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DIRECT - Joe Biden espère un cessez-le-feu "d'au moins six semaines" à Gaza

Le président américain, Joe Biden, a une nouvelle fois appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Il a ordonné à l'armée américaine d'établir un port temporaire à Gaza, pour convoyer l'aide humanitaire. 

 

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Des Palestiniens font la queue pour obtenir de la nourriture gratuite à Rafah, dans la bande de Gaza, le vendredi 23 février 2024.

Des Palestiniens font la queue pour obtenir de la nourriture à Rafah, dans la bande de Gaza, le 23 février 2024.

Fatima Shbair (AP)
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21H40

Netanyahu doit faire plus pour l'aide à Gaza, dit Biden

Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi que Benjamin Netanyahu devait permettre l'acheminement de plus d'aide humanitaire, après avoir été surpris en train de dire qu'il aurait une discussion franche avec le Premier ministre israélien sur la guerre à Gaza.

"Oui", a répondu Joe Biden aux journalistes qui lui demandaient si Benjamin Netanyahu devait faire davantage pour permettre l'acheminement de l'aide.

21H00

"La balle est dans le camp" du Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza, dit Blinken

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a déclaré vendredi qu'il appartenait au Hamas d'accepter un cessez-le-feu avec Israël, alors que les espoirs d'une nouvelle trêve à Gaza s'amenuisent, après cinq mois de guerre.

"Le problème, c'est le Hamas", a dit M. Blinken, lors d'une rencontre avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. "La balle est dans leur camp. Nous y travaillons intensément", a-t-il ajouté.

Jeudi, lors du discours sur l'état de l'Union, le président Joe Biden a appelé à une trêve "immédiate" de six semaines pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. 

"Il ne fait aucun doute pour moi que l'obtention de ce cessez-le-feu avec la libération des otages serait profondément bénéfique pour toutes les parties concernées", a encore déclaré le secrétaire d'État américain.

Les négociateurs espéraient pouvoir arracher un accord sur une trêve avant le ramadan, le mois sacré du jeûne pour les musulmans qui commence en début de semaine prochaine.

De son côté, le Hamas ne fera "aucun compromis" sur ses exigences d'un cessez-le-feu définitif et d'un retrait des troupes israéliennes en échange de tout accord sur une libération des otages, a déclaré vendredi le porte-parole de sa branche armée. Des conditions refusées par Israël.

19H50

La Turquie prête à accueillir un sommet Russie-Ukraine, selon Erdogan

La Turquie est prête à accueillir un sommet Russie-Ukraine, a affirmé vendredi le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui recevait son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à Istanbul.

"Nous sommes prêts à accueillir un sommet de la paix auquel la Russie participera", a déclaré le chef de l'Etat qui s’adressait à la presse au côté qui président ukrainien.

19H20

Trêve à Gaza: le Hamas ne fera "aucun compromis" sur ses exigences (branche armée)

Le Hamas ne fera "aucun compromis" sur ses exigences d'un cessez-le-feu définitif dans la bande de Gaza et d'un retrait des troupes israéliennes en échange de tout accord sur une libération des otages, a déclaré vendredi le porte-parole de sa branche armée.

"Notre priorité numéro un avant tout accord sur un échange de prisonniers est la garantie totale d'un arrêt de l'agression (...) et d'un retrait de l'ennemi" de la bande de Gaza, "et il n'y aura aucun compromis là-dessus", a déclaré Abou Obeida, porte-parole des brigades al-Qassam dans une allocution télévisée.

Le Hamas réclame aussi le retour dans leurs foyers des centaines de milliers de civils déplacés par la guerre et un début de reconstruction du territoire.

Israël exige pour sa part que le Hamas fournisse une liste précise des otages encore vivants à Gaza mais le mouvement islamiste dit ignorer qui est "vivant ou mort" parmi eux.

Abou Obeida a par ailleurs appelé les Palestiniens à se "mobiliser" et à "affluer" durant le ramadan, le mois de jeûne musulman, à la mosquée al-Aqsa de Jérusalem, où des tensions sont redoutées pendant cette période, après cinq mois de guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Les Etats-Unis, le Qatar et l'Egypte tentent d'arracher un accord sur une pause dans les combats avant le ramadan, qui commence en début de semaine prochaine mais les négociations, qui se sont tenues cette semaine au Caire, ont été infructueuses.

