Direct terminé le 10 avril 2024 à 21h30 TU
Direct démarré le 10 avril 2024 à 5h00

DIRECT - Israël assure préparer de nouveaux accès pour acheminer l'aide à Gaza

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, déclare qu'Israël prévoit "d'inonder Gaza d'aide" et "d'atteindre 500 camions par jour". Le port d'Ashdod situé à 35 km au nord de Gaza serait utilisé pour acheminer l'aide.  Les horaires sont affichés en temps universel.

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De l'aide humanitaire larguée par avion au dessus de la ville de Gaza. 25 mars 2024

De l'aide humanitaire larguée par avion au dessus de la ville de Gaza. 25 mars 2024

© AP Photo/Mahmoud Essa, File
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20H00
Aide humanitaire

Le ministre de la Défense annonce préparer des livraisons d'aide via le port d'Ashdod

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, affirme ce soir que les mesures récemment annoncées pour augmenter les livraisons de nourriture dans la bande de Gaza assiégée, via le port israélien d'Ashdod et un nouveau passage terrestre, étaient en préparation.

"Nous prévoyons d'inonder Gaza d'aide et nous prévoyons d'atteindre 500 camions par jour", a déclaré Gallant aux journalistes. Le ministre a dit qu'Israël prévoyait d'utiliser prochainement le port israélien d'Ashdod (sud), situé à 35 kilomètres au nord de Gaza, pour acheminer de l'aide. Le dispositif pourrait entrer en fonction la semaine prochaine, ont précisé des sources à la presse.

Cette mesure avait déjà été annoncée vendredi dernier après une mise en garde très ferme de Washington, son principal soutien, face au risque de famine pour la population civile piégée à Gaza. Israël avait aussi dit que le point de passage d'Erez, entre le territoire palestinien et le sud d'Israël, actuellement fermé, serait mis à contribution pour faire passer de l'aide.

Cette mesure n'a pas non plus été mise en oeuvre et des médias israéliens indiquaient mercredi que le gouvernement israélien cherchait une alternative à Erez, pour des raisons de sécurité. Interrogé sur ce point, Gallant a simplement indiqué qu'un nouveau point de passage était également en cours de préparation pour accéder plus facilement au nord de Gaza où les besoins des civils sont jugés les plus criants.

Les entrées de camions d'aide dans Gaza se sont accélérées ces derniers jours, avec 468 véhicules admis mardi, soit le nombre le plus élevé depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. "Le mois dernier, la moyenne quotidienne était de 213 et avant cela de 170", a observé Gallant.

Yoav Gallant a également promis de "rationaliser les contrôles de sécurité" des camions. Les organisations humanitaires citent notamment les inspections drastiques des véhicules comme l'une des causes des lenteurs d'acheminement.

Israël en renvoie la responsabilité aux agences de l'Onu et aux organisations humanitaires jugées dans l'incapacité de distribuer efficacement les quantité d'aide dans la bande de Gaza.

18H30
"frappe ciblée"

Trois fils d'Ismaïl Haniyeh ainsi que ses petits-enfants tués par une frappe israélienne dans la bande de Gaza

L'armée israélienne a tué trois fils du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh dans une frappe "ciblée" à Gaza, mais le dirigeant du mouvement islamiste palestinien a prévenu que cette attaque ne ferait pas plier son mouvement après six mois de guerre dévastatrice.
"Je remercie Dieu pour l'honneur que nous fait le martyre de mes trois fils et de certains de mes petits-enfants", a déclaré à la chaîne Al Jazeera Isramïl Haniyeh basé à Doha. "L'ennemi a visé une voiture à bord de laquelle ils se trouvaient."

Selon un communiqué du Hamas, la frappe a eu lieu dans le camp de réfugiés de Chati, dans la ville de Gaza (nord), où la famille rendait visite à des proches au premier jour de la fête du Fitr marquant la fin du mois sacré musulman du ramadan.

L'armée israélienne a confirmé avoir tué dans une frappe aérienne ciblée les trois fils d'Ismaïl Haniyeh, qualifiés d'"agents militaires de l'organisation terroriste".

La frappe ciblant les fils de Haniyeh s'est produite alors que les médiateurs qatari, égyptien et américain attendent la réponse du Hamas à leur proposition de trêve avec Israël, associée à une libération d'otages retenus à Gaza.

L'ennemi pense pouvoir briser la volonté de notre peuple et pousser les dirigeants à faire des concessions (...) Il peut rêver! Ce sang versé nous rendra encore plus fermes. Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas


"(...) Nos exigences sont claires et nous n'y renoncerons pas. Si l'ennemi croit que cibler mes fils au plus fort des négociations et avant que le Hamas ne donne sa réponse, poussera le mouvement à changer de position, il se trompe. Les positions ne changeront pas", a-t-il souligné.

Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas et porte-parole du mouvement à Doha, a affirmé que le mouvement n'avait pas encore répondu à la proposition de trêve et démenti des informations selon lesquelles il l'a rejetée.

Le Hamas a répété la semaine dernière ses exigences pour tout accord: un cessez-le-feu définitif, le retrait israélien de Gaza, une augmentation importante des aides humanitaires, un retour des déplacés et un accord "sérieux" d'échange d'otages et de prisonniers palestiniens.

17H33
Hamas

Israël confirme avoir tué trois fils du chef du Hamas dans une frappe

L'armée israélienne et le renseignement intérieur ont confirmé avoir tué dans une frappe aérienne ciblée trois fils du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qualifiés d'"agents militaires" du mouvement islamiste palestinien.

"Les trois agents qui ont été frappés sont Amir Haniyeh, un commandant de cellule de l'aile militaire du Hamas, Mohammad Haniyeh, un agent militaire de l'organisation terroriste Hamas, et Hazem Haniyeh, également un agent militaire de l'organisation terroriste Hamas", a indiqué un communiqué de l'armée.

16H00
Hamas

Le Hamas est "militairement vaincu" à Gaza, assure Benny Gantz

Le ministre Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, affirme mercredi que Hamas est "militairement vaincu" dans la bande de Gaza. "D'un point de vue militaire, le Hamas est vaincu. Ses combattants ont été éliminés ou se cachent. Ses capacités sont réduites et nous continuerons à frapper ce qui reste", a déclaré le dirigeant d'opposition lors d'une visite à Sderot, dans le sud d'Israël.

Pour l'armée israélienne, qui combat le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza depuis plus de six mois, "la victoire viendra pas à pas", a-t-il dit.
"Nous sommes sur la bonne voie et nous ne nous arrêterons pas. Nous entrerons à Rafah. Nous retournerons à Khan Younès",  a ajouté Benny Gantz.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé ces derniers jours l'objectif d'une offensive sur Rafah à l'extrême sud de la bande Gaza près de la frontière fermée avec l'Egypte. La zone, où se sont réfugiés plus de 1,5 million de Gazaouis, est présentée par Israël comme le dernier grand bastion du Hamas à Gaza.

Benny Gantz, rival centriste de Netanyahu, a accepté de rejoindre le cabinet de guerre après l'attaque menée le 7 octobre en Israël par le Hamas qui a entraîné la mort d'au moins 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir des chiffres officiels israéliens.

15H18

Le chef du Hamas annonce à Al Jazeera la mort de trois de ses fils dans une frappe israélienne à Gaza

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, annonce mercredi sur la chaîne Al Jazeera la mort de trois de ses fils et de plusieurs petits-enfants dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza.

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"Je remercie Dieu pour l'honneur que nous fait le martyre de mes trois fils et de certains de mes petits-enfants", a déclaré Ismaïl Haniyeh depuis Doha dans une déclaration à la chaîne qatarie. Dans un communiqué, le mouvement islamiste palestinien a confirmé la mort de trois fils de son chef et de quatre de ses petits-enfants.

14H50
Pas de réjouissance

Dans la détresse et dans les ruines, l'Aïd "le plus triste" de Gaza

Dans une tente près des décombres d'une mosquée de Rafah, des fidèles palestiniens prient pour l'Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du ramadan, synonyme cette année de "tristesse" et de "peur" dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.

"L'année dernière, la mosquée Al Farouq était encore là, mais cette année, elle a été prise pour cible deux ou trois semaines avant le début du ramadan" : Ahmed Abou Chaer se recueille sous la grande tente blanche servant de lieu de prière, trop exiguë pour les dizaines de Gazaouis rassemblés dans ce quartier de Rafah, dans le sud du territoire palestinien.

Voir La fin du Ramadan à Gaza

De Jérusalem, où des milliers de personnes ont bravé la pluie, à la bande de Gaza, où les enfants ont guetté la distribution des friandises traditionnelles, cet Aïd el-Fitr ne ressemble à aucun autre.

Ni répit, ni parenthèse dans les combats entre l'armée israélienne et le Hamas palestinien, qui durent depuis plus de six mois : 14 personnes, dont des enfants en bas âge, ont été tuées dans la nuit de mardi à mercredi lors d'une frappe sur une maison du camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

L'armée israélienne, sans référence à cette frappe, a déclaré avoir visé plusieurs cibles, dont une base de lancement de roquettes, et tué les membres d'une "cellule terroriste".
Un photographe de l'AFP a vu les corps des victimes de la frappe transférés par leurs familles à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah.

