Direct terminé le 27 juin 2024 à 20H00
Direct démarré le 27 juin 2024 à 5H10

DIRECT - Israël ne veut pas d'une guerre au Liban mais se prépare à tout scénario

La France se dit "extrêmement préoccupée par la gravité de la situation au Liban", notant l'intensification "de manière dramatique" des violences à la frontière avec Israël. Quelque 23.000 Français résident dans ce pays. Les horaires sont affichés en temps universel.

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liban israël

Une position militaire israélienne endommagée, ciblée par les combattants du Hezbollah. Sommet du mont Hermon sur le plateau du Golan sous contrôle israélien, le mercredi 26 juin 2024. 

@AP Photo/Hussein Malla
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18H10
Frappes du Hezbollah

Le Hezbollah bombarde le nord d'Israël en riposte à des frappes

Le Hezbollah libanais annonce ce soir avoir bombardé une base militaire du nord d'Israël en riposte à des frappes israéliennes dont l'une a tué un de ses combattants.
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne affirme avoir lancé "des dizaines de roquettes Katioucha" sur "la principale base de défense aérienne et antimissile" du nord d'Israël.

Le Hezbollah a précisé qu'il s'agissait d'une riposte à deux frappes israéliennes, l'une aujourd'hui sur Sohmor, dans l'est du Liban, et l'autre la veille sur la ville de Nabatiyé, dans le sud du Liban, qui avait fait cinq blessés.

Le mouvement islamiste a annoncé la mort d'un de ses combattants à Sohmor. Selon l'Agence nationale d'information (ANI, officielle), un drone a visé un homme qui circulait à moto dans ce village. L'armée israélienne a affirmé qu'un membre du Hezbollah avait été "éliminé lors d'une frappe aérienne dans la région de Sohmor", ajoutant que des avions de combat avaient visé des "structures militaires" dans le sud du Liban.

Le Hezbollah a en outre annoncé avoir mené deux autres attaques sur des positions militaires israéliennes, dont l'une à l'aide de drones, jeudi, tandis que l'ANI rapportait des frappes israéliennes sur le sud du Liban. 

L'armée israélienne a indiqué que deux drones en provenance du Liban s'étaient abattus dans le nord d'Israël sans faire état de victime.

18H00
rapport de l'ONU

Israël conteste un rapport soutenu par l'ONU sur la faim à Gaza

Israël rejette un rapport appuyé par l'ONU qui affirme que près d'un demi-million d'habitants de Gaza sont confrontés à une famine "catastrophique", jugeant cette évaluation "trompeuse" et "biaisée"

Des Palestiniens font la queue pour remplir des bidons avec de l'eau près d'une des rares unités de désalinisation à Deir-El-Balah, dans la bande de Gaza, ce 20 juin 2024.

Des Palestiniens font la queue pour remplir des bidons avec de l'eau près d'une des rares unités de désalinisation qui fonctionne encore, à Deir-El-Balah, dans la bande de Gaza, ce 20 juin 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana

Selon le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), publié le 25 juin, sur lequel se basent les agences des Nations unies, l'accès à l'aide humanitaire a permis d'éviter la famine redoutée dans la dernière évaluation publiée en mars. Cependant, 22% de la population du territoire assiégé par Israël est toujours confrontée à une situation alimentaire "catastrophique".

"Ce rapport est très trompeur. Il est biaisé", déclare le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, notamment parce qu'il "se fonde sur des données provenant des institutions sanitaires du Hamas". Le gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, produit des données sur la guerre qu'Israël conteste, notamment sur le nombre de morts, mais qui sont généralement reprises par des médias internationaux et les organisations humanitaires.

"Les allégations concernant la famine (...) à Gaza sont sans fondement", ajoute le porte-parole Mencer. "Leur principal objectif était bien sûr d'exercer une pression sur Israël".
Le rapport IPC indique qu'environ 495.000 personnes à Gaza sont toujours confrontées à des "niveaux catastrophiques d'insécurité alimentaire aiguë". Par ailleurs, il mentionne 745.000 personnes dont il considère qu'elles font face à une situation d'urgence sur le plan de la sécurité alimentaire.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) déclare que ce nouveau rapport brosse "un tableau sombre d'une faim persistante". "Cette amélioration montre la différence qu'un meilleur accès peut faire. L'augmentation des livraisons de nourriture dans le nord et les services de nutrition ont contribué à réduire les niveaux de faim les plus graves, laissant une situation toujours désespérée", souligne le PAM, qui craint pour le sud du territoire.

"Les hostilités à Rafah en mai ont déplacé plus d'un million de personnes et ont gravement limité l'accès humanitaire. Entretemps, le vide sécuritaire a favorisé l'anarchie et le désordre, ce qui entrave gravement les opérations humanitaires", déplore l'agence de l'ONU.

