Direct terminé le 24 juin 2024 à 20H15 TU
Direct démarré le 24 juin 2024 à 5H00 TU

DIRECT - "La faim est à un niveau castrophique" à Gaza dénonce l'UNRWA

Le chef de l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens (UNRWA) affirme que la faim est à un niveau catastrophique dans la bande de Gaza. Les pillages et la contrebande "sont généralisés" et "empêchent" la livraison de l'aide humanitaire.

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Des camions transportants de l'aide humanitaire stationnent côté égyptien, au point de passage de Kerme Chalom, dans le sud d'Israël, le 25 avril 2024. "La faim est à un niveau castrophique" dans le territoire, selon l'UNRWA.

Des camions transportants de l'aide humanitaire stationnent côté égyptien, au point de passage de Kerme Chalom, dans le sud d'Israël, le 25 avril 2024. "La faim est à un niveau castrophique" dans le territoire, selon l'UNRWA. 

© AP Photo/Leo Correa, File
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19H07
Otages

La libération des otages est la priorité d'Israël, selon son ministre de la Défense

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, en visite à Washington, a rencontré le chef de la CIA, Bill Burns, principal responsable américain des négociations visant à obtenir un cessez-le-feu et à libérer les otages retenus par le Hamas. Il s'est ensuite entretenu avec le secrétaire d'Etat, Antony Blinken.

"Je voudrais insister sur le fait que l'engagement premier d'Israël est de rendre les otages, sans exception, à leurs familles et à leurs foyers", a déclaré Gallant avant d'entamer ses réunions. "Nous continuerons à faire tous les efforts possibles pour les ramener chez eux", a-t-il ajouté.

La visite de Yoav Gallant à Washington intervient après une semaine de tensions entre Israël et Washington à propos de la livraison d'armes, sur fond de désastre humanitaire à Gaza. Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que la phase "intense" des combats était "sur le point de se terminer" à Rafah, dans le sud du territoire assiégé.

"L'alliance entre Israël et les États-Unis (...) est extrêmement importante", a affirmé Yoav Gallant sur un ton conciliant, ajoutant que les liens avec Washington "sont l'élément le plus important pour notre avenir du point de vue de la sécurité".
Les propos du ministre de la Défense israélien surviennent également dans un contexte de manifestations régulières à Tel Aviv contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu, réclamant des élections anticipées. Ces dernières semaines, des dizaines de milliers d'Israéliens protestent contre la gestion de la guerre à Gaza et l'incapacité du Premier ministre à négocier la libération d'otages.
Le ministre israélien de la Défense doit également rencontrer des responsables à la Maison Blanche et s'entretenir demain avec son homologue américain Lloyd Austin.

18H32
Solution à deux États

Macron et Abdallah II appellent à lever les restrictions à l'envoi d'aide à Gaza

Le président français Emmanuel Macron et le roi Abdallah II de Jordanie appellent Israël à lever toutes les "restrictions" terrestres à l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza, a indiqué la présidence française dans un communiqué.

Lors d'un déjeuner à l'Élysée, ils ont redit la "nécessité de mettre en place, sans plus de délai, un cessez-le feu immédiat et durable à Gaza et ont de nouveau appelé à la libération de tous les otages", dont celle de deux Français.
 

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Emmanuel Macron et Abdallah II ont également "marqué leur profonde préoccupation sur la situation en Cisjordanie et vivement condamné les violences commises par les colons", a précisé l'Elysée. Les deux dirigeants sont convenus de "poursuivre leur travail conjoint en vue d'une solution durable et crédible à la crise sur la base de la solution à deux États".

"Dans cette perspective, l'Autorité palestinienne devait être soutenue et non pas affaiblie", ont-ils souligné, notant que "toute entrave au transfert de ses revenus ou à son système bancaire était inacceptable". Ils ont aussi salué les "réformes engagées par le gouvernement palestinien et appelé à les poursuivre et les approfondir".

Évoquant l'intensification des tensions à la frontière israélo-libanaise, ils ont mis en garde contre un "embrasement qui serait catastrophique pour la région", et réitéré leurs appels à toutes les parties à "la responsabilité et à la retenue".

18H19
Mort d'un otage

L'armée israélienne annonce la mort d'un otage retenu à Gaza

L'armée israélienne et le Forum des familles d'otages annoncent ce soir le décès d'un soldat bédouin, tué le 7 octobre durant l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël et dont le corps avait été emmené dans la bande de Gaza.

Jusqu'ici présumé otage du Hamas, le sergent-major Mohammad Alatrash, bédouin âgé de 39 ans originaire du village de Moulada (sud d'Israël), "est tombé au combat puis a été retenu en otage par une organisation terroriste", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Le Forum des familles d'otages a déclaré "pleurer profondément la perte du sergent-major Mohammad Alatrash", "tombé au combat le 7 octobre puis emmené à Gaza par les terroristes du Hamas". Il "laisse derrière lui deux épouses et 13 enfants", a ajouté la principale association d'otages dans son communiqué.

