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DIRECT - Israël mène une offensive sur le plus grand hôpital de Gaza

L'armée israélienne a annoncé lundi 18 mars mener une opération sur l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza où se trouvent "des dizaines de milliers" de déplacés selon le Hamas.

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Des Palestiniens blessés sont soignés à l’hôpital al-Chifa

Des Palestiniens blessés par une frappe israélienne alors qu'ils attendaient de l'aide humanitaire sur la plage de la ville de Gaza sont soignés à l’hôpital al-Chifa le jeudi 29 février. AP Photo/ Mahmoud Essa. 

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nouvelle(s) publication(s)
21H05

Le numéro 3 du Hamas, Marwan Issa, a été tué lors d'une opération israélienne (Maison Blanche)

Le numéro trois du groupe islamiste palestinien Hamas a été tué la semaine dernière lors d'une opération de l'armée israélienne à Gaza, a annoncé lundi la Maison Blanche.

"Marwan Issa a été tué lors d'une opération israélienne la semaine dernière", a dit le conseiller à la sécurité nationale de l'exécutif américain, Jake Sullivan, lors d'une conférence de presse.

20H05
Journalistes arrêtés

Al Jazeera dit que l'armée israélienne a frappé et arrêté un de ses journalistes

La chaîne de télévision du Qatar Al Jazeera a accusé lundi l'armée israélienne d'avoir frappé et arrêté l'un de ses journalistes, Ismail Alghoul, durant une opération lancée par ses soldats contre le complexe hospitalier al-Chifa dans la ville de Gaza.

"L'armée d'occupation a sévèrement frappé le journaliste d'Al Jazeera Ismail Alghoul avant de l'arrêter dans l'enceinte de l'hôpital al-Chifa", a écrit Al Jazeera dans un message sur X.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.

Une source au sein d'Al Jazeera a indiqué, sous couvert d'anonymat, que cinq autres personnes avaient été également arrêtées, notamment le caméraman d'Alghoul, et qu'un char israélien avait détruit leur véhicule.

Al Jazeera "exige la libération immédiate de son correspondant et des autres journalistes qui ont été arrêtés avec lui, et tient les forces d'occupation pour entièrement responsables de leur sécurité", a ensuite affirmé la chaîne dans un communiqué.

Elle a ajouté que son journaliste avait été "emmené dans un lieu inconnu", et qu'"un véhicule de diffusion, des caméras et d'autres équipements avaient été détruits à la suite de ces arrestations".

Les Etats-Unis, un proche allié d'Israël, ont dit  être au courant de cet incident et avoir demandé plus d'informations au gouvernement israélien.

"De manière générale, nous disons clairement que les journalistes jouent un rôle vital et qu'aucun journaliste ne devrait être pris pour cible afin de faire taire leurs voix dans ce conflit ou dans tout autre", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Vedant Patel, aux journalistes à Washington.

L'armée israélienne a lancé lundi une opération sur le complexe hospitalier d'al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza, utilisé, selon elle, par "des terroristes hauts gradés" du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Des milliers de civils fuyant les combats ont trouvé refuge dans cet hôpital. L'armée a appelé la population civile à évacuer l'établissement.

En février, Al Jazeera a accusé Israël de cibler systématiquement ses employés travaillant à Gaza.

Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), une association basée à New York, au moins 95 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas, dont 90 sont des Palestiniens.

Deux journalistes d'Al Jazeera ont été tués dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, tandis que le chef du bureau de la chaîne à Gaza a été blessé.

La guerre a été déclenchée par l'attaque menée ce jour-là par le Hamas dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

L'opération militaire israélienne lancée en représailles a fait plus de 31.700 morts dans la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

19H40
Erreur

Une offensive israélienne majeure à Rafah serait "une erreur", selon Biden (Maison Blanche)

Joe Biden estime qu'une offensive terrestre majeure de l'armée israélienne à Rafah serait "une erreur", et il a dit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu être "profondément inquiet" à ce sujet, a déclaré lundi son conseiller à la sécurité nationale.

Lors de l'échange que les deux dirigeants ont eu lundi, le président américain a demandé l'envoi aux Etats-Unis d'une délégation israélienne pour discuter de ce projet d'offensive, et le chef du gouvernement israélien a accepté, a précisé Jake Sullivan lors d'une conférence de presse.

17H08
Appel

Appel entre Joe Biden et Benjamin Netanyahu pour la première fois depuis plus d'un mois (Maison Blanche)

Joe Biden et Benjamin Netanyahu se sont entretenus au téléphone lundi pour la première fois en plus d'un mois, a indiqué la Maison Blanche, dans un contexte de tensions croissantes liées à l'offensive israélienne à Gaza.

