Direct terminé à 21H15 (TU)
Direct démarré à 05h50 (TU)

DIRECT- Israël a accepté de faire des "pauses" quotidiennes de quatre heures dans le nord de Gaza

L'armée israélienne renforce son emprise sur le nord de Gaza. Son avancée à jeté sur les routes des milliers de Palestiniens qui fuient les bombardements, et se dirigent à pied vers le sud. La Maison Blanche annonce que l'armée israélienne a accepté de faire des "pauses" quotidiennes de quatre heures.  Dans une conférence sur la paix à Paris, le président français Emmanuel Macron appelle à "oeuvrer à un cessez-le-feu".

Partager
Image
Palestiniens fuyant vers le Sud de la Bande de Gaza ce 9 novembre, le long de la Salah al-Din Street.

Palestiniens fuyant vers le Sud de la Bande de Gaza ce 9 novembre, le long de la Salah al-Din Street.

© AP Photo/Hatem Moussa
19
nouvelle(s) publication(s)
18H34
Antisémitisme

Des écoles juives de Montréal visées par des tirs, sans faire de blessé

Des coups de feu ont été tirés sur deux écoles confessionnelles juives de Montréal au cours de la nuit de mercredi à jeudi, sans faire de blessé, a annoncé la police.
Des impacts de balle ont été retrouvés sur la porte de deux institutions scolaires juives de la ville de Montréal dans la matinée de jeudi, a indiqué la police.

Ils auraient été tirés en pleine nuit au moment où les établissements étaient vides et n'auraient ainsi fait aucun blessé, ont précisé les autorités.
"Je veux être très clair. Nous condamnons cette violence antisémite dans les termes les plus forts", a réagi le Premier ministre Justin Trudeau, après avoir parlé d'une "terrifiante" montée de l'antisémitisme et de l'islamophobie, sur fond de conflit entre Israël et le Hamas.

Le Premier ministre du Québec, François Legault, a lancé "un appel au calme à tous les Québécois et Québécoises", en condamnant cet acte ainsi qu'une confrontation violente qui a eu lieu mercredi dans une université montréalaise.

Deux groupes étudiants se revendiquant comme pro-israélien et pro-palestinien en sont venus aux mains à l'université Concordia, blessant trois personnes, selon l'université et la police qui a dû intervenir. Un individu a été arrêté pour voie de fait.

Des croix gammées ainsi qu'une incitation à la haine publiée en ligne ont également été rapportés par l'établissement qui mentionne "une augmentation inquiétante des actes d'intimidation" ces derniers jours.

Le Premier ministre québécois a en outre "fait appel aux forces policières" pour tenter d'apaiser le climat social et n'exclut pas la possibilité d'interdire les rassemblements qui se tiennent en marge de la guerre au Proche-Orient.
Plus tôt cette semaine, la police de Montréal a indiqué avoir lancé une enquête après qu'une synagogue de la métropole québécoise ait été visée par des cocktails Molotov.

Ces actions s'inscrivent dans une résurgence d'actes antisémites enregistrés, notamment en Europe, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.

17H25
trêve ?

Gaza : pourparlers tripartites sur une trêve

Dans la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont fait 10.812 morts, essentiellement des civils incluant 4.412 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël exclut tout cessez-le-feu sans la libération préalable des otages, les chefs du Mossad israélien David Barnea et de la CIA américaine Bill Burns ont discuté avec les responsables qataris à Doha d'une "éventuelle trêve humanitaire" dans le territoire, selon un responsable au fait des pourparlers.

La trêve verrait en change "la libération des otages et davantage d'aides entrant à Gaza", a dit à l'AFP ce responsable, sous couvert d'anonymat. "Les pourparlers ont bien progressé vers un accord", a-t-il ajouté.

Une source proche du Hamas à Gaza avait indiqué hier à l'AFP que des négociations menées par le Qatar portaient sur la libération de douze otages, parmi lesquels six Américains, en échange d'une trêve humanitaire de trois jours.

Le Hamas a également annoncé que son chef, Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, s'était rendu ce jeudi en Egypte pour des discussions avec le chef du service de renseignement égyptien, le général Abbas Kamel, sur Gaza où la situation humanitaire se dégrade de jour en jour selon les ONG.

