Direct terminé le 14 mars 2024 à 21h35
Direct démarré le 14 mars 2024 à 6h25

DIRECT - La Russie ne "s'arrêtera" pas à l'Ukraine si elle gagne la guerre, avertit Macron

Emmanuel Macron a affirmé ce jeudi que l'Europe devait être "prête à répondre" à une "escalade" menée selon lui par la Russie, mais sans "jamais" prendre "l'initiative" du combat militaire face à cette puissance nucléaire. "Jamais nous ne mènerons d'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative. La France est une force de paix" a-t-il déclaré lors du 20 heures de France 2 et TF1.

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Emmanuel Macon au 20 heures de France 2 et TF1 ce 14 mars 2024

Emmanuel Macon au 20 heures de France 2 et TF1 ce 14 mars 2024 - Capture d'écran

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20H46
Réactions politiques

Macron accusé de "souffler sur les braises" de la guerre par les oppositions

Le président Emmanuel Macron accusé ce soir de "souffler sur les braises" de la guerre par les oppositions de droite comme de gauche, à l'issue de son interview télévisée dans laquelle il s'est dit "prêt à répondre" à "l'escalade russe".

"Veut-il faire la guerre à la Russie ou occuper l'espace politique en pleine campagne des européennes", s'est ainsi interrogé sur X le patron des Républicains Eric Ciotti. Ajoutant, à trois mois du scrutin: "Soutenir l'Ukraine, oui. Souffler sur les braises d'un potentiel conflit mondial à des fins électorales, non".

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De son côté, le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a mis en garde: "Si on alimente la guerre, on finit par la faire soi-même. Ceux qui veulent la paix préparent la paix. Lui non". Mélenchon a aussi estimé que "le président fait peur", après que le chef de l'État a notamment évoqué une guerre "existentielle pour notre Europe et pour la France". "Si la situation devait se dégrader, nous devons être prêts et nous serons prêts", a encore déclaré Emmanuel Macron, qui avait semé le trouble fin février en n'excluant pas l'envoi de troupes au sol en Ukraine.

"Macron n'a pas rassuré. En réalité la France est isolée diplomatiquement", a de son côté estimé la cheffe des Écologistes Marine Tondelier. 

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Le patron des communistes Fabien Roussel a, lui, fustigé "l'irresponsabilité et le cynisme" de Macron, "poussés à leur paroxysme", alors que celui-ci serait "prêt à déclarer la guerre à la Russie" pour "masquer son échec en France".

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"On a l'impression qu'Emmanuel Macron joue à la guerre comme aux Playmobil", a pour sa part ironisé la tête de liste Reconquête! aux Européennes Marion Maréchal.

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19H50
Diplomatie

Emmanuel Macron s'explique sur la position de la France vis à vis de la Russie

Emmanuel Macron affirme que la France ne prendrait "jamais" l'initiative de combattre la Russie, même s'il a confirmé qu'il ne fallait exclure aucune option pour soutenir l'Ukraine.
La guerre en Ukraine est "existentielle pour notre Europe et pour la France", a déclaré le chef de l'État aux 20 heures de TF1 et France 2. "Jamais nous ne mèneront d'offensive, jamais nous ne prendrons l'initiative", a-t-il expliqué, tout en estimant qu'il ne fallait "pas exclure des options". 

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"Si la Russie gagne cette guerre, la crédibilité de l'Europe sera réduite à zéro", prévient Macron en ajoutant que "nous n'aurons plus de sécurité".  "Face à l'"escalade" de Moscou, "nous devons dire que nous sommes prêts à répondre". Martial le président affirme que "si la situation se dégrade, nous serons prêts (...) pour que la Russie ne gagne jamais."
Macron estime que ceux qui posent des "limites" au soutien à l'Ukraine "font le choix de la défaite". "Ils font le choix de l'abandon de souveraineté parce qu'ils font le choix dès maintenant de dire: nous, nous avons des limites".

