Une frappe russe a visé le 6 janvier la ville de Pokrovsk, située dans l'est de l'Ukraine. Au moins onze personnes ont perdu la vie dans cette nouvelle attaque.
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La cheffe de la diplomatie japonaise Yoko Kamikawa s'est rendue dimanche en Ukraine pour y rencontrer son homologue Dmytro Kuleba et l'assurer du soutien continu de Tokyo, a annoncé le ministère japonais des Affaires étrangères.
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Des volontaires nettoient les décombres d'un appartement d'un immeuble résidentiel lourdement endommagé par une attaque russe à Kiev, en Ukraine, le mercredi 3 janvier 2024.
Une frappe russe a visé le 6 janvier la ville de Pokrovsk, située dans l'est de l'Ukraine. Au moins onze personnes ont perdu la vie dans cette nouvelle attaque.
La cheffe de la diplomatie japonaise Yoko Kamikawa, en visite à Kiev, a affirmé ce dimanche 7 avril, que Tokyo restait "déterminé" à continuer d'aider l'Ukraine à faire face à la Russie, après près de deux ans de guerre.
"Le Japon est déterminé à soutenir l'Ukraine pour que la paix revienne dans ce pays", a déclaré Yoko Kamikawa lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, qui s'est tenue dans un abri antiaérien par mesure de sécurité.
Cette visite n'était pas initialement annoncée dans le programme officiel de la tournée de deux semaines de Yoko Kamikawa entamée vendredi 5 janvier, qui prévoyait des déplacements en Pologne, en Finlande, en Suède, aux Pays-Bas, aux États-Unis, au Canada, en Allemagne et en Turquie.
Elle devait se rendre en Ukraine ce dimanche 7 janvier depuis Varsovie, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Un responsable du ministère a confirmé à l'AFP qu'elle "est arrivée quelque part en Ukraine" ce dimanche 7 janvier.
Au cours de sa visite, Yoko Kamikawa "réitérera une fois de plus à la partie ukrainienne que la politique constante du Japon, qui consiste à soutenir l'Ukraine, reste inchangée, même face à la grave situation internationale actuelle", ajoute le communiqué.
Elle doit aussi informer la partie ukrainienne des détails des projets d'aide que le Japon propose à Kiev, ajoute ce document.
Des agriculteurs polonais ont suspendu samedi 6 janvier leur blocage d'un important poste de passage avec l'Ukraine suite à un accord signé avec le gouvernement polonais.
Trois autres importants postes frontaliers avec l'Ukraine restent toujours bloqués depuis le mois de novembre par les routiers polonais qui protestent contre "une concurrence déloyale" des routiers ukrainiens et contre l'assouplissement des règles d'accès à l'Union européenne pour les entreprises de ce pays.
"Nous avons signé un accord avec le gouvernement et nous attendons sa mise en oeuvre. Le blocage a été suspendu le temps que nos revendications soient réalisées", a déclaré à l'AFP Roman Kondrow, un des organisateurs du mouvement de protestation.
Au moins onze personnes ont été tuées, dont cinq enfants, samedi 6 janvier lors d'une frappe russe ayant visé la ville de Pokrovsk et ses alentours, dans l'est de l'Ukraine, nouvelle attaque meurtrière en pleine escalade des bombardements.
Les frappes au bilan particulièrement lourd se sont multipliées depuis fin décembre en Ukraine et en Russie, signe d'une montée de la violence alors que le conflit dure depuis deux ans, avec un front globalement figé.
"Les Russes ont frappé la région avec des missiles S-300, tuant onze personnes et en blessant huit autres, essentiellement à Pokrovsk et Rivné" (ville située dans son agglomération), a indiqué sur Telegram Vadim Filachkine, gouverneur de la région de Donetsk.
Ce qu'il faut retenir ce dimanche 7 janvier à 6H30 TU.