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DIRECT : La mort de 24 soldats israéliens dans la bande de Gaza lundi est "un coup dur"

Des combats acharnés continuent à opposer ce mardi 23 janvier l'armée israélienne et le Hamas palestinien à Khan Younès, dans le sud de Gaza, sur fond de tractations pour mettre la guerre sur pause quelques semaines. 24 soldats israéliens sont morts, la plus lourde perte depuis le début de l'offensive le 7 octobre 2023.

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Enterrement du réserviste Elkana Vizel ce 23 janvier au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem. Vizel est mort lors d'une opération de terrain dans la bande de Gaza.

Enterrement du réserviste Elkana Vizel ce 23 janvier au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem. Vizel est mort lors d'une opération de terrain dans la bande de Gaza. (AP Photo/Ohad Zwigenberg)

© AP Photo/Ohad Zwigenberg
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20H29
Diplomatie

A l'ONU, le ministre français Séjourné plaide pour une solution à deux États

"Il faut un État palestinien", a plaidé le nouveau ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné lors de sa première intervention devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

La France "est amie d’Israël comme elle est amie du peuple palestinien" et dans ce contexte "nous devons dire à chacun les choses difficiles", a-t-il déclaré lors d'une réunion ministérielle du Conseil qu'il présidait, la France assurant la présidence en janvier.

Stéphane Séjourné au Conseil de sécurité de l'ONU ce 23 janvier 2024

Le ministre des Affaires étrangères de la France, Stéphane Séjourné au Conseil de sécurité de l'ONU ce 23 janvier 2024.

© AP Photo/Yuki Iwamura

"Ainsi je dois dire à Israël, qui connaît l'amitié du peuple français, qu'il faut un État palestinien, que les violences envers le peuple palestinien, notamment celles des colons extrémistes, doivent cesser, et que le droit international s'impose à tous", a-t-il insisté.

"Nous connaissons les paramètres de la solution: deux États, vivant côte à côte, en paix et en sécurité dans des frontières sures et reconnues, sur la base des lignes de 1967, et ayant l'un et l'autre comme capitale Jérusalem", a-t-il ajouté, alors que le gouvernement israélien refuse de discuter d'une "solution à deux États".

"Il ne revient ni à Israël ni à quiconque de décider pour les Palestiniens comment ils seront demain gouvernés, ni l'étendue de leur souveraineté", a insisté le ministre.

"Il faut aussi penser dès à présent au futur de Gaza. Il ne revient pas à Israël de décider du sort des populations palestiniennes de Gaza. Gaza est une terre palestinienne et il revient à l'Autorité palestinienne, que nous soutenons, de pouvoir y exercer sa pleine autorité", a-t-il estimé.

S'adressant dans le même temps aux représentants palestiniens, il a assuré que la France continuerait "à lutter contre le terrorisme avec fermeté et détermination, qu'il ne peut y avoir d'ambiguïté sur le droit d'Israël à vivre en paix et en sécurité et à exercer son droit à la légitime défense face au terrorisme".

19H32
Deux États

Le rejet par Israël de la solution à deux États est "inacceptable", dit le chef de l'ONU

Le rejet par le gouvernement israélien d'une solution à deux États, avec un État palestinien indépendant aux côtés d'Israël, est "inacceptable" et risque de "prolonger le conflit", déclare le secrétaire général de l'ONU devant le Conseil de sécurité.

Le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki, à droite, et le secrétaire général des Nations Unies António Guterres, se serrent la main avant le début de la réunion du Conseil de sécurité à New York ce 23 janvier 2024.

Le ministre des Affaires étrangères palestinien Riyad al-Maliki, à droite, et le secrétaire général des Nations Unies António Guterres, se serrent la main avant le début de la réunion du Conseil de sécurité à New York ce 23 janvier 2024.

