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DIRECT - Joe Biden plaide pour une "Autorité palestinienne" renforcée

Le patron de l'Unrwa Philippe Lazzarini a déclaré qu"un cessez-le-feu humanitaire ne peut plus attendre", après que des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya ont fait plus de 80 morts ce samedi. Ce soir, Joe Biden appelle dans une tribune publiée dans le Washington Post à "réunifier Gaza et la Cisjordanie [...] sous une Autorité palestinienne revitalisée."

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Un homme court avec un enfant blessé dans ses bras après des bombardements israéliens sur le camp de réfugiés de Khan Younes ce 18 novembre 2023.

Un homme court avec un enfant blessé dans ses bras après des bombardements israéliens sur le camp de réfugiés de Khan Younes ce 18 novembre 2023.

© AP Photo/Mohammed Dahman
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21H17
Réunifier Gaza et la Cisjordanie

Biden appelle à "réunifier Gaza et la Cisjordanie", menace de sanctions les colons "extrémistes"

Joe Biden appele ce soir à une future réunification de la Cisjordanie et de la bande de Gaza sous uneLe Présidet Biden fait signe aux journalistes alors qu'il quitte Jos A. Bank à Greenville dans le Delaware ce 18 novembre 2023. et a menacé de sanctions les colons "extrémistes" qui attaquent les Palestiniens en Cisjordanie.

"Gaza et la Cisjordanie devraient être réunifiées sous une même structure de gouvernance, à terme sous une Autorité palestinienne revitalisée", une fois le Hamas chassé du territoire palestinien qu'il gouverne depuis 2007, à la suite de l'opération militaire israélienne en cours, écrit le président américain dans une tribune publiée par le quotidien Washington Post.

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Le Président Biden fait signe aux journalistes alors qu'il quitte Jos A. Bank à Greenville dans le Delaware ce 18 novembre 2023.

© AP Photo/Manuel Balce Ceneta


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a répondu, dans une conférence de presse, que "l'Autorité palestinienne sous sa forme actuelle n'était pas capable d'assumer la responsabilité de Gaza."

"Nous ne pouvons pas avoir une autorité civile à Gaza qui soutient le terrorisme, encourage le terrorisme, finance le terrorisme et enseigne le terrorisme", a-t-il déclaré.

Le président Mahmoud Abbas, qui gouverne les zones autonomes de Cisjordanie, avait lié début novembre un retour de l'Autorité palestinienne dans la bande de Gaza à un "règlement politique" englobant aussi la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupées.

Une solution à deux États est le seul moyen d'assurer la sécurité à long terme du peuple israélien et du peuple palestinien. Joe Biden, Président des États-Unis

"La bande de Gaza est partie intégrante de l'État de Palestine, nous prendrons nos responsabilités entières dans le cadre d'une solution politique globale pour la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza", avait affirmé Mahmoud Abbas en recevant à Ramallah le secrétaire d'État américain Antony Blinken.

Dans sa tribune, Joe Biden menace par ailleurs d'interdire de visas les "extrémistes qui attaquent des civils en Cisjordanie". "La violence extrémiste contre les Palestiniens de Cisjordanie doit cesser et ceux qui commettent ces violences doivent rendre des comptes", insiste-t-il.

"Une solution à deux États est le seul moyen d'assurer la sécurité à long terme du peuple israélien et du peuple palestinien. Aujourd'hui cette perspective semble plus lointaine que jamais, mais la crise actuelle la rend plus nécessaire que jamais", estime le démocrate de 80 ans, en citant les principes qui devront selon lui prévaloir.

"Gaza ne doit plus jamais être utilisée comme une base pour le terrorisme. Il ne doit pas y avoir de déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, pas de réoccupation, pas de siège ni de blocus, et pas de réduction du territoire", énumère-t-il.

16H47
Nouveau bilan

12.300 morts depuis le 7 octobre

Le gouvernement du mouvement islamiste Hamas a annoncé samedi que 12.300 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi les morts recensés à ce jour figurent plus de 5.000 enfants et 3.300 femmes, a détaillé le gouvernement. En outre, 30.000 personnes ont été blessées. Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu'il est impossible de les recenser car l'armée israélienne vise les ambulances et les soignants tentant de les approcher.

