Direct terminé le 1er avril 2024 à 21H30 TU
Direct démarré le 1 er avril 2024 à 6H15

DIRECT - La France appelle la Chine à passer "des messages" à la Russie

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré lundi à Pékin que la France attend de la Chine qu'elle envoie "des messages très clairs à la Russie", son allié le plus proche, au sujet de la guerre en Ukraine. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourne, deuxième à gauche, et le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, troisième à droite, tiennent une réunion à la Maison d'hôtes d'État Diaoyutai à Pékin, le lundi 1er avril 2024. 

@Pedro Pardo/Pool Photo via AP
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18H57
Droits de l'homme

La détention de la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva prolongée jusqu'au 5 juin

Un tribunal russe a prolongé lundi la détention de la journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva jusqu'au 5 juin, selon un journaliste de l'AFP présent à l'audience.

Alsu Kurmasheva lors de son audition dans un tribunal de Kazan ce 1er avril.

Alsu Kurmasheva lors de son audition dans un tribunal de Kazan ce 1er avril.

© AP photo

Cette reporter de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), média financé par le Congrès américain, a été arrêtée en octobre 2023 pour ne pas s'être enregistrée en tant qu'"agent de l'étranger", qualificatif imposé par la justice russe qui oblige les personnes ou entités visées à de lourdes contraintes administratives. Selon son média, elle est également accusée de diffusion de "fausses informations" sur l'armée russe, passible de 15 ans de prison.

Lors de l'audience lundi à Kazan, capitale de la république russe du Tatarstan, Kurmasheva est apparue souriante, mais s'est plainte de ses conditions de détention en raison du mauvais état de sa cellule. "Cette cellule fait 5 mètres carrés pour deux personnes, il n'y a pas d'eau chaude. Au lieu de toilettes, il y a un trou dans le sol. Il n'y a même pas un demi-mètre de place libre pour passer", a-t-elle dénoncé. "Les accusations portées contre Alsu sont sans fondement. Il ne s'agit pas d'une procédure légale, mais d'un stratagème politique, et Alsu et sa famille paient un prix terrible de manière injustifiée", a dénoncé dans un message le président de RFE/RL, Stephen Capus.

Le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller, a affirmé que les États-Unis étaient "profondément préoccupés" par sa détention. "Nous condamnons avec la plus grande fermeté les tentatives répétées du Kremlin d'intimider, de réprimer et de punir les journalistes et les voix de la société civile", a-t-il dit. Selon Matthew Miller, les accusations visant Kurmasheva ne sont "qu'un signe de plus de la faiblesse du régime de Poutine".

La journaliste, qui réside d'ordinaire à Prague avec son mari et ses deux filles adolescentes, était allée en Russie pour rendre visite à sa mère malade le 20 mai 2023 mais n'avait pas pu repartir, ses passeports américain et russe lui ayant été confisqués.

D'après des médias russes, l'accusation de diffusion de "fausses informations" portées contre elle est liée à sa participation à la publication d'un livre de témoignages de Russes opposés à l'offensive en Ukraine.

Des ONG estiment que la détention d'Alsu Kurmasheva constitue une nouvelle étape dans la campagne russe contre les médias indépendants, qui s'est intensifiée depuis l'offensive russe en Ukraine en février 2022.

18H01
Espion ?

L'Autriche inquiète de "l'infiltration russe" après l'arrestation d'un ex-agent

Le chancelier d'Autriche appelle à renforcer la sécurité du pays alpin après l'arrestation d'un ancien agent secret autrichien, soupçonné d'espionnage au profit de la Russie.
Devant ces "graves accusations", "il est nécessaire d'évaluer et de clarifier la situation sécuritaire de la République", a déclaré Karl Nehammer dans un communiqué, en convoquant un Conseil national de sécurité le 9 avril.
"Nous devons empêcher les réseaux d'espionnage russes de menacer notre pays en infiltrant ou en instrumentalisant des partis ou des réseaux politiques", a-t-il souligné, en allusion au mouvement d'extrême droite FPÖ lié par le passé à Moscou.