© AP Photo/Yuki Iwamura

"Le rejet clair et répété la semaine dernière de la solution à deux États au plus haut niveau du gouvernement israélien est inacceptable", a estimé Antonio Guterres lors de cette réunion du Conseil en présence de nombreux ministres des Affaires étrangères.

"Ce refus, et le déni du droit du peuple palestinien à avoir un État, pourrait prolonger indéfiniment un conflit qui est devenu une menace majeure pour la paix et la sécurité internationales", a-t-il ajouté à New York.

"Il pourrait exacerber la polarisation et encourager les extrémistes partout".

"Le droit du peuple palestinien à construire son propre Etat totalement indépendant doit être reconnu par tous. Et tout refus d'accepter la solution à deux Etats par toute partie doit être fermement rejeté", a-t-il martelé, estimant que cette solution était "le seul moyen de parvenir à une paix durable et équitable en Israël, en Palestine et dans toute la région".

Le gouvernement israélien refuse de discuter d'une "solution à deux États", irritant la communauté internationale, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé la semaine dernière son opposition à une "souveraineté palestinienne".

Il avait auparavant déjà affirmé qu'Israël devait contrôler la sécurité de "l'ensemble du territoire situé à l'ouest du Jourdain", englobant ainsi la Cisjordanie occupée et Gaza.

"L'occupation israélienne doit prendre fin", a réclamé Antonio Guterres, répétant d'autre part à nouveau son appel à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat".

"La population de Gaza dans son ensemble subit des destructions à une échelle et un rythme sans parallèle dans l'Histoire récente. Rien ne peut justifier la punition collective du peuple palestinien", a déclaré Antonio Guterres.

Il a également réclamé l'ouverture de nouveaux points de passage pour l'aide humanitaire vers la bande de Gaza, toujours largement insuffisante pour plus de 2 millions d'habitants, ainsi que la reprise des opérations du port israélien d'Ashdod.

18H10
Funérailles

Des Israéliens se pressent aux funérailles de soldats morts à Gaza

Malgré la pluie, des centaines d'Israéliens cheminent à pas pressés ce mardi, entre les conifères et les parterres de cyclamens du cimetière militaire du mont Herzl, sur les hauteurs de Jérusalem. On y enterre des soldats tués la veille dans la bande de Gaza.

Des familles israéliennes assistent aux funérailles d'un soldat mort à Gaza ce 23 janvier 2024

Les parents du réserviste Ariel Mordechay Wollfstal lors de ses funérailles à Kfar Etzion, ce 23 janvier. Wollfstal, 28 ans, a été tué lors d'une opération de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

© AP Photo/Maya Alleruzzo

Lundi, l'armée israélienne a connu sa pire journée depuis le début de l'opération militaire terrestre dans le territoire palestinien, avec 24 morts dont pas moins de 21 réservistes. Selon la tradition juive, les funérailles se sont enchaînées dès mardi. 

"Je ne connaissais pas personnellement la personne qui est morte, mais c'est comme si c'était mon frère", explique Hallel Weinstein, une étudiante de 22 ans qui a fait la route depuis Tekoa, une colonie israélienne en Cisjordanie occupée, à une quinzaine de kilomètres. "Parce que nous sommes une seule et même nation et on se sent tous liés. Quand un membre de la famille est blessé, nous faisons corps".

Comme elle, nombreux sont ceux qui ont fait le déplacement sans connaître les soldats inhumés. "On se sent soudés", affirme Raz Itzhaki, un financier venu en signe de solidarité, "il faut montrer au monde aussi bien qu'à notre nation ce qui est important: l'unité".

Des soldats portant le cercueil du réserviste Hadar Kapeluk lors de ses funérailles au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem

Des soldats portant le cercueil du réserviste Hadar Kapeluk lors de ses funérailles au cimetière militaire du Mont Herzl à Jérusalem, ce 23 janvier 2024. Kapeluk, 23, est mort lors d'une opération de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.

