterres souligne qu'une telle offensive "aura un impact dévastateur sur les Palestiniens de Gaza et de graves répercussions sur la Cisjordanie occupée et sur l'ensemble de la région".
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Campement de tentes pour les Palestiniens déplacés par l'offensive israélienne à Gaza, devant Rafah le 27 avril 2024.

Campement de tentes pour les Palestiniens déplacés par l'offensive israélienne à Gaza, devant Rafah le 27 avril 2024. 

© AP Photo/Hatem Ali
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18H52
Protestations étudiantes

Des diplomates européens chassés d'un musée de Cisjordanie par des manifestants

Des étudiants d'une université palestinienne de Cisjordanie occupée ont chassé d'un musée voisin un groupe de diplomates de pays de l'Union européenne (UE), dénonçant leurs positions sur la guerre en cours depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza.

La délégation de l'UE dans les Territoires palestiniennes a regretté qu'une réunion de diplomates européens ait été "agressivement perturbée par un groupe d'étudiants".
Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent le consul général d'Italie Domenico Bellato quittant d'un pas pressé le Musée palestinien à Birzeit, à une dizaine de km de Ramallah, talonné par des manifestants. 

"Le mouvement étudiant a refusé que ces visiteurs viennent au musée en raison de leur position sur le génocide à Gaza. C'est pour ça que nous leur avons demandé de partir", a expliqué à l'AFP Omar Kayed, un représentant étudiant.

Selon une personne présente, la foule cherchait un diplomate d'Allemagne, pays critiqué pour ses livraisons d'armes à Israël en scandant "Allemagne, Allemagne". Une autre vidéo montre un véhicule coincé dans la foule de manifestants, certains frappant sur les vitres et jetant des objets en sa direction.

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"Il y avait un séminaire de l'UE au musée aujourd'hui. À l'heure du déjeuner, une manifestation s'est formée à l'extérieur" et les diplomates présents, "dont l'Allemand, ont décidé de quitter les lieux", a déclaré à l'AFP Christian Kussler, porte-parole de la représentation allemande dans les Territoires palestiniens.

Sur X, le représentant allemand dans les Territoires palestiniens Oliver Owzca a regretté que la réunion ait été "indûment interrompue par des manifestants", ajoutant "rester engagé à travailler avec (ses) partenaires palestiniens".

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Adjacent à l'université de Birzeit, le Musée palestinien, dédié à l'histoire et la culture palestinienne, a affirmé dans un communiqué n'avoir pas su à l'avance l'identité des participants à la réunion. "Si nous avions eu la connaissance de la présence de pays non-solidaires, nous aurions refusé de louer la salle".
Il indique avoir loué la salle à l'ambassade de Belgique, pays qui a soutenu, selon lui, "la cause palestinienne depuis le début de l'agression contre notre peuple à Gaza".

À Ramallah, la police palestinienne a par ailleurs empêché mardi des manifestants d'atteindre la représentation du Canada, durant une manifestation contre la position d'Ottawa dans la guerre à Gaza, selon un photographe de l'AFP.

17H36
Diplomatie

Le ministre français des Affaires étrangères répète son opposition à une offensive sur Rafah

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, s'est entretenu avec son homologue israélien Israël Katz, dans le cadre d'une visite de 24 heures en Israël.

Stéphane Séjourné avec son homologue israélien, le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz ce 30 avril à Jérusalem.

Stéphane Séjourné avec son homologue israélien, le ministre des Affaires étrangères, Israel Katz ce 30 avril à Jérusalem.

© AP Photo/Leo Correa

Les discussions avec Katz ont porté sur le volume d'aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza, ainsi que sur l'offensive militaire à Rafah dont le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé la nécessité, mais à laquelle la France répète son opposition.

