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DIRECT : interrogations sur la version russe accusant l'Ukraine du crash d'un avion russe

De nombreuses incertitudes demeurent ce soir au lendemain du crash d'un avion militaire russe près de la frontière ukrainienne. Moscou accuse Kiev d'avoir sciemment abattu un appareil qui transportait, selon les autorités russes, 65 prisonniers ukrainiens. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir ce soir à la demande de Moscou.

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Image des débris de l'avion de transort militaire qui s'est écrasé dans la région de Bolgorod le 24 janvier.

Image des débris de l'avion de transort militaire qui s'est écrasé dans la région de Bolgorod le 24 janvier.

© AP Photo
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20H18
Russie "responsable"

Kiev et Moscou s'accusent mutuellement au sujet du crash de l'avion militaire

Ce soir le Comité d'enquête russe, chargé de l'enquête ouverte par Moscou pour "terrorisme", a diffusé une vidéo de près de 40 secondes montant des plans d'une zone boisée et d'un champ enneigé.

Capture d'écran d'une vidéo montrant ce qui reste de l'avion Il-76 près de Yablonovo, dans la région de Belgorod ce 25 janvier 2024.

Capture d'écran d'une vidéo montrant ce qui reste de l'avion Il-76 près de Yablonovo, dans la région de Belgorod ce 25 janvier 2024.

Comité d'investigation russe via AP

Plusieurs arbres couchés et un gros morceau de tôle froissée sont visibles, mais aucun signe de l'énorme carcasse de l'avion militaire Il-76 dont la longueur atteint presque 50 mètres.

Au sol, sur la neige, des débris sont difficilement identifiables. Des restes humains d'un ou deux corps, floutés, ainsi que quelques traces de sang sont visibles.
L'AFP n'était dans l'immédiat pas en mesure d'identifier le lieu ou de vérifier la date du tournage de ces images.

Selon les autorités russes 65 prisonniers ukrainiens qui allaient être échangés s'y trouvaient, avec un équipage de six personnes et trois militaires russes.

Les enquêteurs russes ont répété la version avancée par Moscou, selon laquelle "l'avion a été attaqué par un missile antiaérien depuis le territoire ukrainien".
Cependant, la Russie n'a apporté aucune preuve sur l'identité des passagers, ni démontré que l'Ukraine savait qui était à bord de l'appareil.

Le CICR, se refusant à toute "spéculation", a affirmé "ne pas savoir ce qu'il s'est passé".

Kiev n'a pas confirmé avoir abattu l'avion, mais a souligné sa volonté de continuer à viser des cibles militaires en territoire russe.

Et le renseignement militaire ukrainien (GUR) a insisté sur le manque "d'informations fiables et complètes" concernant les passagers de l'avion. Le président Volodymyr Zelensky a demandé une enquête internationale.

Les enquêteurs russes ont récupéré deux boîtes noires, a rapporté l'agence d'Etat Ria Novosti, citant une source au sein des services d'urgence.

Signe de l'incertitude et des nombreuses interrogations, les réactions internationales ont été plutôt rares. Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a dit ne pas être "en mesure de dire si les assertions russes sont vraies ou pas". "La Russie nous a habitués à mentir sur ces sujets", a-t-il ajouté.

Moscou a obtenu une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU à 22H00 TU ce jeudi.

19H05
Avion bombardé

Où sont les restes des corps, demande le commissaire ukrainien aux droits humains

Dmytro Loubinets, le commissaire aux droits humains ukrainien, a déclaré à Reuters qu'une liste avec les noms des prisonniers de guerre qui se trouvaient à bord de l'avion abattu circulait parmi les médias russes. Mais cette liste comportait des divergences et incluait des noms de prisonniers qui avaient déjà été échangés.

Capture d'écran vidéo Reuters. Liste des noms avec les dates de naissance de prisonniers de guerre ukrainiens qui, d'après la Russie, se trouvaient dans l'avion militaire qui s'est écrasé le 24 janvier.