© AP Photo/Ohad Zwigenberg

La foule se serre sous un barnum, marée humaine hétérogène où se côtoient les kippas et les bérets des soldats, les turbans des femmes orthodoxes et les chevelures aux balayages blonds ou cuivrés.

A l'entrée, on distribue des paquets de mouchoirs. Tour à tour, on pleure et on se prend dans les bras.

Les oraisons funèbres se succèdent pour ceux des 24 soldats dont les familles ont choisi de les enterrer dans le principal cimetière militaire du pays, voisin de sépultures de grandes figures nationales, comme le père du sionisme Théodore Herzl ou la Première ministre Golda Meir.

Sur les tombes accolées à celles des défunts du jour, la terre est encore fraîche. On enterre beaucoup ces dernières semaines.

depuis le début des opérations terrestres, le 27 octobre, 221 soldats israéliens sont morts. Neuf autres ont également été tués à la frontière avec le Liban, dans le nord.

Le cimetière ne désemplit pas. Les enterrements s'enchainent ce mardi, presque toutes les deux heures. Des cercueils arrivent couverts de drapeaux israéliens avant d'être entourés de couronnes de chrysanthèmes multicolores.

"Quand un soldat meurt au combat, c'est triste. Mais je vous demande d'être heureux", avait écrit Elkana Wiesel, 35 ans, le deuxième à être enterré ce mardi, dans une lettre laissée à l'adresse de ses proches. "Chantez beaucoup, tenez-vous la main et soutenez vous mutuellement".

Des mélodies et des chansons rituelles juives sont ainsi entonnées malgré les sanglots, s'élevant avec majesté dans la brume.

"Israël était tellement important pour Elkana, on se doit de lui rendre hommage", assure Nourit Taieb, une ancienne collègue du défunt après plus d'une heure de prières.

Un groupe de femmes qui connaissent la mère d'Hadar Kapeluk, un soldat de 23 ans originaire d'un village du sud de Jérusalem, quittent les lieux encore très émues.

"Il fallait que je vienne pour soutenir les soldats qui protègent notre pays", explique Adina Nir. "C'est très dur, mais ici on n'abandonne jamais notre famille (Israël, ndlr). On arrête tout ce qu'on est en train de faire et on répond présent".

Dehors, le ballet de bus et de voitures semblent incessant, formant un embouteillage alors que la nuit tombe. Les passagers déplient leur parapluie en hâte pour rejoindre les funérailles suivantes.

18H05
Médiation américaine

Un émissaire de Biden au Moyen-Orient pour discuter des otages et d'une nouvelle pause à Gaza

Brett McGurk, conseiller de Joe Biden pour le Moyen-Orient, se trouve dans cette région pour discuter d'une "pause" dans les hostilités à Gaza afin de libérer des otages enlevés par le Hamas, a dit un porte-parole de la Maison Blanche.

Brett McGurk, ancien conseiller de Donald Trump, en octobre 2019 au Capitole.

Brett McGurk, ancien conseiller de Donald Trump, en octobre 2019 au Capitole.

AP Photo/J. Scott Applewhite

L'émissaire du président américain "se trouve au Caire" aujourd'hui et fera d'autres étapes dans la région, et "l'une des choses dont il discute est le potentiel d'un nouvel accord de libération des otages, ce qui nécessiterait une pause humanitaire d'une certaine durée", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Il a qualifié les discussions de "sérieuses".

"Nous serions tout à fait favorables à une pause plus longue que la semaine que nous avions obtenue précédemment si cela nous donne l'occasion de faire sortir les otages et de faire rentrer plus d'aide" humanitaire dans la bande de Gaza, a-t-il ajouté.

John Kirby n'a pas voulu donner plus de précisions sur la durée que pourrait avoir cette pause.