16H35
Otages

"Il faut à un moment qu'il y ait un cessez-le-feu" déclare François Hollande

Un peu plus tôt sur le plateau d'Internationales sur TV5MONDE, l'ancien président François Hollande déclarait "qu'il faut à un moment qu'il y ait un cessez-le-feu pour qu'on puisse libérer les otages. C'est un élément très important pour Israël."

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16H25
Médiation

Il y un "besoin urgent d'améliorer la situation humanitaire" à Gaza, dit Scholz à Netanyahu

Il y a un "besoin urgent d'améliorer la situation humanitaire" dans la bande de Gaza déclare le chancelier allemand Olaf Scholz lors d'un entretien téléphonique avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le chancelier Olaf Scholz le 15 novembre à Berlin. 

Le chancelier Olaf Scholz le 15 novembre à Berlin. 

© AP Photo/Markus Schreiber

Le chancelier "a souligné le besoin urgent d'améliorer la situation humanitaire des habitants de la bande de Gaza", indique un communiqué de la chancellerie. "Des cessez-le-feu humanitaires pourraient contribuer à une amélioration substantielle de l'assistance apportée aux populations", a-t-il ajouté.
Benjamin Netanyahu a de son côté "détaillé les efforts d'Israël pour protéger les civils de la bande de Gaza toujours contrariés par le Hamas", selon le communiqué.

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre en Israël depuis la bande de Gaza. En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, pilonnant sans relâche le territoire assiégé.

Selon le gouvernement du Hamas, 12.000 Palestiniens ont été tués dans ces bombardements, en majorité des civils. Et selon l'ONU, plus des deux tiers des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés par la guerre.

Côté israélien, l'attaque du Hamas a fait 1.200 morts, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon les autorités israéliennes.

Dans ce contexte, le chancelier Olaf Scholz a assuré samedi son homologue de "la pleine solidarité de l'Allemagne avec les personnes en Israël". "Il s'est engagé à ce que l'Allemagne se tienne d'une manière indéfectible du côté d'Israël", selon la chancellerie.

Ces déclarations interviennent au lendemain d'une visite du président turc Recep Tayyip Erdogan à Berlin, lors de laquelle les deux dirigeants ont étalé leur divisions sur le conflit au Proche-Orient.

16H11
80 morts

Le ministère de la Santé du Hamas annonce plus de 80 morts dans deux frappes à Jabamiya

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de la mort de plus de 80 personnes samedi dans deux frappes israéliennes distinctes sur un camp de réfugiés géré par l'ONU, dans le nord de la bande de Gaza.

L'armée israélienne n'a pas confirmé les frappes mais indiqué que des opérations étaient bien en cours dans le secteur.

La première frappe a fait au moins 50 morts "à l'aube sur l'école al-Fakhoura", dans le camp de Jabaliya, où étaient installés des déplacés, a indiqué à l'AFP un responsable du ministère.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux, qui n'ont pas pu être authentifiées dans l'immédiat par l'AFP, montraient des corps, certains couverts de sang, d'autres de poussière, dans les étages du bâtiment, où des matelas avaient été installés sous des tables d'écoliers.

Dans la seconde frappe, le ministère a annoncé la mort de 32 membres d'une même famille, dont 19 enfants, en diffusant la liste des noms de la famille Abou Habal.

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a dénoncé la frappe sur l'école en fin d'après-midi.
"Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l'Unrwa qui abritaient des milliers de déplacés dans le nord de la bande de Gaza", a écrit sur X (ex-Twitter) Philippe Lazzarini.
"Ces attaques (...) doivent cesser. Un cessez-le-feu humanitaire ne peut plus attendre", a-t-il ajouté.

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"La zone abrite le commandement et le contrôle de la Brigade du Nord de Gaza" du mouvement islamiste Hamas, ainsi que "l'un des bastions terroristes les plus significatifs, au sein duquel évoluent quatre bataillons du Hamas", affirme un communiqué de l'armée.