Le président américain Joe Biden a mis en garde cette semaine contre une situation "très dangereuse" en Israël et particulièrement à Jérusalem si les hostilités continuaient pendant le ramadan.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre par une attaque d'une ampleur sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort d'au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

En représailles à l'attaque du Hamas, Israël a lancé une opération militaire qui a fait jusqu'ici 30.800 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre. Selon les autorités israéliennes, 130 sont encore retenues, dont 31 seraient mortes, après la libération de plus d'une centaine d'otages en échange de 240 prisonniers palestiniens lors d'une trêve en novembre.

17H10

Cinq personnes tuées par un largage d'aide humanitaire sur Gaza (source hospitalière)

Cinq personnes ont été tuées vendredi et dix autres blessés par la chute de colis d'aide humanitaire largués par des avions sur la ville de Gaza, a-t-on appris de source hospitalière.

Les victimes ont été prises en charge à l'hôpital al-Chifa de Gaza, a indiqué à l'AFP Mohammed al-Chiekh, infirmier en chef au sein du service des urgences de cet établissement, qui a précisé que l'accident avait eu lieu dans le camp de réfugiés d'al-Chati, à l'ouest de la ville de Gaza. 

"Quand les avions ont commencé à larguer la cargaison, moi et mon frère nous sommes rendus dans la zone dans l'espoir de récupérer un sac de farine", a raconté pour sa part Mohammed al-Ghoul, un homme de 50 ans vivant dans ce camp situé près de la mer.

"Mais le parachute ne s'est pas ouvert et la cargaison est tombée comme une roquette sur le toit d'une des maisons", a-t-il expliqué, indiquant avoir ensuite vu des gens transporter trois corps et vu des blessés parmi les gens qui s'étaient rassemblés sur le toit de l'immeuble pour tenter de récupérer de l'aide.

Depuis plusieurs jours, les Etats-Unis et d'autres pays, comme la Jordanie et la France, effectuent des largages aériens d'aide alimentaire sur la bande de Gaza assiégée par Israël, en proie à une crise humanitaire majeure et menacée de famine, selon l'ONU.

Le territoire palestinien, où vivent 2,4 millions de personnes, est le théâtre d'une offensive israélienne majeure depuis l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre.

Cette attaque menée par les commandos du mouvement islamiste palestinien a fait 1.160 morts en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels.

L'opération de représailles d'Israël, qui a juré d'anéantir le Hamas, a fait 30.878 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

16H10

La proposition américaine de créer un port est "cynique", affirme un expert de l'ONU

La proposition américaine de construire un port temporaire à Gaza afin d'acheminer par la mer davantage d'aide humanitaire à dans le territoire palestinien assiégé est "cynique", a dénoncé un expert de l'ONU vendredi.

"C'est la première fois que j'entends quelqu'un dire qu'il faut utiliser une jetée maritime. Personne n'a demandé une jetée maritime, ni le peuple palestinien, ni la communauté humanitaire", a déclaré Michael Fakhri, rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, lors d'une conférence de presse à Genève.

Depuis le début de la guerre entre Israël et Hamas en octobre, la bande de Gaza est plongée dans une crise alimentaire aiguisée par les restrictions sur l'acheminement de l'aide dans le petit territoire surpeuplé.

Dans son discours jeudi sur l'état de l'Union, le président américain Joe Biden a ordonné à l'armée américaine de construire un port temporaire à Gaza. La réalisation de cet ouvrage ne nécessitera "aucun déploiement au sol de troupes américaines", a-t-il assuré.

M. Fakhri, qui est mandaté par le Conseil des droits de l'homme mais ne s'exprime pas au nom de l'organisation, a qualifié la proposition américaine de "cynique", soulignant qu'au même moment les Etats-Unis fournissent des bombes, des munitions et un soutien financier à Israël.

A son avis, la volonté américaine d'établir un port vise avant tout à répondre, "à l'approche des élections" aux Etats-Unis, à la pression interne d'une partie de la population américaine.

"Cela s'adresse à un public national. Ce qui me donne de l'espoir, c'est la mobilisation croissante dans le monde entier, mais surtout aux Etats-Unis, de personnes qui exigent un cessez-le-feu", a ajouté l'expert.

Une famine dans la bande de Gaza "est quasiment inévitable, si rien ne change", a alerté une fois de plus l'ONU il y a une semaine.

"Nous avons dit que la famine était imminente, mais je pense qu'il est juste de dire maintenant qu'Israël a intentionnellement affamé le peuple palestinien à Gaza, et que cette famine est déjà en train de se produire ou est au coin de la rue", a affirmé M. Fakhri.