Capture d'écran vidéo Reuters. Liste des noms avec les dates de naissance de prisonniers de guerre ukrainiens qui, d'après la Russie, se trouvaient dans l'avion militaire qui s'est écrasé le 24 janvier.

© Reuters

"Je n'ai trouvé aucune preuve que des citoyens ukrainiens ou des citoyens d'un autre État se trouvaient à bord au moment de cet accident, voire même des citoyens de la Fédération de Russie, et surtout en grand nombre. Si c'était le cas, croyez-moi, hier soir, les Russes auraient montré beaucoup de photos et de vidéos. Les corps n'auraient pas complètement brûlé. Autrement dit, il doit y avoir des restes (de corps) que les Russes utiliseront certainement à des fins de propagande contre l'Ukraine."

Dmytro Loubinets, commissaire ukrainien aux droits de l'Homme,  Kiev ce 25 janvier 2024.

Dmytro Loubinets, commissaire ukrainien aux droits de l'Homme,  Kiev ce 25 janvier 2024.

Loubinets souligne aussi que si les Russes avaient vraiment voulu signaler "que cet avion militaire était utilisé pour transporter des prisonniers de guerre ukrainiens, ils doivent, selon la Convention de Genève, en informer le Comité international de la Croix-Rouge. Je peux vous dire maintenant qu'ils n'ont informé personne. En général, ils ne le font jamais. Et, à ma connaissance, les Russes ne l'ont pas fait cette fois-ci aussi."

18H09
Crash de l'avion

La Commission d'enquête russe publie une vidéo montrant les débris de l'avion de transport militaire

La Commission d'enquête russe, chargée de traiter les crimes graves, a publié ce jeudi un court clip vidéo montrant ses officiers inspectant ce qu'elle considère comme des débris de l'avion de transport militaire Il-76 abattu mercredi 24 janvier dans la région de Belgorod.

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Reuters n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante le lieu ni la date à laquelle la vidéo a été tournée.

Dans une déclaration publiée sur l'application de messagerie Telegram, le comité a déclaré que l'avion avait été touché par un missile sol-air de fabrication ukrainienne.

Les enquêteurs ont déclaré que leur conclusion "préliminaire" était que l'Il-76 avait été touché par un missile anti-aérien de la famille des fusées Zenit et qu'ils avaient ouvert une enquête pénale sur cette attaque. 

17H02
Crash d'un avion russe

La Russie annonce ouvrir une enquête pour "terrorisme"

La Russie annonce l'ouverture d'une enquête pour "terrorisme" au lendemain du crash d'un avion militaire russe près de la frontière ukrainienne, Moscou accusant Kiev d'avoir abattu sciemment l'engin qui, selon les autorités russes, transportait 65 prisonniers ukrainiens.

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"Une enquête criminelle pour acte terroriste est en cours à la suite de l'accident d'un avion Il-76 dans la région de Belgorod", a indiqué le Comité d'enquête russe dans un communiqué. La veille, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait lui réclamé une enquête internationale.

16H51
pressions

Des journalistes d'investigation visés par des "intimidations", dénonce RSF

Des journalistes d'investigation en Ukraine ont été récemment visés par des opérations d'"intimidations" potentiellement liées aux enquêtes qu'ils mènent sur la corruption dans le pays, regrette l'organisation Reporters sans frontières (RSF), qui dénonce "une multiplication des pressions contre les médias" ukrainiens.

"Plusieurs affaires inquiétantes d'intimidation sont apparues ces dernières semaines et nous espérons que ce n'est pas une tendance qui va se prolonger", a déclaré à l'AFP Pauline Maufrais, chargée de mission Ukraine pour l'organisation.

Dans un récent communiqué, RSF, qui se dit "inquiet" d'une "multiplication des pressions contre les médias", liste trois affaires survenues en une seule semaine, pour lesquelles l'ONG demande des enquêtes "approfondies", "transparentes" et "indépendantes".