Le président américain et le Premier ministre israélien ont "discuté des derniers événements en cours en Israël et à Gaza, dont la situation à Rafah et les efforts pour augmenter l'aide humanitaire à Gaza", a précisé la Maison Blanche dans un communiqué.

16H45
BILAN

L'armée israélienne dit avoir "éliminé" 20 combattants palestiniens à l'hôpital al-Chifa

L'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé" vingt combattants palestiniens à l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, où elle a lancé une opération lundi avant l'aube.

"Vingt terroristes ont été éliminés jusqu'ici à l'hôpital al-Chifa dans plusieurs affrontements et des dizaines de suspects interpellés sont actuellement interrogés", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

16H30
AIDE HUMANITAIRE

Le patron de l'Unrwa dit qu'Israël lui a interdit d'entrer dans la bande de Gaza

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé lundi qu'Israël lui avait interdit d'entrer dans la bande Gaza où les Nations unies ont mis en garde contre une famine imminente après plus de cinq mois de guerre.

Philippe Lazzarini a déclaré à des journalistes au Caire, au côté du chef de la diplomatie égyptienne, avoir "prévu d'aller à Rafah" via le poste-frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza, lundi, mais avoir été "informé que (son) entrée n'était pas autorisée".

Sur X, il a précisé que "les autorités israéliennes" lui avaient "refusé" l'entrée à Gaza. Contactées par l'AFP, les autorités israéliennes ont refusé de commenter.

L'Unrwa est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier 12 de ses employés d'implication dans l'attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.

Lundi matin, le porte-parole du gouvernement israélien, Avi Hyman, a réitéré ses accusations contre l'agence, affirmant que certains de ses employés avaient "activement participé au massacre du 7 octobre".

Une quinzaine de pays, notamment les Etats-Unis, avaient suspendu fin janvier l'équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023 par l'Unrwa. Depuis, plusieurs pays ont repris leurs versements, à l'image de l'Australie vendredi.

Le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri, a lui réitéré lundi devant M. Lazzarini le "soutien total" de l'Egypte à l'Unrwa, dénonçant des "décisions unilatérales basées sur des accusations sans fondement".

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l'attaque menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

L'opération militaire israélienne lancée en représailles a fait plus de 31.700 morts dans la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. 
 

15H10
Droit d'informer

Al Jazeera dit que l'armée israélienne a frappé et arrêté un de ses journalistes

La chaîne de télévision du Qatar Al Jazeera a accusé lundi l'armée israélienne d'avoir frappé et arrêté l'un de ses journaliste, Ismail Alghoul, durant l'opération lancée sur l'hôpital al-Chifa de Gaza-Ville.

"L'armée d'occupation a sévèrement frappé le journaliste d'Al Jazeera Ismail Alghoul avant de l'arrêter au sein de l'enceinte de l'hôpital al-Chifa de Gaza-Ville", a écrit la chaîne qatarie dans un message publié sur X.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.

Une source au sein d'Al Jazeera a indiqué, sous couvert d'anonymat, que cinq autre personnes avaient été également arrêtées, notamment le caméraman d'Alghoul, et qu'un char israélien avait détruit leur véhicule.

Al Jazeera "exige la libération immédiate de son correspondant et des autres journalistes qui ont été arrêtés avec lui, et tient les forces d'occupation pour entièrement responsables de leur sécurité", a ensuite écrit la chaîne dans un communiqué.

Elle a ajouté que son journaliste avait été "emmené dans un lieu inconnu", et qu'"un véhicule de diffusion, des caméras et d'autres équipements avaient été détruits à la suite de ces arrestations".

L'armée israélienne a lancé lundi une opération sur l'hôpital al-Chifa, où sont réfugiés des milliers de civils, et qui est utilisé, selon elle, par "des terroristes hauts gradés" du mouvement islamiste palestinien Hamas. Des témoins ont confirmé à l'AFP "des opérations aériennes" et l'entrée de chars israéliens dans le quartier où se trouve l'hôpital.

En février, Al Jazeera avait accusé Israël de cibler systématiquement ses employés travaillant à Gaza.

Selon le Comité de protection des journalistes (CPJ), une association basée à New York, au moins 95 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, dont 90 sont des Palestiniens.

Deux journalistes d'Al Jazeera ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, tandis que le chef du bureau de la chaîne à Gaza a été blessé.

La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par l'attaque menée ce jour-là par le Hamas dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

L'opération militaire israélienne lancée en représailles a fait plus de 31.700 morts dans la bande de Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. 


