Direct terminé le 26 octobre 2023 à 20h30
Direct démarré le 26 octobre 2023 à 7h00

DIRECT - La Russie "exécute des soldats" qui tentent de battre en retraite affirme la Maison Blanche

"Nous disposons également d'informations selon lesquelles des commandants russes menacent d'exécuter des unités entières si celles-ci cherchent à se dérober aux tirs d'artillerie ukrainiens" affirme le porte-parole du conseil des sécurité de la Maison Blanche John Kirby ce soir. La cité industrielle d'Avdiïvka, situé dans le Donetsk (est de l'Ukraine) est visée ces dernières semaines par d'intenses attaques des troupes russes, qui cherchent à l'encercler au prix de lourdes pertes selon les observateurs.

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Soldat russe posté près de Kherson, surveillant le Khersonvodokanal. Mai 2022.

Soldat russe posté près de Kherson, surveillant le Khersonvodokanal. Mai 2022.

© AP Photo
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18H36
exécutions

La Maison Blanche affirme que la Russie "exécute des soldats" qui refusent d'obéir aux ordres en Ukraine

"Nous disposons d'informations selon lesquelles l'armée russe exécute des soldats qui refusent de suivre les ordres", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby lors d'un point-presse.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, ce 26 octobre 2023.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, ce 26 octobre 2023.

© AP Photo/Susan Walsh

"Nous disposons également d'informations selon lesquelles des commandants russes menacent d'exécuter des unités entières si celles-ci cherchent à se dérober aux tirs d'artillerie ukrainiens", ajouté ce responsable américain sans fournir plus de détails sur ces exécutions présumées et la façon dont Washington aurait eu accès à ces informations.

La cité industrielle d'Avdiïvka, situé dans le Donetsk (est de l'Ukraine) est visée ces dernières semaines par d'intenses attaques des troupes russes, qui cherchent à l'encercler au prix de lourdes pertes selon les observateurs.

Les positions ukrainiennes restent "protégées" autour de cette ville disputée, mais la situation est "difficile" car les forces russes mènent de nombreux assauts, avait affirmé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Les autorités ukrainiennes ont d'ailleurs ordonné ce jeudi l'évacuation des enfants de dix localités situées à proximité de la ville de Koupiansk, dans le nord-est du pays, où les troupes russes mènent une offensive depuis plusieurs mois.

Moscou a subi des "pertes importantes" lors de son offensive, dont au moins 125 véhicules blindés et des "milliers" de victimes, a affirmé John Kirby, sans préciser si ces victimes étaient blessées ou décédées.
"L'armée russe semble utiliser ce que nous appellerions la tactique des vagues humaines", selon laquelle des centaines, voire des milliers, de combattants se dirigent simultanément vers un même point, créant un effet de masse humaine difficile à contenir par leurs rivaux, a-t-il déclaré. "Il n'est pas donc surprenant que les forces russes soient affligées d'un mauvais moral", a plaidé ce responsable du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, qui appuie militairement l'Ukraine contre la Russie.

17H24
150 millions de dollars

Washington annonce une nouvelle aide militaire à l'Ukraine

Les États-Unis ont annoncé jeudi une nouvelle tranche d'aide militaire à l'Ukraine en soutien à la contre-offensive menée par les forces ukrainiennes contre l'armée russe.

Ces quelque 150 millions de dollars portent essentiellement sur des moyens de défense aérienne, des munitions d'artillerie et armes antichars, selon un communiqué du département d'Etat.

"Les forces ukrainiennes se battent courageusement pour reconquérir les territoires saisis par les forces russes, et ce soutien supplémentaire les aidera à continuer à progresser", a assuré le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken cité dans le communiqué.
 

15H53
Armes

Le Danemark donne près de 500 millions d'euros de matériel militaire à l'Ukraine

Le Danemark va donner à l'Ukraine du matériel militaire pour un montant de 3,7 milliards de couronnes (495 millions d'euros), annonce le ministère de la Défense, confirmant le "soutien indéfectible" du pays scandinave.