Le 14 janvier, des individus encagoulés ont fait irruption chez Yuriy Nikolov, journaliste d'investigation du média anticorruption "Nashy Hroshy" (Notre argent, ndlr); sa consoeur d'Odessa Iryna Hryb a rapporté le 19 avoir découvert un mouchard dans sa voiture et le média d'investigation Bihus.info a été visé le 16 quand "plusieurs de ses journalistes ont vu une vidéo de leur vie privée diffusée dans le but de les discréditer", indique le communiqué.

Selon Pauline Maufrais, la société civile a fortement "réagi" à ces agissements et les autorités ont "rapidement" lancé des enquêtes judiciaires, notamment pour "entrave au travail des journalistes".

Les autorités ukrainiennes avaient annoncé le 17 janvier enquêter sur la mise sous écoute et la captation vidéo illégale de journalistes, le président Volodymyr Zelensky soulignant que "toute pression sur des journalistes est inacceptable".
"Les médias concernés n'excluent pas que cela soit lié aux enquêtes qu'ils ont publiées ces derniers mois sur la corruption", note Pauline Maufrais.

Plusieurs scandales de corruption - un mal endémique en Ukraine comme dans les autres pays de l'ex-URSS et l'un des grands chantiers du gouvernement de Kiev - ont éclaboussé des responsables ukrainiens ces derniers mois, notamment au sein de l'armée et du ministère de la Défense.

Selon RSF, l'Ukraine compte plusieurs médias d'investigation indépendants qui ont continué à fonctionner malgré le début de la guerre il y a bientôt deux ans.
"Il y a eu assez rapidement, après le début du conflit, des enquêtes journalistiques qui sont revenues sur des questions internes à l'Ukraine ou sur des questions de corruption notamment dans l'armée", indique la responsable de l'ONG.

14H47
Football

Andriï Chevtchenko élu à la tête de la Fédération de football

L'ancienne gloire ukrainienne Andriï Chevtchenko a été élu à l'unanimité à la tête de la Fédération de football (UAF), avec pour mission de "développer" ce sport dans son pays ravagé après deux ans d'invasion russe.

"Il s'agit d'une très grande responsabilité. De très grandes missions nous attendent. (...) Il faut veiller à permettre de développer le football en Ukraine, dans des conditions aussi difficiles qu'une guerre à grande échelle", a déclaré l'ancien Ballon d'Or 2004 lors d'une conférence de presse. Malgré la guerre, "nous devons préparer notre équipe nationale, l'équipe olympique, le futsal, le football féminin", a-t-il exhorté à Kiev.

Selon la UAF, 93 élus de la Fédération ukrainienne ont voté jeudi en faveur de l'ancien attaquant de 47 ans, seul candidat en lice, qui prend régulièrement position contre l'invasion russe.

Le conflit a eu un effet dévastateur sur les clubs ukrainiens: certains ne peuvent plus jouer dans leur ville d'origine, trop dangereuse, d'autres ont vu leur stade touché par des frappes, et des joueurs ont eux-mêmes perdu des proches.

Et alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky répète inlassablement vouloir lutter contre la corruption au sein des administrations et autres organisations publiques, Andriï Chevtchenko a lui aussi annoncé jeudi vouloir mettre "la transparence" au coeur de sa présidence.

"Nous allons lancer un audit" interne, a-t-il lancé face aux journalistes à Kiev.
Dans un communiqué sur X (ex-Twitter), l'UAF a précisé que Chevtchenko avait été élu "pour un mandat de cinq ans".

Andriï Chevtchenko est le joueur de football ukrainien le plus connu, avec l'ancienne star du Dynamo Kiev Oleg Blokhine, Ballon d'Or en 1975.

Andriï Chevtchenko lors d'un match entre le Milan AC et l'Inter au stade de San Siro en mai 2023. 