Selon elle, ses soldats "affrontent les terroristes qui opèrent intentionnellement depuis des zones civiles et tentent d'attaquer les troupes avec des missiles antichars et des engins explosifs".

15H18
"effroyable"

L'ONU dénonce les frappes sur des écoles

Le patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dénonce les frappes "effroyables" sur les écoles abritant des déplacés à Gaza, dans l'une desquelles un responsable du ministère de la Santé du Hamas a fait état d'au moins 50 morts dans un bombardement israélien.

"Nous recevons des images effroyables de nombreux morts et blessés encore une fois dans une école de l'Unrwa qui abritaient des milliers de déplacés dans le nord de la bande de Gaza", a écrit sur X (anciennement Twitter) Philippe Lazzarini. "Ces attaques (...) doivent cesser. Un cessez-le-feu humanitaire ne peut plus attendre".

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14H50
Otages

Arrivée à Jérusalem de la marche des proches d'otages retenus à Gaza

Le cortège des proches d'otages retenus à Gaza est arrivé à Jérusalem ce samedi, après plusieurs jours de marche, pour maintenir la pression sur le gouvernement israélien afin d'obtenir leur libération, six semaines après l'attaque meurtrière du Hamas.

Les familles et amis des 240 otages enlevés par le Hamas sont arrivés après une marche solidaire de cinq jours à Jerusalem où ils vont manifester devant le bureau du Premier ministre ce 18 novembre 2023. 

Les familles et amis des 240 otages enlevés par le Hamas sont arrivés après une marche solidaire de cinq jours à Jerusalem où ils vont manifester devant le bureau du Premier ministre ce 18 novembre 2023. 

© AP Photo/Mahmoud Illean

"Ramenez-les à la maison, maintenant", clamaient, comme depuis plusieurs semaines, quelques milliers de manifestants, appelés à se rassembler devant le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

En début d'après-midi, une foule compacte, drapeaux israéliens et portraits d'otages à la main, est arrivée à Jérusalem après être partie de Tel-Aviv, à une soixantaine de kilomètres, mardi, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Les familles des otages, qui reprochent au gouvernement de ne pas leur fournir d'informations sur leurs efforts pour obtenir la libération des otages, ont obtenu de rencontrer après cette manifestation deux membres du cabinet de guerre, Benny Gantz et Gadi Eizenkot.

La réunion doit se tenir en début de soirée à Tel-Aviv, au siège du Forum des familles des otages et disparus, l'organisation montée pour apporter une aide logistique aux proches des quelque 240 otages recensés par les autorités israéliennes.

Plusieurs sources ont fait état depuis une semaine d'une médiation, sous l'égide du Qatar, pour tenter de faire libérer des otages retenus dans la bande de Gaza en échange d'une trêve dans les combats.

Le gouvernement israélien a jusque-là rejeté tout appel à un cessez-le-feu dans le conflit qui l'oppose au Hamas, classé terroriste par Israël, les États-Unis et l'Union européenne.

Une nouvelle manifestation doit se tenir ce soir, comme toutes les semaines, sur la place de Tel-Aviv devenue le point de ralliement de la cause des otages.

International

Hôpitaux de Gaza : que dit le droit humanitaire ?

Au coeur de la guerre qui oppose Israël et le Hamas, les hôpitaux gazaouis subissent de lourdes pertes. L'armée israélienne accuse l'organisation islamiste de se servir des infrastructures hospitalières comme base militaire opérationnelle. C'est pourquoi les hôpitaux sont attaqués de façon répétée, en dépit de la présence de très nombreux civils et patients. Le droit humanitaire international protège-t-il les hôpitaux en cas de conflit ?

12H50
école

Gaza : le Hamas annonce au moins 50 morts dans une frappe sur une école de l'ONU abritant des déplacés

Le ministère de la Santé du Hamas a fait état d'au moins 50 personnes tuées ce samedi dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés dans un camp de réfugiés géré par l'ONU dans le nord de la bande de Gaza.