Egisto Ott, ex-employé de l'Office BVT rebaptisé DSN (Direction de la sûreté nationale et du renseignement), a été interpellé vendredi. À l'issue de sa garde à vue, le tribunal régional de Vienne a ordonné lundi son placement en détention provisoire en raison de "risques de collusion et de commission d'un délit", a indiqué à l'AFP la porte-parole de l'instance, Christina Salzborn.

Selon des éléments du parquet cités par l'agence de presse APA, Egisto Ott aurait "systématiquement" fourni des informations aux services secrets russes.
Suspendu de ses fonctions en 2017 et brièvement interpellé en 2021, il a cette fois été arrêté après la saisie par les autorités britanniques de messages écrits échangés entre Jan Marsalek, ex-directeur du fleuron déchu de la finance Wirecard, et un espion présumé interpellé au Royaume-Uni. Le nom d'Egisto Ott était déjà apparu dans le cadre de l'affaire Marsalek, qu'il avait rencontré.

Cet Autrichien, au coeur de la faillite de la société de paiements bavaroise Wirecard, est introuvable depuis qu'il a fui l'Allemagne précipitamment, en juin 2020. Il se trouverait à Moscou sous une fausse identité, protégé par les services de renseignement russes, selon des investigations journalistiques internationales.

L'Autriche a été secouée à plusieurs reprises par d'embarrassantes affaires d'espionnage au profit de Moscou. Début 2018, les services alliés avaient limité leur coopération avec ce pays neutre, non membre de l'Otan, par crainte de fuites.

16H05
Conscription

Un sondage montre que les Ukrainiens comprennent ceux qui ne veulent pas s'enrôler

Selon un sondage de l'Institut ukrainien de psychologie sociale et politique publié le 1er avril, la plupart des Ukrainiens disent comprendre ceux qui tentent d'éviter la mobilisation.

L'Ukraine vise à accélérer la mobilisation en 2024 et un projet de loi sur la conscription, actuellement discuté et amendé au Parlement, propose d'abaisser l'âge de l'enrôlement et d'introduire une formation militaire de base pour les adultes.

Voir L'armée ukrainienne veut mobiliser 500 000 soldats supplémentaires

Le sondage a montré que 53,9% des personnes interrogées sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle "ceux qui évitent la mobilisation peuvent être compris - personne ne veut mourir". 17 % ne sont pas d'accord avec cette phrase, tandis que 29 % des personnes interrogées ont déclaré qu'il était difficile de répondre. 

Le nombre de ceux qui ont déclaré ne pas pouvoir répondre s'élève à 35,5 % parmi les Ukrainiens habitant les régions du centre du pays. Le pourcentage le plus élevé de ceux qui ne sont pas d'accord avec cette déclaration se situe parmi les personnes interrogées dans l'ouest de l'Ukraine, avec 22,6%

Dans le même temps, près de 43 % des personnes interrogées ont déclaré avoir honte des hommes qui échappent à la mobilisation.

Ce chiffre atteint 50 % parmi les personnes interrogées vivant dans le sud de l’Ukraine, où se trouve une grande partie de la ligne de front. Cette région comptait également le plus grand nombre de personnes interrogées déclarant comprendre les motivations de ceux qui veulent échapper à la mobilisation, soit 70,9 %.

L'enquête a été menée via des entretiens en face-à-face entre le 1er et le 15 mars auprès de 2 000 personnes adultes vivant dans toute l'Ukraine, à l'exception des zones sous occupation russe.

Le président Volodymyr Zelensky avait initialement déclaré en décembre 2023 que l'armée avait besoin de la mobilisation de 450 000 à 500 000 conscrits supplémentaires, mais le commandant en chef Oleksandr Syrskyi a déclaré le 29 mars que ce nombre avait été "considérablement réduit".

14H30
Drones et guerre électronique

Le président Zelensky tient un réunion sur la production de drones et la guerre électronique

Ce 1er avril s'est tenue une réunion stratégique au palais présidentiel selon le média indépendant ukrainien The Kiev Independent. 

Zelensky tient une réunion sur la production de drones et la guerre électronique. Capture d'écran Telegram de la présidence ukranienne.

Zelensky tient une réunion sur la production de drones et la guerre électronique. Capture d'écran Telegram de la présidence ukranienne. 