Andriï Chevtchenko lors d'un match entre le Milan AC et l'Inter au stade de San Siro en mai 2023. 

© AP Photo/Luca Bruno

Meilleur buteur ukrainien de l'histoire, il a inscrit 59 buts en Ligue des champions, qu'il a remportée à deux reprises (2003 et 2005). Il a évolué au Dynamo Kiev, son club formateur (1994-1999 et 2009-2012), puis à l'AC Milan (1999-2006 et de nouveau en prêt 2008-2009) et à Chelsea (2006-2008).

Il compte 111 sélections (48 buts) avant de diriger l'équipe nationale entre 2016 et 2021.

L'Ukraine est d'ailleurs toujours en course pour une qualification à l'Euro-2024 en Allemagne (14 juin-14 juillet). Elle se déplacera en Bosnie-Herzégovine le 21 mars prochain pour une demi-finale de barrages avant une éventuelle finale contre le vainqueur de Israël-Islande.

12H22
Lourde condamnation

27 ans de prison pour le meurtre d'un blogueur pro-Kremlin

La justice russe a annoncé avoir condamné jeudi à 27 ans de prison Daria Trepova, une jeune femme de 26 ans accusée du meurtre à l'explosif en avril 2023 d'un blogueur nationaliste russe spécialisé sur l'assaut contre l'Ukraine.

Daria "Trepova a été condamnée à une peine de 27 ans de colonie pénitentiaire", a indiqué dans un communiqué un tribunal militaire à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) où a eu lieu le procès.
 

11H42
Justice russe

L'opposant nationaliste russe Guirkine condamné à quatre ans de prison

La justice russe a condamné jeudi à quatre ans d'emprisonnement Igor Guirkine, ardent nationaliste russe et vétéran des combats en Ukraine en 2014, soutien de l'offensive contre Kiev et devenu un détracteur du Kremlin.

La Russie mène une vaste campagne de répression des critiques du Kremlin, mais c'est la première fois qu'une figure en vue de cette mouvance nationaliste est condamnée.

Une juge du tribunal municipal de Moscou a reconnu l'accusé coupable "d'appels publics à commettre des actions extrémistes" et l'a condamné à purger sa peine dans un camp à "régime ordinaire", selon une correspondante de l'AFP à l'audience.

Igor Guirkine

Igor Girkine, également connu sous le nom d'Igor Strelkov, l'ancien chef militaire des séparatistes soutenus par la Russie dans l'est de l'Ukraine, est assis dans une cage de verre dans une salle d'audience du tribunal municipal de Moscou, en Russie, le 25 janvier 2024. @AP Photo /Alexandre Zemlianichenko.

"Je sers la Patrie !", a réagi Igor Guirkine, vêtu entièrement de noir et depuis la cage en verre réservée aux accusés, entourée de policiers cagoulés et portant des gilets par balle.

11H17
Crash de l'avion

Doutes sur l'avion abattu par l'Ukraine près de Belgorod

De nombreuses incertitudes demeurent aujourd'hui, au lendemain du crash d'un avion militaire russe près de la frontière ukrainienne, Moscou accusant Kiev - sans éléments corroborants - d'avoir sciemment abattu un appareil transportant 65 prisonniers ukrainiens .

Selon la version de Moscou, 65 prisonniers ukrainiens qui allaient être échangés s'y trouvaient, avec un équipage de six personnes et trois militaires russes.
L'armée russe assure que l'appareil a été détruit par les forces ukrainiennes qui "savaient" pourtant que les prisonniers seraient emmenés par avion de Belgorod à un point de rendez-vous à la frontière. La Russie n'a apporté aucune preuve quant à l'identité des passagers ni démontré que l'Ukraine savait qui était à bord de l'appareil.

Kiev ne confirme pas avoir abattu l'avion, mais souligne sa volonté de continuer à frapper des cibles militaires en territoire russe. Et le renseignement militaire ukrainien (GUR) a insisté sur le manque "d'informations fiables et complètes" concernant les passagers de l'avion.