18h00
Football

Les Palestiniens pour la première fois en 1/8 de finale de la Coupe d'Asie

Les Palestiniens ont battu Hong-Kong 3-0 ce mardi à Doha en match de groupe C de la Coupe d'Asie des nations et joueront pour la première fois de leur histoire les huitièmes de finale de la compétition.

L'émotion du joueur palestinien Mohammed Saleh après la victoire contre Hong Kong 3-0 lors du match du groupe C de la Coupe asiatique de football à Doha ce 23 janvier. 

L'émotion du joueur palestinien Mohammed Saleh après la victoire contre Hong Kong 3-0 lors du match du groupe C de la Coupe asiatique de football à Doha ce 23 janvier. 

AP Photo/Hussein Sayed

Avec une seule victoire, leur première en phase finale de Coupe d'Asie, ils ne terminent pas dans les deux premiers de leur groupe, mais se qualifient en se plaçant parmi les quatre meilleurs troisièmes de poule.

L'Iran et les Emirats Arabes Unis terminent aux deux premières places.

Cette victoire historique des Palestiniens survient dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

Avant la rencontre, un minute de silence dédiée aux victimes de la violence a été perturbée par les cris de "Libérez la Palestine!".

Les quelques 6.500 spectateurs dans le stade Abdullah Bin Khalifa de Doha ont très majoritairement encouragé la Palestine pendant le match, comme lors des deux précédentes sorties de l'équipe dans cette Coupe d'Asie.

Au coup d'envoi, les deux formations avaient encore une chance de se qualifier pour les huitièmes, à condition de l'emporter largement.

La Palestine a ouvert le score dès la 12e minute par un tir croisé d'Oday Dabbagh, bien servi en contre par son capitaine Musab Battat. Le même Dabbagh a ensuite gâché plusieurs occasions en première période, terminée sur le score de 1-0.

Hong-Kong a ensuite connu un moment de domination, mais la défense des Palestiniens a tenu bon. 

La Palestine a doublé la mise juste après la pause (48e) par Zeid Qunbar, sur une nouvelle passe décisive de Battat depuis son côté droit.

Il manquait cependant encore un but aux Palestiniens pour s'assurer la place qualificative pour les huitièmes. 

Dabbagh, avec un doublé, leur a ouvert les portes du second tour à l'heure de jeu (60e), à la reprise d'un ballon repoussé par la barre après un tir lointain de Tamer Seyam. 

Sous la pression, la Palestine a tremblé à la huitième minute du temps additionnel, lorsque l'arbitre a accordé un penalty à Hong-Kong pour une main de Battat confirmée par la VAR. 

Mais Everton Camargo a envoyé le ballon sur la barre, provoquant une explosion de joie parmi les fans de la Palestine.

17H33
Otages

Des ex-otages témoignent d'"abus" devant une commission sur les violences sexuelles

D'anciennes otages israéliennes, retenues dans la bande de Gaza après l'attaque du Hamas, témoignent des "abus" endurés durant leur captivité devant une commission parlementaire sur les violences sexuelles, affirmant avoir été traitées comme des "marionnettes".

"J'étais là-bas 51 jours et il n'y a pas eu un moment où nous n'avons pas été confrontées à toutes sortes d'abus", déclare Aviva Siegel, capturée le 7 octobre dans sa maison de Kfar Aza, dans le sud d'Israël.

Aviva Siegel s'exprimait lors d'une audition parlementaire consacrée aux violences sexuelles commises par des combattants palestiniens depuis le début de la guerre.

Leurs ravisseurs ont transformé, selon ses dires, "hommes et femmes en marionnettes (...) avec lesquels ils peuvent faire ce qu'ils veulent quand ils veulent".

"Je l'ai vu de mes propres yeux. Je n'ai pas seulement vu, j'ai ressenti ce que ces femmes ont vécu comme si elles étaient mes filles", affirme la sexagénaire. "Les hommes vivent la même chose que les femmes", a-t-elle ajouté.

