Direct terminé le 18 avril à 20h15 TU.
Direct débuté le 18 avril à 04h30 TU.

DIRECT - La demande d'adhésion des Palestiniens à l'ONU en discussion au Conseil de sécurité

Le Conseil de sécurité de l'ONU se prononce ce soir sur la demande des Palestiniens d'adhésion pleine et entière aux Nations unies. Le projet de résolution très courte présentée par l'Algérie, qui représente les pays arabes au Conseil, "recommande à l'Assemblée générale que l'État de Palestine soit admis comme membre des Nations unies". Les horaires sont affichés en temps universel (TU).

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Une vue générale du Conseil de sécurité de l'ONU ce 18 avril 2024.

Une vue générale du Conseil de sécurité de l'ONU ce 18 avril 2024.

© AP Photo/Yuki Iwamura
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18H30
ONU

Le Conseil de sécurité se prononce ce soir sur la demande des Palestiniens d'adhésion aux Nations unies

"Accorder à la Palestine une adhésion pleine et entière aux Nations unies allégerait une partie de l'injustice historique subie par des générations de Palestiniens", a plaidé devant le Conseil Ziad Abu Amr, haut responsable de l'Autorité palestinienne, montrant du doigt les Etats-Unis qui ont tout fait pour retarder le vote. "Il n'y aura pas de sécurité tant que le pouvoir injuste d'Israël continue à nier l'humanité du peuple palestinien, son droit à la vie, à la liberté, à la dignité, à la sécurité, et à un État", a renchéri le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi.

Le projet de résolution très courte présentée par l'Algérie, qui représente les pays arabes au Conseil, "recommande à l'Assemblée générale que l'État de Palestine soit admis comme membre des Nations unies".

L'admission d'un État à l'ONU doit d'abord recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en faveur, sans veto d'un membre permanent), puis être approuvée par l'Assemblée générale, à la majorité des deux-tiers.

Mais les États-Unis, qui n'hésitent pas à faire usage de leur droit de veto, notamment pour protéger Israël, ne cachent pas leur hostilité face à l'initiative des Palestiniens, qui ont depuis 2012 le statut inférieur "d'État non membre observateur".

"Je pense qu'un veto américain est absolument certain", a déclaré à l'AFP Richard Gowan, analyste de l'International Crisis Group, anticipant l'abstention du Royaume-Uni, et peut-être du Japon et de la Corée du Sud. Les États-Unis ne cessent de répéter ces dernières semaines que leur position "n'a pas changé" depuis 2011, lorsque la demande d'adhésion présentée par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait tourné court face à l'opposition américaine.

Ils estiment que l'ONU n'est pas le lieu pour la reconnaissance d'un État palestinien, qui devrait selon eux être issu d'un accord entre Israël et les Palestiniens. Ils soulignent aussi que la législation américaine leur imposerait de couper leur financement à l'ONU en cas d'une adhésion palestinienne en dehors d'un tel accord bilatéral.

Le dernier veto à l'adhésion d'un État à l'ONU date de 1976, quand les Américains avaient bloqué l'entrée du Vietnam.

17H57
Iran

L'Iran assure qu'il "fera regretter" à Israël toute attaque

Le ministre iranien des Affaires étrangères promet devant le Conseil de sécurité de l'ONU que Téhéran ferait "regretter" à Israël toute attaque contre son pays.
"Les actions de légitime défense et contre-mesures de l'Iran sont terminées, donc le régime terroriste israélien doit arrêter tout nouvel aventurisme militaire contre nos intérêts", a déclaré Hossein Amir-Abdollahian lors d'une réunion sur la situation au Moyen-Orient.

Le ministre des Affaires étrangères iraniens Hossein Amir-Abdollahian lors de la réunion du conseil de sécurité de l'ONU ce 18 avril 2024.

Le ministre des Affaires étrangères iraniens Hossein Amir-Abdollahian lors de la réunion du conseil de sécurité de l'ONU ce 18 avril 2024.

© AP Photo/Yuki Iwamura

"En cas d'utilisation de la force par le régime israélien et de violation de notre souveraineté, la République islamique d'Iran n'hésitera pas une seconde à affirmer ses droits, à répondre de façon décisive et adéquate, à faire regretter ses actions au régime", a-il ajouté.

Israël a annoncé qu'il se réservait "le droit de se protéger" face à l'Iran après l'attaque iranienne, menée ce week-end avec plus de 350 drones et missiles lancés vers Israël, dont la quasi-totalité ont été interceptés en vol. Mais il n'a donné aucune information sur les moyens, la date et les cibles d'une possible opération.