Le commissaire ukrainien aux droits humains a relevé que la Russie était dans tous les cas "responsable de la sécurité" des détenus, selon la Convention de Genève. Dmytro Loubinets a aussi affirmé "que rien n'indique qu'il y avait autant de gens à bord".

"Selon moi, c'est un exemple clair de la Russie planifiant une campagne de propagande contre l'Ukraine", a-t-il ajouté sur ses réseaux sociaux. Kiev reconnaît qu'un échange de prisonniers était prévu, mais assure n'avoir "pas été informé" de la nécessité de sécuriser l'espace aérien dans la zone du crash. Toute investigation semble difficile, l'appareil étant en territoire russe.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a demandé une enquête internationale. "Il est évident que les Russes jouent avec les vies des prisonniers ukrainiens, avec les sentiments de leurs proches et les émotions de notre société", a-t-il déclaré.

10H36
Enquête de l'ONU

Kiev demande à l'ONU et la Croix-Rouge d'inspecter le site

Le commissaire ukrainien aux droits humains, Dmytro Loubinets, demande à ce que l'ONU et la Croix-Rouge aient accès au site du crash d'un avion militaire en Russie la veille qui, selon Moscou, transportait 65 prisonniers de guerre ukrainiens.

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"Je demanderai à ce que des représentants de ces organisations se joignent à l'inspection des lieux", dans la région russe de Belgorod, affirme Dmytro Loubinets, disant avoir contacté l'ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour savoir s'ils étaient au courant d'un transfert de prisonniers par la Russie mercredi. Il s'est toutefois dit "convaincu" que "personne ne serait autorisé à voir le site".

10H05
Japonaise de coeur

Miss Japon est ukrainienne

Le mannequin d'origine ukrainienne Karolina Shiino a été couronnée gagnante du concours de beauté Miss Japon, lundi 22 janvier, un résultat qui a depuis suscité un débat sur ce que signifie être "japonais" et sur ce qui pourrait être défini comme la beauté japonaise.

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"Je vis en tant que Japonaise, mais je dois dire qu'il y a eu des barrières raciales, ce qui signifie qu'il y a eu de nombreux cas où je n'ai pas été acceptée", a déclaré en larmes Shiino dans un japonais courant lors de son discours d'acceptation.

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Shiino espère que les gens verront au-delà de son apparence, affirmant qu'elle est japonaise d'esprit. "J'espère… créer une société qui respecte qui sont les gens sans porter de jugement sur les apparences."

Le mannequin de 26 ans, née en Ukraine et d'apparence caucasienne, vit au Japon depuis plus de 20 ans et est naturalisée. Au fil des années, le Japon a ouvert davantage ses portes aux étrangers afin d'inverser le déclin de son taux de natalité, l'un des plus bas au monde.

9H33
Frappe ukrainienne

L'Ukraine dit avoir frappé un site pétrolier en Russie

L'Ukraine revendique une frappe de drones contre un complexe pétrolier du sud de la Russie dans la nuit, site où les autorités russes ont fait état d'un incendie, selon une source militaire à l'AFP.

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont frappé une raffinerie de Touapsé, ville située sur les côtes de la mer Noire, et une "unité de traitement de pétrole" a été endommagée, a indiqué cette source. Dans la nuit, les autorités régionales avaient annoncé qu'un site pétrolier était en feu à Touapsé, sans expliquer les causes du sinistre.

Dans la nuit, les autorités régionales avaient annoncé qu'un site pétrolier était en feu à Touapsé, sans expliquer les causes du sinistre. Les flammes avaient été maîtrisées vers 05H00 ce jeudi (02H00 TU), et aucune victime n'avait été recensée. Mais la partie russe n'a donné aucune indication quant à l'ampleur des dégâts.

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"Le SBU frappe en profondeur en Russie, et va continuer d'attaquer des infrastructures importantes pour l'économie russe et qui fournissent du carburant aux forces russes", a indiqué la source militaire à l'AFP.