© Telegram Zelensky

Le président Volodymyr Zelensky s'est réunis avec son Premier ministre Denys Chmyhal, son chef d'état-major, le commandant en chef Oleksandr Syrskyi, le ministre de la Défense Rustem Umerov, le ministre de la Transformation numérique Mykhailo Fedorov, le chef du renseignement militaire ukrainien Kyrylo Budanov et le chef des services de sécurité Vasyl Maliu afin de discuter de la production de drones et des systèmes de guerre électronique.

Les drones ont été un outil essentiel dans la défense de l'Ukraine contre la Russie, et Zelensky veut en fait une de ses priorité pour 2024.  La guerre électronique (GE) est cruciale pour se défendre contre les drones ennemis et implique de brouiller ou de surcharger le récepteur du drone avec de fausses fréquences afin de l'empêcher d'atteindre sa cible.

Le point a été fait sur les plans de production pour 2024 pour "tous les types de drones", y compris les drones bombardiers, les drones de reconnaissance et les "drones à longue portée destinés aux missions spéciales". Les participants ont également "discuté de la manière d'assurer la flexibilité de notre industrie de défense", car "les besoins du front évoluent constamment", a déclaré Zelensky.

La réunion a abouti à des décisions "concernant la simplification de la procédure de passation des marchés, l'importation d'équipements, l'augmentation de la production d'obus pour drones et la formation des opérateurs".

L'Ukraine est également en train de "construire un système complexe de contrôle des moyens de guerre électronique pour protéger nos soldats et nos équipements contre les drones russes", et est déjà testé sur le front. L'armée prévoit "d'étendre le projet à l'ensemble du front", a déclaré Zelensky.

12H40
attentat du Crocus city hall

Téhéran avait averti Moscou du risque d'attentat islamiste

L'Iran avait informé la Russie de la possibilité d'une "opération terroriste" majeure sur son sol avant l'attaque d'une salle de concert près de Moscou le mois dernier, ont indiqué trois sources proches du dossier.

Voir Attentat en Russie : pourquoi le groupe État islamique aurait-il visé la Russie ?

Les États-Unis avaient également averti la Russie d'une probable attaque islamiste mais Moscou, profondément méfiant à l'égard des intentions de Washington, a minimisé ces renseignements.

Il est cependant plus difficile pour la Russie d’ignorer des renseignements fournis par son allié diplomatique iranien sur l’attaque, ce qui soulève également des questions sur l’efficacité des services de sécurité russes. Moscou et Téhéran, tous deux soumis à des sanctions occidentales, ont approfondi leur coopération militaire au cours de la guerre en Ukraine.

"Quelques jours avant l'attaque en Russie, Téhéran a partagé avec Moscou des informations sur une éventuelle attaque terroriste de grande envergure en Russie, informations obtenues lors des interrogatoires des personnes arrêtées en relation avec les attentats meurtriers en Iran", a déclaré une de ces source à l'agence Reuters. 

L'Iran a arrêté 35 personnes en janvier, dont un commandant de la branche afghane de l'Etat islamique ISIS-Khorasan (ISIS-K), qui, selon lui, était lié aux deux attentats à la bombe du 3 janvier dans la ville de Kerman qui ont tué près de 100 personnes.

Une deuxième source, qui a également requis l'anonymat en raison de la sensibilité de la question, a déclaré que les informations fournies par Téhéran à Moscou sur une attaque imminente manquaient de détails précis concernant le moment et la cible exacte. "Ils (les membres de l'État islamique-K) ont reçu pour instruction de se préparer à une opération importante en Russie... L'un des terroristes (arrêtés en Iran) a déclaré que certains membres du groupe s'étaient déjà rendus en Russie", a indiqué  cette dernière

La troisième source, un haut responsable de la sécurité, a déclaré : "Comme l'Iran est victime d'attentats terroristes depuis des années, les autorités iraniennes ont rempli leur obligation d'alerter Moscou sur la base des informations obtenues auprès des terroristes arrêtés."

Interrogé par Reuters, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré ce lundi : "Je n'en sais rien". Le ministère iranien des Affaires étrangères n'a pas répondu à une demande de commentaires. La Maison Blanche n'a fait aucun commentaire à ce sujet. Une source proche des renseignements américains sur une attaque imminente en Russie a déclaré que celle-ci était basée sur des interceptions de "bavardages" entre militants de l'EIIS-K.