"Ce don comprend des chars, des véhicules de combat d'infanterie, des munitions d'artillerie, des drones et des armes légères", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Deux jours après une visite du ministre de la Défense danois à Kiev, cette treizième donation comprend des équipements demandés par l'Ukraine, notamment des munitions, des pièces d'artillerie, des chars et des véhicules blindés, lesquels sont financés en coopération avec l'Allemagne.

Le ministre des affaires étrangères danois Lars Lokke Rasmussen lors d'un voyage à Belgrade, en Serbie, le 28 septembre 2023. 

Le ministre des affaires étrangères danois Lars Lokke Rasmussen lors d'un voyage à Belgrade, en Serbie, le 28 septembre 2023. 

© AP Photo/Darko Vojinovic

"Le don d'aujourd'hui confirme que l'Ukraine peut compter sur le soutien indéfectible du Danemark dans sa lutte pour la liberté", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, cité dans le communiqué. "Ce don envoie également un signal important à l'Ukraine et à la Russie : nous ne perdrons pas de vue notre objectif, même si l'attention du monde entier est actuellement tournée vers Israël et la Palestine", a-t-il ajouté.

15H20
Liberté de la presse

La journaliste russo-américaine arrêtée en Russie formellement inculpée

La journaliste russo-américaine Alsu Kurmasheva, arrêtée le 18 octobre en Russie, a été formellement inculpée pour des manquements liés au statut d'"agent de l'étranger", a annoncé son employeur, le média américain Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL).

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La Russie mène une vaste campagne de répression à l'encontre des médias indépendants, ONG, avocats et opposants depuis le début de son offensive contre l'Ukraine en février 2022.

Evan Gershkovich, un autre journaliste américain travaillant lui pour le Wall Street Journal, avait été arrêté en mars dernier, soupçonné d'espionnage - des accusations qu'il rejette - la première affaire de ce genre depuis le temps de l'URSS.

"Alsu Kurmasheva (...) a été inculpée", a indiqué RFE/FL dans un communiqué publié aujourd'hui sur son site. Selon le média américain, "c'est la première fois qu'un journaliste fait l'objet d'une procédure pénale" pour manquements liés à l'inscription au registre des "agents de l'étranger".

Ce statut, qui rappelle le qualificatif soviétique d'"ennemi du peuple", impose aux personnes ou entités visées des contraintes administratives et un contrôle financier très lourd. Kurmasheva, qui rejette toute culpabilité, a été arrêtée le 18 octobre dernier alors qu'elle était engagée dans "la collecte intentionnelle d'informations concernant des activités militaires" pouvant être dommageables pour "la sécurité de la Russie", selon la justice russe. Elle risque jusqu'à cinq ans de prison.

La journaliste, qui réside d'ordinaire à Prague avec son mari et ses deux filles adolescentes, s'était rendue en Russie pour une "urgence familiale" le 20 mai mais n'avait pas pu repartir car ses passeports américain et russe lui avaient été confisqués.

Selon le site internet Tatar Inform, elle avait été condamnée à une amende le 11 octobre pour ne pas avoir déclaré sa citoyenneté américaine aux autorités russes.

D'après ce média, qui cite des sources policières anonymes, Kurmasheva a notamment travaillé sur la mobilisation d'enseignants par l'armée.
Radio Free Europe/Radio Liberty a appelé à la "libération immédiate" de sa journaliste.

15H13
Balticconector

Enquête sur le gazoduc endommagé: la Chine coopère, annonce la Finlande

Pékin coopère à l'enquête menée par Helsinki sur le gazoduc entre la Finlande et l'Estonie récemment endommagé par "une intervention extérieure", a annoncé jeudi le Premier ministre finlandais Petteri Orpo, alors qu'un navire chinois est au coeur des investigations.

Le Premier ministre finlandais Petteri Orpo arrivant au sommet européen de Bruxelles ce 26 octobre 2023.

Le Premier ministre finlandais Petteri Orpo arrivant au sommet européen de Bruxelles ce 26 octobre 2023.

© AP Photo/Virginia Mayo

Les autorités finlandaises ont établi que la fuite du gazoduc Balticconnector, qui a entraîné sa fermeture le 8 octobre, avait été provoquée par "une force mécanique extérieure", laissant craindre un possible sabotage.

