DIrect démarré à 04h45 (TU.)

Direct DIRECT - "La perspective d'un conflit direct entre l'Otan et la Russie est préoccupante", selon Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde jeudi contre un "conflit direct" entre l'Otan et la Russie, déclarant lors d'un sommet de l'alliance visant à soutenir l'Ukraine que la diplomatie devait également être une option sur la table.

Les horaires sont indiqués en Temps Universel.

Partager
Image
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime lors d'une conférence de presse, le jeudi 11 juillet 2024, lors du sommet de l'OTAN à Washington.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime lors d'une conférence de presse, le jeudi 11 juillet 2024, lors du sommet de l'OTAN à Washington. 

(Photo AP/Stéphanie Scarbrough)
6
nouvelle(s) publication(s)
05h20

Erdogan: "La perspective d'un conflit direct entre l'Otan et la Russie est préoccupante"

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde jeudi contre un "conflit direct" entre l'Otan et la Russie, déclarant lors d'un sommet de l'alliance visant à soutenir l'Ukraine que la diplomatie devait également être une option sur la table.

"J'ai dit franchement que l'Otan ne devrait jamais être autorisée à participer à la guerre en Ukraine", a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence de presse organisée à l'issue du sommet du 75e anniversaire de l'OTAN.

M. Erdogan a déclaré que la Turquie, rare membre de l'OTAN à ne pas s'associer aux sanctions contre la Russie, soutenait "l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine".

Mais il a "également souligné que la diplomatie ne devait pas être exclue et que les négociations ne signifiaient pas nécessairement une capitulation".

Les membres de l'Otan, qui étaient réunis jusqu'à jeudi soir dans la capitale américaine en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont décidé de renforcer son aide à Kiev par l'envoi d'avions de chasse et de batteries de défense anti-aérienne.

02h05

La France prête à aider à reconstruire l'hôpital pédiatrique de Kiev (Macron)

Le président français Emmanuel Macron a fait part jeudi de sa "vive émotion" à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky après des frappes russes meurtrières sur le pays et proposé l'aide de la France pour reconstruire l'hôpital pour enfants détruit à Kiev.

Lors d'un entretien en marge du sommet de l'Otan à Washington, il a "condamné ces attaques inacceptables, contre des objectifs civils et notamment contre l'hôpital pédiatrique de Kiev, avec la plus grande fermeté et précisé que la France était disposée à apporter le soutien nécessaire à la reconstruction de cet hôpital si important pour les Ukrainiens", a indiqué l'Elysée.

Ces frappes ont fait plus de 40 morts et dévasté le plus grand hôpital pédiatrique d'Ukraine lundi.

L'attaque sur le centre hospitalier Okhmatdyt a créé un choc dans ce pays, qui subit depuis plus de deux ans les bombardements russes, et parmi ses alliés.

Emmanuel Macron a par ailleurs réaffirmé la "détermination de la France à continuer de soutenir l'Ukraine aussi longtemps et intensément que nécessaire pour faire échec à la guerre d'agression russe en Ukraine". 

Il a aussi dit "l'engagement de la France à déployer les efforts diplomatiques nécessaires, en lien avec l'ensemble de la communauté internationale, pour parvenir à une paix juste et durable, dans le respect des droits légitimes de l'Ukraine et des principes fondamentaux du droit international", dans la suite du Sommet sur la paix en Ukraine qui s'est tenu en Suisse en juin.

01h15

Macron sur la gaffe de Biden: "il nous arrive à tous de faire des lapsus"

Le président français Emmanuel Macron a affirmé jeudi à Washington que son homologue américain Joe Biden, confronté à un tourbillon de questions autour de son acuité mentale, lui avait paru être "en charge, précis sur les dossiers, qu'il connaît bien".

"Il nous arrive à tous de faire des lapsus. Ça m'est arrivé, ça m'arrivera sans doute demain", a dit M. Macron à la presse à l'issue du sommet de l'Otan, en réclamant de l'"indulgence".

Le président français faisait allusion à une gaffe faite un peu plus tôt par M. Biden, 81 ans.

Ce dernier, sous pression pour retirer sa candidature à la présidentielle après un débat désastreux avec Donald Trump, a annoncé le "président Poutine" en accueillant le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky sur scène, avant de se reprendre.