"Le sentiment sur place est d'avoir été oublié, qu'on nous a abandonné", a déclaré une autre ex-otage, Chen Goldstein-Almog.

Les deux femmes ont été libérées à la faveur d'une trêve entre Israël et le Hamas qui a permis le retour en Israël de 105 otages, dont 80 Israéliens en échange de la libération de centaines de femmes et enfants prisonniers palestiniens.

Selon le bilan des autorités israéliennes, 132 otages sont encore à Gaza. Parmi eux, 28 seraient morts sans que les corps n'aient été restitués, selon un bilan établi par l'AFP sur la base de données israéliennes.

Il reste 14 femmes otages dans la bande de Gaza, selon un décompte de l'AFP.

Des responsables israéliens ont affirmé que les commandos du  Hamas avaient commis des viols, infligé des mutilations génitales et commis des actes des pédophilie et de nécrophilie. Des accusations rejetées par le  Hamas.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rapporté début décembre que les otages israéliens libérés avaient fait état de "cas d'abus sexuels et de viols brutaux".

15H52
Deux états

Israël ne peut avoir un "droit de veto" sur un État palestinien

Israël ne peut pas avoir un "droit de veto" sur le droit des Palestiniens à disposer d'un État, affirme le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

"Une chose doit être claire: Israël ne peut pas avoir un droit de veto sur le droit du peuple palestinien à l'auto-détermination", a déclaré Borrell à l'issue d'une rencontre avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry.

"Les Nations unies reconnaissent et ont reconnu à de nombreuses reprises le droit à l'auto-détermination du peuple palestinien. Personne ne peut y opposer son veto", a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie européenne s'exprimait au lendemain d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE, à laquelle leur homologue israélien Israël Katz avait également participé dans la matinée.

Les Européens ont insisté à cette occasion sur la nécessité de mettre en oeuvre une solution à deux Etats, palestinien et israélien, pour mettre un terme à la guerre et ramener la stabilité dans la région. Une perspective rejetée jusqu'à présent par Israël, comme l'a confirmé le 18 janvier son Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le ministre israélien a affirmé de son côté être surtout venu à Bruxelles pour s'assurer du soutien des Européens dans la guerre menée par son pays afin de "démanteler" le Hamas et obtenir la libération des otages que le mouvement islamiste palestinien détient encore.

15H05
Info ou intox ?

Selon un media américain Israël aurait proposé deux mois de trêve contre la libération des otages à Gaza

Selon le site américain Axios, Israël a proposé lundi au Hamas, via la médiation du Qatar et de l'Égypte, une pause de deux mois dans les combats et les raids à Gaza en échange de la libération de tous les otages.

Le Qatar, qui a joué le rôle de médiateur lors d'un précédent accord de trêve et de libération de détenus, a contesté aujourd'hui ces informations.

Les fuites dans les médias sont incomplètes "ou complètement fausses", a affirmé le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, sans vouloir en dire davantage sur les négociations qui se poursuivent, selon lui, avec "force".

D'après le site Axios, la proposition israélienne n'implique pas la fin de la guerre à Gaza ni même une solution politique, mais une seconde trêve après celle d'une semaine qui avait permis la libération d'une centaine d'otages fin novembre, emmenés à Gaza lors de l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, en échange d'au moins 240 prisonniers palestiniens écroués en Israël.

Or, selon les autorités israéliennes, sous pression des familles pour accepter un accord de libération, 132 otages sont toujours dans la bande de Gaza, parmi lesquels 28 sont présumés morts.

La proposition d'Israël prévoit le retour des otages vivants et des dépouilles en plusieurs phases dont la première comprendrait des femmes et des hommes âgés de plus de 60 ans, d'après Axios. 

Suivraient ensuite les soldates, les hommes âgés de moins de 60 ans mais qui ne sont pas militaires, les soldats israéliens, puis enfin les dépouilles d'otages.