Téhéran a présenté son attaque comme une riposte à la frappe meurtrière imputée à Israël visant le consulat iranien à Damas début avril. Une attaque "limitée et proportionnée", a justifié Hossein Amir-Abdollahian, assurant que l'Iran avait jusqu'à ce moment fait preuve de "retenue".

16H13
plainte contre un soldat israélien

Une plainte déposée contre un soldat franco-israélien pour tortures

Trois associations ont déposé jeudi en France une plainte contre X pour tortures et complicité sur la base d'une vidéo, qui impliquerait un soldat franco-israélien, montrant des hommes présentés comme des prisonniers palestiniens dans une situation dégradante, selon des documents consultés par l'AFP. Cette plainte simple a été adressée à Paris au parquet national antiterroriste (Pnat), compétent en matière de crimes de guerres et crimes contre l'humanité, selon la plainte et la preuve du dépôt.

Les signataires sont l'association belge "Le mouvement du 30 mars", la française "Justice et droits sans frontières" (JDSF), et l'"association des Palestiniens de France, AL JALIYA, Union des Associations palestiniennes en France".
La plainte retient les chefs de "tortures" et "complicité de tortures en tant que crime de guerre" dans "le contexte d'un conflit armé international". Elle vise en particulier une vidéo relayée sur les réseaux sociaux "prise par un supposé soldat franco-israélien, filmant des prisonniers palestiniens dans une situation dégradante et faisant état de tortures", qui daterait de janvier et se déroulerait à Gaza, théâtre de la guerre entre Israël et le Hamas, selon des éléments de la plainte.

Publiée notamment le 19 mars sur X par Younis Tiwari, un militant de la cause palestinienne qui se présente comme journaliste palestinien, on y entend une voix parlant français disant "t'as vu ces enculés, mon neveu ? (...) il s'est pissé dessus. Je vais te montrer son dos, tu vas rigoler, ils l'ont torturé pour le faire parler".
"Vous étiez contents le 7 octobre, bande de fils de putes", dit encore la voix, en référence à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien dans le sud d'Israël, qui a entrainé la mort de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

"Cet élément isolé prend place dans un ensemble beaucoup plus large de la pratique de la torture par les soldats israéliens", a commenté auprès de l'AFP Me Gilles Devers, l'un des avocats des associations. À sa réception, le Pnat analysera la recevabilité de la plainte et la compétence des juridictions françaises avant d'ouvrir ou non une enquête.

16H11
Tableau effrayant

Le chef de l'ONU alerte sur une "escalade dangereuse"

Le secrétaire général de l'ONU peint un tableau effrayant de la situation au Moyen-Orient, alertant du risque d'un "conflit régional généralisé" et dénonçant l'"enfer humanitaire" créé par l'offensive israélienne dans la bande de Gaza. "Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les derniers jours ont vu une escalade dangereuse, par les mots et les actions", a déclaré Antonio Guterres devant le Conseil de sécurité, réuni pour discuter de la situation à Gaza et pour voter plus tard dans la journée sur l'adhésion des Palestiniens à l'ONU.

Une erreur de calcul, une mauvaise communication, une méprise, pourrait conduire à l'impensable, un conflit régional généralisé qui serait dévastateur pour tous ceux concernés, et pour le reste du monde. Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU

"Ce moment de danger maximal doit être un moment de retenue maximale", a-t-il plaidé. "Il est grand temps de mettre un terme au cycle sanglant de représailles".
"Nous avons la responsabilité ensemble de faire face à ces risques et d'éloigner la région du précipice". "En commençant par Gaza""six mois et demi d'opérations militaires israéliennes ont créé un enfer humanitaire", a-t-il déploré, décrivant deux millions de Palestiniens endurant "la mort, la destruction, le déni d'aide humanitaire vitale".
"Et tout cela se produit avec des limites importantes imposées par les autorités israéliennes sur la livraison d'aide à la population de Gaza, qui fait face à la faim généralisée", a-t-il martelé, réclamant à nouveau un cessez-le-feu immédiat et la libération de tous les otages.