Selon une source diplomatique, Séjourné a réaffirmé "le soutien" de la France à Israël mais aussi "ses désaccords", notamment sur ce projet d'offensive d'ampleur dans la ville de Rafah, devenue un refuge pour 1,5 million de Palestiniens déplacés par la guerre, selon l'ONU. Outre la France, de nombreux pays, dont les États-Unis, allié historique d'Israël, ont exprimé publiquement leur opposition, redoutant un carnage parmi les civils.

La France a également évoqué avec Israël son projet de résolution à l'ONU - annoncé début avril - "qui reprend des demandes fortes israéliennes, comme la qualification du 7 octobre comme terroriste, les violences sexuelles commises ce jour-là, mais aussi les paramètres d'une solution politique pour le conflit", selon une source diplomatique française à l'AFP.

Stéphane Séjourné devait également rencontrer quelques acteurs politiques israéliens, ainsi que des représentants des familles d'otages retenus à Gaza.

16H41
Offensive à Rafah

Une offensive israélienne à Rafah représenterait une "escalade intolérable"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde mardi contre une offensive militaire israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui représenterait selon lui une "escalade intolérable".

Antonio Guterres, le 22 avril 2024.

Antonio Guterres, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, le 22 avril 2024, New York.

© AP Photo/Yuki Iwamura

"Un assaut militaire contre Rafah constituerait une escalade intolérable, tuant des milliers de civils supplémentaires et forçant des centaines de milliers d'autres à fuir", a affirmé à la presse Antonio Guterres, implorant les autorités israéliennes à ne pas y mener d'offensive.

Une telle offensive "aura un impact dévastateur sur les Palestiniens de Gaza et de graves répercussions sur la Cisjordanie occupée et sur l'ensemble de la région", a-t-il ajouté.
"Tous les membres du Conseil de sécurité et de nombreux autres Etats ont clairement exprimé leur opposition à une telle opération. Je demande à tous ceux qui ont une influence sur Israël de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour l'empêcher", a encore dit le responsable.

La mise en garde du chef de l'ONU intervient après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis que son armée entrerait "avec ou sans" trêve dans la ville de Rafah, frontalière avec l'Égypte, considérée par Israël comme le dernier bastion du Hamas. 

"L'idée que nous allons arrêter la guerre avant d'avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve), afin d'obtenir une victoire totale", a déclaré Benjamin Netanyahu à des proches d'otages à Jérusalem.

16H31
Fosses communes

Le chef de l'ONU appelle à une enquête "indépendante" sur les fosses communes découvertes à Gaza

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit hier "profondément inquiet" par la découverte de fosses communes dans les deux principaux hôpitaux de la bande de Gaza et a appelé à la tenue d'une enquête indépendante.

"Il est impératif que des enquêteurs internationaux indépendants (...) soient autorisés à accéder immédiatement aux sites afin de déterminer les circonstances exactes dans lesquelles les Palestiniens ont perdu la vie et ont été enterrés ou ré-enterrés", a-t-il déclaré.

16H22
Trêve

Blinken appelle le Hamas à accepter "sans plus tarder" la proposition de trêve

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, appelle le Hamas à accepter "sans plus tarder" la proposition de trêve avec Israël associée à une libération d'otages retenus dans la bande de Gaza, que le mouvement palestinien affirme étudier.

"Plus de retards, plus d'excuses. C'est maintenant qu'il faut agir", a déclaré Antony Blinken à la presse en Jordanie peu avant son départ pour Israël dans le cadre de sa septième tournée régionale depuis le début de la guerre il y a bientôt sept mois.

15H19
Liens présumés avec le Hezbollah

La justice polonaise enquête sur des liens possibles entre le géant du pétrole Orlen et le Hezbollah

L'annonce intervient au lendemain des publications de la presse polonaise accusant le responsable de Orlen Trading Switzerland (OTS), Samer A., de contacts avec le Hezbollah, ce qu'il nie.

Selon les journalistes, Samer A., citoyen polonais d'origine libanaise, est devenu président d'OTS, créé en 2022, malgré l'avis négatif des services du sécurité du groupe, à la demande de l'ex-président de Orlen, Daniel Obajtek.