16H48
Otages

Le Djihad islamique palestinien diffuse une vidéo de deux otages qu'il dit retenir à Gaza

Le Djihad islamique palestinien a publié ce jeudi une vidéo de deux otages israéliens, une femme septuagénaire et un jeune adolescent, qu'il affirme retenir à Gaza, se disant prêt à les libérer "si les conditions sécuritaires sont réunies".

"Nous sommes prêts à les relâcher pour des raisons humanitaires lorsque les conditions sécuritaires sur le terrain seront réunies", a déclaré le porte-parole de la branche militaire du Djihad islamique, connu sous le nom de guerre d'Abou Hamza, un groupe qui combat aux côtés du Hamas contre Israël dans la bande de Gaza.

L'armée israélienne a réagit en qualifiant de "terrorisme psychologique de la pire espèce" la diffusion de cette vidéo. Il s'agit du "terrorisme psychologique de la pire espèce", a dénoncé un porte-parole de l'armée, Richard Hecht, lors d'un point presse.

16H44
"pauses" de 4 heures

Israël a accepté de faire des "pauses" quotidiennes de quatre heures dans le nord de Gaza

Israël a accepté de mettre en place à partir de ce jeudi des "pauses" quotidiennes dans le nord de la bande de Gaza a annoncé le même jour la Maison Blanche, même si Joe Biden a jugé qu'il n'y avait "aucune possibilité" d'un cessez-le-feu.

Israël "va commencer à faire chaque jour des pauses de quatre heures dans certaines zones du nord de la bande de Gaza, qui seront annoncées trois heures à l'avance", a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.

Le conseiller à la sécurité de la Maison blanche John Kirby

Le conseiller à la sécurité de la Maison blanche John Kirby le 8 novembre 2023.

© AP Photo/Evan Vucci

"Les Israéliens nous ont dit qu'il n'y aurait pas d'opérations militaires dans ces zones pendant la durée de la pause (et) que ce dispositif démarrait aujourd'hui", jeudi, a-t-il ajouté.

Joe Biden faisait pression sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour des pauses humanitaires afin de permettre à la population civile palestinienne de fuir les combats depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Le président démocrate a ainsi assuré avoir plaidé auprès de M. Netanyahu lors d'un appel pour "une pause plus longue que trois jours". Des combats au sol, accompagnés de bombardements, font désormais rage dans le nord de Gaza entre l'armée israélienne et le Hamas.

Joe Biden a toutefois estimé qu'il n'y avait "aucune possibilité" de cessez-le-feu à Gaza, s'adressant à des journalistes avant son départ pour l'Illinois (nord).

16H37
Haniyeh en Égypte

Visite en Égypte du chef du Hamas

Le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh, basé au Qatar, s'est entretenu jeudi en Égypte avec le patron du renseignement égyptien sur la situation à Gaza, en pleine guerre entre son mouvement et Israël.

"Le chef du bureau politique du Hamas est arrivé jeudi matin en Égypte à la tête d'une délégation qui s'est entretenue avec le chef du service de renseignement, le général Abbas Kamel, de la situation dans la bande de Gaza", a indiqué le mouvement islamiste dans un communiqué.

Cette visite intervient alors que, selon une source proche des discussions, le Qatar négocie la libération d'otages aux mains du mouvement palestinien Hamas en échange d'une trêve de quelques jours.

Dans ce cadre, les chefs des services de renseignement israéliens et américains ont discuté jeudi avec les responsables qataris à Doha d'une "éventuelle trêve humanitaire", selon un responsable au fait des pourparlers.

L'Égypte, aux côtés du Qatar, avait été impliquée dans de précédents pourparlers ayant permis la libération, fin octobre, de deux femmes enlevées par le Hamas lors de son attaque sur le territoire israélien le 7 octobre, et qui étaient détenues depuis dans la bande de Gaza.

L'Égypte, qui tient l'unique ouverture sur le monde de la bande de Gaza qui ne soit pas aux mains d'Israël, le terminal de Rafah, est historiquement un médiateur incontournable du conflit israélo-palestinien.

16H25
15 Palestiniens tués

Quinze Palestiniens tués en Cisjordanie dans des affrontements avec l'armée israélienne

Quinze Palestiniens ont été tués ce jeudi dans des affrontements avec l'armée israélienne dans plusieurs localités de Cisjordanie occupée, dont onze à Jénine, selon des bilans de l'Autorité palestinienne.

Le bruit des armes ne connaissait pas de répit jeudi après-midi à Jénine, l'une des principales villes du nord de la Cisjordanie, et dans le camp de réfugiés palestiniens qui la jouxte, dominés par une épaisse fumée noire, a constaté un journaliste de l'AFP.