La police finlandaise a précisé la semaine dernière enquêter sur un navire battant pavillon de Hong Kong, le "Newnew Polar Bear", dont les mouvements coïncidaient "avec l'heure et le lieu où le gazoduc a été endommagé".

"Nous coopérons avec la Chine pour déterminer le rôle de ce navire chinois qui se trouvait dans la zone" de l'incident, a déclaré le Premier ministre Orpo, à son arrivée pour un sommet européen à Bruxelles. La Chine "a promis une bonne coopération" avec l'enquête finlandaise, a-t-il insisté.

La police finlandaise a indiqué avoir repéré "un objet lourd" à proximité du gazoduc, qu'elle va tenter de récupérer pour voir si celui-ci est lié au choc qui a endommagé la conduite.

Selon le gestionnaire du gazoduc, les travaux de réparation prendront "au moins cinq mois", obligeant la Finlande à s'approvisionner via son terminal de gaz naturel liquéfié flottant à Inkoo (sud).

Par ailleurs, la Suède a annoncé le 23 octobre qu'un câble de télécommunications sous-marin entre la Suède et l'Estonie avait été endommagé par "une force extérieure" ou une "manipulation", probablement au même moment que le gazoduc Finlande-Estonie.

Ces incidents interviennent sur fond de fortes tensions entre les États baltes et scandinaves, et la Russie voisine. L'Otan a annoncé qu'elle intensifiait ses patrouilles en mer Baltique. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a déclaré que l'organisation apporterait une "réponse déterminée" s'il s'avérait que la rupture du gazoduc résultait d'une attaque délibérée.

La Finlande a rejoint l'Alliance cette année, et la Suède est en voie de l'intégrer.
Il y a plus d'un an, en septembre 2022, d'énormes fuites de gaz précédées d'explosions sous-marines s'étaient produites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, conduites qui acheminaient l'essentiel du gaz russe vers l'Europe. La responsabilité du sabotage n'a pas été définitivement établie.

14H46
6 % du PIB

Les députés russes approuvent l'augmentation du budget militaire

Les députés russes ont approuvé ce jeudi en première lecture le projet de loi du budget 2024-2026 prévoyant une envolée de 70% des dépenses militaires l'an prochain, le Kremlin réorientant toute sa politique vers l'effort de guerre.

À la Douma, la chambre basse du Parlement, 320 députés ont voté en faveur du budget triennal et 80 se sont prononcés contre. L'explosion des dépenses de Défense illustre la détermination farouche de Moscou à poursuivre son assaut en Ukraine malgré l'important coût humain et économique.

Le gouvernement n'a pas caché ses intentions: le budget pour 2024 "est dirigé vers notre objectif principal: assurer notre victoire", a déclaré ce jeudi le ministre des Finances, Anton Silouanov, face aux députés avant le vote.

"Tout pour le front, tout pour la victoire !" a lancé de son côté Léonid Sloutski, président du parti ultranationaliste LDPR et de la commission des Affaires étrangères de la Douma.

Le Kremlin avait, lui, jugé fin septembre "absolument nécessaire" une telle explosion des dépenses pour contrer "la guerre hybride" menée, à ses yeux, par les Occidentaux en soutenant Kiev afin de soumettre Moscou à ses velléités hégémoniques.

"La guerre est en quelque sorte devenue existentielle pour l'économie russe, car la majeure partie de la demande se concentre désormais autour du secteur militaro-industriel", observe auprès de l'AFP Alexandra Prokopenko, une chercheuse qui travaillait auparavant à la Banque centrale russe (BCR).

En conséquence, le conflit en Ukraine pèse fortement sur le budget, notamment du fait de l'explosion des commandes des militaires aux usines d'armements, du coût de la logistique et des salaires des centaines de milliers de nouvelles recrues dans l'armée.

Un homme marche devant une énorme affiche faisant la promotion du service militaire à Saint-Pétersbourg ce 23 octobre 2023

Un homme marche devant une énorme affiche faisant la promotion du service militaire à Saint-Pétersbourg ce 23 octobre 2023.