Après l'échec de sa contre-offensive estivale et confronté à une nouvelle campagne de bombardements russes, l'Ukraine semble multiplier les frappes en territoire russe, visant des sites industriels et militaires. Mais plusieurs de ces attaques ont aussi tué des civils, notamment à Belgorod, ville russe à la frontière avec l'Ukraine.

9H24
Enquête de Kiev

Les services spéciaux ukrainiens ouvrent une enquête

Les services spéciaux ukrainiens (SBU) ont annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête sur le crash la veille d'un avion militaire russe dans la région frontalière de Belgorod, Moscou accusant Kiev de l'avoir abattu alors que des prisonniers de guerre ukrainiens étaient à bord.

"L'enquête est menée en vertu de l'article 438 du Code pénal ukrainien (violation des lois et coutumes de la guerre)", a indiqué le SBU, un jour après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de "jouer" avec la vie de prisonniers ukrainiens.

"Le SBU prend des mesures pour clarifier les circonstances" de la catastrophe, a-t-il ajouté dans un communiqué.

La Russie a accusé l'Ukraine d'avoir délibérément abattu cet avion qui transportait 65 prisonniers de guerre en vue d'un échange, mais Moscou n'a apporté jusqu'ici aucun élément pour corroborer sa version des faits, ni même l'identité des personnes à bord.

L'armée ukrainienne a assuré, en outre, qu'elle continuera de frapper des cibles militaires en territoire russe, comme elle le fait depuis plusieurs semaines à un rythme soutenu.

L'Ukraine a aussi relevé ne pas pouvoir dire qui était à bord de l'appareil qui s'est écrasé hier mais a confirmé qu'un échange de prisonniers avec la Russie était prévu.

7H39
Attaque nocturne

L'Ukraine déclare avoir abattu 11 drones russes

L'Ukraine a annoncé jeudi avoir abattu 11 drones sur 14 lancés par la Russie pendant la nuit et qui ont fait plusieurs blessés dans les régions du sud du pays.

L'armée de l'air ukrainienne a déclaré que les systèmes de défense aérienne des régions d'Odessa et de Mykolaiv avaient abattu les drones, tandis que le ministère de l'Intérieur a déclaré que les attaques avaient fait six blessés à Odessa et endommagé des bâtiments résidentiels et un entrepôt.
 

6H59
Accusation du Kremlin

Le Kremlin dénonce un "acte monstrueux" de Kiev

Le Kremlin a qualifié jeudi d'"acte monstrueux" de Kiev le crash d'un avion de transport militaire russe, dont il rejette la responsabilité sur l'Ukraine.

"C'est bien sûr un acte tout à fait monstrueux", a déclaré Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. Selon Moscou, tous les passagers dont 65 prisonniers de guerre ukrainiens ont péri dans le crash. "Personne ne pourra vous dire quel impact cela aura sur les perspectives de la prolongation du processus" de l'échange de prisonniers, a prévenu Dmitri Peskov.
 

 

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Moscou accuse Kiev d'avoir sciemment abattu un appareil transportant 75 passagers, dont 65 prisonniers ukrainiens, près de Belgorod, à la frontière russo-ukrainienne.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov reproche à Kiev un "acte monstrueux".

Le commissaire aux droits humains ukrainiens souligne la Russue est "responsable de la sécurité" des détenus, selon la Convention de Genève.
Dmytro Loubinets affirme aussi "que rien n'indique qu'il y avait autant de gens à bord".

Les Ukrainiens demandent à pouvoir inspecter le site

Moscou a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU ce jeudi à 22h00 TU.

Daria Trepova a été condamnée à 27 ans de colonie pénitentiaire pour le meurtre à l'explosif en avril 2023 du nationaliste russe et blogueur Vadlen Tatarskïï. Moscou a toujours accusé Kiev d'être derrière cet attentat.