15H44
état de Palestine

Plaidoyer des Palestiniens au Conseil de sécurité pour leur adhésion à l'ONU

Un statut d'État membre à part entière de l'ONU "allégerait une partie de l'injustice historique" qui pèse sur les Palestiniens, plaide un haut responsable de l'Autorité palestinienne à quelques heures d'un vote du Conseil de sécurité sur cette question.
"Accorder à la Palestine une adhésion pleine et entière aux Nations unies allégerait une partie de l'injustice historique subie par des générations de Palestiniens", a déclaré Ziad Abu Amr devant le Conseil de sécurité.

Le représentant spécial de l'État palestinien à l'ONU Ziad Abou Amr lors de la réunion du conseil de sécurité ce 18 avril 2024.

Le représentant spécial de l'État palestinien à l'ONU Ziad Abou Amr lors de la réunion du conseil de sécurité ce 18 avril 2024. 

© AP Photo/Yuki Iwamura

Après une certaine confusion, le vote sur la demande d'adhésion des Palestiniens est désormais programmé ce jeudi à 17H00 (21H00 TU), selon la présidence maltaise du Conseil.

L'admission d'un État à l'ONU doit d'abord recevoir une recommandation positive du Conseil (au moins 9 voix sur 15 en faveur, sans veto d'un membre permanent), puis être approuvée par l'Assemblée générale, à la majorité des deux-tiers. Mais les États-Unis, qui n'hésitent pas à faire usage de leur droit de veto notamment pour protéger Israël, ne cachent pas leur hostilité face à l'initiative des Palestiniens, qui ont depuis 2012 le statut inférieur "d'État non membre observateur". Ils estiment notamment que l'ONU n'est pas le lieu pour la reconnaissance d'un État palestinien, qui devrait selon eux être issu d'un accord entre Israël et les Palestiniens.

La démarche palestinienne apparaît ainsi vouée à l'échec.

"Comment le statut d'État membre de la Palestine pourrait-il (...) mettre en danger les perspectives de paix entre Palestiniens et Israéliens?", a lancé Ziad Abu Amr. "Cette question, nous la posons spécifiquement aux États-Unis et à d'autres pays" qui s'y opposent, a-t-il ajouté. Notant qu'une telle adhésion pleine et entière ne remplacerait pas "des négociations politiques sérieuses" avec Israël, il a estimé qu'elle donnerait au peuple palestinien un "espoir d'une vie décente dans un État indépendant".

L'ambassadeur israélien à l'ONU Gilad Erdan a de son côté une nouvelle fois fustigé le simple fait que le Conseil examine cette requête qu'il a jugée "immorale".
"Un État pacifique, quelle blague!", a-t-il lancé, en référence à la Charte de l'ONU qui stipule qu'une des conditions pour adhérer aux Nations unies est d'être un État "pacifique".

15H15
Yemen

Près de cent navires attaqués par les rebelles houthis

Les rebelles Houthis du Yémen ont attaqué près de cent navires "liés à l'ennemi" israélien en mer Rouge et dans le golfe d'Aden depuis le début de leurs opérations en soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza, indique jeudi leur chef.

Des combattants Houthis avec un portrait géant de leur leader Abdel Malek al-Houthi, lors d'une manifestation en soutien aux Palestiniens à Sanaa, au Yémen le 29 janvier 2024.

Des combattants Houthis avec un portrait géant de leur leader Abdel Malek al-Houthi, lors d'une manifestation en soutien aux Palestiniens à Sanaa, au Yémen le 29 janvier 2024.

© AP Photo/Osamah Abdulrahman

Dans un discours retransmis par la télévision Al-Masirah, contrôlée par son mouvement, Abdel Malek al-Houthi a fait état de nouvelles attaques contre huit navires, ajoutant que "le total des bateaux liés à l'ennemi visés par des attaques a atteint les 98".
Les attaques ont produit un "grand effet et ont été un succès", a-t-il assuré, affirmant à l'intention des États-Unis et du Royaume-Uni que "personne ne peut nous empêcher de mener nos opérations de soutien aux Palestiniens de Gaza".

Selon lui, Israël et ses alliés "n'ont d'autre choix que de mettre fin au blocus et à l'agression à Gaza" pour obtenir l'arrêt des attaques des rebelles contre la marine marchande. Le chef des rebelles yéménites s'est par ailleurs félicité de l'attaque iranienne menée le weekend dernier contre Israël. "La riposte a été vigoureuse tant au niveau quantitatif que qualificatif, et elle est venue du territoire iranien", a-t-il déclaré.

Dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza, les Houthis mènent depuis novembre des attaques en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, où transite 12% du commerce mondial.

