Près de 80 immeubles résidentiels et plus de 100 bâtiments de Kiev sont privés de courant ce samedi après l'attaque massive de drones russes contre la capitale pendant la nuit. C'est ce qu'ont affirmé les autorités ukrainiennes.
Fil d'Ariane
L'Ukraine accuse Moscou d'avoir mené dans la nuit de vendredi à samedi sa plus importante attaque de drones sur Kiev depuis le début de l'invasion du pays en février 2022. L'armée de l'air ukrainienne affirme ce samedi avoir abattu 71 drones.
Un drone est aperçu dans le ciel quelques secondes avant d'attaquer des bâtiments à Kiev, en Ukraine, le 17 octobre 2022.
Près de 80 immeubles résidentiels et plus de 100 bâtiments de Kiev sont privés de courant ce samedi après l'attaque massive de drones russes contre la capitale pendant la nuit. C'est ce qu'ont affirmé les autorités ukrainiennes.
L'Ukraine accuse Moscou d'avoir mené dans la nuit de vendredi à samedi sa plus importante attaque de drones sur Kiev depuis le début de l'invasion du pays en février 2022.
L'armée de l'air ukrainienne a affirmé ce samedi avoir abattu 71 drones d'attaque Shahed lancés par la Russie. "La plupart d'entre eux ont été détruits dans la région de Kiev", a-t-elle indiqué sur les réseaux sociaux.
Une importante attaque de drones explosifs russes est en cours ce samedi matin à Kiev. Elle a fait au moins deux blessés, selon les autorités ukrainiennes.
"Pour le moment, il y a deux victimes dans le district de Solomyansky. Toutes deux ont reçu de l'aide médicale sur place", a écrit sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko.
Selon lui, un immeuble d'habitation dans ce district a été endommagé par la chute de débris et les secours travaillent à extraire deux femmes des décombres.
Plusieurs incendies ont été signalés dans ce même district, dont un dans un jardin d'enfants, a ajouté le maire de la capitale. Des débris de drones abattus par la défense anti-aérienne ukrainienne sont également tombés sur le district de Pechersky.
Il s'agit de drones explosifs de fabrication iranienne "Shahed", selon les autorités locales qui n'ont pas fourni d'estimation du nombre de projectiles ayant visé la capitale.