 

14H40
Situation préoccupante

L'OMS "terriblement préoccupée" par les combats aux abords du principal hôpital de Gaza

Le chef de l'OMS s'est dit lundi "terriblement préoccupé" par la situation dans le plus grand hôpital de la bande de Gaza où Israël a lancé une offensive, ajoutant que les combats "mettaient en danger la santé des personnels, des patients et des civils"

"Nous sommes terriblement préoccupés par la situation à l'hôpital al-Chifa dans le nord de Gaza", a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau X, avertissant que "tout combat ou militarisation de l'établissement compromet les services de santé, l'accès pour les ambulances et l'acheminement de fournitures destinées à sauver des vies".

"Les hôpitaux ne devraient jamais devenir des champs de bataille", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne a lancé lundi une opération aux abords de l'hôpital al-Chifa, dans la ville de Gaza, un vaste complexe qui serait, selon elle, "utilisé par terroristes du Hamas de haut rang". D'après le mouvement islamiste palestinien, l'hôpital est au contraire un refuge pour "des dizaines de milliers" de déplacés.

Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé que des témoins résidant près de l'hôpital avaient fait état de dizaines de blessés, qui ne pouvaient être secourus "en raison de l'intensité des tirs et des bombardements".

Le gouvernement du Hamas a dénoncé un "crime de guerre", affirmant que des milliers de personnes étaient réfugiées dans l'hôpital.

Dans le territoire assiégé et au bord de la famine, les hôpitaux - en principe protégés par le droit international - sont souvent pris pour cible par l'armée israélienne qui accuse le Hamas de s'en servir comme installations militaires et d'utiliser les civils comme des boucliers humains.

L'armée israélienne avait déjà lancé une opération dans l'hôpital al-Chifa en novembre, déclenchant un tollé international, et avait affirmé avoir trouvé des armes et des équipements militaires dans les locaux et les sous-sols.

Le chef de l'OMS a souligné lundi que l'établissement "venait juste de reprendre un service minimum de soins". "Les hôpitaux doivent être protégés. Cessez-le-feu !", a-t-il ajouté.

12H50

Situation alimentaire "catastrophique" à Gaza, la famine arrive dans le nord (ONU)

Un habitant sur deux dans la bande de Gaza connaît une situation alimentaire catastrophique, en particulier dans le nord où la famine sévira d'ici le mois de mai en l'absence de mesures "urgentes", ont prévenu lundi les agences spécialisées de l'ONU.

Plus de 1,1 million de Gazaouis sont confrontés à "une situation de faim catastrophique", proche de la famine, "le nombre le plus élevé jamais enregistré" par l'ONU, qui se base sur le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié lundi.

Dans le dernier rapport IPC publié en décembre, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) considéraient la famine comme "probable" d'ici la fin mai dans le nord de la bande de Gaza. Elles estiment désormais qu'elle y surviendra "à n'importe quel moment entre maintenant et mai" si rien n'est fait pour l'empêcher.

Le constat est particulièrement critique pour les habitants du nord de la bande de Gaza. "Sans changements dans l'accès à l'aide humanitaire, la famine arrive", prévient la directrice générale adjointe de la FAO, Berth Bechdol, dans un entretien à l'AFP.

"Il est possible qu'elle sévisse déjà dans le nord, mais nous n'avons toujours pas été en mesure de le vérifier", faute d'accès aux territoires concernés, relève-t-elle.

12H30
Déclarations

Gaza est désormais un "cimetière à ciel ouvert" (Borrell)

La Bande de Gaza est désormais un "cimetière à ciel ouvert" après avoir été une "prison à ciel ouvert", a dénoncé lundi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Gaza était avant la guerre la plus grande prison à ciel ouvert. Aujourd'hui c'est le plus grand cimetière à ciel ouvert pour des dizaines de milliers de personnes, mais aussi pour nombre des plus importants principes du droit humanitaire", a déclaré M. Borrell, peu avant le début d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.

A Gaza, "nous ne sommes plus au bord de la famine, nous sommes face à une famine qui affecte des milliers de personnes", avait dit Josep Borrell un peu plus tôt dans la matinée dans un discours devant un forum européen sur l'aide humanitaire.

Pourtant, a-t-il souligné, des "centaines de camions" transportant des "mois de stocks" de nourriture et d'aide humanitaire attendent en vain d'entrer dans la bande de Gaza, faute d'y être autorisés par les autorités israéliennes.

C'est "inacceptable", la "famine est utilisée comme une arme de guerre", a-t-il encore dénoncé, comme il l'avait déjà fait la semaine dernière devant les Nations unies à New York.