Dans le cadre de ce plan, Israël et le Hamas devaient s'entendre à l'avance sur le nombre de prisonniers palestiniens libérés en échange de chaque otage selon sa catégorie, puis négocier le nom de chaque Palestinien, poursuit Axios.

Ce plan prévoit également un redéploiement des soldats israéliens hors des principales villes de Gaza, et le retour graduel des centaines de milliers de personnes déplacées du nord vers le sud de Gaza pour tenter d'échapper aux violences, toujours d'après le site américain.

Lors d'une conférence de presse à Doha, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a déclaré pour sa part que "le seul moyen de sortir (du conflit) était de négocier et d'instaurer un cessez-le-feu durable entre les deux parties".

La parution de l'article d'Axios intervient alors que le premier conseiller du président américain Joe Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, se rend cette semaine en Égypte et au Qatar.

Brett McGurk, ancien conseiller de Donald Trump, en octobre 2019 au Capitole.

Brett McGurk, ancien conseiller de Donald Trump, en octobre 2019 au Capitole.

AP Photo/J. Scott Applewhite

Le Wall Street Journal avait avancé dimanche que les États-Unis, l'Égypte et le Qatar tentent de convaincre Israël et le Hamas de s'accorder sur la libération des otages sur une période de 90 jours en échange notamment d'un retrait israélien de Gaza.

15H01
Famine

Le PAM alerte sur une famine imminente à Gaza

Gaza est "menacée d'une famine imminente", l'aide alimentaire ayant du mal à être acheminée dans le territoire palestinien à cause des combats et des obstacles mis par les autorités israéliennes, a dénoncé le Programme alimentaire mondial (PAM) mardi.

Déjà en décembre, l'agence onusienne avait fait état de la situation catastrophique pour les 2,2 millions de personnes vivant à Gaza, qui se trouvaient à un niveau d'insécurité alimentaire aiguë, voire pire. 

"Chaque jour qui passe on évolue, bien sûr, vers une situation encore bien plus catastrophique", affirme Abeer Etefa, la porte-parole du PAM pour le Moyen-Orient lors du briefing régulier de l'ONU à Genève. 

Elle a pointé "une menace imminente de famine", en visioconférence du Caire, ajoutant que "le risque d'avoir des poches de famine à Gaza est toujours présent." 

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"Plus d'un demi-million de personnes à Gaza sont confrontées à des niveaux d'insécurité alimentaire catastrophiques et le risque de famine augmente chaque jour, car le conflit limite la fourniture d'une aide alimentaire vitale pour les personnes dans le besoin", a souligné Mme Etefa. 

Elle a rappelé que Gaza rassemble "la plus grande concentration au monde de conditions proches de la famine."

14H29
Un hôpital touché

Le ministère de la Santé du Hamas annonce des tirs israéliens sur un hôpital

Le ministère de la Santé du Hamas annonce aujourd'hui que des forces israéliennes ont tiré directement sur un hôpital dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

"Des chars israéliens tirent de manière massive sur les étages supérieurs du bâtiment de chirurgie et le bâtiment des urgences de l'hôpital Nasser, et l'on s'attend à des dizaines de blessés", affirme un communiqué du ministère du mouvement islamiste palestinien.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat ces allégations.

Philippe Lazzarini, chef de l'Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a par ailleurs annoncé sur X (ex-Twitter) que l'un de ses abris à Khan Younès pour personnes déplacées avait "été touché pendant les opérations militaires" lundi.

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Alors que les forces israéliennes poursuivent leurs opérations, plus d'un million de personnes sont entassées à Rafah au sud de Khan Younès, près de la frontière avec l'Égypte.

Selon le bureau de coordination de l'aide humanitaire de l'ONU (Ocha), "les combats s'intensifient détruisant des zones civiles et faisant des morts. Les attaques contre les services médicaux se multiplient". 