Lundi, le Premier ministre Donald Tusk évoquait lui aussi, sur X, de "possibles liens d'un ex-responsable de Orlen avec le Hezbollah". 

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Selon un rapport de Orlen publié la semaine dernière, OTS a perdu environ 1,5 milliard de zlotys (350 M EUR) en commandant du pétrole, notamment au Vénezuéla, qui n'a jamais été livré. Cette somme a été dépensée "sans aucun contrôle", a indiqué à la presse le procureur national Dariusz Korneluk.

Samer A. avait déjà été soupçonné de commerce de pétrole iranien frappé de sanctions américaines. Orlen est accusé en Pologne d'avoir servi au gouvernement nationaliste populiste précédent pour financer des projets politiques et de nombreux postes onéreux.
Les lieux de séjour de Samer A. et Daniel Obajtek restent "inconnus actuellement", ce dernier étant pourtant cité parmi les candidats possibles du parti nationaliste PiS aux prochaines élections européennes.

Le procureur a également annoncé deux autres "procédures majeures" en cours, concernant Orlen, le champion polonais dans la production de pétrole, son transport, le raffinage, la vente en gros et en détail, ainsi que dans le secteur de l'électricité et du gaz.
Une de ces enquêtes est relative à la fusion d'Orlen avec son rival national Lotos, accompagnée de la vente d'une participation à Saudi Aramco, à perte estimée par Varsovie à quatre milliards de zlotys (930 M EUR).
À cette occasion, Orlen a vendu aussi une part de ses actifs au hongrois MOL, soupçonné de relations avec Moscou.

La troisième enquête concerne les soupçons de sous-tarification des carburants à l'automne dernier, "qui pourrait être liée aux élections législatives" du 15 août approchant, avec une perte de Orlen évaluée à un milliard de zlotys. L'examen sur cette affaire pourrait remonter "jusqu'au Premier ministre" à l'époque des faits, Mateusz Morawiecki, selon le procureur national Korneluk.

Le Premier ministre Mateusz Morawiecki, à gauche, avec le PDG d'ORLEN, Daniel Obajtek

Le Premier ministre Mateusz Morawiecki, à gauche, avec le PDG d'ORLEN, Daniel Obajtek lors d'un point presse à Varsovie, le 17 avril 2023 annonçant pour 4 milliards de dollars de financement pour le développement de petits réacteurs nucléaires.

© AP Photo/Czarek Sokolowski

Le Trésor public polonais détient 49,9% des parts de Orlen, et les fonds de retraite Nationale-Nederlanden et Allianz respectivement 5,76% et 4,96%, le reste étant coté à la bourse de Varsovie.

15H06
Manifestations étudiantes

La Maison Blanche critique l'occupation d'un bâtiment de l'université Columbia

Le président américain Joe Biden "pense qu'occuper par la force un bâtiment universitaire est la mauvaise approche" et n'est "pas un exemple de manifestation pacifique", déclare un porte-parole du Conseil de sécurité nationale, un organe rattaché à la Maison Blanche.

John Kirby était interrogé sur l'occupation cette nuit d'un bâtiment de l'université Columbia, à New York, par des étudiants pro-palestiniens. "Nous continuons à croire à la liberté d'expression et au droit de manifester" mais "il n'est pas admissible de perturber le parcours universitaire des autres étudiants", a-t-il encore déclaré.

Lire Manifestations pro-palestiniennes : "la plus importante mobilisation sur les campus américains du XXIème"

La vague de protestation contre la guerre que conduit Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza s'étend dans les universités américaines depuis dix jours.

Le mouvement est parti de Columbia où cent personnes avaient été interpellées le 18 avril.

14H33
"Génocide" à Gaza

La CIJ rejette une procédure d'urgence du Nicaragua contre l'Allemagne

La plus haute juridiction de l'ONU a rejeté une demande de mesures d'urgence formulée par le Nicaragua, qui accuse l'Allemagne d'avoir violé la convention sur le génocide de 1948 en fournissant des armes à Israël pour la guerre à Gaza.

La Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, ne s'exprimait pas encore sur le fond de l'affaire portée par Managua, ce qui peut prendre des mois voire des années.

La cour constate que les circonstances ne sont pas telles qu'elles sont requises pour exercer son pouvoir d'indiquer des mesures provisoires. Nawaf Salam, juge président de la cour.

Face à la situation dans la bande de Gaza, théâtre d'une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas, le Nicaragua a intenté une action en justice contre l'Allemagne devant la CIJ.
Managua s'en prend à Berlin plutôt qu'aux États-Unis, principal allié d'Israël, car Washington ne reconnaît pas la compétence de la cour dans cette affaire.

Lire Gaza : "Aujourd'hui, le risque de génocide n’est plus une opinion"

Dans sa demande de mesures urgentes, le pays d'Amérique centrale, espérait notamment que les juges enjoignent à Berlin de cesser de fournir des armes et d'autres aides à Israël. L'Allemagne a salué la décision des juges. "Personne n'est au-dessus des lois. C'est ce qui guide notre action", a déclaré sur X le ministère des Affaires étrangères allemand. "L'Allemagne n'est pas partie prenante au conflit au Proche-Orient - au contraire : nous nous engageons jour et nuit pour une solution à deux États", a-t-il ajouté.
"Mais nous voyons aussi que la terreur du 7 octobre a déclenché cette nouvelle spirale de souffrance contre laquelle Israël doit se défendre", a-t-il poursuivi.
 

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Lors d'une audience plus tôt ce mois-ci, le Nicaragua avait jugé "pathétique" que l'Allemagne donne des armes au gouvernement israélien tout en fournissant simultanément de l'aide à Gaza.

Une présentation "grossièrement biaisée" selon la délégation allemande, qui avait rétorqué que la sécurité d'Israël était "au coeur" de la politique étrangère de Berlin.
Les affaires devant la CIJ liées au conflit dans le petit territoire palestinien sont attentivement suivies.

Dans une autre procédure, l'Afrique du Sud accuse Israël de perpétrer un génocide dans la bande de Gaza, ce que le pays nie avec véhémence. Dans cette affaire, la cour a notamment appelé Israël à faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher tout acte de génocide et a récemment ordonné des mesures supplémentaires obligeant Israël à accroître l'accès à l'aide humanitaire.

Voir Israël : la réponse de la CIJ à l'Afrique du sud sur Gaza

Mais si les décisions de la CIJ sont contraignantes, elle ne dispose pas de mécanisme d'application. Elle a par exemple ordonné à la Russie de mettre fin à son invasion de l'Ukraine, en vain.

13H09
Manifestations pro-Gaza

Des étudiants se mobilisent au Liban pour les Palestiniens de Gaza

Des centaines d'étudiants de différentes universités au Liban ont manifesté mardi en soutien aux Palestiniens et contre les opérations israéliennes dans la bande de Gaza, ont rapporté des correspondants de l'AFP, faisant écho à des mobilisations menées dans des universités occidentales.

"Nous sommes les voisins de la Palestine, si nous ne sommes pas à leurs côtés aujourd'hui, qui le sera?", a déclaré à l'AFP Zeina, étudiante de 23 ans, devant le campus de la prestigieuse Université américaine de Beyrouth, où plusieurs étudiants portaient keffiehs et drapeaux palestiniens.

Étudiants de l'université américaine du Liban demandant un cessez-le-feu et montrant leur soutien aux Palestiniens de Gaza. Beyrouth, ce 30 avril 2024.

Étudiants de l'université américaine du Liban demandant un cessez-le-feu et montrant leur soutien aux Palestiniens de Gaza. Beyrouth, ce 30 avril 2024.  