L'IPC est une initiative impliquant plus de 20 partenaires, dont des gouvernements, des agences des Nations unies et des ONG. Israël avait rejeté son précédent rapport en mars, estimant qu'il contenait des inexactitudes et des sources douteuses.

17H45
Bombardements israéliens à Gaza

Cinq nouveaux morts à Gaza

Dans la bande de Gaza, les bombardements se poursuivent malgré l'annonce dimanche par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, que la phase "intense" de la guerre touchait à sa fin.

La Défense civile a dénombré au moins cinq morts dans la ville de Gaza.
Un habitant de Choujaïya, Omar Sukar, raconte à l'AFP qu'un bombardement avait surpris une foule à un point de distribution d'eau dans le secteur de Shabura. Le camion-citerne venait d'arriver quand le bombardement a commencé, a-t-il dit.
"Les habitants terrorisés courent dans les rues (...) Il y a des blessés et des martyrs qui gisent dans les rues", a dit un autre témoin.

Un médecin de l'hôpital al-Ahli, le docteur Muhammad Ghurab, raconte qu'une "cinquantaine de victimes", parmi lesquelles sept morts dont quatre enfants, avaient été transportés dans son établissement "alors que les forces israéliennes avançaient vers l'est de Choujaïya". Le Hamas a affirmé que les forces israéliennes "commençaient une incursion terrestre" et dénoncé "le déplacement forcé de milliers de personnes sous la pression de bombardements incessants".

Dans un message en arabe posté sur X, l'armée israélienne a appelé la population à évacuer "pour sa propre sécurité" et à se diriger vers un secteur qualifié de "zone humanitaire", à environ 25 kilomètres au sud. De nombreux Palestiniens fuyaient à pied dans les rues en ruines, selon des images de l'AFP. "Ça suffit! Nous sommes dévastés. Nous avons perdu nos enfants et nos maisons, et nous continuons à fuir d'un endroit à un autre", a lancé une femme qui n'a pas donné son nom.

15H09
houthis

Un navire visé par une attaque au large du Yémen

Un navire commercial a été visé par une attaque au large du Yémen, qui n'a pas fait de victimes ni de dégâts, indiquent ce jeudi deux agences de sécurité maritime britanniques.
L'attaque, qui s'est produite à l'ouest de la ville portuaire de Hodeida, a été menée à l'aide d'un engin explosif, affirme l'agence de sécurité maritime britannique UKMTO. 

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Elle a précisé que l'équipage et le navire étaient en sécurité et poursuivaient leur route vers le prochain port d'escale.

"Un navire marchand a signalé avoir été "touché" par un projectile", avait rapporté plus tôt la société britannique Ambrey. Selon elle, le navire se dirigeait vers la ville saoudienne de Dammam et naviguait "au sud de la mer Rouge lorsqu'il a lancé un appel de détresse". Cette attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat.

Mardi, un missile était tombé "à proximité immédiate" d'un navire au sud de la ville yéménite d'Aden, sans faire de victimes ni de dégâts, avait rapporté UKMTO. Il s'agissait du vraquier Lila Lisbon, battant pavillon de Saint-Kitts-et-Nevis, selon le Centre conjoint d'information maritime (JMIC), qui surveille cette zone stratégique.

Ce jeudi, l'armée américaine a détruit un site de radars dans une région du Yémen contrôlée par les Houthis, a indiqué le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (CENTCOM) sur son compte X.

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14H54
cancéreux

21 malades ont été évacués de Gaza vers l'Égypte

Vingt-et-un malades atteints de cancer ont été évacués de la bande de Gaza assiégée vers l'Égypte aujourd'hui, via le point de passage israélien de Kerem Shalom, a indiqué à l'AFP une source médicale de l'hôpital d'Al-Arich, dans le Sinaï égyptien.

"Il s'agit de la première évacuation", a précisé cette source qui a requis l'anonymat, depuis que le passage de Rafah à la frontière entre la bande de Gaza et l'Égypte a fermé début mai après qu'Israël en a pris le contrôle côté palestinien. Depuis, l'Égypte et Israël se renvoient la responsabilité de la fermeture de Rafah, les autorités égyptiennes refusant de gérer le passage en coordination avec la partie israélienne, préférant une coopération avec des instances internationales et palestiniennes.

Depuis, l'aide internationale entre, en quantité insuffisante, depuis le point de passage de Kerem Shalom, non loin de celui de Rafah, devenu l'unique passage pour l'entrée de l'aide dans le territoire palestinien assiégé et menacé de famine.