18H26
Rétorsions contre la Lituanie

Le Bélarus prend des mesures de rétorsion commerciales contre la Lituanie

Le Bélarus, un allié de la Russie, interdit l'importation de Lituanie de plusieurs types de marchandises, en rétorsion à la fermeture de postes-frontières par cet État balte.
Cette interdiction touche divers produits alimentaires et alcools, des catégories de produits électroménagers et de construction, de vêtements ou encore de pièces de rechange pour les véhicules, selon un communiqué diffusé par le gouvernement.

Cette mesure "est une réponse à la décision" prise début mars par Vilnius d'"arrêter la circulation des marchandises, des moyens de transport et des personnes via deux points de passage frontaliers", précise-t-il. La Lituanie, qui est un soutien majeur de l'Ukraine dans son conflit avec la Russie, avait déjà fermé deux premiers postes frontaliers avec le Bélarus l'année dernière.

Les relations entre Minsk et Vilnius sont tendues depuis l'élection présidentielle bélarusse de 2020 qui a assuré un nouveau mandat à Alexandre Loukachenko malgré des manifestations de protestation d'une ampleur sans précédent. La Lituanie a en effet ensuite accueilli sur son sol la cheffe de file de l'opposition à Loukachenko, Svetlana Tikhanovskaïa, ainsi que d'autres opposants et des dizaines de milliers d'autres citoyens bélarusses.

Vilnius accuse aussi Minsk d'instrumentaliser les migrants illégaux en les incitant à franchir les frontières lituanienne et polonaise à partir du territoire bélarusse, afin de déstabiliser les pays européens.

16H57
écran radar

Le signal GPS de l'avion du ministre britannique de la Défense brouillé près de la Russie

L'avion qui transportait le ministre britannique de la Défense Grant Shapps a subi un brouillage de signal GPS lorsqu'il est passé près de l'enclave russe de Kaliningrad mercredi, sans toutefois compromettre la sécurité de l'appareil, a indiqué jeudi Downing Street.

Alors qu'il rentrait de Pologne mercredi, où il a assisté à un entraînement dans le cadre d'un vaste exercice de l'Otan, "l'avion qui transportait le ministre de la Défense et sa délégation a connu un brouillage temporaire de GPS en passant à proximité de Kaliningrad", a déclaré le porte-parole du Premier ministre Rishi Sunak.

La sécurité de l'appareil n'a pas été compromise, a précisé cette source. Il n'est pas "inhabituel" que des avions subissent un brouillage de GPS près de l'enclave russe, a ajouté le porte-parole.

Selon le quotidien The Times, dont des journalistes se trouvaient à bord de l'appareil, le phénomène a duré une demi-heure. Les téléphones ne pouvaient plus se connecter à internet, et l'avion a dû utiliser des méthodes alternatives pour déterminer sa localisation.

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Le Royaume-Uni est l'un des plus importants soutiens de l'Ukraine depuis l'invasion lancée il y a deux ans par la Russie.

L'exercice Steadfast est le plus important de l'Otan à être mené par l'Alliance depuis la fin de la guerre froide. Quelque 90.000 militaires sont mobilisés pendant plusieurs semaines, ainsi que des dizaines de navires, blindés et avions de combat.
Il doit notamment vérifier la capacité de l'Alliance à mobiliser et transporter rapidement des troupes américaines pour "renforcer la défense de l'Europe", selon l'Otan, que le Kremlin a qualifié de "menace" peu après le lancement de l'exercice.

15H12
Condamnation

Pour l'Italie, l'attaque contre Volkov est une "preuve de la persécution" menée par Moscou

L'Italie condamne jeudi l'agression contre l'opposant russe Léonid Volkov, ex-bras droit de l'ancien leader de l'opposition mort en prison Alexeï Navalny, y voyant "la preuve que la Russie continue de persécuter" les adversaires du Kremlin.
"Quelque chose de vraiment grave s'est produit avec la mort de Navalny et l'agression contre son plus proche collaborateur", a déclaré à la presse le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, dont le pays préside cette année le G7.

Le ministre des Affaires étrangères italien Antonio Tajani devant le congrès du PEE à Bucarest, en Roumanie, le 7 mars 2024.

Le ministre des Affaires étrangères italien Antonio Tajani devant le congrès du PEE à Bucarest, en Roumanie, le 7 mars 2024. 