"J'ai pu discuter avec le président Biden longuement hier lors du dîner. J'ai pu aussi l'écouter, échanger en marge des rendez-vous, j'ai vu comme à chaque fois un président qui est aux affaires, en charge, précis sur les dossiers, qu'il connaît bien", a insisté M. Macron.

"Un homme expérimenté, parce qu'il est sans doute autour de la table l'un de ceux qui a le plus de profondeur de champ sur ces sujets internationaux, et dont la solidité en tant qu'allié, sa connaissance et son attachement à l'Europe sont exemplaires", a-t-il poursuivi.

"La France, l'Europe, l'Ukraine ont beaucoup de chance d'avoir une administration, un président engagé comme il l'est. C'est le plus important pour moi et la discussion que nous avons eue hier était une discussion précise, amicale, professionnelle et pleinement rassurante à tous égards sur l'engagement américain, sa force et sa continuité", a-t-il conclu.

00h00

Biden annonce le "président Poutine" au moment d'accueillir Zelensky, avant de se reprendre

Joe Biden, sous pression pour retirer sa candidature à la Maison Blanche, a annoncé jeudi le "président Poutine" alors qu'il accueillait le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky sur scène lors du sommet de l'Otan à Washington.

"Et maintenant je veux passer la parole au président de l'Ukraine, qui a autant de courage qu'il a de détermination. Mesdames et messieurs, le président Poutine", a déclaré le démocrate de 81 ans, qui s'est écarté du micro avant de réaliser son erreur et d'y revenir pour dire: "Il va battre le président Poutine. Le président Zelensky. Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine."

21h00

Zelensky demande aux pays de l'Otan de lever "toutes les restrictions" aux frappes sur le sol russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé jeudi aux pays de l'Otan de lever "toutes les restrictions" pesant sur les frappes menées avec des armes occidentales sur le sol russe, en marge d'un sommet de l'Alliance à Washington.

"Si nous voulons gagner, si nous voulons l'emporter, si nous voulons sauver notre pays et le défendre, nous devons lever toutes les restrictions", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Plusieurs pays de l'Otan imposent des restrictions à l'usage des armes qu'ils fournissent à l'Ukraine. Certains, comme l'Italie, interdisent tout usage de ces armes sur le sol russe. D'autres comme les Etats-Unis limitent leur recours à des frappes sur des objectifs militaires légitimes, dans une profondeur limitée à l'intérieur du territoire de la Russie.

L'Ukraine réclame de longue date de pouvoir utiliser notamment les missiles à longue portée, fournis par les Occidentaux, pour frapper des objectifs russes en profondeur. La Russie lance régulièrement des attaques depuis des bases en profondeur, que l'Ukraine s'efforce toutefois d'atteindre, parfois à des centaines de km à l'intérieur de la Russie, à l'aide de drones.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a rappelé de son côté que l'Ukraine avait le droit de se défendre, y compris en frappant des objectifs militaires sur le sol russe, particulièrement lorsque la ligne de front est très proche de la frontière, comme c'est le cas dans la région de Kharkiv où la Russie a lancé une offensive en mai.

Le président ukrainien s'est, par ailleurs, dit confiant que son pays rejoindra un jour l'Otan, alors que les pays alliés réunis à Washington ne lui ont pas lancé d'invitation.

"Nous faisons et continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que le jour vienne où l'Ukraine sera invitée et deviendra membre de l'Otan, et je suis convaincu que nous y parviendrons", a-t-il dit.

Les pays membres de l'Otan ont cependant reconnu mercredi dans une déclaration commune que l'Ukraine était sur une "trajectoire irréversible" vers son adhésion à l'Alliance atlantique.

20h35

Zelensky se dit "confiant" que l'Ukraine rejoindra un jour l'Otan

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit confiant jeudi que son pays rejoindra un jour l'Otan, alors que les pays alliés réunis à Washington ne lui ont pas lancé d'invitation. 

"Nous faisons et continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que le jour vienne où l'Ukraine sera invitée à devenir membre de l'Otan, et je suis convaincu que nous y parviendrons", a déclaré M. Zelensky lors d'une conférence de presse aux côtés du chef de l'Alliance, Jens Stoltenberg.

Qui anime ce direct ?