Selon l'ONU, il faudrait que 500 camions entrent chaque jour pour répondre aux besoins immenses des habitants de la bande de Gaza.

La guerre a provoqué une catastrophe humanitaire dans le petit territoire de 2,4 millions d'habitants, assiégé par Israël et menacé de famine selon l'ONU.

Et dans les rares hôpitaux encore debout à Gaza, de nombreux patients ayant survécu aux raids israéliens doivent être abandonnés ou meurent d'infections à cause du manque de simples gants, masques ou savon, ont affirmé des soignants américains revenant du territoire palestinien.

14H33
Jenine

Le Djihad islamique palestinine revendique les explosions à Jenine

Le Jihad islamique palestinien revendique des explosions lors d'une incursion israélienne à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Un soldat israélien a été tué et 16 autres, blessés d'après un responsable militaire.

Le capitaine Alon Sacgiu, 22 ans, "est tombé lors d'une opération dans le secteur de Jénine", rapporte l'armée israélienne dans un communiqué, ajoutant qu'un autre soldat a été grièvement blessé. D'après un responsable militaire s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, 15 autres ont été blessés plus légèrement. "Les soldats ont été blessés du fait de la déflagration d'un engin explosif", a indiqué cette source, sans plus de précision.

"Nos héroïques combattants du bataillon de Jénine sont parvenus à faire exploser deux véhicules militaires (israéliens)", indique dans un communiqué la branche armée du Djihad islamique, les brigades Al Qods, affirmant avoir activé six engins explosifs.

Lors du raid, le Croissant-Rouge palestinien a dit avoir pris en charge un jeune Palestinien, "blessé par balle au visage et transféré vers un hôpital".

L'agence officielle palestinienne Wafa indique qu'il a été blessé par des tirs israéliens et précise que l'armée israélienne a "fait incursion à Jénine peu avant minuit et est restée déployée jusqu'à l'aube jeudi dans la ville et autour du camp de réfugiés, avec des dizaines de tireurs d'élite sur les toits de bâtiments commerciaux et de maisons, sur fond d'affrontements violents et de bruits d'explosions".

Les brigades Al Qods indiquent dans leur communiqué que les affrontements nocturnes dans la ville palestinienne, où les raids israéliens et violences sont fréquents, ont duré huit heures. "Nous ne quitterons pas le champ de bataille et ne cesserons pas les affrontements tant que l'occupation (Israël, NDLR) n'est pas vaincue", affirment-elles.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, les violences se sont intensifiées en Cisjordanie.

13H40
Accusations graves

L'imam d'Al-Aqsa à Jérusalem inculpé par Israël pour "apologie du terrorisme"

Le cheikh Ekrima Sabri vient d'être accusé par Israël d'avoir fait l'éloge de Palestiniens ayant tué des Israéliens. Il dénonce une campagne "fabriquée".

Ancien grand mufti de Jérusalem et dirigeant du Haut conseil islamique, cheikh Ekrima Sabri, 85 ans, a été inculpé hier après des déclarations soutenant un assaillant ayant tiré en octobre 2022 sur des gardes de la colonie israélienne de Maalé Adoumm, en Cisjordanie occupée, tuant un soldat, d'après l'acte d'inculpation.

Lors de l'Eid, des musulmans prient près du Rocher du Dôme de la mosquée Al-Aqsa dans la Vieille Ville de Jérusalem le 16 juin 2024.

Lors de l'Eid, des musulmans prient près du Rocher du Dôme de la mosquée Al-Aqsa dans la Vieille Ville de Jérusalem le 16 juin 2024.  

© AP Photo/Mahmoud Illean

Celui-ci indique qu'il a également salué un assaillant qui a tué trois Israéliens et blessé six autres en avril 2022 à Tel-Aviv, avant d'être abattu par des gardes de sécurité.
"Le bureau du procureur général a soumis au tribunal de première instance de Jérusalem un acte d'accusation contre (...) l'ancien mufti de la ville, après avoir incité au terrorisme et fait l'apologie des terroristes", a indique hier le ministère de la Justice dans un communiqué. Selon cette source, cheikh Sabri a effectué une visite à la famille d'un des assaillants et "salué et sympathisé avec des terroristes".

L'imam a nié ces accusations, affirmant qu'il avait seulement présenté ses condoléances aux familles. "Il s'agit d'une fausse accusation, l'acte d'accusation est fabriqué et malveillant", a dénoncé l'imam auprès de l'AFP. "Présenter ses condoléances ne signifie pas que nous soutenons ce que les enfants ont fait", a-t-il ajouté.

Son avocat, Khaled Zabarqa, a estimé auprès de l'AFP que "cette mise en examen est le résultat d'une action politique et non judiciaire" et que le cheikh était "persécuté".