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Avec la mort du sergent-major Mohammad Alatrash, le nombre de victimes tuées lors de l'attaque sanglante du Hamas s'élève à 1.195, en majorité des civils, selon un comptage de l'AFP effectué à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre, 116 sont toujours retenues à Gaza, dont 42 sont mortes selon l'armée.

13H20
Allégations

Beyrouth défend son aéroport après des allégations de stockage d'armes du Hezbollah

De hauts responsables libanais ont défendu l'aéroport de Beyrouth lors d'une visite organisée pour la presse et des diplomates aujourd'hui pour démentir les informations d'un quotidien britannique selon lequel le Hezbollah y stocke des armes.

Dans un article publié en ligne dimanche, le quotidien britannique "The Telegraph" a affirmé que le Hezbollah stocke missiles et explosifs iraniens à l'aéroport, situé au sud de la capitale, dans une zone où le Hezbollah est prépondérant. Il avançait en outre que des employés de l'aéroport auraient constaté l'arrivée de "caisses mystérieuses" à l'aéroport de Beyrouth au début des affrontements entre Israël et le Hezbollah.

Un officier des douanes libanaises à l'aéroport Rafik Hariri de Beyrouth ce 24 juin.

Un officier des douanes libanaises à l'aéroport Rafik Hariri de Beyrouth ce 24 juin. 

© AP Photo/Bilal Hussein


Les responsables libanais ont immédiatement démenti ces allégations.
Des représentants d'ambassades étrangères, dont l'Égypte, l'Allemagne et des diplomates de l'Union européenne, ainsi que des journalistes, ont participé lundi à la visite chaotique du seul aéroport international du Liban.

Ils ont notamment pénétré dans un entrepôt où des cartons de marchandises étaient empilés sur des palettes, dans lequel sont placées les marchandises en provenance d'Iran et d'autres destinations.

Les visiteurs sont ensuite entrés dans un immense entrepôt adjacent au tarmac, où davantage de marchandises étaient stockées. "L'aéroport respecte les normes internationales", a déclaré le ministre des Transports Ali Hamié, qui a dirigé la visite.
Il a ajouté que l'article du Telegraph s'inscrivait dans le cadre d'une "guerre psychologique" contre le Liban et constituait une "atteinte à la réputation" de l'aéroport.
"Notre présence est un message de soutien" au Liban et "un message à toutes les parties pour dire que le calme est nécessaire", a déclaré l'ambassadeur égyptien Alaa Moussa, même si selon lui, inspecter l'aéroport n'est pas du ressort des diplomates.

Le directeur de l'aéroport de Beyrouth, Fadi el-Hassan, a déclaré à l'AFP que tous les avions arrivant à l'aéroport "sont soumis aux mêmes procédures douanières", y compris les avions iraniens. Le Hezbollah n'a pas commenté les informations du quotidien britannique. Israël a bombardé l'aéroport de Beyrouth lors de sa dernière guerre contre le Hezbollah en 2006.

12H03
Otages

Des proches d'otages condamnent des propos de Netanyahu

La principale association de proches des otages condamne des propos du Premier ministre israélien sur un "accord partiel" dans la bande de Gaza, qui permettrait la libération d'une "partie" des otages. "La fin des combats à Gaza sans la libération des otages constituerait un échec national sans précédent et s'éloignerait des objectifs de guerre", a écrit le Forum des familles dans un communiqué. Le communiqué ajoute que le retour des otages relève de la "responsabilité et du devoir (...) du Premier ministre."

Voir  Israël : l'émotion et la colère

Dimanche, Benjamin Netanyahu a déclaré que la phase "intense" des combats dans la bande de Gaza était en train de s'achever, tout en insistant sur le fait que la guerre n'était pas finie. En répondant à une question lors de son premier entretien à des médias israéliens depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre qui a déclenché la guerre de Gaza, Netanyahu a néanmoins déclaré qu'il était "prêt à conclure un accord partiel."
"Cela permettra de ramener une partie des personnes (otages, NDLR) et de poursuivre la guerre après une pause pour atteindre l'objectif d'éliminer le Hamas", a ajouté le Premier ministre qui fait face à une contestation sans précédent pour sa gestion de la guerre.

Récemment, le président américain Joe Biden a évoqué une proposition d'accord, qu'il a présentée comme étant israélienne, impliquant un cessez-le-feu et la libération de tous les otages.

Le Hamas de son côté insiste sur le fait que tout accord doit inclure un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza.

"Les familles des otages ne permettront pas au gouvernement et à son chef de revenir sur leurs engagements fondamentaux concernant le sort de nos proches", conclut le communiqué du Forum des familles.