"La raison pour laquelle de nombreux experts affirment que la famine est déjà présente ou qu'elle va se produire à tout moment, c'est que nous commençons à voir des enfants mourir de malnutrition", a-t-il dit.

15h15

Prochain corridor maritime entre Chypre et Gaza pour acheminer davantage d'aide

L'Union européenne et les Etats-Unis ont annoncé vendredi l'ouverture prochaine d'un corridor maritime entre Chypre et Gaza pour acheminer l'aide humanitaire dans le territoire palestinien menacé de famine et bombardé sans cesse par Israël, après cinq mois de guerre.

Cette annonce a suivi celle du président américain Joe Biden jeudi sur une opération humanitaire majeure par mer impliquant selon des responsables américains la construction d'une "jetée temporaire" à Gaza pour permettre des "aides massives".

Israël s'est "félicité" du corridor humanitaire maritime prévu entre Chypre et Gaza, distantes d'environ 370 km. Cette initiative "permettra l'augmentation de l'aide (entrant) dans Gaza après un contrôle de sécurité correspondant aux standards israéliens", selon les Affaires étrangères.

Après cinq mois d'une guerre dévastatrice déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du Hamas contre Israël, les frappes israéliennes sur Gaza ne connaissent aucun répit: ces dernières 24 heures, au moins 78 personnes y ont péri, portant à 30.878 le bilan des morts à Gaza depuis le début du conflit selon les autorités du mouvement islamiste.

Les Etats-Unis mettent une pression grandissante sur Israël, leur allié, qui assiège Gaza depuis le 9 octobre et ne laisse entrer les camions d'aides qu'au compte-gouttes en provenance d'Egypte.

Selon l'ONU, sur les 2,4 millions d'habitants dans le territoire exigu, 2,2 millions sont menacés de famine avec de graves manques de nourriture et d'eau potable et 1,7 ont été déplacés par les combats et les frappes israéliennes qui ont provoqué des destructions colossales.

"Nous sommes très proches de l'ouverture de ce corridor, avec un peu de chance ce dimanche", a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au port de Larnaca dans le sud de Chypre, le pays de l'Union européenne géographiquement le plus proche de Gaza.

Une première opération pilote sera lancée vendredi, a-t-elle ajouté.

"La situation humanitaire à Gaza est désastreuse (...) C'est pourquoi la Commission européenne, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas, Chypre, les Emirats arabes unis, le Royaume-Uni et les Etats-Unis annoncent aujourd'hui leur intention d'ouvrir un corridor maritime pour acheminer l'aide humanitaire supplémentaire qui fait cruellement défaut", selon une déclaration commune des participants.

 

13H05

Israël "se félicite" de l'ouverture prochaine d'un corridor maritime entre Chypre et Gaza

Le gouvernement israélien "se félicite" de l'ouverture prochaine d'un corridor humanitaire maritime entre Chypre et la bande de Gaza, plongée dans une crise humanitaire majeure après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas, a indiqué vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"L'initiative chypriote permettra l'augmentation de l'aide humanitaire (entrant) dans la bande de Gaza après un contrôle de sécurité correspondant aux standards israéliens", a déclaré Lior Haiat dans un message publié sur X. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dit vendredi à Chypre espérer l'ouverture de ce corridor dimanche.

12H25

Frappes mortelles au Liban : Israël nie viser "délibérément" des journalistes

L'armée israélienne a nié vendredi viser "délibérément" des journalistes après la publication d'une nouvelle analyse la mettant en cause pour des frappes ayant tué un journaliste de Reuters et blessé six reporters dont deux de l'AFP dans le sud du Liban en octobre.

L'armée israélienne "déplore tout préjudice causé à des parties non impliquées et n'ouvre pas le feu délibérément sur des civils, notamment quand il s'agit de journalistes", a indiqué un porte-parole militaire en réponse à une question de l'AFP.

Le 13 octobre, selon les dernières conclusions d'une analyse menée pour le compte de Reuters par le laboratoire de l'Organisation néerlandaise de recherche scientifique appliquée (TNO), un char israélien, dont deux tirs d'obus ont tué le journaliste de Reuters Issam Abdallah, âgé de 37 ans, et blessé deux journalistes de l'AFP, dont Christina Assi, photographe de 28 ans qui a dû subir une amputation de la jambe droite, a probablement ouvert le feu sur le groupe dans un deuxième temps à l'aide d'une mitrailleuse lourde.

Une enquête de l'Agence France-Presse, menée avec le collectif britannique d'experts et d'enquêteurs indépendants Airwars, avait également conclu début décembre qu'un obus de char de 120 mm stabilisé par des ailettes, exclusivement utilisé par l'armée israélienne dans la région, était à l'origine de la frappe.