© AP Photo/Andreea Alexandru


"C'est la preuve que la Russie continue de persécuter ceux qui s'opposent au régime et cela ne peut que mériter notre condamnation", a-t-il ajouté.

12h54
Attaques ukrainiennes

La région russe de Belgorod ferme ses centres commerciaux

La région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et visée par de multiples attaques ukrainiennes, ferme ses centres commerciaux par "sécurité", annonce son gouverneur Viatcheslav Gladkov. "Le plus important est la question de la sécurité. Vous avez lancé de nombreux appels pour la fermeture des centres commerciaux. Nous l'avons déjà fait: ils sont en train de fermer", a-t-il indiqué sur Telegram, alors qu'au moins deux personnes sont mortes dans cette région aujourd'hui dans une frappe de drones.

12H27
Sanctions anti-américaines

Moscou sanctionne 227 Américains

La Russie sanctionne 227 citoyens américains accusés de "russophobie", à la veille du premier jour de l'élection présidentielle. "L'entrée en Russie est fermée à 227 Américains impliqués dans l'élaboration, la mise en œuvre et la justification de la politique russophobe de l'actuelle administration américaine", a justifié le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Sont aussi concernés, selon cette source, "ceux qui sont directement impliqués dans des actions antirusses".

Ces personnalités "du monde des affaires, des médias et universitaires", en plus notamment du porte-parole du Département d'État Matthew Miller, sont accusés d'"attaques hostiles" et de "diffusion d'inventions et de calomnies à propos de la politique étrangère et intérieure de la Russie", selon le communiqué.

Matthew Miller, porte-parole du Département d'État

Matthew Miller, porte-parole du Département d'État

© AP Photo/Nathan Howard


Début mars, la Russie avait déclaré "indésirables" trois ONG américaines, utilisées selon elle par l'ambassade des États-Unis à Moscou pour "recruter des "agents d'influence" ".
Plus de 2.000 Américains sont actuellement interdits de territoire en Russie, selon une liste actualisée. 

Le Kremlin a déjà mis en garde contre toute "ingérence" occidentale, assurant que les autorités vont organiser le type d'élections que "souhaite" le peuple russe.
 

12H11
Reportage

Rentrés de captivité, des soldats ukrainiens repartent sur le front

Quand Iouri Feniouk est enfin rentré chez lui, démoralisé et affaibli, après quasiment un an de captivité russe, ses proches l'ont supplié de ne pas retourner sur la ligne de front, dans l'Est de l'Ukraine.
A 34 ans, ce soldat ukrainien membre du régiment Azov avait déjà huit ans d'armée quand il a été blessé puis capturé dans la ville portuaire de Marioupol (Sud), théâtre de l'une des batailles les plus sanglantes de la guerre débutée avec l'invasion russe en février 2022.
Avait-il vraiment besoin de retourner au combat?
"Evidemment, personne ne voulait que je revienne, du moins parce que j'avais déjà été blessé et en captivité", dit-il à l'AFP, dans la ville de Lyman (Est), à une quinzaine de km du front. Les tirs d'artillerie résonnent à proximité.
"Mais c'est ma décision. Je suis un adulte", poursuit le jeune homme, pour lequel l'inaction ne mène qu'à la défaite.
Il estime ne pas avoir eu d'autre choix alors que de jeunes soldats mouraient et que ses compétences en temps de guerre pouvaient aider à sauver des vies civiles.
"Nous devons continuer, car cela ne va pas se terminer si facilement", ajoute-t-il, rejetant l'idée que la Russie capitule ou entame des négociations.

Comme lui, de nombreux soldats ukrainiens sont déterminés à continuer ce combat existentiel, même après deux longues années de grande guerre et à un moment difficile pour l'Ukraine, arc-boutée en défense faute de munitions et manquant de nouvelles recrues.

Plusieurs militaires ukrainiens interrogés par l'AFP dans la région industrielle de Donetsk, ravagée par la guerre, ont ce même état d'esprit.

Iouri Feniouk a été capturé en mai 2022 avec environ 2.500 autres militaires ukrainiens, notamment du régiment Azov, à Marioupol où les défenseurs ukrainiens retranchés dans le site sidérurgique d'Azovstal ont résisté durant des semaines au déluge de feu russe.