11H25
UNRWA

"Pillages et contrebande généralisés" empêchent la distribution d'aide

Les pillages et la contrebande "sont généralisés" dans la bande de Gaza et "empêchent" la livraison de l'aide humanitaire, dénonce lundi le chef de l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens (UNRWA). "L'effondrement de l'ordre civil donne lieu à des pillages et à une contrebande généralisés qui entravent l'acheminement de l'aide humanitaire (dont la population) a désespérément besoin", a dit Philippe Lazzarini, lors d'une réunion à Genève de la Commission de conseil chargée de superviser la conduite de l'agence.

 "Au cours des neuf derniers mois, nous avons été témoins d'un échec sans précédent de l'humanité sur un territoire marqué par des décennies de violence", a souligné le responsable de l'UNRWA, selon une copie de ses remarques.
"Les Palestiniens et les Israéliens ont subi de terribles pertes et ont énormément souffert (...) Gaza a été décimée. Pour plus de deux millions de Gazaouis, c'est un enfer. Un cauchemar dont ils ne peuvent se réveiller", insiste le chef de l'agence, la principale organisation onusienne dans l'étroit territoire palestinien, qui fait l'objet d'intenses et incessants bombardement et combats menés par l'armée israélienne.

Face aux difficultés de faire rentrer de l'aide sur le territoire - seul le point de passage de Kerem Shalom entre Israël et Gaza est actuellement ouvert - "la faim est à un niveau castrophique" dans le territoire, selon l'UNRWA. "Des enfants meurent de malnutrition et de déshydratation, tandis que de la nourriture et de l'eau potable attendent dans les camions" à la frontière avec Israël ou l'Égypte, en attendant la réouverture éventuelle du passage de Rafah, fermé depuis début mai.

L'UNRWA a été violemment prise à partie par Israël qui l'accuse de collusion avec le Hamas, ce que l'agence réfute avec véhémence. Ces accusations ont incité certains pays à bloquer les fonds destinés à l'agence, même si un certain nombre les a, en partie, rétablis. Les États-Unis, de loin le principal contributeur, gèle toujours les fonds destinés à l'agence.

Au-delà de Gaza, Philippe Lazzarini a parlé aussi de la "tragédie" qui se déroule en Cisjordanie. "Plus de 500 Palestiniens y ont été tués depuis octobre. Les attaques quotidiennes des colons israéliens, les incursions militaires et la destruction de maisons et d'infrastructures critiques font partie d'un système de ségrégation et d'oppression bien huilé", dénonce le responsable. Il constate une intensification des escarmouches à la frontière israélo-libanaise, qui "menacent de se métamorphoser en véritable guerre".
Les réfugiés palestiniens essaimés ailleurs dans la région "sont les témoins de la plus grande catastrophe depuis la Nakba", affirme Philippe Lazzarini.

11H09
Bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 37.626 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement de la bande de Gaza, territoire dirigé par le Hamas, a annoncé lundi un nouveau bilan de 37.626 morts depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de huit mois.

Au moins 28 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 86.098 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.

09H21
Déplacés

Dans le nord d'Israël, les déplacés veulent rentrer chez eux

Yarden Gil ouvre une grande porte métallique pour accéder au jardin d'enfants où elle travaille, l'endroit sert aussi d'abri anti-missiles souterrain quand retentissent les sirènes d'alerte aux tirs de roquettes du Hezbollah libanais.

L'enseignante, âgée de 36 ans, fait partie des milliers de personnes déplacées de la zone frontalière du nord d'Israël en raison de l'escalade des violences entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste pro-iranien, qui fait craindre une guerre totale.

Elle et sa famille sont originaires du kibboutz Yiftah, situé à moins d'un kilomètre de la frontière libanaise, mais ils vivent désormais dans une chambre d'hôtel près de la ville de Tibériade, sur les rives de la mer de Galilée, à plus de 50 km de chez eux. "Il est difficile de se projeter", confie la mère de famille. "Ils (le gouvernement) ne font pas assez pour que nous puissions rentrer chez nous et être en sécurité", déplore-t-elle.
 

es dizaines de communautés du nord d'Israël sont devenues des villes fantômes.
Onze civils ont été tués du côté israélien, selon l'armée, 93 civils au Liban, selon un décompte de l'AFP. Alors qu'Israël se concentre sur la guerre à Gaza, les dizaines de milliers de déplacés des communautés du nord qui se morfondent dans les hôtels n'ont qu'une idée en tête: rentrer chez eux. "C'est notre nouvelle réalité. L'instabilité. Et nous devons savoir comment l'accepter, la surmonter et vivre avec elle", raconte Iris Amsalem, 33 ans, mère de deux enfants. Originaire de la communauté frontalière de Shomera, elle séjourne actuellement dans un hôtel de Galilée. "Nous voulons la paix. Nous voulons la  sécurité", dit-elle.