© AP Photo/Hassan Ammar

D'autres étudiants ont brandi des banderoles arborant des messages de solidarité avec le sud du Liban, où, depuis le 8 octobre, le mouvement islamiste libanais Hezbollah échange des tirs avec l'armée israélienne en soutien à son allié le Hamas palestinien, en guerre dans la bande de Gaza contre Israël. "Mettre fin à l'occupation revient à établir un seul État démocratique du fleuve à la mer", pouvait-on lire sur certaines banderoles.

Ce cri de ralliement, qui fait référence au Jourdain et à la Méditerranée, cristallise les tensions dans certains pays occidentaux, étant parfois interprété comme un appel à la destruction d'Israël. Ce que nient des militants propalestiniens, pour qui il s'agit d'un appel à la libération des Palestiniens de l'occupation israélienne.

"Nous voulons transmettre un message à notre peuple à Gaza: nous sommes avec eux", a dit à l'AFP Lara Qassem, 18 ans, dans la cour de l'Université libano-américaine de Beyrouth. "Nous renouvelons la demande de mettre fin au génocide d'Israël contre les Palestiniens" et "aux attaques sionistes" contre le sud du Liban, a clamé une étudiante lors d'un discours, saluant au passage les mobilisations d'étudiants du monde entier en soutien aux Palestiniens.

Le mouvement est parti de l'université new-yorkaise de Columbia, où une centaine de personnes avaient été interpellées le 18 avril, avant de s'étendre dans d'autres universités américaines et européennes depuis dix jours.

13H07
Manifestations pro-Gaza en France

La police met fin au blocage d'un site universitaire à Saint-Etienne

La police a délogé mardi des militants pro-palestiniens qui bloquaient depuis la veille un site universitaire à Saint-Etienne, tandis que d'autres étudiants se mobilisaient à Lyon, Grenoble ou Dijon, a constaté l'AFP. 

Manifestation, sit-in, minute de silence: des petits rassemblements ont eu lieu sur les campus de Sciences Po dans ces trois villes, inspirés par la contestation pro-Gaza à Paris ou sur les campus américains.

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À Saint-Etienne, les forces de l'ordre ont libéré les accès au département des études politiques de l'Université Jean-Monnet vers 10H30, sans résistance de la part de la trentaine d'étudiants présents. Les manifestants, qui n'ont pas commis de dégradation selon la police, ont obtenu qu'une délégation soit reçue pour discuter avec le président de l'université dans le but d'organiser un débat sur la question palestinienne, ont expliqué leurs représentants. Ils avaient reçu lundi le soutien de la députée LFI de la Loire Andrée Taurinya, dont le parti souhaite un élargissement de la contestation étudiante.

"J'espère que ça prendra essor et que ça infusera l'ensemble du monde universitaire", espère aussi Killian Soualmi, qui a manifesté mardi avec environ 150 personnes dans la cour de Sciences-Po Lyon où il prépare les concours de la fonction publique. Sous les banderoles "Solidarité avec la Palestine" ou "De Lyon à Gaza résistons", le groupe a scandé "Palestine vivra, Palestine vaincra".

À Grenoble, une centaine d'étudiants ont participé à un "sit-in" sur les voies du tramway pendant une heure pour demander, notamment, la fin du partenariat noué en 2023 entre la faculté de Grenoble et l'Université du Néguev Ben-Gourion.

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"Nous appelons à poursuivre le mouvement après ce qu'il s'est passé à Sciences Po Paris", a expliqué Robinson Rossi, président de l'Union étudiante de Grenoble.
Les étudiants ont scandé des slogans accusant l'État et les universités d'être "silencieux" et "complices" du "génocide en cours à Gaza".

À Dijon, une quinzaine d'étudiants se sont rassemblés dans la cour d'une antenne de Sciences Po Paris, en brandissant un drapeau palestinien. Ils se sont dispersés peu avant 13H00 après avoir respecté une minute de silence.