Disant d'abord viser des navires liés à Israël, ils ont ensuite élargi leurs cibles aux navires associés aux États-Unis et au Royaume-Uni, en représailles aux frappes menées à partir de janvier par Washington et Londres contre leurs positions au Yémen.

Ces attaques ont fait grimper les coûts d'assurance pour les navires transitant par la mer Rouge et ont conduit de nombreuses entreprises de transport maritime à lui préférer le passage, bien plus long, qui contourne la pointe sud du continent africain.

14H40
Politique

Google licencie 28 employés qui réclamaient l'annulation d'un contrat avec Israël

Google a licencié 28 de ses employés qui avaient pris part, mardi, à une manifestation réclamant à l'entreprise de renoncer à un contrat avec l'armée et le gouvernement israéliens. Il les a accusé d'avoir empêché leurs collègues de se rendre sur leur lieu de travail. Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies devant des locaux de Google à Sunnyvale (Californie), et ont investi des bureaux à Seattle (État du Washington) et à New York.

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Certains ont occupé, à Sunnyvale, le bureau du directeur général de Google Cloud (filiale dédiée à l'informatique à distance), Thomas Kurian, durant plusieurs heures.
Ils réclamaient l'annulation d'un contrat de 1,2 milliard de dollars, baptisé Project Nimbus, portant sur des services d'informatique à distance (cloud) fournis par Google et Amazon à l'armée et au gouvernement israéliens.

Certains des manifestants ont brandi des pancartes reprenant la police de caractères et les couleurs du célèbre logo de Google, en lui substituant le mot "génocide", en référence aux victimes civiles palestiniennes de l'offensive d'Israël à Gaza.
En octobre 2021, le quotidien britannique The Guardian avait publié une tribune d'employés d'Amazon et de Google demandant le retrait des deux sociétés du projet Nimbus. Ils affirmaient être près de 400 signataires et justifiaient leur anonymat par la "peur de représailles". 

"Ces manifestations s'inscrivent dans le cadre d'une longue campagne menée par un groupe d'organisations et de personnes qui, pour la plupart, ne travaillent pas au sein de Google", a indiqué un porte-parole du groupe à l'AFP.
Concernant le "petit nombre" d'employés qui ont pénétré dans les locaux, "le fait d'entraver physiquement le travail d'autres salariés et de les empêcher d'accéder à nos espaces constitue une violation manifeste de nos règles", a poursuivi le porte-parole, qui a confirmé que 28 collaborateurs manifestants avaient été licenciés.

Le porte-parole a rappelé que le projet Nimbus n'était "pas destiné à des tâches hautement sensibles, classifiées ou militaires liées aux armes ou aux services de renseignement".

14H20
Paix

Le Moyen-Orient au bord du "précipice" d'un "conflit généralisé"

Le Moyen-Orient est au bord du "précipice" d'un "conflit régional généralisé", alerte jeudi le secrétaire général de l'ONU devant le Conseil de sécurité, appelant à la "retenue maximale" face à "ce moment de danger maximal".

"À Gaza, six mois et demi d'opérations militaires israéliennes ont créé un enfer humanitaire", a également dénoncé Antonio Guterres, décrivant deux millions de Palestiniens endurant "la mort, la destruction, le déni d'aide humanitaire vitale" et la faim.

13H33
Liban

Macron va recevoir le Premier ministre libanais et le commandant en chef de l'armée

Le président français Emmanuel Macron va recevoir le Premier ministre libanais Najib Mikati et le commandant en chef de l'armée libanaise Joseph Aoun vendredi à Paris, annonce l'Élysée. 

Le chef du gouvernement libanais est attendu à la mi-journée au palais de l'Élysée, a précisé son bureau de presse, alors que le Liban est plongé dans une crise politique majeure et menacé par un risque d'escalade au Moyen-Orient après l'attaque d'Israël par l'Iran.

Le chef d'état-major libanais, qui a déjà rencontré des homologues européens en mars en Italie, en quête d'aide pour son armée, sera également présent, a ajouté la présidence française, sans plus de précisions.

Depuis le début du conflit à Gaza le 7 octobre, le Liban est régulièment le théâtre d'échanges de tirs entre le Hezbollah et Israël.

La situation s'est encore aggravée avec l'attaque iranienne contre le territoire israélien, menée avec plus de 350 drones et missiles, dans la nuit de samedi à dimanche, laissant crainde une nouvelle escalade régionale.