Dans son rapport final, qui mentionne de nouvelles analyses audio, TNO révèle que les journalistes ont ensuite été vraisemblablement la cible de tirs de calibre .50 (12,7 mm), des munitions utilisées par les mitrailleuses Browning pouvant équiper les chars israéliens Merkava.

"Il est probable qu'un char Merkava, après avoir tiré deux obus, ait également utilisé sa mitrailleuse contre l'endroit où se trouvaient les journalistes", écrit TNO, en ajoutant que "ce dernier point ne peut être conclu avec certitude car la direction et la distance exacte du tir (de la mitrailleuse) n'ont pas pu être établies".

Les reporters étaient venus couvrir les affrontements transfrontaliers entre l'armée israélienne et des groupes armés dans le sud du Liban, quasi quotidiens depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre.  

La succession de deux frappes, espacées de 37 secondes, montre qu'elles étaient ciblées, selon les experts interrogés par l'AFP et Airwars. Les journalistes étaient par ailleurs clairement identifiables.

Dans son communiqué de vendredi, l'armée israélienne écrit que des tanks et des canons d'artillerie israéliens ont ouvert le feu le 13 octobre en riposte à des tirs de missiles antichars, de roquettes et de mortier du Hezbollah, milice chiite libanaise qui se pose en alliée du Hamas, "afin d'éliminer la menace".  

"Un examen [interne à l'armée] a révélé que les forces [israéliennes] avaient tiré en direction d'une zone à partir de laquelle des missiles avaient été tirés [...] Après la fin de la riposte [israélienne], on a reçu des informations indiquant que des journalistes se trouvant dans la zone avaient été blessés", ajoute l'armée, en assurant que l'enquête sur ce drame se poursuit.

12h02
Aide humanitaire

Ursula von der Leyen espère l'ouverture d'un corridor maritime vers Gaza dimanche.

"Nous sommes très proches de l'ouverture de ce corridor, avec un peu de chance ce dimanche", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, lors d'une visite au port de Larnaca dans le sud de Chypre, située à quelque 380 kilomètres de Gaza, avec le président chypriote, Nikos Christodoulides.

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Cette annonce intervient au lendemain du discours au Congrès sur l'état de l'Union du président américain Joe Biden. Durant celui-ci, il a ordonné à l'armée américaine de construire un port temporaire à Gaza afin d'acheminer davantage d'aide humanitaire.

De hauts responsables américains ont indiqué que l'initiative annoncée par M. Biden s'appuyait sur le corridor d'aide maritime proposé par Chypre, pays membre de l'Union européenne (UE) le plus proche de la bande de Gaza. Une première opération pilote sera lancée aujourd'hui, a précisé Ursula Von der Leyen.

La Commission européenne a également publié une déclaration commune avec Chypre, les Émirats arabes unis, les États-Unis et le Royaume-Uni "approuvant l'activation" du corridor d'aide maritime vers Gaza.

"L'acheminement de l'aide humanitaire directement à Gaza par voie maritime sera complexe, et nos pays continueront d'évaluer et d'ajuster leurs efforts afin de garantir que l'aide soit acheminée le plus efficacement possible, selon la déclaration. La situation humanitaire à Gaza est désastreuse (...) et nous sommes confrontés à une catastrophe humanitaire."

Chypre "réunira bientôt des hauts fonctionnaires pour discuter de la manière dont nous pouvons accélérer la mise en place de cette voie maritime pour soutenir ceux qui en ont besoin, en complément des voies terrestres et aériennes", y compris depuis l’Égypte et la Jordanie, a-t-elle ajouté.

De son côté, le gouvernement israélien "se félicite" de cette initiative, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Lior Haiat. "L'initiative chypriote permettra l'augmentation de l'aide humanitaire (entrant) dans la bande de Gaza après un contrôle de sécurité correspondant aux standards israéliens."

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09h33
Transferts de population

Les colonies israéliennes relève "du crime de guerre", selon l'ONU.

L'établissement et l'expansion continue des colonies "équivalent au transfert par Israël de sa propre population civile vers les territoires qu'il occupe" et "de tels transferts constituent un crime de guerre", dénonce un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies (ONU) aux droits de l'homme. "De tels transferts constituent un crime de guerre pouvant engager la responsabilité pénale individuelle des personnes impliquées, souligne le document qui court sur la période de novembre 2022 à fin octobre 2023. La violence des colons et les violations liées aux implantations ont atteint de nouveaux niveaux choquants et risquent d’éliminer toute possibilité pratique d’établir un Etat palestinien viable."