Pour passer le temps, Deborah Fredericks, une retraitée de 80 ans, joue à un jeu de société près d'une piscine entourée de palmiers dans un hôtel cinq étoiles où elle réside avec des centaines d'autres déplacés. "C'est vraiment drôle parce que je suis au milieu d'une guerre, mais je suis en vacances", dit-elle. "Je veux retourner chez moi, mais ce ne sera pas avant un certain temps. Ce sera quand ils me le permettront. On ne peut rien y faire."

D'autres ont le sentiment d'avoir été abandonnés par le gouvernement de Benjamin Netanyahu, qui donne la priorité à la guerre de Gaza. "Personne ne communique avec nous, personne n'est venu nous voir", regrette Lili Dahn, une habitante sexagénaire de Kiryat Shmona.

Selon Yarden Gil, les déplacés ont dû mettre en place leur propre système de scolarisation pour leurs enfants après avoir fui, et certains habitants ont depuis dû revenir pour éteindre des incendies provoqués par le Hezbollah, car les pompiers ne veulent pas s'approcher de la frontière. "Le gouvernement est responsable de notre sécurité et je m'attends à ce qu'il s'intéresse davantage à ce qui nous est arrivé", lâche-t-elle.

Dimanche, Netanyahu a indiqué qu'"après la fin de la phase intense" dans la bande de Gaza, l'armée sera "en mesure de redéployer certaines forces vers le nord, et nous le ferons, principalement à des fins défensives, mais aussi pour ramener les habitants (déplacés) chez eux". Sarit Zehavi, un ancien responsable des services de renseignement de l'armée israélienne vivant à neuf kilomètres de la frontière, affirme que sa plus grande crainte est un cessez-le-feu qui permettrait au Hezbollah "de préserver ses capacités et de lancer le prochain massacre" comme le Hamas.

Helene Abergel, une habitante de Kiryat Shmona âgée de 49 ans et qui séjourne dans un hôtel de Tel Aviv, estime qu'une "guerre doit avoir lieu pour repousser le Hezbollah loin de la frontière. Il y aura une guerre". Pour Yarden Gil, "ils peuvent détruire nos maisons. Ils peuvent brûler nos champs. Mais ils ne peuvent pas détruire notre moral".

09H20
soutien

Yoav Gallant à Washington

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, est arrivé à Washington pour des entretiens qu'il a qualifiés de "cruciaux" pour la suite de la guerre. Dimanche, le Premier ministre Netanyahu a déclaré que ce "différend" avec Washington serait "résolu dans un avenir proche".

09H10
Deux personnels de santé tués

Des tirs d'artillerie israélienne visent Rafah et le camp de Nousseirat

Dans la bande de Gaza, assiégée par Israël, des tirs d'artillerie ont visé lundi Rafah ainsi que le camp palestinien de Nousseirat, dans le centre, et le quartier de Zeitoun de la ville de Gaza, dans le nord, où des combats ont été signalés, selon des témoins.

Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Basal, deux professionnels de santé ont été tués dans une frappe aérienne sur l'hôpital Al-Daraj, dans la ville de Gaza, dont Hani Al-Jafarwari, le directeur du service des ambulances et des urgences au ministère de la Santé de Gaza.

Selon ce ministère, au mois "500 professionnels de santé ont été tués directement" depuis le début de "l'agression israélienne". L'armée a annoncé poursuivre ses "opérations ciblées" dans le secteur de Rafah et y avoir "éliminé des terroristes armés" et "démantelé des entrées de tunnels".

7H10
Interview de Benjamin Netanyahu

Vers la fin des combats à Rafah ?

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche que les combats "intenses" à Rafah dans le sud de la bande de Gaza où l'armée israélienne mène une offensive terrestre, sont "sur le point de se terminer".

28102023 Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse avec le ministre de la Défense Yoav Gallant et le ministre Benny Gantz. Base militaire de Kirya à Tel Aviv, Israël, samedi 28 octobre 2023.

AP/Abir Sultan


 

Alors que des bombardements israéliens ont encore visé dimanche ce territoire palestinien dévasté par plus de huit mois de guerre, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant est arrivé aux Etats-Unis en pleine dispute sur les armes entre les deux alliés.
 

La phase intense des combats contre le Hamas est sur le point de se terminer (...) Cela ne signifie pas que la guerre est sur le point de se terminer mais la guerre dans sa phase intense est sur le point de se terminer à Rafah.

Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien


"Après la fin de la phase intense, nous serons en mesure de redéployer certaines forces vers le nord, et nous le ferons (...)", a ajouté le Premier ministre, assurant que "l'objectif est de récupérer les otages et de déraciner le régime du Hamas à Gaza".
 

Qui anime ce direct ?

AFP