Cette frappe s'est produite "à l'aube, sur l'école al-Fakhoura", a indiqué à l'AFP un responsable du ministère. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des corps, certains couverts de sang, d'autres de poussière, dans les étages du bâtiment, où des matelas avaient été installés sous des tables d'écoliers.

Une femme palestinienne pleure sur le corps d'un enfant, entourée des cadavres de Palestiniens tués par des bombardements israéliens sur le camp de réfugiés de Jabaliya. Hôpital indonésien du nord de la bande de Gaza ce 18 novembre 2023. 

Une femme palestinienne pleure sur le corps d'un enfant, entourée des cadavres de Palestiniens tués par des bombardements israéliens sur le camp de réfugiés de Jabaliya. Hôpital indonésien du nord de la bande de Gaza ce 18 novembre 2023. 

© AP Photo/Ahmed Alarini

Début novembre, le gouvernement du Hamas avait annoncé plus de 200 morts et des centaines de blessés dans des bombardements israéliens du camp de réfugiés de Jabaliya, au cours de différentes frappes étalées sur trois jours.

Jabaliya est le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza, dont plus de 80% des habitants sont des réfugiés ou des descendants de réfugiés qui avaient quitté leurs maisons en 1948 à la création de l'État d'Israël.

Tous sont pris en charge par l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) qui gère les huit camps du petit territoire.

À Jabaliya, l'Unrwa gère 26 écoles et deux centres de santé, tandis qu'un troisième est installé dans les environs.

Contactées par l'AFP, ni l'armée israélienne ni l'Unrwa n'ont commenté dans l'immédiat.

Selon cette agence onusienne, au moins 71 déplacés ont été tués et 573 blessés alors qu'ils s'abritaient dans les 154 structures qu'elle a ouvertes dans la bande de Gaza.

 

12H47
Diplomatie

La présidente de la Commission européenne opposée au "déplacement forcé" des Palestiniens

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé samedi être opposée au "déplacement forcé" des Palestiniens après avoir rencontré le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Caire.

"J'ai discuté de la crise humanitaire en cours à Gaza avec le président Sissi, j'ai remercié l'Égypte pour son rôle dans la fourniture et la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire aux Palestiniens vulnérables", a affirmé Ursula von der Leyen sur X (ex-Twitter).

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"Nous sommes d'accord sur le principe de non déplacement forcé des Palestiniens et sur un horizon politique fondé sur une solution à deux États", israélien et palestinien, a-t-elle ajouté.

La présidente de la Commission européenne s'est ensuite rendue dans le Sinaï, a annoncé dans un communiqué le gouverneur de cette région frontalière d'Israël et de Gaza.

"La présidente de la Commission est arrivée à l'aéroport d'Al-Arich, elle se rendra au point de passage de Rafah, inspectera l'aide humanitaire et rendra visite aux Palestiniens blessés dans les hôpitaux" de cette région de l'Est de l'Égypte, selon la même source.

C'est dans cet aéroport que s'entasse depuis des semaines l'aide internationale, avant de rejoindre Rafah, le poste-frontière entre l'Égypte et Gaza, unique ouverture sur le petit territoire palestinien ravagé qui ne soit pas aux mains d'Israël et d'où l'aide passe au compte-gouttes.

12H28
Diplomatie

Gaza : pas de pause "significative" avant la libération des otages, selon la Maison Blanche

Une pause dans les combats entre Israël et le Hamas et une augmentation "significative" de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza auront lieu lorsque les otages seront libérés, a affirmé samedi un haut responsable américain à Bahreïn.

La situation dans le territoire palestinien, pilonné et assiégé par Israël depuis 43 jours après une attaque du mouvement islamiste palestinien sur son sol, est "horrible" et "intolérable", a reconnu le premier conseiller du président américain pour le Moyen-Orient, Brett McGurk.

Mais "l'afflux d'aide humanitaire, l'afflux de carburant (et) une pause dans les combats auront lieu lorsque les otages seront libérés", a-t-il ajouté lors du forum annuel sur la sécurité organisé par l'International Institute for Strategic Studies (IISS).