Dans ce bastion des groupes armés palestiniens, plusieurs fortes explosions et quantité de rafales d'armes légères témoignaient des intenses combats en cours.

Constatant la présence des forces israéliennes dans cette ville, l'AFP a notamment vu un homme armé touché par des tirs et gisant au sol, avant qu'un autre homme ne ramasse son arme pour en faire usage.

Selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, onze Palestiniens ont été tués lors de ce raid de l'armée israélienne à Jénine, théoriquement sous contrôle de l'Autorité palestinienne. Un précédent bilan faisait en outre état de plus de 20 blessés.

Selon la même source, quatre Palestiniens ont été tués dans d'autres localités: un dans le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse (nord), un dans celui d'Al-Amari, près de Ramallah (centre), un à Dura et un à Beit Fajjar, près d'Hébron, dans le sud du territoire palestinien.

À Jénine, le Croissant-Rouge palestinien a affirmé que l'une de ses secouristes avait été blessée "par des balles (tirées) dans le dos".
"Cela s'est produit lorsqu'une ambulance du Croissant-Rouge palestinien a été prise pour cible lors d'un raid des forces d'occupation dans le camp de réfugiés de Jénine", a écrit l'organisation sur le réseau social X (ex-Twitter).

L'armée israélienne a d'abord indiqué que ses forces opéraient à Jénine, sans donner de détails. Dans un second temps, elle a expliqué vouloir ainsi "maintenir la sécurité de tous les habitants de la région, et agir pour prévenir le terrorisme et les activités mettant en danger les citoyens de l'État d'Israël".

Ces opérations répondent à une "augmentation significative des attaques terroristes en Judée-Samarie (nom donné par Israël à la Cisjordanie, NDLR), avec plus de 550 tentatives d'attentats depuis le début de la guerre", entre Israël et le mouvement islamiste Hamas le 7 octobre, a-t-elle aussi indiqué.

Outre des "opérations antiterroristes nocturnes pour appréhender des suspects, dont certains font partie de l'organisation terroriste Hamas", l'armée israélienne effectue "des contrôles dynamiques" à "différents endroits", explique-t-elle.

14H53
évacuations

Reprise des évacuations d'étrangers et de blessés vers l'Égypte

Le terminal de Rafah qui relie la bande de Gaza à l'Egypte a rouvert ce jeudi pour permettre l'évacuation d'étrangers, de binationaux et de blessés bloqués dans le territoire palestinien pilonné par Israël depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre, a indiqué un responsable palestinien.

"Le passage de Rafah a rouvert pour transférer les blessés, les détenteurs de passeports étrangers et permettre aux camions d'aide d'entrer", a indiqué à l'AFP un responsable de l'administration des points de passage du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza.

Les évacuations débutées le 1er novembre avaient été suspendues, pour la seconde fois, hier en raison du refus d'Israël d'approuver la liste de blessés qui devaient être évacués, transmise par les autorités du Hamas à l'Égypte.

Le terminal avait déjà été fermé les 3 et le 4 novembre pour les mêmes raisons.
Un photographe de l'AFP en Égypte a constaté jeudi que les passages avaient repris, des hommes, femmes, enfants quittant à pied la bande de Gaza, avec quelques affaires, via le terminal de Rafah. Des blessés ont également été pris en charge par les services médicaux.

Outre les blessés, seuls les détenteurs de passeports étrangers bloqués dans la bande de Gaza sont admis à quitter le territoire où la situation humanitaire est critique pour les civils.

Depuis le 1er novembre, plusieurs centaines de personnes ont été évacuées via Rafah, selon les chiffres fournis par les différents pays qui tentent de faire sortir leurs ressortissants.

14h21

Gaza "Il n'y a pas de crise humanitaire" selon des responsables militaires israéliens

"Il n'y a pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza", affirme un responsable militaire israélien, reconnaissant les "nombreuses difficultés" auxquelles font face les civils dans le territoire palestinien en proie à la guerre entre Israël et le Hamas.

Israël "facilite l'acheminement de l'aide humanitaire", a affirmé le colonel Moshe Tetro, responsable pour Gaza de l'organe du ministère israélien de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens. "Nous savons que la situation civile dans la bande de Gaza n'est pas facile", a-t-il ajouté.