La mosquée Al-Aqsa est située sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem-Est, secteur occupé et annexé par Israël. Troisième lieu saint de l'islam et lieu le plus sacré du judaïsme, elle au coeur des tensions israélo-palestiniennes.

13H11
Liban

Paris "extrêmement préoccupé", appelle "à la plus grande retenue"

La France se dit "extrêmement préoccupée par la gravité de la situation au Liban", notant l'intensification "de manière dramatique" des violences à la frontière avec Israël et elle a appelé "toutes les parties à la plus grande retenue".

La France, qui demande "la mise en oeuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies", demeure "pleinement engagée pour prévenir tout risque d'escalade sur la Ligne bleue et promouvoir une solution diplomatique", a déclaré Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères.

11H49
37.765 morts (Hamas)

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste qui dirige la bande de Gaza, a annoncé jeudi un nouveau bilan de 37.765 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a plus de huit mois. 

Au moins 47 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 86.429 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
 

gaza

Des Palestiniens transportent le corps d'un homme tué lors d'un bombardement israélien de la bande de Gaza jusqu'à la morgue d'un hôpital de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le lundi 24 juin 2024. 

@AP Photo/Jehad Alshrafi
9H02
Un soldat tué

Raid israélien à Jénine

L'armée israélienne a indiqué qu'un soldat avait été tué et un autre gravement blessé lors d'une opération à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée, lors de laquelle un Palestinien a également été blessé, selon l'agence officielle palestinienne Wafa. Le capitaine Alon Sacgiu, 22 ans, "est tombé lors d'une opération dans le secteur de Jénine", a rapporté l'armée dans un court communiqué, sans fournir de précisions sur les circonstances du décès.

Elle a ajouté qu'un autre soldat avait été grièvement blessé et évacué vers un hôpital, sans détailler. 

Re(lire) aussi  Cisjordanie : incursion israélienne à Jénine

Israël : l'opération militaire à Jénine fait-elle débat ?

Un jeune Palestinien a également été blessé d'une balle dans le visage, tirée par les forces israéliennes, d'après l'agence Wafa.

5H40
Liban

Israël menace de ramener le Liban "à l'Âge de pierre"

Israël ne veut pas d'une guerre contre le Hezbollah mais a la capacité de ramener le Liban à "l'Age de pierre" le cas échéant, a prévenu son ministre de la Défense sur fond de craintes onusiennes d'une extension "potentiellement apocalyptique" du conflit à Gaza.
 

gaza

Un agent de la défense civile inspecte les maisons détruites qui ont été touchées par une frappe aérienne israélienne, à Chebaa, une ville libanaise proche de la frontière avec Israël, au sud du Liban, le mercredi 26 juin 2024. 

@AP Photo/Hussein Malla

"Le Hezbollah comprend très bien que nous pouvons infliger d'énormes dégâts au Liban si une guerre est lancée", a déclaré à la presse le ministre Yoav Gallant à l'issue d'une visite de plusieurs jours à Washington.
 

"Nous avons la capacité de ramener le Liban à l'Age de pierre, mais nous ne voulons pas le faire (...) Nous ne voulons pas d'une guerre", a-t-il ajouté, précisant que le gouvernement israélien "se préparait à tout scénario".
 

Martin Griffiths

Martin Griffiths, secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence, est interviewé à l'ONU, le mercredi 5 juin 2024. 

@AP Photo/Richard Drew

La propagation au Liban de la guerre que mène Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza serait "potentiellement apocalyptique", avait plus tôt averti depuis Genève le chef des affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths.

5H30
Crainte d'extension du conflit

Yoav Gallant prévient qu'Israël peut "infliger d'énormes dégâts" au Liban

Israël ne veut pas d'une guerre contre le Hezbollah au Liban mais peut néanmoins "infliger d'énormes dégâts" à ce pays, a prévenu mercredi le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, sur fond de crainte d'extension du conflit au Proche-Orient.

Re(voir) aussi : Hezbollah/Israël : le Canada appelle ses ressortissants à quitter le Liban

PO : la crainte d'une extension de la guerre à la frontière israélo-libanaise


Faut-il craindre une guerre totale entre le Liban et Israël ?
 

"Nous ne voulons pas de guerre, mais nous nous préparons à tout scénario", a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'une visite de plusieurs jours à Washington. "Le Hezbollah comprend très bien que nous pouvons infliger d'énormes dégâts au Liban si une guerre est lancée", a-t-il ajouté.

Yoav Gallant

Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, à droite, écoute le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, à gauche, s'exprimant lors de leur réunion au Pentagone à Washington, le mardi 25 juin 2024. 

@Photo AP/Susan Walsh


 

Qui anime ce direct ?

AFP