"Je jure devant Dieu que nous n'avons jamais vécu un Aïd comme celui-ci, plein de tristesse, de peur, de destruction et de dévastation" à cause de la guerre, confie à l'AFP Ahmed Qishta, 33 ans, un père de quatre enfants déplacé à Rafah, comme des centaines de milliers de Palestiniens ayant fui l'épicentre des combats.

Pour Abir Sakik, hébergée dans une tente, l'Aïd signifie habituellement "une atmosphère douce, les jouets des enfants, les gâteaux, les boissons et les chocolats dans chaque maison". Mais "c'est un Aïd de tristesse et de fatigue. Ils ont détruit Gaza", soupire cette femme de 40 ans. "Assez, assez de guerre et de destruction", sanglote-elle.
À la place des montagnes de pâtisseries qui accompagnent habituellement les célébrations, un habitant raconte avoir distribué aux siens les sucreries de rations des Nations unies.

C'est une journée sans la chaleur des réunions familiales. "Tout le monde est dispersé, les frères, les soeurs et les parents sont séparés", constate Nihaya Atallah, à Rafah.
Les enfants de Gaza, qui ont payé un lourd tribu dans ce conflit, ont déballé leurs friandises avec le coeur lourd : "ma maison que j'adorais, à Gaza (ville, ndlr), a été détruite, et mes proches sont toujours là-bas, ils doivent se déplacer d'un endroit à l'autre, comment pourrais-je me réjouir ?", confie Ritaj, une enfant de 12 ans.

À Jérusalem-Est, sous haute surveillance policière, des dizaines de milliers de fidèles ont afflué sur l'esplanade des Mosquées, où se situe la mosquée al-Aqsa. La guerre à Gaza est dans toutes les têtes. "C'est l'Aïd le plus triste que nous ayons vécu. Dans la mosquée, on pouvait le voir sur les visages", témoigne Rawan Abd, une infirmière âgée de 32 ans.

Pour Zaki, 37 ans, un habitant de Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville occupé et annexé par Israël, "il n'y a pas de réjouissances cette année". "Nous allons simplement rendre visite à nos proches à la maison. Nous nous sentirions coupables si nous faisions quelque chose de joyeux".

12H33
Bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 33.482 morts

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 33.482 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre

En 24 heures, 122 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère, qui fait état de 76.049 blessés en plus de six mois de guerre.

11h49
Conflit armé

Bombardements israéliens meurtriers sur Gaza, au premier jour de l'Aïd el-Fitr

Malgré des appels de plus en plus pressants à un cessez-le-feu, des frappes israéliennes ont touché mercredi le nord et le centre du territoire palestinien, notamment le camp de Nousseirat, où 14 personnes, dont des enfants, ont été tuées selon le ministère de la Santé du Hamas.

Six mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du mouvement islamiste contre Israël, le président américain Joe Biden, l'allié le plus puissant d'Israël, a qualifié "d'erreur" la conduite de la guerre à Gaza par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans un entretien diffusé mardi par la chaîne hispanophone Univision.

11H35
Aide humanitaire

La France participe à un largage d'aide humanitaire massif sur Gaza

Quelque 110 tonnes de fret humanitaire ont été larguées mardi au dessus de la bande de Gaza lors d'une opération internationale, la plus grosse du genre à laquelle la France ait participé à ce jour, a-t-on appris mercredi auprès de l'état-major des armées françaises.
"Face à l'urgence humanitaire à Gaza, la France continue de livrer des médicaments et des vivres à la population. Avec la Jordanie et d'autres partenaires, l'opération aérienne du jour a permis d'acheminer plus de 110 tonnes de fret. L'effort se poursuit", a écrit mardi soir le président français Emmanuel Macron, sur le réseau social X.

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Il s'agit de "la plus grosse opération du genre à laquelle la France ait participé à ce jour", a indiqué l'état-major à l'AFP. À titre d'exemple, lors du premier largage réalisé début janvier sur Gaza par l'armée française, en partenariat avec son homologue jordanienne, 7 tonnes d'aide avaient été larguées.

Outre la France et la Jordanie, le Royaume-Uni et l'Allemagne étaient impliqués dans l'opération de mardi, la 26e à laquelle l'armée française a participé à partir du territoire jordanien, selon l'état-major français.

Les appels se multiplient pour qu'Israël ouvre des points de passage routier pour faire passer l'aide humanitaire, bloquée par l'armée israélienne à la frontière avec Gaza. Selon l'ONU, avant la guerre, au moins 500 camions entraient quotidiennement, contre 150 en moyenne au mois de mars.