Israël a annoncé qu'il se réservait "le droit de se protéger" mais n'a donné aucune information sur les moyens, la date et les cibles d'une possible opération.
Un commandant local du Hezbollah a été tué mardi dans le sud du Liban par l'armée israélienne, qui a mené une série de frappes, la puissante formation soutenue par l'Iran revendiquant de son côté des attaques sur le nord d'Israël.

Le Liban doit aussi gérer la présence sur son territoire de deux millions de Syriens qui ont fui la guerre civile dans leur pays, soit le nombre de réfugiés par habitant le plus élevé au monde.

12H52
Sanctions

Les Palestiniens vont demander des sanctions contre Israël au Congrès de la Fifa

La Fédération palestinienne de football (PFA) réclamera des sanctions contre les équipes israéliennes lors du prochain Congrès de la Fifa, le 17 mai, en raison des "violations graves en matière de droits humains commises par Israël", selon l'agenda de l'événement.
Ce sera l'un des principaux points à l'ordre du jour de la 74e réunion annuelle de l'instance mondiale du football, à Bangkok, avec la désignation de l'hôte du Mondial féminin de 2027 et un plan de lutte contre le racisme. 

Le Comité international olympique est resté à l'écart du conflit, s'en tenant à la coexistence depuis 1995 des comités nationaux olympiques (CNO) israélien et palestinien, une "solution à deux États" héritée du processus de paix d'Oslo et également adoptée par la Fifa depuis 1998.

Mais la PFA, dans un texte de sept pages, dénonce une série de violations des statuts de la Fifa par la Fédération israélienne de football (IFA), allant des conséquences directes des bombardements sur le territoire - "au moins 92 footballeurs tués" à la mi-mars et toutes les infrastructures sportives de Gaza détruites - à l'absence de lutte sérieuse contre "la discrimination et le racisme" anti-palestiniens.

"Il n'y a que dans le football israélien qu'un club peut refuser les joueurs arabes et que la violence extrême est considérée comme une simple infraction disciplinaire", argumente ce courrier, évoquant également le racisme revendiqué par un partie des supporters du Beitar Jérusalem, ainsi que des publications de dirigeants israéliens sur les réseaux sociaux soutenant "le génocide à Gaza".

Soutenue par les fédérations algérienne, irakienne, jordanienne, syrienne et yéménite - mais pas par les influentes fédérations qatarie et saoudienne -, la PFA demande donc "des sanctions adéquates à l'encontre des équipes israéliennes" ainsi que de l'IFA.

12H32
Mise en garde

L'Iran met en garde Israël contre une attaque sur ses sites nucléaires

Un haut-responsable militaire iranien met en garde Israël contre l'éventualité d'une attaque contre ses sites nucléaires. "Si le régime sioniste veut prendre des mesures contre nos centres et installations nucléaires, il fera certainement face à notre réaction. Pour la contre-attaque, les installations nucléaires du régime seront ciblées avec des armements avancés", a prévenu le général Ahmad Haghtalab, chef de la division de la sécurité nucléaire au sein du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI), cité par l'agence officielle Irna.

Les mains sont sur la gâchette pour tirer de puissants missiles pour la destruction totale des cibles déterminées. Général Ahmad Haghtalab, chef de la division de la sécurité nucléaire au sein du Corps des Gardiens de la révolution (CGRI)

Israël a annoncé qu'il se réservait "le droit de se protéger" face à l'Iran après l'attaque iranienne, menée avec plus de 350 drones et missiles lancés vers Israël, dont la quasi-totalité ont été interceptés en vol. Mais il n'a donné aucune information sur les moyens, la date et les cibles d'une possible opération.

Le général Haghtalab a précisé que "les centres nucléaires de l'ennemi sioniste" étaient "identifiés" et que Téhéran disposait "des informations nécessaires sur toutes les cibles".
"Les mains sont sur la gâchette pour tirer de puissants missiles pour la destruction totale des cibles déterminées", a-t-il averti, selon Irna.

Israël accuse l'Iran - qui dément - de vouloir se doter de la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'en empêcher. Pour sa part, Israël est considéré comme une puissance nucléaire mais il n'a jamais confirmé ni démenti sa capacité à utiliser l'atome à des fins militaires.

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a indiqué lundi que l'Iran avait fermé ses installations nucléaires "pour des raisons de sécurité" le jour de son attaque contre Israël.