Israël a aussitôt critiqué ces propos. "Il est temps que (...) Josep Borrell arrête d'attaquer Israël et reconnaisse notre droit à nous défendre contre les crimes du Hamas", a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz sur X.

"Israël autorise une importante aide humanitaire à Gaza, par terre, air et mer pour quiconque veut aider", a-t-il affirmé.

Les ministres européens des Affaires étrangères doivent discuter lundi à Bruxelles de la situation à Gaza, mais "aucune décision d'envergure" ne devrait être prise, a reconnu avant la réunion le chef de la diplomatie lituanienne, Gabrielius Lansbergis.

Les ministres devraient cependant annoncer des sanctions contre des colons israéliens, accusés d'exactions contre les Palestiniens en Cisjordanie.


 

12H05
Négociations

Le chef du Mossad va rencontrer le Premier ministre qatari à Doha pour parler de trêve à Gaza

Le chef des services de renseignement israélien, le Premier ministre du Qatar et des responsables égyptiens devraient se rencontrer lundi à Doha pour parler d'un éventuel accord de trêve à Gaza, a indiqué une source proche des négociations.  

Une réunion entre le chef du Mossad, David Barnea, Mohammed ben Abdelrahman Al-Thani et les représentants égyptiens "devrait avoir lieu aujourd'hui" dans la capitale qatarie, a affirmé cette source sous couvert d'anonymat, en raison du caractère sensible des négociations.

Les pays médiateurs -- Qatar, Etats-Unis et Egypte -- ne sont pas parvenus jusqu'ici à arracher un accord sur un échange d'otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens, et un cessez-le-feu dans le territoire dévasté par plus de cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas.

Israël avait annoncé vendredi l'envoi d'une délégation à Doha, sans préciser la date, après ce qui apparaît comme un infléchissement de la position du mouvement islamiste palestinien se disant prêt à une trêve de six semaines.

"Nous avons accepté qu'il y ait un retrait partiel de la bande de Gaza avant tout échange, et après la première étape, un retrait total", a affirmé lundi l'un des responsables du Hamas, Oussama Hamdan. 

"Durant la première étape, il y aura un arrêt total des opérations militaires (...) et 14 jours plus tard un retrait (israélien) à l'est du front de Salaheddine", permettant aux déplacés de retourner dans ce secteur, a-t-il déclaré dans un entretien à al-Manar, la chaine du mouvement islamiste Hezbollah au Liban.

Selon lui, les discussions devraient s'achever d'ici "quelques jours".   

Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza lors de l'attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Selon Israël, 130 otages du 7 octobre sont encore détenus à Gaza, dont 32 seraient morts.

L'opération militaire israélienne lancée en représailles à l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre a fait jusqu'ici plus de 31.700 morts, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.


 

11H40
Bilan

L'armée israélienne annonce un bilan de 250 soldats tués depuis le début de l'opération terrestre à Gaza

Deux-cent cinquante soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début le 27 octobre de l'opération militaire terrestre lancée en représailles à l'attaque du Hamas menée le 7 octobre dans le sud d'Israël, selon le dernier bilan communiqué par l'armée lundi.

Ce bilan a été actualisé après l'annonce par l'armée de la mort lundi d'un soldat dans le nord du territoire palestinien. Une source sécuritaire a indiqué à l'AFP que ce soldat, Matan Vinogradov, avait été tué durant l'opération lancée lundi à l'aube par l'armée sur l'hôpital al-Chifa de Gaza-Ville.

11H25
Famine

Situation alimentaire "catastrophique" à Gaza, la famine arrive dans le nord

Un habitant sur deux dans la bande de Gaza (soit 1,1 million de personnes) connaît une situation alimentaire catastrophique, en particulier dans le nord où la famine sévira d'ici le mois de mai en l'absence de mesures "urgentes", ont prévenu les agences spécialisées de l'ONU.

Il s'agit du nombre de personnes touchées "le plus élevé jamais enregistré" par l'ONU, qui se base sur le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) publié lundi.

10H55
Union européenne

Gaza est désormais un "cimetière à ciel ouvert"

Gaza était avant la guerre la plus grande prison à ciel ouvert. Aujourd'hui c'est le plus grand cimetière à ciel ouvert pour des dizaines de milliers de personnes, mais aussi pour nombre des plus importants principes du droit humanitaire. Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne 

10H39
bilan

L'armée israélienne annonce un bilan de 250 soldats tués dans son offensive terrestre

250 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début le 27 octobre de l'offensive militaire terrestre du pays, selon le dernier bilan communiqué par l'armée.

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AFP