© AP Photo/Dmitri Lovetsky

Selon le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, l'armée russe distribue quotidiennement "10.000, parfois jusqu'à 15.000 tonnes de matériel", notamment "des munitions, du carburant", mais aussi de la nourriture, de l'eau et du linge pour les soldats.

Selon un document du ministère des Finances consulté fin septembre par l'AFP, les dépenses de Défense vont ainsi augmenter de 68% en 2024 par rapport à 2023 et atteindre 10.800 milliards de roubles (environ 106 milliards d'euros).

La somme allouée à la Défense va représenter environ 30% des dépenses fédérales en 2024 et 6% du PIB, une première dans l'histoire moderne de la Russie.

14H38
Sanctions

Un entrepreneur en Allemagne arrêté pour vente à la Russie de composants de drones

Les autorités allemandes annoncent ce jeudi l'arrestation d'un entrepreneur soupçonné d'avoir livré à la Russie des composants électroniques et de modèles réduits pour des drones déployés par l'armée russe dans sa guerre d'agression contre l'Ukraine.

L'intéressé, résidant "dans la région de Cassel" (ouest) et dont l'identité n'a pas été révélée, est accusé d'avoir, malgré les interdictions de commerce en cours avec la Russie, "livré différents composants électroniques, des moteurs de modèles réduits d'avions et d'autres biens en 2022 et 2023 à une entreprise de Saint-Pétersbourg" via un intermédiaire situé à Hong-Kong, détaillent le parquet de Francfort et la direction générale des douanes dans un communiqué commun. Les moteurs de modèles réduits ont été utilisés notamment dans des drones russes de type "Orlan 10", ajoutent-ils.

Ces drones, peu sophistiqués et bon marché, sont employés par les forces armées russes dans le cadre de sa guerre d'agression contre l'Ukraine lancée le 24 février 2022, notamment pour le guidage de tirs d'artillerie et à des fins de reconnaissance.

L'homme est également accusé d'avoir exporté "illégalement deux véhicules de grande valeur", ont indiqué les autorités, là aussi via Hong Kong, sans préciser la nature de ces véhicules. Des fouilles ont eu lieu à son domicile et dans l'entreprise. Le montant des biens illicitement vendus s'élève à environ 2 millions d'euros, ont-elles ajouté.

Ce n'est pas la première fois que des entrepreneurs sont épinglés dans le pays pour commerce illégal avec la Russie.

L'Allemagne, de concert avec les pays de l'UE, a émis des sanctions économiques depuis l'annexion de la Crimée par Moscou en 2014 interdisant entre autres la vente de produits pouvant être utilisés à des fins à la fois civiles et militaires.

En août 2023, un suspect germano-russe avait ainsi été arrêté pour le commerce de composants électroniques utilisés également dans des drones Orlan 10.
Le même mois, un entrepreneur allemand s'est également retrouvé derrière les verrous pour des soupçons de vente à une firme russe de machines pour fabriquer des fusils de sniper.

14H02
"saboteurs"

Les services secrets russes affirment avoir tué un agent recruté par l'Ukraine

Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé jeudi avoir tué, lors d'une tentative d'arrestation en Russie, un homme qui, recruté par l'Ukraine, s'apprêtait à poser une bombe dans un centre d'enrôlement militaire.

Selon le FSB, ce citoyen russe devait commettre un "acte terroriste planifié par les services spéciaux ukrainiens dans la région de Tver", située à 180 kilomètres au nord-ouest de Moscou.

Cet homme est accusé d'avoir transmis à l'Ukraine des informations sur "les installations militaires et l'infrastructure énergétique de la région" et prévoyait de faire exploser une bombe artisanale dans un bâtiment du commissariat militaire de la ville de Tver, selon la même source. "L'auteur a opposé une résistance armée lors de son arrestation et a été neutralisé", a ajouté le FSB, qui dit avoir saisi chez lui "un engin explosif improvisé prêt à l'emploi et une grenade".

Le Comité d'enquête russe, chargé des principales investigations criminelles, a de son côté annoncé ce jeudi l'arrestation d'un natif de la ville ukrainienne de Melitopol, occupée par les forces russes.