"Les informations publiées cette semaine selon lesquelles Israël prévoit de construire 3.476 logements supplémentaires pour les colons à Maale Adoumim, Efrat et Kedar vont à l'encontre du droit international, a déclaré Volker Türk, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, cité dans un communiqué publié à l'occasion de la parution du rapport. La taille des colonies israéliennes existantes s'est considérablement élargie" pendant la période sous revue. 

Environ 24.300 unités de logement au sein des colonies israéliennes existantes en Cisjordanie ont été ajoutées au cours de cette période, le nombre "le plus élevé jamais enregistré depuis le recensement commencé en 2017". Cela comprenait environ 9.670 logements à Jérusalem-Est, précise le document.

"L’établissement et l’expansion continue des colonies israéliennes illégales se produisent parallèlement au déplacement de Palestiniens du fait de la violence des colons israéliens et de l’État", note encore le rapport. S'y ajoutent "des expulsions forcées, de la non-délivrance de permis de construire, des démolitions de maisons et des restrictions de mouvement pour les Palestiniens".

08h29
Tragédie

78 tués à Gaza en 24h, selon le Hamas.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 30.878 personnes tuées dans les opérations militaires israéliennes et les combats dans la bande de Gaza depuis le début le 7 octobre.

Parmi elles, 78 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué. Il fait, en outre, état d'un total de 72.402 blessés.

Un enfant palestinien blessé lors du bombardement israélien de la bande de Gaza est amené à l'hôpital Al Najjar à Rafah, dans la bande de Gaza, le samedi 24 février 2024.

Un enfant palestinien blessé lors du bombardement israélien de la bande de Gaza est amené à l'hôpital al-Najjar à Rafah, dans la bande de Gaza, le 24 février 2024.

Fatima Shbair (AP)
07h49
Tuerie

L'armée israélienne a tiré "précisément sur plusieurs suspects" lors du drame du 29 février, dit-elle.

L'"examen" du drame, survenu le 29 février, à Gaza, au cours duquel, selon les autorités du Hamas, 115 personnes ont été tuées autour d'un convoi d'aide humanitaire, montre que des soldats israéliens ont "tiré précisément sur plusieurs suspects", selon l'armée israélienne.

"L'examen mené par le commandement a révélé que les troupes [israéliennes] n'ont pas tiré sur le convoi humanitaire, mais qu'elles ont tiré sur un certain nombre de suspects qui s'approchaient [de soldats israéliens] et présentaient une menace", écrit l'armée dans un communiqué.

05h50
Acheminement

L'approvisionnement terrestre reste "la solution optimale" à Gaza, selon l'ONU.

"J'ai parlé de l'importance de la diversification des routes d'approvisionnement terrestres. Cela reste la solution optimale : plus facile, plus rapide, moins chère, notamment parce que nous savons que nous avons besoin d'une aide humanitaire continue pour les habitants de Gaza sur une longue période", a déclaré, hier, la coordinatrice des Nations unies chargée de l'aide, Sigrid Kaag après une réunion à huis-clos du Conseil de sécurité.

Évoquant les récents largages aériens effectués par les États-Unis et d'autres pays, elle a salué un "symbole de soutien aux civils de Gaza, une preuve de notre humanité partagée". "Mais c'est une goutte d'eau dans l'océan". 

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"L'air et la mer ne peuvent pas se substituer à ce qui doit arriver par la terre", a insisté l'ancienne ministre néerlandaise. Elle a réclamé une aide "à grande échelle" même si tout ce qui peut être "en plus, à ce moment critique, est très important".

"Les membres du Conseil ont réaffirmé l'importance de répondre aux aux besoins humanitaires urgents à Gaza par toutes les voies possibles", a déclaré de son côté l'ambassadeur japonais, Yamazaki Kazuyuki, qui préside l'instance en mars.

05h40
Agonie

Joe Biden travaille à un cessez-le-feu "immédiat".

"Je travaille d'arrache-pied pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat d'au moins six semaines", qui permettrait la libération des otages israéliens retenus à Gaza, a déclaré le président démocrate, Joe Biden, dans son discours au Congrès sur l'état de l'Union.

Il a appelé le gouvernement israélien à "laisser entrer davantage d'aide humanitaire à Gaza" et souligné que l'aide humanitaire "ne peut être une considération secondaire ni une monnaie d'échange".

Qui anime ce direct ?

Avec AFP