Selon Azov, après plusieurs échanges de prisonniers, environ 900 de ses combattants capturés à Marioupol demeurent captifs des Russes. La formation a refusé de préciser combien parmi ceux libérés sont retournés au front, comme Iouri Feniouk, craignant que ces chiffres n'entravent la poursuite des échanges.

Sviatoslav Siry, 28 ans, a lui aussi été capturé après l'ordre de cesser les combats donné par le président ukrainien Volodymyr Zelensky à ses troupes retranchées dans des bunkers sous Azovstal. "C'était un sentiment terrible. C'est avant tout un sentiment de honte", lâche le jeune soldat à l'AFP en évoquant le chaos des combats, face à un ennemi en surnombre et doté d'une puissance de feu écrasante, durant lesquels il a été blessé.
"Et finalement, après tout cet enfer, vous devez vous rendre face au pire ennemi du monde et à l'un des plus cruels. Votre destin et votre vie dépendent à 100% de votre cruel ennemi", résume-t-il. Les deux ex-prisonniers ont décrit des mauvais traitements atroces en captivité, notamment des passages à tabac réguliers.

Iouri Feniouk évoque un de ses camarade de cellule décédé, qui, pour effacer un tatouage lié à Azov que les geôliers lui avaient ordonné d'enlever, avait gratté sa peau avec des éclats de verre.

Ils étaient détenus dans la notoire prison d'Olenivka, dans la partie occupée de la région de Donetsk, où plus de 50 prisonniers de guerre ukrainiens ont péri lors d'un bombardement en juillet 2022.

12h01
Présidentielle russe

L'Ukraine appelle la communauté internationale à rejeter le résultat de la présidentielle russe

L'Ukraine appelle la communauté internationale à rejeter le résultat de la présidentielle russe, en qualifiant de "farce" le scrutin prévu du 15 au 17 mars en Russie où Vladimir Poutine est assuré d'une réélection triomphale. "L'Ukraine appelle les Etat étrangers et aux organisations internationales (...) à s'abstenir de reconnaître les résultats de cette 'élection'", organisée notamment sur les territoires ukrainiens occupés par la Russie, dit la diplomatie ukrainienne dans un communiqué. 

11h45
OTAN

Les pays de l'OTAN donnent-ils assez de munitions à l'Ukraine ?

Les pays de l'Otan ne donnent "pas assez de munitions" à l'Ukraine, et cela a des "conséquences tous les jours sur le champ de bataille", avertit le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg. "Les Ukrainiens ne manquent pas de courage, ils manquent de munitions", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Jens Stoltenberg présentant le rapport annuel de l'OTAN ce 14 mars à Bruxelles.

Jens Stoltenberg présentant le rapport annuel de l'OTAN ce 14 mars à Bruxelles.

© AP Photo/Virginia Mayo

"C'est un défi énorme et c'est l'une des raisons pour laquelle les Russes ont été capables de quelques avancées sur le champ de bataille", a-t-il ajouté.
"Les États-Unis, le Canada et l'Europe doivent faire plus et nous avons besoin d'engagements à long terme", a encore dit Stoltenberg, qui ne cesse d'exhorter les Alliés à en faire plus pour l'Ukraine.

Le problème, ce n'est pas le manque de capacités dans les industries de défense, c'est une question de "volonté politique" nécessaire pour "prendre les décisions et donner la priorité à notre soutien à l'Ukraine", a-t-il ajouté.

10h50
Opposants

Trois ans et demi de prison pour des liens avec l'organisation de Navalny

Un tribunal de Moscou a condamné à trois ans et demi de prison deux jeunes Russes accusés d'avoir travaillé pour l'organisation "extrémiste" de l'opposant Alexeï Navalny, mort en prison mi-février, rapportent des médias russes. Selon le site Mediazona, spécialisé dans la couverture des répressions politiques, Alina Olekhnovitch, 22 ans, et Ivan Trofimov, 23 ans, avaient été arrêtés en juillet 2023 puis placés début août en détention provisoire dans l'attente de leur procès.