Cet homme de 33 ans qui réside en Russie depuis 2015 est accusé d'avoir voulu tuer en les empoisonnant des étudiants diplômés d'une école d'aviation militaire de la région de Krasnodar (sud). Selon les enquêteurs, il leur a "fourni des boissons alcoolisées et des confiseries contenant un produit médicamenteux toxique à forte dose".

Les services de sécurité russes annoncent régulièrement l'arrestation ou l'élimination de "saboteurs" ou d'agents ukrainiens en Russie ou en Crimée annexée, mais ils ne révèlent que peu de détails sur ces affaires.
 

13H55
pourparlers de paix

Moscou dénonce les pourparlers sur l'Ukraine à Malte ce weekend

La diplomatie russe s'en est vivement pris à Malte ce jeudi, l'accusant d'accueillir des pourparlers "anti-russes" sur l'Ukraine, malgré la participation à ce format de discussions de pays alliés au Kremlin. 

"Il est évident que des démarches (comme la réunion de Malte des 28 et 29 octobre, ndlr) n'ont absolument aucun avenir, elles sont juste contreproductives", a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe

Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe

© Alexander Nemenov/Pool Photo via AP

"On ne peut que regretter que Malte (...) soit devenue aujourd'hui la tribune d'un évènement profondément partial et anti-russe, qui n'a rien à voir avec un règlement pacifique de la crise ukrainienne", a-t-elle ajouté.

Cette réunion au niveau des conseillers diplomatiques de plusieurs dizaines de pays est prévue ce weekend à huis-clos à Malte, la troisième rencontre du genre après celles de Copenhague en juin, puis Jeddah en août.

Ces discussions, où il est notamment question du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, ont la particularité de voir participer des pays alliés à la Russie ou qui se sont gardés de condamner son attaque, comme la Chine, le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite et l'Inde.

Après la réunion de Jeddah, qui avait rassemblé les représentants d'une quarantaine d'Etats, Moscou avait dénoncé cette initiative.

13H25
diatribe

Le président bélarusse Loukachenko déclare que la fourniture de missiles américains à l'Ukraine ne fait qu'augmenter le conflit avec la Russie

Le président bélarusse Loukachenko recevait le ministre des Affaires étrangères hongrois, Peter Szijjarto. Lors d'un point-presse il a exprimé ses craintes d'une intensification du conflit maintenant que les États-Unis ont livré des missiles ATACM à l'Ukraine. 

"Nous nous avançons à grand pas vers une guerre à grande échelle en utilisant des armes plus meurtrières. Le fait que les Américains fournissent des missiles ATACMS aux Ukrainiens doit leur faire comprendre qu’ils intensifient ce conflit. La Russie n’acceptera jamais cela, et nous non plus" a-t-il déclaré.

"Notre position sur l'Ukraine est presque la même que celle de la Hongrie . Nous n'avons pas besoin de cette guerre et vous non plus, a dit Loukachenko en se tournant vers Peter Szijjarto. Nous sommes voisins. Il y a une guerre dans votre maison." Le président a ensuite blâmé l'Europe. "Beaucoup dépend de l'Union européen, même si je comprend que la pression de l'étranger était forte. Mais je suis absolument convaincu que si les Européens le voulaient, nous pourrions mettre fin à cette guerre, parvenir à un accord et tirer des conclusions de telle façons que cela ne se reproduise plus jamais."

13H18
protéger les civils

Koupiansk et Avdïïvka évacués

Les autorités ukrainiennes ont ordonné ce jeudi l'évacuation des enfants de dix localités situées à proximité de la ville de Koupiansk, dans le nord-est du pays, où les troupes russes mènent une offensive depuis plusieurs mois.

"L'administration militaire de la région de Kharkiv prévoit d'évacuer obligatoirement les enfants de dix localités dans le secteur de Koupiansk", a annoncé sur Telegram le ministère ukrainien de la Réintégration des territoires occupés.

Au total, quelque 275 mineurs seront concernés par cette mesure, y compris à Koupiansk même, ville qui comptait quelque 25.000 habitants avant la guerre, a-t-il précisé.