Plus de 1.200 camions d'aide humanitaire sont toutefois entrés dans la bande de Gaza entre dimanche et mardi, dont 468 mardi, soit le nombre le plus élevé depuis le début du conflit, selon l'armée israélienne.

9h07
Conflit armé

Nouveaux bombardements israéliens sur Gaza au premier jour de l'Aïd el-Fitr

Des bombardements israéliens meurtriers ont de nouveau visé la bande de Gaza, où Israël poursuit son offensive contre le mouvement islamiste palestinien Hamas malgré les pressions internationales, pendant que les pays médiateurs tentent sans succès d'imposer une trêve.

À l'heure où les musulmans du monde entier célèbrent l'Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du ramadan, des frappes mortelles ont touché pendant la nuit le nord et le centre du territoire palestinien, notamment le camp de Nousseirat, selon des témoins. Six mois après le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, les appels à un cessez-le-feu se font de plus en plus pressants. 

8h51
Diplomatie

Joe Biden prend ses distances avec Israël

Joe Biden parle d'"erreur". C'est en ces termes que le président des États-Unis critique la stratégie militaire menée dans la bande de Gaza par Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. En pleine campagne pour sa réélection, Joe Biden, a de nouveau pris ses distances avec Israël.

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7h35
Diplomatie

Pedro Sánchez estime que la reconnaissance d'un État palestinien "est dans l'intérêt géopolitique de l'Europe"

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez estime devant les députés que la reconnaissance d'un Etat palestinien est "dans l'intérêt géopolitique de l'Europe".

Réaffirmant que l'Espagne est "prête" à le faire mais sans donner de date, Pedro Sánchez juge par ailleurs que la "réponse absolument disproportionnée" du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu à "l'attaque terroriste du Hamas" le 7 octobre menace "de déstabiliser le Moyen-Orient et en conséquence le monde entier".

6h12
Diplomatie

Le guide suprême iranien réitère ses menaces envers Israël

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, réitère des menaces envers Israël disant que ce pays serait "puni" après une attaque meurtrière lui ayant été imputée la semaine dernière en Syrie. Une frappe menée le 1er avril sur le consulat iranien à Damas a fait 16 morts, dont sept membres du corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, selon une ONG.

L'Iran et la Syrie ont imputé l'attaque à Israël qui n'a pas confirmé son implication. "Le régime maléfique a fait une erreur (...) il doit être puni et il sera puni", a déclaré l'ayatollah Khamenei dans un discours retransmis en direct à l'occasion de l'Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan.

3h32
Diplomatie

Joe Biden critique "l'erreur" du gouvernement Netanyahu à Gaza

"Une erreur". Le président américain Joe Biden a émis l'une de ses plus fortes critiques de la stratégie militaire à Gaza du gouvernement de Benjamin Netanyahu qui doit justifier mercredi devant la Cour suprême son niveau d'aide humanitaire à ce territoire palestinien menacé de famine.

Six mois après le début de la guerre déclenchée par l'attaque sanglante menée par le mouvement islamiste Hamas contre Israël, les opérations militaires israéliennes se poursuivent dans la bande de Gaza avec, dans la nuit, des frappes mortelles dans le nord et le centre du territoire, selon des témoins, alors que les musulmans du monde entier célèbrent aujourd'hui l'Aïd el-Fitr, la fête marquant la fin du ramadan.

3h02
Justice

Le gouvernement israélien face à la justice de son pays

Le 18 mars, cinq ONG ont soumis une pétition à la Cour suprême dans l'espoir que les autorités "respectent leurs obligations de puissance occupante" en fournissant toute l'aide nécessaire à la population civile de la bande de Gaza. Après une première audience la semaine dernière, la cour a donné jusqu'au 10 avril au gouvernement pour répondre à une série de questions, parmi lesquelles : quelles mesures l'exécutif va-t-il engager pour augmenter l'accès de l'aide ? Quels sont les obstacles auxquels se heurtent les ONG ? Combien de demandes de coordination et d'acheminement d'aide ont été refusées et pour quel motif ? 

Les pétitionnaires disposeront ensuite de cinq jours pour répondre à l'argumentaire du gouvernement, avant une décision de la cour. Le gouvernement assure de façon répétée ne pas limiter l'arrivée de l'aide dans le territoire palestinien, ce que les ONG contestent tout aussi régulièrement, tandis que les grandes puissances exhortent le gouvernement de Benjamin Netanyahu à laisser entrer plus de convois humanitaires.
 

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avec agences