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DIRECT - Israël frappe un camp de déplacés, le Hamas dénombre 90 morts

L'armée israélienne a lourdement frappé un camp de déplacés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Elle affirme avoir ciblé des chefs du Hamas, dont Mohammed Deif. Le mouvement islamiste a évoqué dans un premier temps la mort de plus de 70 personnes et des centaines de blessés. 

 

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Des Palestiniens se rassemblent près des corps de leurs proches tués lors des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, à la morgue de l'hôpital de Deir al-Balah, le samedi 13 juillet 2024.

Des Palestiniens se rassemblent près des corps de leurs proches tués lors des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, à la morgue de l'hôpital de Deir al-Balah, le 13 juillet 2024.

Kareem Hana (AP)
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18h24

Benjamin Netanyahu n'a "aucune certitude" que l'un des chefs du Hamas soit mort à Al-Mawasi

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré n'avoir "aucune certitude" sur le sort du chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, visé avec un autre responsable du mouvement islamiste par une frappe israélienne dans la bande de Gaza.

"L'État d'Israël a mené une attaque sur Gaza aujourd'hui pour tenter d'éliminer Mohammed Deif et son adjoint Rafa Salama, a-t-il faiut savoir lors d'une conférence de presse. Il n'y a pas de certitude qu'ils aient été éliminés l'un et l'autre."

(Re)voir Bande de Gaza : frappe meurtrière sur un camp de déplacés

18h20
Camp de déplacés

Le Hamas rehausse son bilan à 90 morts après la frappe à Al-Mawasi

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé que 90 Palestiniens ont été tués dans une frappe israélienne sur le camp de déplacés d'Al-Mawasi dans le sud de la bande de Gaza, revoyant à la hausse son précédent bilan.

Dans un communiqué, le ministère a dénoncé "un massacre odieux de l'occupation" (Israël, ndlr), faisant état de 90 morts, "dont la moitié étaient des femmes et des enfants", et de 300 blessés.

Les Palestiniens inspectent les dégâts sur un site touché par un bombardement israélien à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le samedi 13 juillet 2024.

Les Palestiniens inspectent les dégâts sur un site touché par un bombardement israélien à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 juillet 2024.

Jehad Alshrafi (AP)
13h45
Déni

L'armée israélienne affirme avoir ciblé un chef du Hamas au camp al-Mawasi

"L'armée a visé Mohammed Deif et Rafa Salama [...] qui étaient deux cerveaux du massacre du 7 octobre, a-t-elle indiqué dans un communiqué, sans préciser si les deux hommes étaient morts. La frappe a été menée dans une zone clôturée gérée par le Hamas et où, d'après nos informations, seuls des terroristes du Hamas étaient présents et où il n'y avait pas de civils."

L'armée israélienne affirme aussi avoir d'autres "terroristes (qui) se cachaient parmi des civils." Elle a précisé que la frappe a eu lieu à Khan Younès, dans "une zone ouverte entourée d'arbres, plusieurs bâtiments et hangars."

13h00
"Massacre"

Le Hamas annonce la mort d'au moins 71 personnes après une frappe sur un camp de déplacés

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a dénoncé "un massacre odieux de l'occupation (Israël, ndlr) contre des citoyens et des déplacés dans la zone al-Mawasi de Khan Younès." Il a fait état de plus de 71 morts et de 289 blessés, d'après un communiqué.

Des médias israéliens ont affirmé que le raid visait le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, parmi les responsables les plus recherchés par Israël.

"De fausses allégations visant à masquer l'ampleur de l'effroyable massacre, a rétorqué le mouvement islamiste palestinien. "Ce n'est pas la première fois que l'occupation (Israël) affirme avoir visé des dirigeants palestiniens, avant que cela ne s'avère faux."

La zone d'al-Mawasi, sur la côte entre Rafah et Khan Younès, a été déclarée "zone humanitaire" par Israël, en théorie sûre pour les déplacés.

"Il reste de nombreuses dépouilles de martyrs éparpillées dans les rues, sous les décombres et autour des tentes de déplacés que l'on ne peut atteindre en raison des tirs intenses de l'occupation", a rapporté Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, estimant qu'il s'agissait d'un "nouveau massacre."

Les victimes ont été transférées vers plusieurs hôpitaux de la région. Dans l'établissement koweïtien de Rafah, le directeur Suhaib al-Hams, a indiqué que la plupart des blessures étaient graves, dont des amputations. Il a qualifié la situation de "vrai désastre qui survient en plein effondrement du système de santé", d'après un communiqué.

Qui anime ce direct ?

Avec AFP