12H58
Trêve

Israël attendra jusqu'à "mercredi soir" la réponse du Hamas déclare un responsable israélien

Israël attendra "jusqu'à mercredi soir" une réponse du Hamas à l'offre de trêve en discussions au Caire avant de prendre une décision sur l'envoi d'une délégation sur place, a indiqué mardi un responsable israélien à l'AFP.

"Israël a décidé de ne pas envoyer de délégation au Caire dans l'immédiat" et "prendra une décision quand le Hamas aura donné sa réponse", selon ce responsable ayant requis l'anonymat : "nous attendrons jusqu'à mercredi soir et ensuite nous déciderons".

Après une réunion lundi au Caire, avec l'Égypte, le Qatar, deux des pays médiateurs, une délégation du Hamas a regagné Doha et devrait donner sa réponse "dès que possible", a indiqué à l'AFP une source proche du mouvement.

12H58
Financement

Aide à l'UNRWA suspendue : le total s'élève à 267 millions de dollars

Le montant total de l'aide à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) qui a été suspendu s'élève actuellement à 267 millions de dollars, a indiqué son patron à la presse.

Mais grâce au retour de certains donateurs, l'apport de nouveaux pays et le succès de levées de fonds privés, "on est dans une meilleure situation aujourd'hui qu'il y a trois mois", a déclaré le Commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, à Genève où il a fait le point avec les États, avant de rencontrer les journalistes.

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12H19
Liban-Israël

Liban : l'ONU "alarmée" par l'impact du conflit avec Israël sur les enfants

Le conflit transfrontalier entre le Hezbollah et Israël a "gravement affecté" le bien-être de milliers d'enfants dans le sud du Liban où plus de 70 écoles ont fermé, a averti l'ONU, appelant à "un cessez-le-feu immédiat".

"Alors que le conflit qui touche le sud du Liban en est à son septième mois, nous sommes profondément alarmés par la situation des enfants et des familles qui ont été forcés de quitter leur foyer", a déclaré dans un nouveau rapport le représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) au Liban, Edouard Beigbeder.

11H18
menace d'OFFENSIVE

Netanyahu promet qu'Israël entrera dans Rafah, "avec ou sans accord" de trêve avec le Hamas

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis que l'armée israélienne entrerait dans Rafah, localité du sud de la bande de Gaza, qu'un accord de trêve pressenti soit conclu ou non avec le mouvement islamiste palestinien Hamas.

L'idée que nous allons arrêter la guerre avant d'avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve), afin d'obtenir une victoire totale.

 Benjamin Netanyahu, cité dans un communiqué publié par son cabinet, à des représentants de familles d'otages à Jérusalem.

12H15
Convocation judiciaire

Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan entendues par la police pour "apologie du terrorisme"

Les Insoumises Mathilde Panot et Rima Hassan étaient entendues mardi dans les locaux de la police judiciaire parisienne dans le cadre d'enquêtes pour "apologie du terrorisme" après des propos liés à la guerre au Proche-Orient.

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"Ca s'est très bien passé", a assuré, souriante, la militante franco-palestinienne Rima Hassan à la presse après deux heures d'audition. La candidate aux élections européennes, présente à la 7e place sur la liste de LFI, a expliqué que sa convocation était consécutive à une interview accordée en novembre au média Le Crayon. Dans un extrait, maintenant supprimé, on y voit la juriste de 32 ans dire qu'il est "vrai" que le Hamas mène une action légitime. L'intéressée a dénoncé un "extrait coupé" et trompeur de sa réponse et précisé que les enquêteurs avaient pu visualiser l'intégralité de l'entretien.
"Le seul résultat logiquement peut être un classement sans suite", a estimé son avocat Vincent Brengarth. Il espère que le parquet prendra une telle décision "le plus rapidement possible".

Mathilde Panot était, elle, entendue sur un communiqué publié par son groupe parlementaire le 7 octobre, le jour de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël.
Ce texte avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l'attaque du mouvement islamiste, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes", et "l'intensification de la politique d'occupation israélienne" dans les territoires palestiniens.

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AFP