Les autorités ukrainiennes avaient déjà procédé à de premières évacuations de civils autour de Koupiansk en août, face à l'avancée des forces de Moscou, dont les positions se trouvent à une dizaine de kilomètres de la ville.

Des jouets dans le bac à sable du jardin de la maison de Natalia Rosolova, à Koupiansk, maison qu'on lui a demandé d'évacuer, 23 août 2023.

Des jouets dans le bac à sable du jardin de la maison de Natalia Rosolova, à Koupiansk, maison qu'on lui a demandé d'évacuer, 23 août 2023.

© AP Photo/Bram Janssen

 

Natalia Rosolova pleure alors qu'elle doit laisser sa maison, Koupiansk, 23 août 2023.

Natalia Rosolova pleure alors qu'elle doit laisser sa maison, Koupiansk, 23 août 2023.

© AP Photo/Bram Janssen

Si l'armée russe n'a jusqu'à présent pas réalisé de percée dans ce secteur, ses troupes y sont à l'initiative, comme près d'Avdiïvka plus au Sud, qu'elles essayent d'encercler depuis plusieurs semaines, au prix de lourdes pertes selon les observateurs.

Le chef de l'administration militaire d'Avdiïvka, Vitaly Barabach, a une nouvelle fois fait état jeudi d'une "situation pas facile" avec des frappes russes "24 heures sur 24" sur les positions ukrainiennes et la ville. "L'ennemi tente d'encercler la ville à la fois par le Sud et par le Nord (...) L'ennemi utilise beaucoup d'artillerie, de canons anti-aériens et l'aviation", a-t-il indiqué à la télévision ukrainienne.

Selon lui, 1.598 civils restent à Avdiïvka malgré les combats, sur les quelque 30.000 que comptait la ville avant l'invasion russe. "Hier, nous n'avons pu évacuer qu'une seule personne", a regretté Vitaly Barabach.

L'armée ukrainienne a assuré de son côté dans son rapport matinal que ses soldats "tiennent fermement la défense et infligent des pertes significatives à l'ennemi" à Avdiïvka. Elle a affirmé avoir repoussé 13 attaques russes à Koupiansk.
Ailleurs en Ukraine, un adolescent de 16 ans a été tué dans un bombardement ayant visé le village de Pojnia, dans le nord-est du pays, a indiqué sur Telegram le ministre de l'Intérieur, Igor Klymenko.

12H28
Stratégie

Le Premier ministre hongrois Orban "fier" de garder ouverte la communication avec Moscou

Arrivé à Bruxelles pour un sommet européen largement consacré au proche-Orient, le premier ministre hongrois Viktor Orban s'est dit "fier" de "garder ouverte" la communication avec Moscou malgré la guerre en Ukraine, revendiquant sa "stratégie" en faveur de la paix.

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A Bruxelles ce 26 octobre 2023, le Premier ministre hongrois Orban répond aux journalistes.

"Nous maintenons ouvertes toutes les lignes de communication avec les Russes. Sinon, il n'y aura aucune chance de paix. Il s'agit d'une stratégie. Nous en sommes fiers", a déclaré le dirigeant nationaliste, qui a rencontré le président russe Vladimir Poutine le 17 octobre en Chine.

 

11H46
Renoncement

La justice britannique refuse un chauffeur à l'oligarque sous sanctions Fridman

La justice britannique refuse d'autoriser l'oligarque russe Mikhaïl Fridman, sous sanctions en raison de la guerre en Ukraine, à accéder à ses fonds pour entretenir son manoir de Londres ou payer un chauffeur.

Mikhaïl Fridman, oligarque russe

L'homme d'affaires russo-israélien, dirigeant du groupe Alfa-Group, Mikhaïl Fridman lors d'une conférence de la fondation "Israel Keren Hayesod" le 17 septembre 2019 à Moscou. 