Contestant les affirmations américaines, la Russie affirme que l'Ukraine est liée à l'attaque, sans fournir de preuves. Kiev a fermement démenti cette affirmation.

11H30
Pas de coupures

Les infrastructures énergétiques ukrainiennes resistent malgré les frappes russes

Les récentes attaques russes ont causé des dégâts importants au système électrique ukrainien, mais un effondrement total est peu probable, déclare ce lundi le chef de la société nationale ukrainienne de réseau Ukrenergo Volodymyr Kudrytskyi.

Depuis le 22 mars, les forces russes attaquent presque quotidiennement les centrales thermiques et hydroélectriques ukrainiennes ainsi que les principaux réseaux, provoquant des coupures de courant dans de nombreuses régions du pays.

Des pompiers eteignent un incendie qui s'est déclaré dans une centrale électrique après des frappes russes sur Kharkiv, le 22 mars 2024.

Des pompiers eteignent un incendie qui s'est déclaré dans une centrale électrique après des frappes russes sur Kharkiv, le 22 mars 2024.

© AP Photo/Yakiv Liashenko

"Leur objectif (des Russes) est d'imposer des coupures d'électricité dans certaines grandes villes ukrainiennes, et notre objectif est de l'empêcher", a déclaré Kudrytskyi à Reuters. La plus grande société énergétique privée du pays, DTEK, a déclaré que les attaques avaient endommagé cinq de ses six centrales électriques, qui ont perdu 80 % de leur capacité. La DTEK, qui couvre environ un quart des besoins du pays, a vu ses centrales thermiques et autres installations touchées à plusieurs reprises par des missiles, des drones et de l'artillerie russes en plus de deux ans de guerre.

Les attaques de missiles ont également considérablement endommagé la plus grande centrale hydroélectrique ukrainienne de Zaporizhzhia, ainsi que les centrales de Kaniv et Dnister.

La majeure partie de l'électricité ukrainienne est produite par trois centrales nucléaires, mais la production thermique et hydroélectrique est essentielle pour équilibrer le système lors des pics de consommation. "La plus grande préoccupation à l'heure actuelle est l'état de la production d'électricité, la partie qui équilibre le système - la production hydroélectrique et thermique. L'ampleur des dégâts évoquée par DTEK est évidemment un niveau de dommage global (à grande échelle)", a dit Kudrytskyi.

Mais il a ajouté que le système énergétique du pays n'était pas près de s'effondrer.
"Nous ne sommes certainement pas sur le point de nous effondres. Un effondrement est un arrêt incontrôlé de la plupart ou de la totalité du système électrique. Cela ne s'est pas produit et n'arrivera pas, c'est un scenario improbable", explique-t-il.

Kudrytskyi ajoute que l'Ukraine pourrait rencontrer des "problèmes localisés" dans certaines régions , comme dans la ville de Kharkiv, dans l'est du pays, ou à Odessa, dans le sud.

Le système énergétique de l’Union soviétique, et plus tard de l’Ukraine, reposait traditionnellement sur d’immenses centrales électriques, mais ces installations sont extrêmement difficiles à protéger contre les bombardements de missiles. 

"Tout d'abord, nous devons réfléchir à notre mix de production et nous devons réfléchir à la manière de protéger nos actifs de production contre les frappes (aériennes)", déclare  Kudrytskyi. Mais cela ne serait possible que si l’Ukraine construisait des centaines de petites centrales électriques dans tout le pays et "ce processus doit commencer immédiatement".

09H30
Missiles Zircon

La Russie a utilisé 5 de ses nouveaux missiles hypersoniques pour attaquer Kiev

La Russie a utilisé cinq de ses nouveaux missiles hypersoniques Zircon pour attaquer Kiev depuis le début de l'année, a annoncé lundi l'administration militaire de la ville.

Ces attaques font partie des plus de 180 attaques de missiles et de drones russes lancées contre la capitale ukrainienne au cours des trois premiers mois de l'année, a indiqué l'administration dans un article sur Telegram.

Un missile hypersonique Zircon lancé depuis la frégate Gorshkov dans la mer de Barent, le 28 mai 2022.

Un missile hypersonique Zircon lancé depuis la frégate Gorshkov dans la mer de Barent, le 28 mai 2022.