13h50

Gaza : l'Egypte dénonce le "silence international"

L'Egypte a dénoncé lors d'une conférence humanitaire sur Gaza organisée à Paris "le silence international sur les violations du droit humanitaire international commises par Israël" dans le territoire palestinien.

"Ce que le gouvernement israélien fait dépasse de loin le droit à l'autodéfense", a lancé le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Choukri, déplorant "un déséquilibre" dans "la conscience internationale".

13H46
Bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 10.812 morts

Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a annoncé jeudi que 10.812 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent 4.412 enfants et 2.918 femmes, a indiqué le ministère de la Santé.
 

13h35

Arabie Saoudite : deux sommets consacrés à la guerre entre Israël et le Hamas

L'Arabie saoudite accueille ce week-end les dirigeants arabes et le président iranien pour deux sommets consacrés à la guerre entre Israël et le Hamas, qui fait craindre une escalade régionale.

Les réunions d'urgence de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) se tiennent samedi et dimanche à Ryad, un peu plus d'un mois après le début de la guerre. 

Déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, la guerre a fait plus de 10 000 morts à Gaza dont plus de 4 300 enfants, selon le ministère de la Santé du gouvernement Hamas dans le territoire palestinien assiégé.  

 

Tweet URL
11H26

Combats acharnés entre Israël et le Hamas à Gaza

Israël annonce avoir détruit une "place forte" du Hamas dans le nord de la bande de Gaza, au prix de combats au sol acharnés accompagnés de bombardements qui ont poussé des dizaines de milliers de civils à fuir vers le sud du territoire palestinien assiégé.

Après plus d'un mois de frappes israéliennes meurtrières, en représailles à l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de civils, selon l'ONU, restent piégés dans une situation humanitaire désastreuse dans le nord de la bande de Gaza, en particulier dans la principale ville du territoire.

Jeudi, l'armée a annoncé avoir pris le contrôle la veille, "après dix heures de combats", d'une "place forte" du Hamas à Jabaliya, un camp de réfugiés du nord de Gaza, depuis laquelle "des terroristes s'entraînaient et menaient des attaques".
Lors de ces combats contre le Hamas et son allié du Djihad islamique, "positionnés à la fois au sol et sous terre", les soldats ont "saisi de nombreuses armes, découvert des entrées de tunnels dont l'un, adjacent à un jardin d'enfants, conduit à un vaste réseau souterrain", a ajouté l'armée.

Israël a par ailleurs annoncé qu'une frappe aérienne avait tué un chef militaire du Hamas, Ibrahim Abu-Maghsib, responsable d'une unité de missiles antichars.
Israël bombarde sans répit le petit territoire depuis le 7 octobre et a juré "d'anéantir" le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, classé organisation terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël.

L'armée y mène aussi depuis le 27 octobre une opération terrestre, resserrant son étau sur la ville de Gaza où se trouve, selon Israël, le "centre" de l'infrastructure du Hamas.

Quelque 130 entrées de tunnels ont été découvertes depuis le début de cette opération, qui a coûté la vie à 34 soldats selon l'armée.

Hier  l'AFP a pu s'approcher de l'épicentre des combats dans le nord de Gaza lors d'une incursion organisée par l'armée israélienne, et dont les images ont été soumises à la censure militaire.

Palmiers brûlés, lampadaires tordus, panneaux de signalisation déformés témoignaient de l'intensité de l'offensive le long de la route côtière, en ruines, qui relie le nord au sud du territoire, où des drapeaux israéliens flottent sur des bâtiments détruits en bord de plage.

L'armée israélienne a annoncé qu'un nouveau "couloir" serait ouvert ce jeudi, après le départ la veille de 50.000 civils vers le sud. Israël a cependant nié l'existence d'une "crise humanitaire" à Gaza. Israël "facilite l'acheminement de l'aide humanitaire", a affirmé un responsable militaire, reconnaissant les "nombreuses difficultés" auxquelles font face les civils.

Selon l'ONU, 1,5 million de personnes sur les 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacées par la guerre. "C'est une situation difficile", a dit à l'AFP Ehsan Abu Sleem, qui portait son bébé d'à peine deux mois. "Nous sommes épuisés, nous venons de loin et nous ne savons pas combien de temps il nous reste à marcher." "Nous avons pris la décision de partir parce que les bombardements étaient très intenses", a-t-il ajouté: "Les enfants et les femmes étaient terrifiés et nous ne pouvions plus le supporter."