© AP Photo/Pavel Golovkin, Pool, File

L'homme d'affaires russo-israélien de 59 ans, dont les actifs au Royaume-Uni ont été gelés, avait saisi la Haute Cour de Londres pour pouvoir effectuer des paiements mensuels de 30.000 livres (34.500 euros) pour les frais d'entretien d'Athlone House, propriété du nord de la capitale dont les jardins sont inspirés du château de Versailles.

Il voulait également payer plusieurs employés, notamment un chauffeur, estimant qu'il ne pouvait pas prendre les transports en commun en raison de risques pour sa sécurité.

Le juge Pushpinder Saini a rejeté ces demandes dans son jugement rendu aujourd'hui. Il a donné raison au Trésor britannique qui avait expliqué vouloir éviter que l'oligarque continue "de jouir du style de vie qu'il avait auparavant".

Des dépenses pour assurer la sécurité de la propriété avaient été cependant autorisées par les autorités.

Mikhaïl Fridman a fait fortune après la fin de l'URSS, et détient un empire allant des hydrocarbures à la banque, en passant par les télécoms ou la distribution.

Les avoirs du milliardaire, sous le coup de sanctions européennes et britanniques, ont été gelés au début de la guerre en Ukraine. Il conteste depuis lors sa proximité avec le pouvoir russe.

Le jugement rendu ce jeudi précise qu'il a quitté le Royaume-Uni, où il dispose d'un titre de séjour depuis 2019, pour Israël puis la Russie mais qu'il souhaite revenir.

En août, la Haute Cour de Londres avait rejeté le recours du milliardaire Eugene Shvidler, un proche de l'oligarque russe Roman Abramovitch, visant à faire annuler les sanctions émises à son encontre.

10H56
l'allié slovaque

Selon le Kremlin, l'arrêt des livraisons d'armes slovaques ne changera pas l'issue du conflit

Le Kremlin a réagi à l'annonce du Premier ministre Fico en minimisant son importance.
"La part de la Slovaquie dans les livraisons d'armes (à Kiev, ndlr) n'était en effet pas si grande, et c'est pourquoi cela ne va guère affecter tout le processus", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avant d'accuser une fois encore les États-Unis d'alimenter le conflit en aidant l'Ukraine.

Lors de ses déclarations devant les députés, Robert Fico a aussi annoncé qu'il ne soutiendrait pas de nouvelles sanctions contre la Russie "tant que nous n'aurons pas analysé leur impact sur la Slovaquie". "Si de telles sanctions doivent nous nuire, comme c'est le cas pour la plupart des sanctions, je ne vois aucune raison de les soutenir", a-t-il insisté.

Robert Fico arrivant bureau de la présidence à Bratislava pour prêter serment comment chef du gouvernement slovaque le 25 octobre 2023.

Robert Fico arrivant bureau de la présidence à Bratislava pour prêter serment comment chef du gouvernement slovaque le 25 octobre 2023.

© AP Photo/Petr David Josek

La veille, nommé chef de gouvernement, Robert Fico a annoncé "une politique étrangère slovaque souveraine".

Sa formation Smer-SD est arrivée en tête des élections législatives de septembre lors desquelles il a déjà promis que la Slovaquie n'enverrait pas "une seule pièce de munitions" à l'Ukraine et appelé à de meilleures relations avec la Russie.
Pour former un gouvernement, ico, qui a déjà occupé le poste du Premier ministre à deux reprises, s'est allié au parti d'extrême droite SNS et à un parti de gauche, Hlas.

Le SNS, dirigé par l'ancien président du Parlement Andrej Danko, partage la rhétorique antiréfugiés et pro-russe de Smer-SD. La coalition disposera d'une majorité de 79 députés sur les 150 que compte le parlement.

9h16
Armement

La Slovaquie arrête ses livraisons d'arme à l'Ukraine

Le nouveau Premier ministre slovaque Robert Fico annonce l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine, limitant le soutien à son voisin à l'"aide humanitaire et civile". "Nous considérons l'aide à l'Ukraine uniquement comme une aide humanitaire et civile, nous ne fournirons plus d'armes à l'Ukraine", déclare Robert Fico, au lendemain de sa nomination à la tête d'un gouvernement de coalition associé à un parti d'extrême droite prorusse.

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avec agences