Selon lui, Joe Biden s'est entretenu à ce sujet hier avec l'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, dont le pays est un médiateur clé dans les négociations visant à libérer un certain nombre des 240 otages enlevés et emmenés à Gaza le 7 octobre.

11H14
Otage

La Tanzanie annonce la mort d'un étudiant enlevé par le Hamas

Le ministère tanzanien des Affaires étrangères a annoncé la mort d'un de ses deux ressortissants, un étudiant âgé de 22 ans, pris en otage par le Hamas lors des attaques meurtrières du 7 octobre contre Israël.

Le gouvernement israélien avait identifié deux Tanzaniens, Clémence Félix Mtenga (22 ans) et Joshua Loitu Mollel (21 ans) parmi les plus de 200 personnes prises en otage lors de l'attaque sans précédent lancée par le mouvement islamiste palestinien, qui a déclenché une guerre avec Israël.

Les deux jeunes hommes se trouvaient en Israël dans le cadre d'un programme de stages agricoles, avait affirmé le ministère israélien des Affaires étrangères sur "X" le 29 octobre.

"C'est avec une grande tristesse que nous confirmons le décès de Clémence Félix Mtenga", a déclaré le ministère tanzanien des Affaires étrangères dans un communiqué publié vendredi soir, sans préciser les circonstances de sa mort.
Le ministère a ajouté que sa famille avait été informée et que des démarches avaient été entreprises pour organiser le rapatriement de sa dépouille. "Nous souhaitons également informer le public que Joshua est toujours porté disparu", a ajouté la même source.
 

09H35
évacuation à pied

Des centaines de personnes évacuent l'hôpital al-Chifa de Gaza à pied

Des centaines de personnes ont quitté samedi l'hôpital al-Chifa de Gaza, assiégé depuis plusieurs jours par l'armée israélienne, selon un journaliste de l'AFP, le ministère de la Santé du Hamas précisant que "120 blessés" et des bébés prématurés n'avaient pu être évacués.
 
Des médecins sont restés dans al-Chifa pour prendre soin de ces patients, ont précisé des responsables de l'établissement à l'AFP, sans donner le nombre exact des bébés encore dans l'enceinte. "Nous sommes en contact avec la Croix-Rouge à leur sujet", a indiqué le ministère, sans plus de détail.
 
L'armée israélienne, elle, assurait n'avoir donné aucun ordre d'évacuation mais avoir "répondu à une requête" du directeur de l'hôpital.
 
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Ces colonnes de déplacés, de médecins, de malades et de blessés, certains amputés, certains très faibles, marchaient en direction de la route Salaheddine qui mène vers le sud de la bande de Gaza.
 
C'est dans cette zone que l'armée israélienne veut relocaliser les 1,1 million d'habitants du nord du petit territoire palestinien, où se concentrent jusqu'à présent les combats au sol contre le Hamas. Elle a donc ouvert samedi un corridor menant vers la route Salaheddine.
 
Sur le chemin, le journaliste de l'AFP a vu au moins une quinzaine de corps, certains en décomposition avancée. Alentour, les routes étaient défoncées, les magasins détruits, des voitures retournées ou écrasées.
 
Autour de l'hôpital, le plus grand de la bande de Gaza, des chars israéliens, des transports de troupes et des blindés étaient visibles, tandis que des drones israéliens survolaient la zone.
 
Aucune ambulance n'a été utilisée dans cette évacuation, a encore rapporté le journaliste. Depuis des jours, les hôpitaux de la bande de Gaza disent ne plus avoir assez de carburant. Après des frappes et des tirs sur des ambulances, notamment aux portes d'al-Chifa, leurs conducteurs disent ne plus pouvoir opérer.
 
Des explosions étaient entendues dans et aux abords du complexe hospitalier, a précisé le journaliste. Ces derniers jours, au cours de leur raid sur l'hôpital, des soldats israéliens ont détruit à l'explosif plusieurs services, notamment le rez-de-chaussée du département de chirurgie.
 