Des centaines de milliers de réfugiés s'entassent déjà dans le sud, dans des conditions déplorables. Un chirurgien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Tom Potokar, a décrit une situation "catastrophique" à l'Hôpital européen de Khan Younès, une grande ville du sud de la bande de Gaza.
"Durant les dernières 24 heures, j'ai vu trois malades avec des asticots dans leurs blessures", a-t-il raconté à l'AFP.

Selon le Bureau de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), "les produits alimentaires essentiels tels que le riz, les légumineuses et l'huile végétale sont presque épuisés".

11h10

Gaza : la France promet 100 millions d'euros d'aide

La France va allouer cette année 80 millions d'euros supplémentaires à l'aide humanitaire destinée aux populations palestiniennes, atteignant un total de 100 millions d'euros, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron.

"Depuis le 7 octobre, la France a annoncé 20 millions d'euros d'aide humanitaire supplémentaires et nous allons porter cet effort à 100 millions d'euros pour 2023", a-t-il déclaré lors de la conférence humanitaire pour Gaza qui se tient à Paris.

Tweet URL
11H10
Otages russes

Moscou "choqué" par les délais d'évacuation des Russes

La diplomatie russe s'est déclarée "choquée" par les délais d'évacuation vers l'Égypte des ressortissants russes coincés dans la bande de Gaza, qui, selon l'ambassadeur d'Israël à Moscou, pourrait prendre jusqu'à deux semaines.

"Nous étions vraiment choqués hier après avoir entendu une déclaration de l'ambassadeur d'Israël à Moscou, selon laquelle l'harmonisation des listes russes (pour l'évacuation, ndlr) pourrait prendre jusqu'à deux semaines", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

"C'est une logique inadmissible", a-t-elle dénoncé, assurant que, côté russe, "tout est prêt" pour l'évacuation par le point de passage de Rafah sous contrôle de l'Égypte.
"Nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi ce processus n'est pas débloqué, malgré nos actions opérationnelles et le respect de toutes les demandes et conditions fixées dans le cadre des mesures de sécurité", a-t-elle ajouté.

L'ambassadeur d'Israël à Moscou, Alexander Ben Zvi, a indiqué mercredi à l'agence de presse publique russe TASS que l'Egypte avait décidé de ne laisser passer que 600 personnes par jour via le terminal de Rafah.

"Si on ne laisse passer que 600 personnes par jour, cela peut prendre deux semaines", pour l'évacuation des ressortissants russes, a-t-il déclaré, en précisant qu'au total environ 7.000 personnes attendaient d'être évacuées de la bande de Gaza.

Le terminal de Rafah, contrôlé par les autorités égyptiennes, avait rouvert le 1er novembre pour permettre l'évacuation d'étrangers et de binationaux bloqués dans le petit territoire palestinien assiégé et pilonné par Israël depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien.

Après trois jours d'ouverture pendant lesquels des dizaines de blessés palestiniens et des centaines de détenteurs de passeports étrangers ont pu quitter Gaza pour l'Égypte, le Hamas a suspendu les évacuation pendant deux jours avant des les autoriser à nouveau.

10h25

Emmanuel Macron appelle à "œuvrer à un cessez-le-feu"

Le président français Emmanuel Macron appelle à "œuvrer à un cessez-le-feu" entre Israël et le Hamas en ouverture de la conférence humanitaire sur Gaza à Paris.

"Dans l'immédiat, c'est à la protection des civils qu'il nous faut travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapide et il nous faut œuvrer à un cessez-le-feu", a déclaré le chef de l'Etat. "Celui ci doit pouvoir devenir possible", a-t-il ajouté.

Qui anime ce direct ?

AFP
Les faits

Près de 50 000 habitants ont quitté la ville de Gaza, selon l'armée israélienne, portant à 72 000 personnes le nombre de personnes parties depuis cette date, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Onu (Ocha).

Le terminal de Rafah a rouvert ce jeudi 9 novembre "pour transférer les blessés, les détenteurs de passeports étrangers et permettre aux camions d'aide d'entrer" a indiqué un responsable du Hamas.

Le président Emmanuel Macron organisait ce jeudi une "conférence humanitaire" pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza. Il a appelé à "oeuvrer à un cessez-le-feu".

La Maison Blanche annonce qu'Israël a accepté de faire des pauses "quotidiennes" de 4 heures dans le nord de Gaza.