© Ministère de la Défense russe via AP

Les missiles maritimes Zircon ont une portée de 1 000 km (625 miles) et se déplacent à une vitesse neuf fois supérieure à la vitesse du son, selon la Russie. Les analystes militaires ont déclaré que la vitesse hypersonique des missiles pourrait signifier un temps de réaction considérablement réduit pour les défenses aériennes et une capacité à attaquer des cibles vastes, profondes et durcies.

Le président Vladimir Poutine a confirmé dans son discours annuel sur l'état de la nation le 29 février que la Russie avait utilisé des missiles Zircon au combat, sans préciser quels sites avaient été visés. Il a décrit le Zircon comme faisant partie d’une nouvelle génération de systèmes d’armes inégalés.

L'administration de Kiev a indiqué que la ville avait également été frappée depuis début 2024 par six autres types de missiles, dont le Kh-101, un missile de croisière à lancement aérien dont 113 avaient jusqu'à présent été tirés.

6H18
Conférence de presse Chine-France

La France appelle la Chine à passer "des messages" à la Russie

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, appelle la Chine à envoyer "des messages très clairs à la Russie" sur la guerre en Ukraine et a défendu le maintien de relations économiques fortes avec le géant asiatique. 

"Nous attendons de la Chine qu'elle passe des messages très clairs à la Russie", a déclaré le ministre, plaidant pour "un rapport de force favorable à l'Ukraine" lors d'une conférence de presse avec son homologue chinois Wang Yi.

Car "évidemment la Chine joue un rôle clé dans l'indépendance, le respect du droit international y compris la souveraineté de l'Ukraine", a-t-il estimé.
 

chine

Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, serre la main du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi lors d'une réunion à la Diaoyutai State Guest House à Pékin, en Chine, le lundi 1er avril 2024. 

@Pedro Pardo/Photo via AP

La Chine, qui se présente comme une partie neutre mais dont la relation avec la Russie s'est approfondie depuis le début du conflit, prône un règlement politique pour mettre fin aux combats.

23H00
attaques russes et ukrainiennes

Les Russes revendiquent des frappes sur des infrastructures énergétiques

La Russie a déclaré dimanche avoir frappé des infrastructures énergétiques ukrainiennes, des entreprises de défense et des ateliers militaires de véhicules aériens sans pilote (UAV) au cours des dernières 24 heures, tandis que l'Ukraine a déclaré le même jour avoir lancé des frappes contre des zones où sont concentrés du personnel et des équipements russes.

Dimanche, le ministère russe de la Défense a publié un rapport indiquant que les Forces aérospatiales de la Fédération de Russie ont mené une frappe massive contre les infrastructures énergétiques de l'Ukraine à l'aide d'armes aériennes à longue portée de haute précision et de drones. Elles ont fortement perturbé la fabrication et la réparation d'armes, des équipements militaires et des entreprises de défense ukrainiennes, toutes les cibles ayant été atteintes.

Le ministère russe de la Défense a déclaré que les troupes russes avaient également repoussé plus de 10 contre-attaques ukrainiennes dans les directions d'Avdïïvka et de Koupyansk. En outre, trois avions Su-25 des Forces aériennes ukrainiennes et un atelier d'assemblage et de stockage de drones, ainsi que le personnel et le matériel de l'armée de l'air ukrainienne ont été touchés dans 126 zones, a indiqué la partie russe.

L'état-major général des forces armées ukrainiennes a publié le même jour un rapport de bataille en soirée, indiquant qu'au cours des dernières 24 heures, 49 escarmouches avaient eu lieu dans les zones de première ligne. L’armée ukrainienne a ciblé des objectifs militaires, notamment des zones de concentration de personnel et d’équipement russes, des nœuds de contrôle et des installations de défense aérienne. De plus, aux premières heures de la journée, les forces de défense aérienne ukrainiennes ont intercepté neuf missiles de croisière russes et neuf drones d'attaque.

L'agence de presse nationale ukrainienne a rapporté dimanche que la Russie avait attaqué une sous-station électrique à haute tension dans le sud de l'Ukraine, provoquant une panne de courant dans la région d'Odessa. Kharkiv et Krivoï Rog ont mis en place des coupures de courant d'une durée limitée.

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AFP