Un autre haut-gradé iranien a déclaré jeudi que son pays n'avait utilisé que "de vieux armements et une puissance minimale" pour son attaque du weekend dernier. "Nous avons surmonté la capacité maximale du camp hébreu et occidental avec une puissance minimale à ce stade", a dit le général Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales du CGRI, qui ont mené l'opération. "À ce stade, nous n'avons pas utilisé les missiles Khorramshahr, Sajil, Haj Qasem, Kheibar et Hypersonic II", a-t-il précisé.

L'Iran n'a jusqu'à pas précisé le nombre de drones et de missiles balistiques tirés vers Israël, ni leur type.

11h43
Bilan quotidien

33.970 morts à Gaza, selon le Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 33.970 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

En 24 heures, au moins 71 morts supplémentaires ont été recensés, selon un communiqué du ministère. Il fait aussi état de 76.770 blessés en plus de six mois de guerre.

09h15
Liban du sud

Le Hezbollah annonce la mort de deux de ses combattants dans des frappes israéliennes

Le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses membres tués dans des frappes israéliennes. Selon des secouristes, ils ont été tués par une frappe de drone sur le village de Kfar kila dans le sud du Liban.

L'Agence nationale d'information officielle (Ani) affirme qu'Israël a mené de violentes frappes aériennes et lancé plus de 100 obus d'artillerie et bombes au phosphore contre des localités frontalières du sud dans la nuit, notamment Kfar Kila. Le Liban accuse Israël d'avoir recours au phosphore blanc, des armes incendiaires dont l'usage est interdit contre des civils, dans le conflit.

Israël a intensifié ses raids dans le sud du Liban au lendemain d'une attaque du parti pro-iranien contre un poste de commandement israélien qui a blessé 14 soldats.

07h41
Attaque sur Israël

Téhéran ne cherche pas "une expansion des tensions"

"Ce qui peut accroître les tensions dans la région, c'est le comportement du régime sioniste", a expliqué le chef de diplomatie iranienne, Hossein Ami-Abdollahian, à son arrivée, dans la nuit de mercredi à jeudi, à New York, pour une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU).

Il a insisté sur le fait que "des messages avaient été envoyés avant et après l'opération" aux États-Unis, essentiellement par l'intermédiaire de l'ambassade suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran en l'absence de relations diplomatiques entre les deux pays. Ces échanges visaient "à établir une compréhension correcte de l'action de l'Iran", selon lui.

"Nous avons dit clairement aux Américains que la décision [...] de répondre au régime" israélien, à la suite de la frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, était "définitive", a dit le ministre. "Nous avons essayé de dire clairement aux Etats-Unis dans ces messages que nous ne sommes pas à la recherche d'une expansion des tensions dans la région."

(Re)voir Iran-Israël : la crise vue de Téhéran

05h15
Frappes

Israël a envisagé une riposte sur l'Iran

Selon le diffuseur public israélien Kan, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a décidé de ne pas mettre en œuvre des plans pré-approuvés de frappes de représailles en cas d'attaque, après avoir discuté avec le président américain, Joe Biden. "Les sensibilités diplomatiques ont joué [...] Il y aura bien une réponse mais elle sera différente de ce qui était initialement prévu", a indiqué un haut responsable à la chaîne sous couvert de l'anonymat.

Des sources israéliennes requérant aussi l'anonymat ont indiqué au site américain Axios que le cabinet de guerre a jonglé lors d'une réunion lundi, la deuxième après l'attaque iranienne, avec l'idée de donner le feu vert à des frappes, sans toutefois les ordonner. "Nous ne savons pas pourquoi et à quel point une attaque (contre l'Iran) était imminente", a indiqué à Axios un responsable américain. Selon ce site, Israël a indiqué lundi à l’administration Biden, qui l'exhorte à la retenue, sa décision d'attendre. 

Selon la chaîne américaine ABC, le gouvernement israélien a considéré deux fois des frappes contre l'Iran sans passer à l'action. Benjamin Netanyahu a néanmoins réitéré mercredi le droit de son pays "à se protéger", face aux appels de la communauté internationale qui tente d'empêcher une riposte.

Dans la nuit de samedi à dimanche, l'Iran a lancé plus de 350 drones et missiles vers Israël dont la quasi-totalité ont été détruits avant de toucher le territoire israélien. Il s'agissait de la première attaque directe de l'Iran contre Israël. Téhéran a affirmé avoir agi en état de légitime défense, après une frappe meurtrière contre son consulat à Damas le 1er avril, qu'il a attribuée à Israël.

(Re)voir Grand Angle : attaque de l'Iran contre Israël

Qui anime ce direct ?

Avec AFP