11H40
"Coup dur"

Le ministre de la Défense israélien déclare que la mort de 24 soldats est "un coup dur"

La mort de 24 soldats israéliens dans la bande de Gaza lundi est "un coup dur", a déclaré mardi le ministre de la Défense, Yoav Gallant, dans une allocution conjointe avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Israël a annoncé ce mardi avoir perdu 24 soldats à Gaza la veille, dont 21 réservistes, sa plus lourde perte militaire en une journée depuis le début de son offensive terrestre le 27 octobre dans le territoire palestinien, alors que les pressions s'accentuent sur son gouvernement pour une trêve dans la guerre contre le Hamas.

10H57
ATTAQUES DU HEZBOLLAH SUR ISRAËL

Le Hezbollah au Liban dit avoir visé une base militaire dans le nord d'Israël.

Le Hezbollah libanais a affirmé avoir visé mardi "pour la deuxième fois" une base militaire dans le nord d'Israël, en réponse "aux récents assassinats et agressions répétées contre les civils" au Liban et en Syrie.

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne a déclaré avoir ciblé la base de Meron à l'aide "d'un grand nombre de missiles". Le Hezbollah avait déjà annoncé avoir ciblé cette base le 6 janvier, en représailles à l'élimination imputée à Israël du numéro deux du mouvement islamiste palestinien Hamas au Liban.

Ces dernières semaines, Israël a été accusé d'avoir mené plusieurs frappes ciblées contre des responsables d'Iran et de ses alliés en Syrie et au Liban, qui soutiennent le Hamas, alimentant la crainte d'un élargissement du conflit.

09H50
Khan Younes encerclée

Les forces israéliennes disent avoir "encerclé" Khan Younès

Les forces israéliennes indiquent avoir "encerclé" l'ensemble de la ville de Khan Younès, épicentre des combats dans le sud de la bande de Gaza, au lendemain de la mort de 21 réservistes tués dans une seule attaque.

Les soldats ont "mené une vaste opération au cours de laquelle ils ont encerclé Khan Younès", a indiqué un communiqué de l'armée. La ville est celle où est né Yahya Sinouar, le chef à Gaza du Hamas considéré comme l'architecte de l'attaque du 7 octobre menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.

7H30
ÉVACUATION DU JOURNALISTE MOTAZ AZAIZA

Le journaliste aux 18 millions d'abonnés sur Instagram, Motaz Azaiza, a quitté Gaza.

Au 107ème jours après l'attaque du 07 ocotobre, le journaliste palestinien aux 18 millions d’abonnés, Motaz Azaiza, a quitté la bande de Gaza.

Il s’est exprimé dans une vidéo sur son compte Instagram. "Donc, j'ai dû évacuer pour de nombreuses raisons dont vous connaissez tous une partie, mais pas toutes. Merci à tous. Priez pour Gaza."

 

06H12
ANNONCE DE LA MORT DE RÉSERVISTES ISRAÉLIENS

L'armée israélienne annonce la mort de 21 "réservistes" israéliens lors des derniers affrontements.

Le porte-parole de l'armée israélienne a annoncé la mort de 21 "réservistes", tués ce lundi 23 janvier dans la bande de Gaza. C'est le bilan quotidien le plus lourd du côté israélien depuis le lancement de l'offensive terrestre contre ce territoire palestinien le 27 octobre.

Le général Daniel Hagari a indiqué lors d'un point de presse télévisé que la plupart de ces réservistes avaient été tués par l'explosion d'"un RPG" (roquette tirée à l'épaule) ayant visé un tank et un bâtiment miné par l'armée en vue de sa démolition, dans le sud de la bande de Gaza.

Un peu plus tôt, l’armée avait publié sur son site internet l'identité de dix de ces réservistes. "Nous avons travaillé pour localiser les victimes jusqu'aux dernières heures", a déclaré le général Hagari en mentionnant la difficulté des opérations d'extraction des corps ensevelis sous les décombres.

Qui anime ce direct ?

avec agences