Avant cette évacuation, selon l'ONU, 2.300 patients, soignants et déplacés se trouvaient dans cet établissement. Israël, lui, assure que le Hamas au pouvoir à Gaza se sert de cet établissement comme base militaire ce que le mouvement islamiste dément.
09H33
Liban

Une frappe israélienne vise une usine d'aluminium au Liban

L'Agence de presse officielle ANI, qui n'a pas fait état de victimes, précise qu'"un drone ennemi a tiré deux missiles sur une usine d'aluminium sur la route entre Toul et Kfour", provoquant un incendie.

Deux civils blessés ont été transportés à l'hôpital, a indiqué à l'AFP le maire de la localité de Kfour, Khodr Saad.

L'ANI précise qu'il s'agit de la première frappe contre la région de Nabatiyeh depuis le dernier conflit en 2006 entre Israël et le Hezbollah, puissante formation libanaise soutenant le Hamas palestinien qui a perpétré une attaque sanglante sur le sol israélien le 7 octobre.

Depuis, Israël, qui a juré d'"anéantir" le Hamas, mène une guerre meurtrière dans la bande de Gaza, faisant craindre un embrasement régional. Le 11 novembre, l'armée israélienne avait effectué une première frappe à l'intérieur du Liban contre un véhicule à Zahrani, à quelque 45 km au nord de la frontière commune.

Avant cet incident, les échanges de tirs quotidiens entre le Hezbollah et Israël se limitaient en général à la zone frontalière entre les deux pays depuis le début de la guerre.

L'ANI a également fait état de tirs d'artillerie et de raids aériens israéliens contre plusieurs localités du sud du pays. Le Hezbollah a de son côté revendiqué avoir abattu un drone de combat israélien de type Hermes 450 "à l'aide d'un missile sol-air", ainsi que cinq autres attaques à la frontière nord d'Israël.
"Tant qu'il y aura une guerre contre Gaza (...), toutes les forces de la résistance (...) continueront à faire pression sur Israël. Il n'est pas question aujourd'hui de parler d'un cessez-le-feu sur un front et pas l'autre", a déclaré samedi un haut responsable du mouvement, Hachem Safieddine.

La veille, le parti pro-iranien avait revendiqué 13 attaques contre des positions militaires israéliennes frontalières, dont une attaque contre un rassemblement de soldats israéliens à l'aide de "drones suicides".

Les échanges de tirs quotidiens dans le sud du Liban ont fait au moins 90 morts depuis le 7 octobre, pour la plupart des combattants du Hezbollah, mais aussi dix civils, selon un décompte de l'AFP.

Neuf personnes ont été tuées du côté israélien, parmi lesquelles six militaires, selon les autorités israéliennes.

08H07
Combattants du Fatah

Cinq combattants palestiniens tués dans une frappe aérienne en Cisjordanie

Cinq combattants palestiniens du Fatah, mouvement du président Mahmoud Abbas, ont été tués tôt ce samedi dans une très rare frappe aérienne sur Naplouse, la grande ville du nord de la Cisjordanie occupée, ont indiqué le Croissant-Rouge palestinien et des sources au sein du Fatah.

L'armée israélienne a de son côté annoncé avoir "éliminé un certain nombre de terroristes à Balata", le camp de réfugiés de Naplouse, qui abrite 24.000 personnes selon l'ONU qui le gère.

Balata est connu pour héberger de jeunes combattants membres des branches armées des différents mouvements palestiniens, en tête desquels le Fatah, fondé par Yasser Arafat et qui dirige actuellement l'Autorité palestinienne basée en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 56 ans.

S'y trouvent également des combattants du Jihad islamique et du Hamas, au pouvoir à Gaza, en guerre depuis le 7 octobre contre l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi que cinq personnes avaient été tuées et deux blessées dans la frappe aérienne qui a touché, selon l'administration du camp, un immeuble abritant un quartier général du Fatah.

L'armée israélienne a affirmé y avoir notamment tué "Muhammad Zuhud, un terroriste impliqué dans une fusillade en avril à Jérusalem qui avait fait deux blessés israéliens". Elle dit également avoir "frappé une cachette utilisée par des terroristes qui planifiaient des attaques terroristes imminentes contre des civils et des cibles militaires israéliens".

Qui anime ce direct ?

AFP