Le verdict a été rendu hier selon une notice sur le site du tribunal Khorochiovski de Moscou. Les deux suspects étaient poursuivis pour "participation à une organisation extrémiste", un crime passible de six ans d'emprisonnement. L'accusation leur reprochait, selon Mediazona, d'être liés à des cellules illégales de l'organisation d'Alexeï Navalny, déclarée en 2021 "extrémiste" en Russie et interdite.

10h31
Bilan

Un mort et trois blessés dans de nouvelles frappes sur Belgorod en Russie

Une femme est morte et trois autres personnes ont été blessées dans de nouvelles frappes sur Belgorod, ville russe proche de la frontière ukrainienne, annonce le gouverneur régional, qui avait annoncé plus tôt un premier décès dans des attaques nocturnes. Une femme qui se trouvait au volant d'une voiture est décédée après une "explosion" et trois autres personnes ont été blessées, indique sur Telegram Viatcheslav Gladkov.

10h12
Conflit armé

Des combats en cours dans la région de Koursk entre forces russes et pro-Ukraine

Des combats sont en cours dans la région russe de Koursk, frontalière de l'Ukraine, entre les forces russes et des combattants pro-Kiev, annonce la garde nationale de Russie, qui affirme repousser cette "attaque" venant du territoire ukrainien.

"Les unités de la Rosgvardia participent à l'action de contrer une attaque de groupes de diversion ennemis près de la localité de Tiotkino, dans la région de Koursk", affirme-t-elle sur Telegram. Des offensives contre ce village frontalier menées par des unités venant d'Ukraine et se disant composés de Russes anti-Kremlin ont déjà eu lieu avant-hier, alors que les attaques de drones se multiplient par ailleurs dans la région.

7h27
Présidentielle

Poutine appelle à faire preuve de "patriotisme" en allant voter

Le président russe Vladimir Poutine appelle son peuple à faire preuve de "patriotisme" en allant voter au scrutin présidentiel prévu du 15 au 17 mars en Russie. "Je vous demande d'aller voter et d'exprimer votre position civile et patriotique, de voter pour le candidat que vous avez choisi, pour un avenir radieux de notre Russie adorée", déclare Vladimir Poutine dans une adresse vidéo, diffusée à la télévision publique. 

Une élection qu'il est quasiment sûr de remporter comme nous l'explique la chercheuse Cécile Vaissié :

Russie : un scrutin sans suspense

6h38
Frappes ukrainiennes à Belgorod

Un mort et trois blessés dans les frappes ukrainiennes

Une personne a été tuée et trois autres ont été blessées dans des frappes ukrainiennes visant la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, indique le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

Cette déclaration intervient alors que le ministère russe de la Défense a indiqué avoir détruit dans la nuit 14 drones ukrainiens au-dessus de la région de Belgorod et celle de Koursk, elle aussi frontalière de l'Ukraine.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Ce jeudi soir au 20 heures de France 2 et TF1, Emmanuel Macron a affirmé que l'Europe devait être "prête à répondre" à une "escalade" menée selon lui par la Russie, mais sans "jamais" prendre "l'initiative" du combat militaire face à cette puissance nucléaire.

De nouvelles attaques terrestres et aériennes ukrainiennes ont visé ce jeudi la Russie faisant au moins deux morts.

Un assaut d'un groupe de saboteurs depuis l'Ukraine près de la localité de Tiotkino a été repoussé par l'armée et les gardes-frontières russes. L'armée russe a diffusé une vidéo non datée et non vérifiée censée montrer la destruction de forces tentant de s'infiltrer dans l'oblast de Belgorod.

Deux civils sont morts et au moins 19 autres ont été blessés dans la région de Belgorod, a déclaré le gouverneur, après trois attaques de drones dans la journée.

Vladimir Poutine se représente une nouvelle fois pour un mandat présidentiel, faisant face à trois candidats sans envergure qui ne s'opposent ni à l'offensive ukrainienne, ni à la répression.

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg estime que les pays de l'Alliance atlantique ne donnaient "pas assez de munitions" à Kiev.

Troupes américaines et allemandes participent à des exercices de l'OTAN commencés ce jeudi dans le sud de l'Allemagne.